Santé
La réglisse, un médicament naturel puissant
Santé
Les enfants mâchouillent les bâtonnets de réglisse… sans savoir qu’ils bénéficient ainsi d’un médicament naturel des plus puissants. Le bâtonnet de réglisse dans la bouche ? Une façon agréable d’éloigner les infections respiratoires et les virus qui traînent !
La réglisse pousse dans un sol riche et humide un peu partout dans le monde à condition que le climat soit plutôt chaud : pourtour de la Méditerranée, sud des Etats-Unis, Asie du Sud Ouest. De la famille des légumineuses, cette herbacée pousse en buissons pouvant atteindre 1 mètre de haut. Les feuilles de cette plante médicinale, d’un beau vert tendre, sont composées de 9 à 17 folioles oblongues. Les fleurs, par grappes, sont bleues ou mauves. Mais c’est surtout les racines qui sont utilisées ou, plus exactement, les tiges souterraines, appelées stolons.
Du sucre en branches
Le mot « réglisse » est apparu par déformations successives du latin « licorece », qui a donné aussi le mot « liqueur ». Son nom scientifique, Glycyrrhiza, vient du grec glucus (sucré) et rhiza (racine). Tout le monde a mâché, au moins dans l’enfance, des bâtons de réglisse au goût sucré. Ces morceaux de racine contiennent des principes actifs puissants : coumarines, huiles essentielles, composant proche de la progestérone humaine, flavonoïdes et saponosides dont la fameuse glycyrrhizine. C’est à cette substance qu’on attribue principalement les qualités hépatiques, expectorantes, respiratoires, et anti-inflammatoires de la réglisse. Mais la glycyrrhizine a un inconvénient : elle est hypertensive et peut provoquer des œdèmes.
Indications
Une étude portant sur 82 personnes, suivies pendant deux ans pour des ulcères gastriques a montré qu’un extrait de réglisse était aussi efficace qu’un médicament employé pour traiter un ulcère gastrique (la cimétidine). La réglisse stimule la production de sécrétions dans l’estomac et le protège de l’ulcère. Une récente étude a montré que l’extrait de réglisse (0,1 g par jour) abaissait le taux de cholestérol et de lipides sanguins de sujets souffrant de problèmes cardiovasculaires. La glycyrrhizine et l’acide glycyrrhétinique ralentissent le développement des virus. Des chercheurs américains ont pu supprimer le virus de l’herpès simplex et des chercheurs japonais ont obtenu des résultats encourageants sur des malades du sida. Chaque année, bien d’autres recherches sont publiées sur la réglisse qui est officiellement reconnue dans la pharmacopée de la Communauté Européenne et celle du Royaume-Uni. Voici les principales indications de la réglisse :
Le cancer aussi
Plusieurs équipes de chercheurs américains sont arrivés aux mêmes constatations : une molécule, baptisée BHP, extraite de la réglisse stopperait rapidement la croissance du cancer de la prostate et du sein en désactivant une protéine qui « nourrit » les cellules cancéreuses. D’autres recherches confirment la propriété de la réglisse dans le déclenchement de l’apoptose, c’est-à-dire le suicide des cellules cancéreuses. Toutes ces découvertes ne font que confirmer ce que les Chinois savent depuis plusieurs centaines d’années : la racine de réglisse – qui stimule le Qi (énergie vitale) – entre dans de nombreuses préparations anticancéreuses chinoises.
Effets indésirables et précautions
Un excès de consommation de réglisse (jusqu’à 50 g jour, ce qui est énorme) sur une longue durée (plus de 6 semaines) peut entraîner une sorte d’intoxication avec des symptômes plus ou moins graves : hypertension, maux de tête, léthargie, rétention d’eau et de sodium, fuite de potassium. C’est pourquoi, dans les traitements longs et pour l’hypertension ou les gastrites chroniques, il est souvent prescrit des extraits déglycyrrhizinés.
En règle générale, il faut éviter les prises répétées de réglisse en cas de : hypertension artérielle, hypertonie (exagération du tonus musculaire), insuffisance en potassium, insuffisance rénale, grossesse. Certains médecins déconseillent aussi la réglisse pour certaines intoxications hépatiques.
Il existe des interactions possibles avec plusieurs médicaments : digitaline, certains diurétiques et corticostéroïdes. La réglisse potentialise ces médicaments. Si vous êtes sous contraceptif oral, évitez de manger trop de réglisse, qui contient des phytohormones et qui peut, de plus favoriser les œdèmes.
Quand ? Comment ? Où ?
En général on utilise la racine totale, un extrait total ou la Teinture Mère pour la plupart des troubles, notamment les affections virales ou inflammatoires, le syndrome prémenstruel (commencer 8 jours avant la survenue supposée des règles), les problèmes cardio-vasculaires, le cancer… En ce qui concerne les problèmes hépatiques, les ulcères et inflammations gastriques ou intestinales, les médecins préfèrent prescrire des comprimés déglycyrrhizinés (sans glycyrrhizine).
Il existe des cosmétiques à base de réglisse, dans les laits après-soleil, par exemple.
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En association avec d’autres plantes
Il n’existe aucun effet secondaire connu avec d’autres plantes ou avec des compléments alimentaires (vitamines, oligo-éléments, acides aminés…). À condition de respecter les contre-indication déjà mentionnées, vous pouvez donc l’associer sans problème à une ou plusieurs plantes aux propriétés comparables de façon à augmenter leur efficacité par synergie :
– Circulation : réglisse + ginkgo biloba ou vigne rouge…
– Cancer : réglisse + lapacho ;
– Ménopause : réglisse + mélilot ;
– Problèmes respiratoires : réglisse + bouillon blanc ou mauve ;
-Digestion : réglisse + mélisse ou menthe.
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Santé
Pasteur, mystification et vaccination
Santé
Quand on sait que, d’une part, la vaccination systématique contre la rougeole correspond à l’accroissement exponentiel des cas de maladie de Crohn et que, d’autre part, le BCG ne protège plus contre la tuberculose, on peut se poser des questions sinon sur la validité des vaccins, du moins sur leur opportunité.
Au delà de ce sujet, un petit retour en arrière sur Pasteur, figure emblématique des vaccins, peut nous aider à mieux comprendre les enjeux politiques, sociologiques, économiques et sanitaires des vaccins. Considéré en France et à l’étranger comme le père de la médecine scientifique moderne, Pasteur grâce à ses découvertes, dont le vaccin contre la rage, aurait sauvé des millions de vie. Hélas, la vérité historique est tout autre.
Le centenaire de la vérité
La légende de Pasteur aurait pu tranquillement continuer. Car c’est lui qui a le mieux décrit comment les méchants microbes attaquaient les pauvres humains. Et c’est grâce à ce personnage historique que les autorités sanitaires ont pu faire passer les messages sur l’hygiène indispensable dans les hôpitaux et les maisons. Découverte des microbes, de la fermention, de la vaccination… il n’en fallait pas beaucoup plus pour faire de Pasteur un héros national. Or, manque de chance pour lui, en 1995, la communauté scientifique a voulu commémorer le centenaire de sa mort. Des biographes convaincus ont fouillé dans les archives. Ainsi le Dr Patrice Debré a publié un livre* à la gloire de Pasteur, dans lequel on découvre, au détour des lignes, des pratiques pour le moins douteuses. Depuis, d’autres auteurs, comme le Dr Eric Ancelet**, ont alors systématiquement recherché la vérité. Le magazine Belle-santé a relayé les sérieux doutes qu’historiens et scientifiques ont récemment émis sur les inventions de Pasteur.
Un opportuniste proche de l’Impératrice Eugénie
Pasteur a toujours su s’appuyer sur les travaux de ses contemporains. C’est normal pour un esprit scientifique ouvert. Ce qui l’est moins, c’est qu’il se soit toujours arrangé pour qu’on oublie ses prédécesseurs. En outre, il a utilisé ses relations haut placées et il ne pouvait guère aller plus haut puisqu’il était dans les meilleurs termes avec l’épouse de Napoléon III pour présenter « ses » inventions et faire avancer sa carrière. Pasteur s’est appuyé sur les travaux de Béchamp, de Berthelot ou même de ses collaborateurs qu’il a rarement cités. Parmi ces derniers, Charles Chamberland a découvert le vaccin stable contre le charbon ; Emile Roux a mis au point l’atténuation des vaccins ; et son propre neveu, Adrien Loir a écrit : «dès le premier jour, j’étais devenu sa chose, l’accessoire indispensable dont il userait à sa guise sans trouver ni résistance ni contradiction». Plus grave, en s’opposant systématiquement à des hypothèses scientifiques audacieuses, il ralentit les progrès de la recherche. Le Dr Eric Ancelet écrit : « En 1878, Pasteur nie toujours farouchement l’existence des enzymes, contre l’avis de Marcellin Berthelot, Claude Bernard et Antoine Béchamp. Büchner aura le Prix Nobel en 1907 pour cette découverte de Béchamp.» Il aura fallu 30 ans, pour revenir sur une erreur !
La supercherie de Pouilly-le-Fort
Parmi les expériences publiques, mises en scènes par Pasteur, celle de Pouilly-le-Fort en 1881 est caractéristique des méthodes employées par le « grand » homme. La presse, de nombreux médecins, des vétérinaires et des hommes politiques sont invités à une séance de vaccination sur 2 groupes de moutons. Le premier groupe est vacciné contre le charbon. Le second ne l’est pas. Tous les animaux reçoivent ensuite une inoculation de la maladie. Quelques jours plus tard la différence est nette : les animaux du premier groupe survivent, pas ceux du second. C’est la grande victoire de Pasteur, la preuve de son génie. Sauf qu’il s’agit d’un vaccin «emprunté» à Toussaint (qui ne fait pas partie de l’équipe de Pasteur) et amélioré par Roux et Chamberland qui, eux, font partie de son équipe.
Certains que le vaccin mis au point par Pasteur serait un échec et devant la peur du ridicule, Roux et Chamberland avaient réussi à imposer cette tricherie. Aujourd’hui Toussaint est oublié et, dans les documents d’histoire, sa découverte n’existe que rapportée au «vaccin» de Chamberland et de Pasteur. Personnage parfois oublié, Emile Roux était un proche collaborateur de Pasteur. C’est lui qui a “peaufiné” les vaccins en mettant au point leur atténuation de façon à empêcher le germe d’agir. L’atténuation se fait physiquement (chaleur) ou chimiquement (oxygénation, acides…). Émile Roux sera à l’origine de nombreuses découvertes pasteuriennes. Il en voudra à Pasteur, le quittera pour revenir plus tard vers lui et prendre la Direction de l’Institut Pasteur. Émile Roux a brûlé de nombreuses notes et la majeure partie de sa correspondance. Autant de preuves à détruire ?
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Ne pas se tromper de combat
Déboulonner la statue de Pasteur ne signifie pas qu’il faille s’attaquer à la médecine en général et à la vaccination en particulier. Les vaccins ont, selon les maladies, une efficacité plus ou moins grande et des effets secondaires différents. Chaque cas est à étudier en fonction du bénéfice risque pour l’individu et pour la société. L’éradication de la variole grâce à la vaccination est un fait historique. Le fait que certains vaccins comme le BCG soient à la fois inopérants et obligatoires en France (mais pas dans les autres pays) pose un autre problème : celui de la décision du législateur ou du politique sur des sujets qui relèvent à la fois de la vie privée de chacun et de l’intérêt commun. C’est en disant la vérité que des murs peuvent tomber : en déboulonnant Staline et Lénine, le mur de Berlin est tombé. En déboulonnant Pasteur, le mur qui sépare la plupart des patients de leur médecin pourra aussi tomber. Car il faut espérer une meilleure compréhension de part et d’autre.
* Dr. Patrice Debré => Louis Pasteur – Flammarion 1994.
** En finir avec Pasteur, un siècle de mystification scientifique – Dr Eric Ancelet – Collection Résurgence – Editions Marco Pietteur – 270 pages – 24, 90 €.
Un peu d’histoire
• 14 mai 1796 : Jenner, médecin anglais inocule sur un enfant de 8 ans en bonne santé du pus de variole prélevé sur une fermière malade. L’enfant ne meurt pas. La vaccination est inventée.
• 27 décembre 1822 : Naissance de Louis Pasteur
• 1847 : Inspiré par les travaux de Jean-Baptise Dumas, Pasteur présente une thèse sur la cristallographie. Il s’agit d’une découverte importante sur les déviations de la lumière.
• 1854 : Antoine Béchamp prouve que les fermentations sont dues à des organismes vivants microscopiques.
• 1857 : Nommé Directeur scientifique à l’Ecole Normale Supérieure, Pasteur entame les recherches sur la fermentation et invente un procédé qu’il appelle “pasteurisation”.
• 1864 : Pasteur prouve en public que la génération spontanée n’existe pas. C’est le début de sa célébrité pupulaire.
• 1867 : Béchamp communique à l’Académie des Sciences la nature parasitaire de la maladie du ver à soie et les moyens de l’éradiquer.
• 1867 : Lester, chirurgien anglais, invente l’antisepsie. Sa découverte reste peu connue, mais sera reprise plus tard par Pasteur.
• 1868 : Sans citer Béchamp, Pasteur s’attribue la découverte de la maladie du ver à soie, découverte qu’il dédie à l’Impératrice Eugénie. Par la suite, les biographes de Pasteur oublieront systématiquement les travaux d’Antoine Béchamp sur la fermentation et sur le ver à soie.
• 19 octobre 1868 : Pasteur est victime d’une hémiplégie. Il est paralysé du côté gauche.
• 1877 : Pasteur, à la suite de l’allemand Koch, travaille sur la maladie du charbon.
• 1879 : Galtier pose les principes de la vaccination contre la rage.
• 1880 : Toussaint invente le premier vaccin contre le charbon.
• 1881 : A Pouilly-le Fort, devant des médecins et des journalistes, Pasteur fait croire qu’il est l’inventeur du vaccin contre le charbon.
• 22 juin 1885 : Pasteur injecte le vaccin de la rage à un enfant de 11 ans qui meurt le lendemain. D’autres essais seront des échecs : les enfants meurent. La mort est attribuée à la rage, ce qui n’est pas prouvé.
• Juillet 1885 : Après atténuation du vaccin, Pasteur inocule la rage au petit Joseph Meister puis le vaccine. L’enfant survit. C’est le succès. Ceux qui remettent en cause la méthode de Pasteur sont traités d’obscurantistes.
• 1886 : Un enfant vacciné meurt suite à la vaccination. Le père porte plainte. L’autopsie confirme que c’est le vaccin qui l’a tué. Mais une contre-expertise mensongère pour sauver “l’évolution de la science” blanchit Pasteur.
• 1887 : Fondation de l’Institut Pasteur sous tutelle du ministère du Commerce et de l’Industrie. Le vaccin contre la rage est fabriqué selon une autre méthode jugée moins dangereuse.
• 1888 : Pasteur, paralysé, ne peut plus parler
• 1895 : Mort de Pasteur. Funérailles nationales.
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Vaccination contre le cancer du col de l’utérus (1ere partie)
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Après les Etats-Unis et le Canada, l’Europe se lance dans une grande campagne de vaccination anti-cancer du col de l’utérus. Tout le monde se réjouit de cette « avancée » médicale.
Qu’en est-il exactement ? Des millions de jeunes femmes ont déjà été vaccinées avec l’espoir d’une santé meilleure. Mais n’est-t-on pas en train de reproduire les conditions d’un nouveau scandale sanitaire comme celui des vaccins anti-hépatite B ?