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Référentiel de l’agriculture raisonnée

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X. – Alimentation des animaux

65. Lorsque l’eau destinée à l’abreuvement des animaux ne provient pas d’un réseau public, en faire réaliser des analyses portant au minimum sur la qualité bactériologique (coliformes fécaux et totaux, streptocoques fécaux, clostridia sulfito-réducteurs, présence de salmonelles dans un litre d’eau), tous les deux ans, par un laboratoire agréé par le ministère de la santé.
66. Utiliser pour l’alimentation des animaux uniquement des substances autorisées, susceptibles d’être incorporées dans l’alimentation des animaux*.
67. Ne pas utiliser d’additifs anbitiotiques dans l’alimentation des animaux en tant que facteurs de croissance.
68. Conserver les factures d’achats ou les bons de livraison des matières premières, des aliments et des fourrages susceptibles d’êre incorporés dans l’alimentation des animaux.
69. Acheter des aliments uniquement auprès de fabricants et de distributeurs :

  • fournissant une information détaillée sur la composition des aliments vendus, et notamment leur formule ingrédient par ingrédient avec les pourcentages correspondants ;
  • spécifiant, sur les factures, les bons de livraison, les étiquettes ou tout autre support approprié, les références des lots de fabrication*, leur demander ces informations et les conserver.
  • 70. Enregistrer les formules de fabrication des aliments composés, lorsque les aliments sont produits sur l’exploitation ou que des mélanges y sont réalisés, et conserver les formules des aliments achetés à l’extérieur.
    71. Disposer d’un lieu de stockage des aliments solides et liquides évitant tout risque de contamination, en particulier par des produits potentiellement toxiques utilisés par ailleurs dans l’exploitation (produits phytosanitaires, engrais…).
    72. Nettoyer régulièrement les aires de stockage des ensilages afin d’éviter toute contamination et enregistrer les opérations.

    XI. – Bien-être des animaux

    73. Disposer d’équipements permettant de réaliser les manipulations sur les animaux en cours d’élevage et lors du déchargement ou du chargement en respectant les conditions de sécurité des intervenants et le bien-être des animaux.
    74. Disposer d’une aération suffisante des locaux*.
    75. Maintenir les animaux dans un état corporel satisfaisant attestant que leurs besoins alimentaires sont couverts*.
    76. Lorsque les animaux passent une partie de l’année à l’extérieur, veiller à ce qu’ils disposent d’abris, naturels ou artificiels, pour se protéger des intempéries*.
    77. Préserver l’intégrité des animaux*.
    78. Réaliser les opérations sur les animaux de type écornage, débacquage… seulement sur les animaux qui les nécessitent et conformément aux méthodes préconisées*.

    XII. – Hygiène

    XII. a. Hygiène de la traite

    79. Faire procéder à un contrôle annuel de l’installation de traite dans l’année qui suit la qualificaiton et, le cas échéant, procéder aux réparation et/ou aux modifications nécessaires.
    80. Disposer d’un local de stockage du lait réservé à cet usage, séparé du logement des animaux et sans entreposage de produits étrangers*.
    81. Nettoyer et/ou désinfecter régulièrement les locaux de traite et d’entreposage du lait et enregistrer les opérations réalisées*.

    XII. b. Hygiène des ateliers de transformation

    82. Déclarer l’activité de transformation auprès de l’administration*.
    83. Mettre en place le principe de la marche en avant dans l’espace ou dans le temps au cours des transformations pour éviter les contaminations croisées entre les denrées alimentaires, les déchets, les équipements, les matériaux, l’eau, l’air et le personnel*.
    84. Mettre en place un plan de nettoyage/désinfection des locaux, des équipements et du matériel de transformation. Il comporte un protocole de nettoyage et de désinfection des locaux, des procédures d’entretien du matériel et des équipements et des procédures ou un contrat de maintenance du matériel et des équipements*.
    85. Mettre en place un plan de maîtrise des risques hygiéniques et sanitaires spécifiques aux transformations pratiquées basé sur les principes de l’HACCP*.
    86. Disposer des équipements de protection contre les contaminations pour les personnes extérieures à l’exploitation (surbottes…) dans l’année qui suit la qualification.

    XIII. – Gestion des déchets de l’exploitation

    XIII. a. Déchets en général

    87. Ne pas abandonner de déchets, plastiques et autres, dans le milieu naturel, ne pas les enfouir, ni les brûler.*
    88. Trier les déchets, les nettoyer si nécessaire et les stocker dans un ou plusieurs lieux dédiés à cet effet sur l’exploitation en attendant leur élimination.*
    89. A compter de la qualification, apporter les déchets banals dans une déchetterie ou dans d’autres lieux de collecte habilités à les recevoir suivant la nature des déchets ou profiter des collectes spécifiques ; sinon les éliminer par la voie des ordures ménagères sous réserve de l’accord de la collectivité. Conserver les justificatifs (bons d’enlèvement, bordereaux de livraison des déchets ou autre justificatif ; le cas échéant, accord de la collectivité).*

    XIII. b. Produits phytosanitaires

    90. En attendant leur élimination :

  • conserver les produits phytosanitaires non utilisables ou périmés dans leur emballage d’origine, en les séparant des produits utilisables dans une armoire ou un local de stockage des produits phytosanitaires ;
  • conserver les déchets souillés par des produits phytosanitaires dans un endroit abrité en limitant les risques pour les personnes et l’environnement, ou, lorsqu’il existe, dans le local de stockage des produits phytosanitaires ;
  • stocker les emballages phytosanitaires vides et rincés dans un endroit abrité en limitant les risques pour les personnes et l’environnement.*
  • XIII. c. Collectes spécifiques

    91. Participer :

  • aux opérations de collectes spécifiques des déchets spéciaux dits " générateurs de nuisance " (huile de vidange*, batteries et piles de clôtures*, produits phytosanitaires et vétérinaires non utilisables ou périmés, emballages phytosanitaires vides, aiguilles ou bistouris*, supports de culture des productions végétales hors sol…) ;
  • et aux filières pérennes de valorisation mises en place (du type de celles mises en place à l’occasion du programme national phytosanitaire pour les produits phytosanitaires).
  • Il s’agit d’un préalable lorsque l’opération existe et, si elle n’existe pas, d’un engagement à y adhérer dès qu’elle est mise en place.
    92. Disposer d’un endroit approprié, à l’écart des animaux vivants, pour le stockage des cadavres d’animaux, dans l’attente de leur ramassage ou de leur destruction. Les cadavres d’animaux doivent être éliminés par le système d’équarrissage conformément à la réglementation en vigueur.*

    XIII. d. Cas des exploitations ayant un ou des rejets

    93. Disposer des autorisations administratives requises pour le ou les rejets d’eaux usées ou pluviales dans les cours d’eau et les réseaux publics.*
    94. Assurer le suivi de ces rejets conformément à la réglementation.*

    XIV. – Paysage et biodiversité

    95. Assurer la propreté des voies d’accès à l’exploitation et des abords ainsi qu’un bon état général des bâtiments. Ne sont concernées que les interventions relevant de la responsabilité du chef ou responsable de l’exploitation.
    96. S’assurer que les voies d’accès à l’élevage sont stabilisées (pour les parties des voies appartenant à l’exploitation) et exemptes d’écoulement d’effluents provenant de l’élevage.
    97. Mettre en oeuvre les mesures d’intégration paysagère accompagnant les permis de construire des nouveaux bâtiments.*
    98. Si l’exploitation comporte des parcelles incluses dans un site Natura 2000, mettre en oeuvre les mesures prévues par le document d’objectifs dans l’année qui suit la qualification et compléter les enregistrements en conséquence.

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    Huiles essentielles : découvrez le ravintsara et ses bienfaits

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    De plus en plus de français vantent les vertus des huiles essentielles pour un usage quotidien. En diffusion, inhalation, massages ou parfois même en ingestion, certaines essences, comme la lavande ou l’eucalyptus, sont plébiscitées. A Albi, une boutique aide même des patients atteints de Covid-19 à retrouver l’odorat grâce à l’aromathérapie ! Huile essentielle phare des connaisseurs, le ravintsara reste relativement méconnu du grand public. Zoom sur cette plante complète et familiale. 

    Mais d’où viennent les huiles essentielles de Ravintsara ?

    Importé de Chine, le ravintsara est un arbre qui pousse aujourd’hui principalement sur l’île de Madagascar. Bien que faisant partie de la famille des camphriers, vous ne trouverez pas de camphre dans l’huile essentielle de ravintsara ! Attention également à ne pas le confondre avec le ravensare aromatique, lui aussi présent sur les terres malgaches. Ce dernier fait partie de la famille des lauracées et ses indications sont très différentes.

    Obtenue par distillation des feuilles fraîches à la vapeur, la teneur en eucalyptol est élevée avec l’huile essentielle de ravintsara. Ceci lui confère donc une odeur agréable, fraîche et légèrement épicée.

    Ravintsara indication : dans quelles circonstances utiliser cette huile essentielle ?

    Comme pour beaucoup d’huiles essentielles, l’essence de ravintsara possède de nombreux atouts et peut être utilisée pour vous aider dans différents domaines.

    L’huile essentielle de ravintsara et les affections respiratoires

    Le ravintsara est reconnu pour ses qualités anti-infectieuses, antivirales et tonifiantes. L’huile essentielle de ravintsara est ainsi le plus souvent indiquée pour aider à soulager les affections respiratoires telles que la grippe, la bronchite ou les rhinopharyngites. Considéré comme un antibiotique naturel, le ravintsara possède des propriétés fluidifiantes et expectorantes, particulièrement conseillée dans les toux sèches. Il est également préconisé pour stimuler les défenses immunitaires et renforcer l’organisme contre les maux de l’hiver.

    Les autres indications du ravintsara

    Également antispasmodique, l’huile essentielle de ravintsara peut aider à soulager certaines douleurs intestinales et favorise la décontraction musculaire. Toutefois, c’est aussi pour ses bienfaits sur le tonus et l’équilibre nerveux que cette plante est souvent conseillée. Soutien contre la fatigue et les moments de déprime, le ravintsara peut aider à l’endormissement grâce à ses vertus anti-stress, et devenir un ami précieux dans l’insomnie et les troubles du sommeil.

    Utilisations et précautions d’emploi de l’huile essentielle de ravintsara

    Si elles sont réputées pour leur efficacité, certaines huiles essentielles sont à manier avec précaution. Des articles de presse viennent régulièrement mettre en garde contre des effets indésirables, ou même des dangers avec les sprays et les diffuseurs par exemple. Alors, qu’en est-il de l’huile essentielle de ravintsara ?

    Ravintsara et grossesse : évidemment déconseillé

    L’usage de l’huile essentielle de ravintsara est familial. Cela veut dire qu’il peut être utilisé pour tous à partir de 3 ans. Deux contre-indications de taille sont à noter toutefois : le ravintsara est interdit pour les personnes sous traitement immunosuppresseur, et il est également proscrit pour les femmes enceintes. Après la grossesse, il est aussi conseillé aux femmes allaitantes de demander un avis à leur médecin avant d’utiliser cette huile essentielle.

    Comment utiliser les huiles essentielles de ravintsara ?

    Selon le but recherché, il est possible d’utiliser les huiles essentielles en diffusion, en inhalation, par voie cutanée ou par voie interne. Certaines essences peuvent être dangereuses lorsqu’elles sont ingérées. Ce n’est pas le cas du ravintsara. Avec cette plante, tous les modes d’utilisation sont possibles sans danger, dès lors que les restrictions évoquées précédemment sont respectées. 

    Une ou deux gouttes sous la langue, massage ou diffusion en synergie, inhalation par vapeur ou sur un mouchoir : tout est possible avec l’huile essentielle de ravintsara. N’hésitez pas à prendre conseil auprès d’un spécialiste en aromathérapie pour déterminer les usages les plus efficaces par rapport à votre problématique.

    Devenez imbattable sur toutes les huiles essentielles après le ravintsara

    Vous avez découvert l’huile essentielle de ravintsara et ses multiples avantages. Découvrez l’aromathérapie dans son ensemble et déclinez les huiles essentielles en des synergies qui vous ressemblent. Cela pourrait bien changer votre vie.

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    Sommeil : nos conseils pour s’endormir facilement et rapidement

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    Identifier la cause de ses problèmes de sommeil n’est pas toujours chose aisée. En effet, les raisons d’un mauvais sommeil sont diverses et peuvent être d’origine psychologique, physiologique ou environnementale. Parmi elles, le stress, une alimentation déséquilibrée, des excès de caféine ou d’alcool, l’utilisation d’écrans au coucher, ou encore un environnement peu propice au sommeil (bruit, chaleur, luminosité, mauvaise literie) etc. Mettre le doigt sur les sources de vos troubles du sommeil vous permettra de trouver des solutions adaptées. 

     

    Prendre conscience de son rythme circadien 

     

    Nous possédons tous une horloge interne de sommeil, appelée rythme circadien, qui influence notre sensation de fatigue. C’est un rythme qui est défini par l’alternance entre la veille, qui correspond à la période de la journée où l’on est éveillé, et le sommeil. Le décalage horaire ou encore un endormissement et un réveil à des heures différentes perturbent fréquemment les rythmes habituels de sommeil et de veille.

    Il convient de se coucher tous les soirs à peu près à la même heure pour permettre à son rythme circadien de programmer cette heure de manière interne. Pratiquer une activité physique pendant la journée est également conseillé pour améliorer la qualité de votre sommeil. Toutefois, un entraînement trop intensif, notamment en fin de journée, peut provoquer des problèmes à l’endormissement.

     

    Améliorer sa literie 

     

    Vous dormez sur un matelas qui commence à vieillir ou utilisez un oreiller devenu difforme avec le temps ? Une literie usée peut engendrer des troubles du sommeil non négligeables, en plus de problèmes de santé, notamment des maux de dos.

    Il est peut-être temps d’opter pour une literie de meilleure qualité ! De plus en plus de marques développent des technologies avancées qui promettent une expérience de sommeil optimale. Ainsi, les matelas Emma offrent une adaptabilité maximale, grâce à une technologie de mousse qui propose plusieurs zones de confort et qui convient donc à toutes les morphologies.

     

    Contrer le stress

     

    Si c’est le stress qui vous empêche d’avoir un sommeil digne de ce nom, alors il va vous falloir trouver les méthodes qui vous permettront de le gérer au mieux. Il existe une foule de techniques à essayer, telles que l’aromathérapie, la méditation, l’ASMR, la lecture, l’écriture, s’endormir avec de la musique… S’accorder entre 30 minutes et 1 heure de relaxation avant de se coucher peut avoir de formidables résultats. Votre corps et votre esprit s’en trouveront détendus avant même que votre tête ne touche l’oreiller.

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    Assurance habitation : nos conseils pour bien faire votre choix

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    L’assurance habitation est primordiale afin de protéger votre logement et vos biens en cas de sinistre, mais aussi les membres de votre foyer. Véritable garantie pour faire face aux aléas de la vie, elle permet de se prémunir contre les préjudices. Découvrez nos conseils afin de choisir l’assurance habitation la plus adaptée à votre situation, qui vous assurera une sérénité garantie.

    Assurance habitation : une obligation ?

    Vous êtes locataire ? Vous avez l’obligation de souscrire à une assurance habitation auprès d’un assureur comme Groupama par exemple. Vous êtes copropriétaire occupant ou non occupant de votre logement et vous le louez ? Il est obligatoire dans ce cas, d’assurer à minima sa responsabilité civile pour pouvoir être couvert des éventuels dommages causés aux autres. Ne pas être assuré, c’est prendre le risque de devoir assumer seul l’entière responsabilité financière des sinistres causés par soi-même ou par le logement lui-même.

    Evaluez rigoureusement vos besoins 

    Afin d’opter pour une assurance habitation adaptée, il convient de prendre en compte plusieurs critères : la composition de votre foyer, vos besoins spécifiques, votre situation (propriétaire ou locataire)… Pour qu’elle vous protège au mieux, une assurance habitation doit pouvoir compenser la dégradation, le vol ou la destruction de vos biens en cas de sinistre.

    Estimez la valeur de vos biens de façon précise

    Pour qu’ils soient couverts à leur juste valeur, il est important d’évaluer avec justesse la valeur de vos biens mobiliers. Cela concerne l’ensemble des objets personnels qui se trouvent dans votre logement : meubles, électroménager, équipements technologiques ou encore vêtements ou sacs à main… A noter qu’il vaut mieux surestimer et être bien couvert, plutôt que de minimiser afin d’obtenir une prime moins chère. Petit conseil supplémentaire : conservez les justificatifs d’achat et des photos de vos biens en cas de sinistre.

    Comptabilisez les pièces de votre logement

    Certains contrats considèrent comme pièce une surface de plus de 7m2 quand d’autres exigent plus de 9m2. Cuisine, salle de bains, toilettes, entrée et terrasse ne sont pas comptabilisées, à la différence des combles transformés en mezzanine ou en pièces à vivre. En outre, selon les contrats, une pièce de plus de 30 ou 40 m2 peut être considérée comme constituant 2 pièces.

    Forts de ces conseils, il ne vous reste plus qu’à demander et à comparer des devis d’assurances habitation de différents acteurs de référence du marché comme Groupama, par exemple. 

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