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VI. – Protection des cultures
VI. a. Procédés de lutte
29. A compter de la qualification, entretenir les fossés de l’exploitation manuellement ou mécaniquement (sauf dérogation liée à la protection de la faune).
30. Réaliser des observations sur l’état sanitaire des cultures, dans des parcelles représentatives de l’exploitation (contrôles visuels, piégeages…), à interpréter à l’aide des bulletins techniques, en préalable à d’éventuels traitements ; enregistrer au minimum les observations débouchant sur une intervention.
31. Enregistrer les interventions par îlot cultural (facteur déclenchant, date, cible, technique ou produit, dose ou équivalent).
32. En cas de recours à un prestataire de service pour l’application de produits phytosanitaires, celui-ci doit être agréé comme applicateur de produits*.
VI. b. Stockage des produits phytosanitaires
33. Conserver les produits phytosanitaires dans leurs emballages d’origine, avec leurs étiquettes*.
34. Faire un inventaire annuel des stocks de produits phytosanitaires à compter de l’année qui suit la qualification.
35. Disposer d’un local (ou d’une armoire si l’exploitation n’emploie pas de salarié) clairement identifié, spécifiquement réservé à cet usage, aéré ou ventilé, et fermé à clef, destiné au stockage des produits phytosanitaires*.
36. Afficher les consignes de sécurité à l’entrée du local de stockage des produits phytosanitaires*.
VI. c. Choix des produits
37. N’utiliser que des produits bénéficiant d’une autorisation de mise sur le marché et autorisés pour les usages considérés, en respectant la dose homologuée*.
38. Connaître les précautions d’usage obligatoires (période d’application, délais avant récolte, dose maximale autorisée, existence ou non de zones non traitées), afin de réduire les risques de dépassement des limites maximales de résidus et de pollution. Ce point sera vérifié par la présence dans l’exploitation de documents datant de moins de trois ans dans lesquels ces informations sont disponibles et, le cas échéant, à partir des enregistrements*.
39. Connaître les éventuelles restrictions d’usage des produits définies localement. Ce point sera vérifié par la présence dans l’exploitation de documents dans lesquels ces informations sont disponibles et, le cas échéant, à partir des enregistrements*.
40. Etre abonné à un service de conseil technique indépendant de la commercialisation des produits (par exemple, les bulletins d’avertissement agricole de la protection des végétaux) ou à un service de conseil technique de distributeur agréé pour la distribution de produits phytosanitaires.
VI. d. Matériel de traitement et de préparation de la bouillie
(produits phytosanitaires)
41. Faire effectuer, par un tiers spécialisé, un diagnostic du pulvérisateur tous les trois ans, dès qu’il est en place, et procéder aux réparations nécessaires.
42. Etre en mesure de vérifier régulièrement le bon fonctionnement du pulvérisateur et d’assurer son entretien. Ce point sera vérifié par la présence dans l’exploitation du manuel d’utilisation et d’entretien.
43. Disposer d’une réserve d’eau au champ pour la dilution du fond de cuve et le rinçage de la cuve au champ. Sinon, en cas de renouvellement, acheter un pulvérisateur muni d’une cuve de rinçage.
44. Avoir un dispositif évitant une contamination de la source d’eau utilisée pour le remplissage du pulvérisateur (discontinuité hydraulique, dispositif antiretour, stockage intermédiaire).
VII. – Irrigation
45. Si les prélèvements d’eau relèvent du régime de l’autorisation, disposer des arrêtés d’aurorisation et, si les demandes ont été faites individuellement, des dossiers de demande d’autorisation. Si les prélèvements d’eau relèvent du régime de la déclaration, disposer des récépissés de déclaration et des prescriptions qui leur sont applicables*.
46. Equiper tous les pompages d’eau de l’exploitation d’un compteur d’eau volumétrique (sauf dérogation prévue par les textes en vigueur)*.
47. Enregistrer les volumes prélevés conformément aux modalités prévues dans les démarches de gestion collective, lorsqu’elles existent, et tous les mois dans les autres cas.
48. Enregistrer les volumes d’eau apportés sur chaque îlot irrigué de l’exploitation en indiquant les facteurs de déclenchement de l’irrigation (sondes, données météo, bilan hydrique, avertissement, début de flétrissement…).
49. Participer, à compter de la qualification et lorsqu’elles existent, aux actions collectives de gestion quantitative de l’eau et à celles contribuant à une meilleure maîtrise de l’irrigation dans l’exploitation, de type Irrimieux.
VIII. – Identification des animaux
50. Appliquer le système réglementaire d’identification en vigueur pour chaque espèce d’animaux. Ce point sera vérifié au moyen des documents d’identification des animaux définis par la réglementation qui devront être classés dans le registre d’élevage*.
51. Enregistrer toutes les entrées et les sorties des animaux de l’exploitation dans le registre d’élevage en en conservant les pièces justificatives (bons de livraison et d’enlèvement des animaux ou factures)*.
IX. – Santé des animaux
IX. a. Prophylaxie et statut sanitaire
52. Réaliser les contrôles sanitaires exigés par rapport aux maladies réglementées, nécessaires lors de l’introduction d’animaux dans l’élevage. Les documents d’accompagnement sanitaire des animaux et les bordereaux de résultats de tests à l’introduction d’animaux dans l’élevage sont à conserver*.
53. Participer aux actions complémentaires de prophylaxie collective dans les zones où elles sont rendues obligatoires*.
54. Disposer des moyens permettant d’isoler les animaux introduits du reste du troupeau dans l’attente des résultats des tests de dépistage concernant les maladies soumises à prophylaxie obligatoire sauf dans les ateliers soumis à réglementation particulière*.
55. S’assurer que tous les animaux présents sur l’exploitation sont soumis aux opérations de prophylaxie suivant le plan défini au niveau national et les modalités en vigueur dans le département en enregistrant les interventions réalisées et en planifiant les interventions à venir*.
56. Dans les élevages conduits en bandes, effectuer, après le départ des animaux, les opérations de nettoyage, désinfection et vide sanitaire et enregistrer les opérations de traitement sanitaire réalisées entre deux bandes successives : date, bâtiment, traitement réalisé, produit utilisé. La désinfection des locaux et des équipements est effectuée avec des produits homologués. La durée du vide sanitaire doit respecter, le cas échéant, les délais réglementaires, lorsqu’ils existent, et la durée prévue dans le mode d’emploi des produits utilisés et permettre un assèchement des locaux et des équipements.
IX. b. Traitements vétérinaires
57. Tenir à jour le registre d’élevage comportant notamment :
58. Assurer, à partir de l’année qui suit la qualification, un suivi sanitaire de l’exploitation par un vétérinaire comprenant une évaluation sanitaire annuelle et des visites ponctuelles en cas de problèmes pathologiques les nécessitant. L’évaluation annuelle peut être réalisée à l’occasion d’une visite ponctuelle.
59. Ne recourir à l’administration de médicaments soumis à prescription que sur la base du suivi vétérinaire*.
60. Conserver, en les classant dans le registre d’élevage, les ordonnances vétérinaires pour tous les médicaments soumis à prescription détenus*.
61. Disposer d’un lieu identifié, fermant à clef et approprié pour ranger et conserver les médicaments vétérinaires*.
62. Pour les aliments médicamenteux livrés en vrac, disposer, dans les deux ans qui suivent la qualification, d’un silo de stockage spécifique et réservé à cet usage.
63. En cas de fabrication à la ferme d’aliments médicamenteux, disposer de l’agrément nécessaire*.
64. Disposer d’un système de repérage des animaux traités individuellement ou ayant subi un incident d’élevage.
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ACTUALITE
Huiles essentielles : découvrez le ravintsara et ses bienfaits
De plus en plus de français vantent les vertus des huiles essentielles pour un usage quotidien. En diffusion, inhalation, massages ou parfois même en ingestion, certaines essences, comme la lavande ou l’eucalyptus, sont plébiscitées. A Albi, une boutique aide même des patients atteints de Covid-19 à retrouver l’odorat grâce à l’aromathérapie ! Huile essentielle phare des connaisseurs, le ravintsara reste relativement méconnu du grand public. Zoom sur cette plante complète et familiale.
Mais d’où viennent les huiles essentielles de Ravintsara ?
Importé de Chine, le ravintsara est un arbre qui pousse aujourd’hui principalement sur l’île de Madagascar. Bien que faisant partie de la famille des camphriers, vous ne trouverez pas de camphre dans l’huile essentielle de ravintsara ! Attention également à ne pas le confondre avec le ravensare aromatique, lui aussi présent sur les terres malgaches. Ce dernier fait partie de la famille des lauracées et ses indications sont très différentes.
Obtenue par distillation des feuilles fraîches à la vapeur, la teneur en eucalyptol est élevée avec l’huile essentielle de ravintsara. Ceci lui confère donc une odeur agréable, fraîche et légèrement épicée.
Ravintsara indication : dans quelles circonstances utiliser cette huile essentielle ?
Comme pour beaucoup d’huiles essentielles, l’essence de ravintsara possède de nombreux atouts et peut être utilisée pour vous aider dans différents domaines.
L’huile essentielle de ravintsara et les affections respiratoires
Le ravintsara est reconnu pour ses qualités anti-infectieuses, antivirales et tonifiantes. L’huile essentielle de ravintsara est ainsi le plus souvent indiquée pour aider à soulager les affections respiratoires telles que la grippe, la bronchite ou les rhinopharyngites. Considéré comme un antibiotique naturel, le ravintsara possède des propriétés fluidifiantes et expectorantes, particulièrement conseillée dans les toux sèches. Il est également préconisé pour stimuler les défenses immunitaires et renforcer l’organisme contre les maux de l’hiver.
Les autres indications du ravintsara
Également antispasmodique, l’huile essentielle de ravintsara peut aider à soulager certaines douleurs intestinales et favorise la décontraction musculaire. Toutefois, c’est aussi pour ses bienfaits sur le tonus et l’équilibre nerveux que cette plante est souvent conseillée. Soutien contre la fatigue et les moments de déprime, le ravintsara peut aider à l’endormissement grâce à ses vertus anti-stress, et devenir un ami précieux dans l’insomnie et les troubles du sommeil.
Utilisations et précautions d’emploi de l’huile essentielle de ravintsara
Si elles sont réputées pour leur efficacité, certaines huiles essentielles sont à manier avec précaution. Des articles de presse viennent régulièrement mettre en garde contre des effets indésirables, ou même des dangers avec les sprays et les diffuseurs par exemple. Alors, qu’en est-il de l’huile essentielle de ravintsara ?
Ravintsara et grossesse : évidemment déconseillé
L’usage de l’huile essentielle de ravintsara est familial. Cela veut dire qu’il peut être utilisé pour tous à partir de 3 ans. Deux contre-indications de taille sont à noter toutefois : le ravintsara est interdit pour les personnes sous traitement immunosuppresseur, et il est également proscrit pour les femmes enceintes. Après la grossesse, il est aussi conseillé aux femmes allaitantes de demander un avis à leur médecin avant d’utiliser cette huile essentielle.
Comment utiliser les huiles essentielles de ravintsara ?
Selon le but recherché, il est possible d’utiliser les huiles essentielles en diffusion, en inhalation, par voie cutanée ou par voie interne. Certaines essences peuvent être dangereuses lorsqu’elles sont ingérées. Ce n’est pas le cas du ravintsara. Avec cette plante, tous les modes d’utilisation sont possibles sans danger, dès lors que les restrictions évoquées précédemment sont respectées.
Une ou deux gouttes sous la langue, massage ou diffusion en synergie, inhalation par vapeur ou sur un mouchoir : tout est possible avec l’huile essentielle de ravintsara. N’hésitez pas à prendre conseil auprès d’un spécialiste en aromathérapie pour déterminer les usages les plus efficaces par rapport à votre problématique.
Devenez imbattable sur toutes les huiles essentielles après le ravintsara
Vous avez découvert l’huile essentielle de ravintsara et ses multiples avantages. Découvrez l’aromathérapie dans son ensemble et déclinez les huiles essentielles en des synergies qui vous ressemblent. Cela pourrait bien changer votre vie.
ACTUALITE
Sommeil : nos conseils pour s’endormir facilement et rapidement
Identifier la cause de ses problèmes de sommeil n’est pas toujours chose aisée. En effet, les raisons d’un mauvais sommeil sont diverses et peuvent être d’origine psychologique, physiologique ou environnementale. Parmi elles, le stress, une alimentation déséquilibrée, des excès de caféine ou d’alcool, l’utilisation d’écrans au coucher, ou encore un environnement peu propice au sommeil (bruit, chaleur, luminosité, mauvaise literie) etc. Mettre le doigt sur les sources de vos troubles du sommeil vous permettra de trouver des solutions adaptées.
Prendre conscience de son rythme circadien
Nous possédons tous une horloge interne de sommeil, appelée rythme circadien, qui influence notre sensation de fatigue. C’est un rythme qui est défini par l’alternance entre la veille, qui correspond à la période de la journée où l’on est éveillé, et le sommeil. Le décalage horaire ou encore un endormissement et un réveil à des heures différentes perturbent fréquemment les rythmes habituels de sommeil et de veille.
Il convient de se coucher tous les soirs à peu près à la même heure pour permettre à son rythme circadien de programmer cette heure de manière interne. Pratiquer une activité physique pendant la journée est également conseillé pour améliorer la qualité de votre sommeil. Toutefois, un entraînement trop intensif, notamment en fin de journée, peut provoquer des problèmes à l’endormissement.
Améliorer sa literie
Vous dormez sur un matelas qui commence à vieillir ou utilisez un oreiller devenu difforme avec le temps ? Une literie usée peut engendrer des troubles du sommeil non négligeables, en plus de problèmes de santé, notamment des maux de dos.
Il est peut-être temps d’opter pour une literie de meilleure qualité ! De plus en plus de marques développent des technologies avancées qui promettent une expérience de sommeil optimale. Ainsi, les matelas Emma offrent une adaptabilité maximale, grâce à une technologie de mousse qui propose plusieurs zones de confort et qui convient donc à toutes les morphologies.
Contrer le stress
Si c’est le stress qui vous empêche d’avoir un sommeil digne de ce nom, alors il va vous falloir trouver les méthodes qui vous permettront de le gérer au mieux. Il existe une foule de techniques à essayer, telles que l’aromathérapie, la méditation, l’ASMR, la lecture, l’écriture, s’endormir avec de la musique… S’accorder entre 30 minutes et 1 heure de relaxation avant de se coucher peut avoir de formidables résultats. Votre corps et votre esprit s’en trouveront détendus avant même que votre tête ne touche l’oreiller.
ACTUALITE
Assurance habitation : nos conseils pour bien faire votre choix
L’assurance habitation est primordiale afin de protéger votre logement et vos biens en cas de sinistre, mais aussi les membres de votre foyer. Véritable garantie pour faire face aux aléas de la vie, elle permet de se prémunir contre les préjudices. Découvrez nos conseils afin de choisir l’assurance habitation la plus adaptée à votre situation, qui vous assurera une sérénité garantie.
Assurance habitation : une obligation ?
Vous êtes locataire ? Vous avez l’obligation de souscrire à une assurance habitation auprès d’un assureur comme Groupama par exemple. Vous êtes copropriétaire occupant ou non occupant de votre logement et vous le louez ? Il est obligatoire dans ce cas, d’assurer à minima sa responsabilité civile pour pouvoir être couvert des éventuels dommages causés aux autres. Ne pas être assuré, c’est prendre le risque de devoir assumer seul l’entière responsabilité financière des sinistres causés par soi-même ou par le logement lui-même.
Evaluez rigoureusement vos besoins
Afin d’opter pour une assurance habitation adaptée, il convient de prendre en compte plusieurs critères : la composition de votre foyer, vos besoins spécifiques, votre situation (propriétaire ou locataire)… Pour qu’elle vous protège au mieux, une assurance habitation doit pouvoir compenser la dégradation, le vol ou la destruction de vos biens en cas de sinistre.
Estimez la valeur de vos biens de façon précise
Pour qu’ils soient couverts à leur juste valeur, il est important d’évaluer avec justesse la valeur de vos biens mobiliers. Cela concerne l’ensemble des objets personnels qui se trouvent dans votre logement : meubles, électroménager, équipements technologiques ou encore vêtements ou sacs à main… A noter qu’il vaut mieux surestimer et être bien couvert, plutôt que de minimiser afin d’obtenir une prime moins chère. Petit conseil supplémentaire : conservez les justificatifs d’achat et des photos de vos biens en cas de sinistre.
Comptabilisez les pièces de votre logement
Certains contrats considèrent comme pièce une surface de plus de 7m2 quand d’autres exigent plus de 9m2. Cuisine, salle de bains, toilettes, entrée et terrasse ne sont pas comptabilisées, à la différence des combles transformés en mezzanine ou en pièces à vivre. En outre, selon les contrats, une pièce de plus de 30 ou 40 m2 peut être considérée comme constituant 2 pièces.
Forts de ces conseils, il ne vous reste plus qu’à demander et à comparer des devis d’assurances habitation de différents acteurs de référence du marché comme Groupama, par exemple.