Connecte-toi avec nous

Nature

Préserver la diversité biologique, un objectif pour le millénaire

Publié

au

Le 25 septembre dernier, le secrétaire général des Nations Unis a convoqué une réunion autour des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), renouvelant l’engagement des états membres. Outre le constat d’échec face aux objectifs de réduction de la pauvreté, les OMD (a), version 2008, portent une attention beaucoup plus concrète à la sauvegarde de la biodiversité. Le 7e objectif, « assurer un environnement durable », s’est vu complété par deux nouveaux indicateurs : l’Indice de la Liste Rouge des espèces menacées et l’évolution des surfaces terrestres et marines protégées.

Des indicateurs de suivi de la situation mondiale

En septembre 2000, les Nations Unies signaient, à New York, une déclaration commune sur les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Décomposé en huit objectifs majeurs, cet engagement des états membres s’affiche comme une volonté internationale d’œuvrer pour la réduction de la pauvreté, pour améliorer l’accès à l’éducation et à la santé ou encore pour l’environnement. Depuis les premiers rapports d’évaluation, les Objectifs du Millénaire font office de boussole, et permettent aux organisations internationales de suivre les évolutions de la situation mondiale et orienter leurs politiques d’aide via une série d’indicateurs mesurables. Parmi eux : la mortalité infantile, la faim ou encore la proportion d’adultes touchés par le VIH. Jusqu’alors, sur les questions environnementales, les évaluations des OMD concernaient uniquement les émissions de gaz à effet de serre, les taux de déforestation et l’accès à l’eau potable. Mais depuis 2008, deux nouveaux indicateurs vont permettre d’intégrer, à proprement parler, la sauvegarde de la diversité biologique aux objectifs du millénaire. Pour suivre la tendance, on se basera désormais sur l’Indice de la Liste Rouge de l’Union Mondiale pour la Nature (UICN) et sur l’évolution des surfaces terrestres et marines protégées. A l’heure actuelle, 0,7 % des océans sont protégés, et seulement un dixième de la surface totale forestière est géré à des fins de conservation de la biodiversité. En 2007, 21 millions de km² de terre et de mer ont été mis sous protection. La cible pour l’ONU est d’atteindre d’ici 2015 une diminution significative du taux de perte en diversité.

Plus de 40 000 espèces en liste

La Liste Rouge des espèces menacées a été créée en 1963 et est considérée aujourd’hui comme un instrument majeur des politiques de conservation. Analysant l’état des populations de plus de 40 000 espèces animales et végétales, la liste fixe, pour chacune d’entre elles, un statut : « menacée d’extinction», « en danger », « vulnérable » ou « préoccupation mineure ». La définition de ces statuts a conduit très souvent à l’établissement de mesures de protection, à l’échelle nationale au titre des espèces protégées, ou à l’échelle internationale, comme leur inscription à la CITES (Convention sur le Commerce International des Espèces de faune et de flore menacées d’extinction).

Chaque année, l’actualisation de la Liste Rouge permet de dresser un bilan sur l’état mondial de la biodiversité et d’évaluer les tendances. La liste 2008 sera présentée lundi 6 octobre lors du Congrès Mondial de la Nature de l’UICN à Barcelone (b). Univers-nature.com, présent sur place, en proposera un compte rendu quotidien.

Elisabeth Leciak
a- Visant à parvenir, d’ici 2015 à 2020, à un monde plus pacifique, plus prospère et plus juste, ces objectifs sont :

1- réduire de moitié, d’ici à 2015, la proportion de la population mondiale dont le revenu est inférieur à 1 $/jour et des personnes qui souffrent de la faim ;

2- assurer d’ici 2015 à tous les enfants du monde, garçons comme filles, de parvenir au terme d’un cycle complet d’études primaires ;

3- promouvoir l’égalité des sexes au niveau des enseignements primaire et secondaire d’ici à 2005 et assurer l’autonomisation des femmes, en tant que moyen efficace de combattre la pauvreté, la faim et la maladie ;

4- réduire des 2/3 la mortalité des enfants de moins de 5 ans par rapport aux taux de l’année 1990 ;

5- réduire des 3/4, la mortalité maternelle par rapport aux taux de l’année 1990 ;

6- stopper la propagation du VIH/sida d’ici à 2015 et commencer à inverser la tendance, tout en assurant un accès aux traitements à tous les malades d’ici à 2010. Maîtriser le paludisme et les autres grandes maladies d’ici à 2015, et amorcer leur déclin ;

7- intégrer le développement durable dans les politiques nationales, inverser la tendance actuelle à la déperdition des ressources naturelles et de l’appauvrissement de la diversité biologique, réduire de moitié la population qui n’a pas accès à l’eau potable d’ici à 2015 ;

8- poursuivre la mise en place d’un système commercial et financier multilatéral ouvert, réglementé, prévisible et non discriminatoire, tenir compte des besoins spécifiques des pays les moins avancés et des petits états insulaires, rendre les médicaments essentiels plus largement disponibles et abordables pour tous ceux qui en ont besoin dans les pays en développement, faire en sorte que les nouvelles technologies, en particulier des technologies de l’information et de la communication, soient accordées à tous.

b- La dernière version complète date de 2004, avec déjà 15 589 espèces confrontées à une crise d’extinction majeure.
Continuer la lecture

ACTUALITE

Huiles essentielles : découvrez le ravintsara et ses bienfaits

Publié

au

Par

De plus en plus de français vantent les vertus des huiles essentielles pour un usage quotidien. En diffusion, inhalation, massages ou parfois même en ingestion, certaines essences, comme la lavande ou l’eucalyptus, sont plébiscitées. A Albi, une boutique aide même des patients atteints de Covid-19 à retrouver l’odorat grâce à l’aromathérapie ! Huile essentielle phare des connaisseurs, le ravintsara reste relativement méconnu du grand public. Zoom sur cette plante complète et familiale. 

Mais d’où viennent les huiles essentielles de Ravintsara ?

Importé de Chine, le ravintsara est un arbre qui pousse aujourd’hui principalement sur l’île de Madagascar. Bien que faisant partie de la famille des camphriers, vous ne trouverez pas de camphre dans l’huile essentielle de ravintsara ! Attention également à ne pas le confondre avec le ravensare aromatique, lui aussi présent sur les terres malgaches. Ce dernier fait partie de la famille des lauracées et ses indications sont très différentes.

Obtenue par distillation des feuilles fraîches à la vapeur, la teneur en eucalyptol est élevée avec l’huile essentielle de ravintsara. Ceci lui confère donc une odeur agréable, fraîche et légèrement épicée.

Ravintsara indication : dans quelles circonstances utiliser cette huile essentielle ?

Comme pour beaucoup d’huiles essentielles, l’essence de ravintsara possède de nombreux atouts et peut être utilisée pour vous aider dans différents domaines.

L’huile essentielle de ravintsara et les affections respiratoires

Le ravintsara est reconnu pour ses qualités anti-infectieuses, antivirales et tonifiantes. L’huile essentielle de ravintsara est ainsi le plus souvent indiquée pour aider à soulager les affections respiratoires telles que la grippe, la bronchite ou les rhinopharyngites. Considéré comme un antibiotique naturel, le ravintsara possède des propriétés fluidifiantes et expectorantes, particulièrement conseillée dans les toux sèches. Il est également préconisé pour stimuler les défenses immunitaires et renforcer l’organisme contre les maux de l’hiver.

Les autres indications du ravintsara

Également antispasmodique, l’huile essentielle de ravintsara peut aider à soulager certaines douleurs intestinales et favorise la décontraction musculaire. Toutefois, c’est aussi pour ses bienfaits sur le tonus et l’équilibre nerveux que cette plante est souvent conseillée. Soutien contre la fatigue et les moments de déprime, le ravintsara peut aider à l’endormissement grâce à ses vertus anti-stress, et devenir un ami précieux dans l’insomnie et les troubles du sommeil.

Utilisations et précautions d’emploi de l’huile essentielle de ravintsara

Si elles sont réputées pour leur efficacité, certaines huiles essentielles sont à manier avec précaution. Des articles de presse viennent régulièrement mettre en garde contre des effets indésirables, ou même des dangers avec les sprays et les diffuseurs par exemple. Alors, qu’en est-il de l’huile essentielle de ravintsara ?

Ravintsara et grossesse : évidemment déconseillé

L’usage de l’huile essentielle de ravintsara est familial. Cela veut dire qu’il peut être utilisé pour tous à partir de 3 ans. Deux contre-indications de taille sont à noter toutefois : le ravintsara est interdit pour les personnes sous traitement immunosuppresseur, et il est également proscrit pour les femmes enceintes. Après la grossesse, il est aussi conseillé aux femmes allaitantes de demander un avis à leur médecin avant d’utiliser cette huile essentielle.

Comment utiliser les huiles essentielles de ravintsara ?

Selon le but recherché, il est possible d’utiliser les huiles essentielles en diffusion, en inhalation, par voie cutanée ou par voie interne. Certaines essences peuvent être dangereuses lorsqu’elles sont ingérées. Ce n’est pas le cas du ravintsara. Avec cette plante, tous les modes d’utilisation sont possibles sans danger, dès lors que les restrictions évoquées précédemment sont respectées. 

Une ou deux gouttes sous la langue, massage ou diffusion en synergie, inhalation par vapeur ou sur un mouchoir : tout est possible avec l’huile essentielle de ravintsara. N’hésitez pas à prendre conseil auprès d’un spécialiste en aromathérapie pour déterminer les usages les plus efficaces par rapport à votre problématique.

Devenez imbattable sur toutes les huiles essentielles après le ravintsara

Vous avez découvert l’huile essentielle de ravintsara et ses multiples avantages. Découvrez l’aromathérapie dans son ensemble et déclinez les huiles essentielles en des synergies qui vous ressemblent. Cela pourrait bien changer votre vie.

Continuer la lecture

ACTUALITE

En Suède, un McDrive pour sauver les abeilles

Publié

au

Au dernier pointage qui date de la fin de l’année 2018, McDonald’s comptait 37 855 restaurants sur le globe, soit le deuxième contingent mondial derrière Subway et ses 42 431 points de vente. Depuis, ce nombre déjà impressionnant a encore augmenté, mais il est à parier que les statisticiens en charge de ce comptage auront oublié un McDonald’s ouvert tout récemment en Suède. Et pour cause, puisque le fast-food en question est le plus petit de tous les restaurants de l’enseigne au M, spécialement conçu pour… les abeilles !

McDrive-abeilles-450

Entendons-nous bien, il n’est pas question ici de nourrir les insectes pollinisateurs de frites, nuggets, Big Mac ou autre Filet-O-Fish : cette version miniature des McDrive que nous connaissons tous est en fait une ruche améliorée. Imaginée par une agence de publicité scandinave et réalisée par un menuisier local, cet hôtel à abeilles est un hommage aux restaurants suédois du groupe qui ont installé des ruches sur leurs toits, participant ainsi à la sauvegarde des insectes.

McDrive-abeilles-700

Car nous ne le répéterons jamais assez, les abeilles sont en danger d’extinction : en cause, les flots de pesticides et d’engrais déversés sur les terres agricoles, qui finissent par avoir raison de tous les pollinisateurs. Le taux de mortalité des abeilles est aujourd’hui supérieur à 35% et, d’après Olivier Fernandez, un apiculteur qui a récemment envoyé des enveloppes remplies d’abeilles mortes au président de la République pour alerter sur sa situation, 67 millions d’individus disparaîtraient chaque jour !

Et si chacun des restaurants de Ronald McDonald accueillait une ou plusieurs ruches sur son toit, combien d’abeilles pourrait-on sauver ? Vous avez 4h, et le droit à une calculatrice ainsi qu’aux outils de géométrie classique (règle, compas, équerre et rapporteur).

Photo : Capture d’écran YouTube

Continuer la lecture

ACTUALITE

BeeBar : un bar à abeille sur mon balcon

Publié

au

Après les bars à ongles, les bars à sourire et les bars à sieste, voici que débarque le bar à abeilles. Ce BeeBar est le résultat de la rencontre d’une Bretonne, d’un Provençal et d’un Corse, attristés par le sort réservé aux ouvrières jaunes et noires.

Victimes d’une inquiétante raréfaction, ces insectes pollinisateurs indispensables au maintien de la biodiversité végétale succombent aux innombrables engrais et pesticides déversés sur les terres de notre pays. En 2017 par exemple, plus de 72 000 tonnes de pesticides ont été vendues dans l’Hexagone, puis répandues, faisant de la France le second consommateur européen de ces substances toxiques. Les villes, où de plus en plus de politiques « zéro phytosanitaire » sont adoptées, deviennent alors des refuges pour les ouvrières et leurs reines, mais des refuges où il peut être difficile de se nourrir. C’est là que le BeeBar apparaît comme la solution à ce problème majeur.

Dans ce bar à abeilles, vous trouverez une jardinière souple fabriquée en bouteilles en plastique recyclées (avec le système de fixation adapté), du terreau bio, et des graines mellifères, celles dont le nectar est utilisé par les abeilles pour produire le miel. Ne reste plus alors qu’à laisser agir votre main verte : la terre va dans la jardinière, les graines vont dans la terre et sont arrosés généreusement. Placez l’ensemble dans une zone ensoleillée (ou à demi-ensoleillée, mais évitez la cave ou le meuble sous votre évier…) et, quelques jours/semaines plus tard, une bouquet de fleurs colorées décore votre balcon et devrait, normalement, attirer les abeilles alentour.

Selon votre budget et l’espace que vous avez à disposition, quatre tailles de bar à abeilles sont à votre disposition, en photo ci-dessous : deux modèles suspendus et deux modèles à poser, dont un de 19L . Vendus de 22 à 49€, ils feront de vous un acteur à part entière de l’enrayement du syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles.

BeeBar-Gamme

Initialement proposé au financement participatif des internautes sur Ulule, le projet est officiellement une réussite depuis la semaine dernière : l’objectif a été explosé, et le BeeBar financé à 534% !

Photo : PressKit fourni par BeeBarConcept

Continuer la lecture

Tendance