Environnement
Saturisme – Santé – Environnement et chasse / pêche (dernière partie)
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Effets sur la faune
et la flore
Le plomb se diffuse dans le sang et s’accumule dans toutes les parties du corps, notamment les organes internes (foie, reins, os…), à partir d’un certain taux il provoque diarrhées, amaigrissements, paralysies puis morts.
Les animaux, victimes d'une intoxication moindre, sont affaiblis et ont beaucoup plus de chances d'être capturées par leurs prédateurs ou tués par les chasseurs (1,65 fois plus de chance selon une étude menée aux USA).
Pour de faibles doses, le plomb (chez le singe, le rat, le poulet, le mouton) est responsable de retards de croissance intra-utérine, voire de naissances prématurées, dont on connaît les conséquences neurologiques à long terme sur les processus d’apprentissage et la survenue de troubles du comportement.
A faible intoxication, sans symptômes apparents, un oiseau peut déjà être en difficulté pour échapper aux prédateurs, aux chasseurs, aux collisions avec véhicules, s’orienter, voler, trouver et digérer sa nourriture, s’accoupler, bâtir un nid, pondre ou prendre soin de ses petits. Il est plus sensible aux microbes et aux toxines. S’il arrive à migrer il a de fortes chances de mourir durant le trajet.
Les canes pondent d’autant moins d’œufs qu’elles ont ingéré de plomb (la diminution du volume des pontes est évaluée à 1/3), les coquilles sont plus fines (photo ci-contre).
Les oiseaux d’eau
Taux de mortalité (canards), selon le nombre de plombs ingérés
– 1 plomb : 9 % de mortalité dans les 20 jours
– 2 plombs : 25 % de mortalité dans les 20 jours
– 3 plombs : 67 % de mortalité dans les 20 jours
– 4 plombs : 99 % de mortalité dans les 20 jours
– plus de 10 plombs, mort en quelques jours avec un état de bonne santé apparente sans perte de poids
– pour un animal sauvage non nourri artificiellement et non soigné, 1 bille par kg de poids suffit à le tuer par saturnisme aigu (12 billes sont ainsi suffisantes pour tuer un cygne)
Au delà de quelques plombs ingérés, l’oiseau vole et atterrit mal, marche en chancelant, perd du poids, a des diarrhées vertes, et ses ailes s’affaissent, le proventricule se distend. Il se paralyse peu à peu et se cache soigneusement pour mourir. Les oiseaux victimes d’intoxication aiguë meurent en quelques jours.
Une seule cartouche contient assez de plomb pour potentiellement empoisonner mortellement de 40 à plus de 60 colverts adultes. La fourchette de 40 à 60 provient du fait que si les oiseaux sont bien nourris et dans de bonnes conditions (pas de grand froid, pas d’épidémies, moins de parasites, pas d’autres polluants, moins de dérangement) il faut une dose un peu plus élevée de plomb pour provoquer la mort.
Une seule cartouche contient assez de plomb
pour potentiellement empoisonner mortellement 23 cygnes adultes.
Effets sur la flore
Par comparaison avec sa toxicité pour l’homme, le plomb est faiblement toxique pour les plantes. Il existe même quelques plantes métallicoles. Les plantes l’absorbent surtout via le sol et moindrement via l’atmosphère.
Il freine la croissance et est à l’origine d’altérations de couleur et d’anomalies morphologiques (UBA, 1976). Le plomb perturbe la photosynthèse, la respiration et d’autres cycles du métabolisme (frein à l’absorption des nutriments). Par contre, le plomb semble avoir peu d’effet sur la croissance des plantes supérieures.
Les effets sur l’homme
Rappel : les enfants sont souvent bien plus sensibles aux polluants que les adultes (avec effets irréversibles sur le développement du cerveau et de l’organisme lorsqu’il s’agit du jeune enfant du fœtus ou de l’embryon soumis au plomb).
Concernant le plomb, certains experts considèrent que les premiers symptômes neurologiques se mesurent à partir d’une concentration sanguine de 2µg/l chez l’enfant. Chez l’adulte, une exposition à de faibles doses expose à une délétion de la spermatogenèse (rappelons que l’adulte moyen des pays occidentaux aurait aujourd’hui perdu 50 % de sa capacité à produire des spermatozoïdes nombreux et normalement conformés).
De l’eau contenant 1 gramme de plomb par 20 000 litres est impropre à la consommation.
Effets par ingestion directe de petits plombs
Pas ou peu de conséquences graves.
Effets par consommation de viandes / produits laitiers contaminés
Chez l’adulte :
– intoxication chronique (subaiguë à grave pour la consommation de gésier et de foie);
– auto-intoxication chez la femme lors de la ménopause (relarguage du plomb/ostéoporose) et chez l’homme âgé;
– risque de délétion de la spermatogenèse (risque accru de stérilité, d’avortement et de déficience intellectuelle pour le futur adulte).
Chez l’enfant :
– risque d’intoxication graves aux conséquences irréversibles pour les jeunes enfants;
– risque de séquelles neurologiques irréversibles.
Le plomb, même à très faible dose est facteur de débilité mentale et quand il est absorbé par l’embryon ou le ftus.
L’âge avant lequel les séquelles définitives sont à craindre est discuté et peut varier selon l’alimentation et une contamination in utero ou non, mais il semble que jusqu’à 7 ans le risque de séquelles durables soit très important.
Des données récentes suggèrent un impact possible chez l’enfant, et surtout le fœtus, dès 5 µg/dl, voire dès 2 µg/dl.
Exemple d’impacts globaux au Nunavik
Au Québec, les Inuits habitent un vaste territoire de toundra situé au nord du 55ème parallèle, dénommé le Nunavik, loin de toute source apparente de pollution. La population se répartit dans 14 villages comptant chacun entre 160 et 1 400 habitants. Ces villages, distants de plusieurs centaines de kilomètres les uns des autres, sont situés sur les littoraux de la Baie d’Hudson, du détroit d’Hudson, et de la Baie d’Ungava. De plus, une soixantaine d’Inuits vivent dans un village de la Baie-James.
8% des nouveau-nés Inuits présentent des taux de plomb dépassant le seuil critique de 10 µg/dl de sang, contre 1% des enfants du Sud du Québec.
A la Une de l’actualité
Pour expliquer ce fait, on admettait autrefois que la contamination venait via la consommation de poissons, phoques, oiseaux contaminés par l’air, le pluie, la neige et la mer polluée (baleines, phoques, et certains poissons, présentent en effet des doses très élevées de métaux lourds), mais :
– la pollution de l’air, de l’eau, des pluies et neiges par le plomb (notamment issu de l’essence) a fortement chuté dans ces régions depuis 15 ans grâce à la réduction ou interdiction de l’essence plombée aux USA et Canada.
– l’analyse isotopique du plomb trouvé dans le sang des enfants au moment de l’accouchement (le prélèvement s’effectue dans le cordon ombilical pour être certain que le problème n’est pas lié à l’allaitement ou à une contamination ultérieure) montre que :
– la majeure partie de ce plomb provient des billes de plomb des cartouches de chasse. L’étude a même permis de retrouver la « signature » isotopique des marques de cartouches les plus utilisées dans les régions touchées.
– la majeure partie de ce plomb provient des oiseaux chassés par les parents (oies et canards surtout). Les peuples autochtones (inuits et indiens) prélèveraient environ 730 000 canards et 470 000 oies /an et probablement autant de gallinacés, soit 2,4 millions d’oiseaux/an au Canada, correspondant à une émission de 454 t/an de plomb.
Les munitions alternatives
Que choisir ? Fer, acier, métaux lourds, alliages, céramique ?
Plusieurs solutions ont déjà été envisagées comme l’étain, le bismuth, le bismuth-étain, le tungstène-bismuth-étain, le zinc, l’uranium appauvri, le molybdène-polymère, etc, mais ils ont tous en commun de présenter des risques pour la santé et/ou l’environnement et/ou un coût important…
La seule solution durable qui semble se dégager nettement est la grenaille d'acier
Grenaille d’acier
Obligatoire pour les oiseaux d’eau aux USA, approuvée dans les zones de chasse à la grenaille non-toxique au Canada et dans d’autres pays.
De grands fabricants (Federal, Remington, Winchester) ont converti une part importante de leur production à l’acier.
Avantages : disponible, économique, peu toxique, récupérable par aimant et détectable.
Les progrès des munitions-acier sont tels que les faiblesses attribuées à ce métal ont été largement corrigées
Inconvénients : risque de ricochet (quasi nul en milieux humides), incrustation dans les arbres (tronçonneuses et outils de travail du bois), dégâts accrus sur réseaux électriques et téléphoniques.
Les billes d’acier ou de fer doux finiront par déposer une couche de "rouille" au fond de l’eau (quel impact sur l’environnement et la santé des animaux ?) mais récupérable !!
Fausses idées : devoir changer de fusil, l’augmentation de la vitesse au départ entraînerait un risque de dispersion des projectiles, un tir moins efficace risquant de blesser davantage.
La substitution par la grenaille d’acier à l’épreuve des faits
– billes plus grosses et plus nombreuses pour des raisons balistiques
– amorce plus puissante et plus de poudre, mais à inflammation légèrement ralentie
– jupe, évitant le contact de l’acier avec le canon, plus longue
Ø protection du canon
– pas d’usure accélérée, ni gonflement des tubes constatés là où le plomb est interdit
– possibilité de récupération relativement facile dans le cas de l’acier (aimant).
Toutes les cartouches récentes à l’acier enferment la grenaille dans une coupe de plastique évitant le contact avec le canon du fusil. Les grands fabricants d’armes et munitions ont indiqué que les charges des cartouches à l’acier ne réduisent pas sensiblement la durée de vie de la plupart des fusils américains à étranglement maximal (USFWS, 1986).
On peut endommager les canons des armes très légères, des vieux fusils aux canons à paroi mince et peu résistante, des Browning de petit numéro de série et des fusils à étranglement maximal à angle droit ou forgés en utilisant de grosses cartouches au plomb ou à l’acier (Roster, 1978).
L’Association internationale des agences du poisson et de la faune sauvage (dont le SCF) a conclu que «les cartouches à l’acier disponibles sur le marché sont un substitut valable à celles au plomb, et que l’utilisation généralisée de la grenaille d’acier ne causera pas de perte anormale d’anatidés» (USFWS, 1986).
Efficacité des tirs
Les tirs à l’aveugle (sans connaître les munitions) et en ball-trap n’ont révélé aucune différence entre les munitions
– précision : après un temps d’adaptation : pas de différence majeure en coups au but, ni en blessures aux oiseaux.
Ce phénomène a été étudié aux USA : après interdiction du plomb en 1985-1986, alors que le taux de perte diminuait régulièrement, il a brusquement augmenté de 3 points, avant de reprendre plus rapidement qu’avant, son évolution à la baisse).
– coût : cartouche acier en France (mai 2001) : 2FF à 3,20 FF, soit en moyenne, une dépense totale annuelle pour le chasseur augmentée d’environ 1 à 2 % (pour des billes en acier) soit un à deux paquets de cigarettes
Pour le pêcheur moins de 1 à 2 %
Le BIROE (Bureau international de recherche sur les oiseaux d’eau et les zones humides) renommé "WETLANDS INTERNATIONAL" a tenu en 1991 un atelier sur le saturnisme qui a conclu « la grenaille d’acier peut être aussi efficace que celle de plomb pour la chasse à la sauvagine, si les chasseurs s’adaptent aux différences entre les deux types de munitions ».
Substitution prévue par des accords internationaux
• L’accord AEWA (sur la conservation des oiseaux d’eau migrateurs d’Afrique-Eurasie) mentionne que " les parties s’efforcent de supprimer l’utilisation de la grenaille de plomb de chasse dans les zones humides pour l’an 2000 " (Annexe 3 de l’AEWA relatif au plan d’action – paragraphe 4.1.4. relatif à la chasse)
Le nombre de ratifications nécessaire à l’application de l’accord étant atteint, il est en vigueur depuis novembre 1999.
• L’interdiction du plomb (chasse/pêche) est conforme à la Convention sur la biodiversité et à la convention des Nations Unies sur l’environnement et le développement (cf. principe 15 ; sur les mesures de précaution et principe 16 ; pollueur / payeur).
• La Convention de Bonn protégeant les oiseaux en Europe et en Afrique du Nord, exige l’interdiction du plomb (chasse/pêche) en Europe avant la fin 2000.
• Résolution OCDE 1996, puis la conférence de l’OCDE à Toronto engagent l’Union Européenne et les gouvernements à agir pour ne plus utiliser le plomb lorsqu’ils menacent la salubrité de l’environnement
Plusieurs pays ont déjà interdit
USA, Canada (dans les points sensibles) Danemark, Hollande, Norvège, Finlande, Suisse, Royaume-Uni (en 1999), Belgique pour les zones Ramsar : ces pays ont, au minimum, interdit l’utilisation des plombs dans les zones humides.
Retard de la France
Rapport de l’office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques : « Curieusement, la convention sur la protection de certaines espèces d’oiseaux d’eau, signée en 1996, n’a toujours pas été ratifiée, et cette question n’a été abordée à aucun moment au cours des récents débats sur la chasse, de crainte sans doute qu’elle apparaisse comme une nouvelle attaque à l’encontre des chasseurs. Mais, dans les milieux internationaux, la réputation des chasseurs français laisse à désirer ».
Pire en France qu’au Canada
La France : 7 fois moins de cartouches, sur un territoire 18 fois plus petit. La chasse dans les réserves naturelles est fréquente, les zones de nourrissage et reproduction sont les plus chassées.
Plan de chasse et renaturation
Selon l’expérience nord-américaine, la baisse des taux de perte (animaux blessés et/ou perdu après un tir) est liée à l’abondance des animaux chassables.
« il est une règle non écrite que tous les chasseurs connaissent : moins il y a de gibier et plus on blesse, car les tirs se font de plus loin. Ainsi, contrairement à l’idée courante, "quand le gibier est abondant, le tir est plus responsable et donc moins fréquent". Le chasseur, quasi certain de ne pas rentrer bredouille, tire à bon escient, et dans de meilleures conditions.
Parfois une renaturation des sites est proposée pour limiter l’impact des milliards de plombs toxiques disponibles en :
– modifiant les niveaux d’eau pour mettre les plombs hors de portée;
– labourant les endroits asséchés pour enfouir les plombs;
– favorisant les plantes aquatiques feuillues quasi submergées;
– épandant du gravier de calcium et/ou gravier rond pour réduire l’accumulation et les effets toxiques du plomb après l’ingestion (mais attention aux effets de banalisation de la flore, destruction d’espèces rares et/ou protégées dépendantes de l’acidité naturelle des zones de tourbières acides, par exemple. Le calcium à faible dose repousse ou tue de nombreuses plantes des milieux acides;
– enlevant et/ou nettoyant le sol et/ou les vases par centrifugation.
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DURABLE & CO
La cuisine, pièce de vies
Le secteur de la cuisine est en plein essor. La raison ? Les cuisinistes ont fortement investi le domaine du renouvellement, la raison ? Le marché français est ouvert, seuls 60% des domiciles sont équipés de cuisines intégrées alors qu’ils sont près de 80% en Allemagne.
Cela explique probablement la prolifération dans les magazines d’ilots centraux bétonnés ou en inox dans de magnifiques pièces alliant meubles de cuisine élégants, carrelages rares et réfrigérateurs de classe A++ .
Cependant, ce superbe ilot si avant-garde qu’il soit n’est qu’un élément parmi d’autres de cette pièce dont la vocation principale est la détente et… le travail.
La cuisine, pièce de travail
En regardant les magazines, on a tendance à vite oublier que l’on y fait beaucoup de sport. Se baisser pour attraper les bouteilles, faire des pointes pour prendre les verres, escalader pour attraper l’appareil à raclette, battre le record du 100 mètres pour éteindre le feu sous le lait. Se contorsionner pour attraper les ciseaux alors que le poulet tout juste sorti du four se la joue Steve McQueen et tente la grande évasion sur sa propre graisse…
La cuisine est définitivement l’un des espaces ou l’aménagement est primordial. Avoir ses outils à portée de main là où on les utilisera, posséder un éclairage homogène pour voir ce qui se passe dans le four, dans l’assiette dressée, ou simplement s’assurer que la vaisselle est bien faite.
Si la modularité des caissons a fait ses preuves depuis de nombreuses années, les aménagements de placard cuisine et autres rangements malins restent nos chouchous. Du tiroir d’angle qui permet de profiter d’un maximum d’espace, en passant par les portes qui s’ouvre d’une poussée de coude (utile quand on porte un pack de bouteilles de lait, une salade, douze yaourts et… son téléphone à l’oreille), sans parler des étagères en hauteur qui s’ouvrent comme des escaliers pour nous rapprocher de leur contenu sans avoir à grimper sur un escabeau…
Pour ceux qui ont des cuisines en bois brut, avec des crédences de carreaux illustrés de paysans travaillant dans les champs, et dont l’optimisation des rangements s’arrête au bac à couverts, on pense souvent au remplacement intégral.
Alors on la change ?
Oui, c’est vrai que la crédence paysanne a vieilli, que les meubles en bois brillant assombrissent l’espace riquiqui. Mais faut-il vraiment tout jeter ?
Poncer les meubles, chercher des aménagements intérieurs malins, repeindre meubles et carreaux, tout cela donnera une deuxième vie à moindre coût à cette pièce dans laquelle on passe beaucoup de temps.
Quelques idées de rénovations rapides à mettre en œuvre et assez économiques :
- Remplacer les poignées : découvrez votre nouveau coup de cœur, les styles, les formes, et les matériaux sont extrêmement variés. Faites attention à vous assurer que leur dimension est appropriée.
- Repeindre le carrelage de la crédence : privilégiez une peinture spécial carrelage, hydrofuge et ignifuge pour résister à la vie quotidienne et durer dans le temps.
- Accessoiriser la crédence : nombreux sont les éléments de personnalisations, de l’aimant pour tenir les couteaux aux porte pots de fleur, il existe toutes les options possibles pour gagner de l’espace de rangement
- Repeindre les meubles : changez de couleur, voir offrez des zones d’expressions à la craie pour les petits et les grands grâce aux peintures de type « revêtement ardoise »
- Relooker les meubles : il existe de nombreux films adhésifs qui attendent de recouvrir vos éléments. La pose est simple, il suffit de les appliquer délicatement, puis de servir d’une palette à maroufler souple pour repousser et faire disparaitre les éventuelles bulles d’air (en cas d’extrême désespoir, un coup d’épingle et de palette fera disparaitre la vilaine bosse.
- Planter ce que vous mangerez : le soleil berce la cuisine pourquoi pas vos plantations d’herbes aromatiques ? À l’intérieur, ou à l’extérieur, elles donneront un coup d’aération à votre pièce et enrichiront les saveurs de vos plats.
- Illuminer la pièce : ajoutez des lumières d’appoint basse tension pour agrandir visuellement votre cuisine
- Remplacer la robinetterie : conservez la pression et réduisez votre consommation d’eau !
DURABLE & CO
L’écologie concerne aussi les PME
Il n’est plus rare de voir les grandes entreprises lancer des opérations de communication autour de la prise de conscience écologique. Ces entreprises mettent en avant leurs efforts pour moins polluer et communiquent en interne pour pousser les employés à voir un comportement plus responsable écologiquement. On en entend beaucoup parler car ces entreprises ont un fort impact dans les médias, mais qu’en est-il des plus petites entreprises ? Ces PME qui existent un peu partout dans le pays ? Être une PME n’en empêche pas d’avoir un comportement écoresponsable ! On vous donne quelques conseils à mettre en place au sein de petites structures pour rendre votre entreprise plus éco-friendly !
Organiser un système de covoiturage entre employés
Si vos employés viennent en voiture, il est alors possible d’agir sur ce point. Il est en effet inutile de voir chaque matin, chaque personne venir avec sa propre voiture. Si certains habitent dans la même zone géographique, il est alors possible de mettre en place un système de covoiturage. L’imposer est certainement un peu brusque, il est préférable qu’il soit suggéré. Il est aussi important que les employés veuillent participer à ce programme et non qu’ils le voient comme une contrainte. C’est une situation gagnant-gagnant, un geste pour l’écologie mais aussi une économie pour l’employé. C’est une mesure facile à mettre en place qui peut bénéficier à tout le monde.
Choisir des fournisseurs éco-friendly
On le sait, le marché de l’entreprise est une multitude de connexions entre différentes compagnies : fournisseurs, clients… Sur ce marché, le choix des fournisseurs est très important, il permet de faire des marges, mais il peut aussi vous aider à orienter votre politique. En choisissant un fournisseur éco-friendly vous pouvez alors garantir une chaine de production « verte ». Prenons l’exemple de l’entreprise print24 spécialiste dans l’impression de flyers. Elle propose des flyers en papier recyclé ce qui permet aux entreprises qui veulent utiliser ce type de support publicitaire, de le faire de façon écologique.
Former ses employés au tri des déchets
Une entreprise, même si elle de petite taille, peut produire énormément de déchets. Les déchets peuvent être de toutes sortes et il est important de les trier, c’est d’ailleurs obligatoire depuis le 1er janvier, même si pour l’instant c’est encore peu mis en place. Si les locaux dans lesquels votre entreprise n’en sont pas équipées, faites installer des poubelles de différentes couleurs permettant un tri efficace des déchets : carton, plastique, verre, déchets ménagers… En formant vos employés, vous garantissez à votre entreprise une gestion écologique sur la question. C’est un point important sur lequel de nombreuses compagnies sont aujourd’hui en retard. À vous de ne pas en faire partie !
Il est donc simple et peu coûteux de mettre en place des petites mesures qui rendront votre entreprise plus verte. N’hésitez pas à communiquer sur ce point, faites savoir que vous respectez l’environnement, cela pourra vous faire gagner en clientèle.
DURABLE & CO
Comment imprimer de façon écologique ?
Même si notre société a tendance à évoluer vers le « tout numérique » pour conserver ses dossiers sur son smartphone ou son ordinateur, il nous arrive encore d’imprimer des documents à de nombreuses occasions. Mais à force d’imprimer ses mails, ses photos de vacances ou encore ses billets de train, c’est l’environnement qui en prend un coup. C’est pour cette raison que certaines imprimeries comme celle-ci se tournent de plus en plus vers une production écologique. Mais comment se mettre à l’impression verte à la maison ? Voici quelques gestes qui peuvent faire toute la différence.
Faire des économies de papier
Si vous souhaitez imprimer des documents de manière écologique, la première chose à modifier est le papier que vous utilisez. Il existe plusieurs solutions afin d’éviter le gaspillage et ainsi respecter l’environnement. Réduisez les pertes en diminuant la marge et en utilisant une police d’écriture qui consommera moins d’encre lors de l’impression. Vous pouvez également imprimer sur une feuille recto-verso. Vous utiliserez ainsi moins de papier et votre stock durera plus longtemps. L’autre alternative passe également par le papier écologique. Optez pour des feuilles au label FSC (Forest Stewardship Council) pour votre imprimante. Grâce à cette certification, vous êtes sûr d’utiliser un papier qui provient d’une forêt gérée de manière durable et responsable.
Prendre soin des cartouches d’encre
Concernant les cartouches d’encre, il existe également quelques astuces pour limiter leurs impacts sur l’environnement. Tout d’abord, pensez à prendre des cartouches d’encre de marques se préoccupant de l’environnement. C’est par exemple le cas des cartouches Lexmark dont la marque recherche à réduire son impact sur l’environnement. Veillez également à utiliser vos consommables jusqu’au bout pour épuiser toute l’encre disponible. Une fois vides, vous pouvez recharger ou recycler vos cartouches. Comme l’encre utilisée dans les cartouches est très toxique et donc dangereuse pour l’environnement, rien ne vous empêche d’opter pour une encre végétale. Cette dernière a l’avantage de réduire la consommation de papier tout en gardant une impression de bonne qualité.
Se servir d’imprimantes plus écolos
Pour une impression plus verte, vous pouvez utiliser le mode « brouillon » de votre imprimante qui va permettre de réduire la consommation d’encre. Pensez également à économiser vos cartouches d’encre couleur en imprimant le plus possible en noir et blanc. De nos jours, il est possible de trouver des modèles d’imprimantes de plus en plus soucieuses de l’environnement. L’imprimante la plus connue dans ce domaine est la Prixma MP640 de Canon qui a reçu le label Energy Star. Elle imprime en recto verso automatiquement et consomme peu d’énergie. Un autre style d’imprimante verte : les modèles sans encre qui ont également tendance à se développer. Toutes les idées sont bonnes pour imprimer de manière écologique.
Envie de découvrir davantage d’innovations écologiques ? Alors venez jeter un œil à notre rubrique objet-écolo.