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Des représentations en contradiction
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Prédateur en France : un statut à haut risque !
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Des incohérences de gestion
La redécouverte du pastoralisme
Le traitement juridique et politique de la conservation des grands prédateurs est également incohérent dans la mesure où sa conception va dans le sens d’un compromis entre éleveurs et grands prédateurs basé sur la compensation. Cela suppose donc la prédominance d’un préjudice. Pourtant pour l’élevage ovin français, il s’agit d’une formidable chance de pouvoir mettre en avant ses revendications. Paradoxalement, il est dommageable que certains politiques ainsi que les syndicats agricoles se focalisent uniquement sur le loup, alors que la profession ovine connaît des problèmes autrement plus importants.
5.1. Un impact à relativiser
L’installation durable des grands prédateurs dans les montagnes françaises a un impact sur l’élevage ovin. La majorité des réflexions vis à vis de la volonté de protéger le loup, l’ours et le lynx tourne autour de la difficulté de cohabitation entre ces espèces et le pastoralisme.
Le rapport de la Commission Parlementaire sur la présence du loup en France est d’ailleurs sur ce point catégorique : le retour du loup en France est aujourd’hui incompatible avec le maintien du pastoralisme à la française.
Pourtant, si les dommages provoqués sur les troupeaux par les grands prédateurs sont réels, ils sont également à relativiser.
En effet, l’impact négatif sur l’élevage que l’on attribue à la faune sauvage doit être mis en parallèle avec d’autres sources de nuisances autrement plus importantes. Ainsi, les chiens errants font largement plus de dégâts que les prédateurs. On estime ainsi à 500 000 par an le nombre de moutons tués en France par ces derniers, soit 5% environ du cheptel français ( source : François Moutou, Le retour du loup en France, in Gazette de la Meute n°18, hiver 1998/1999). Le dédommagement est alors quasiment impossible, puisque la charge de la preuve est l’affaire de l’éleveur victime de ces dégâts. Les propriétaires de ces chiens, de part le caractère d’errance de ces derniers, sont le plus souvent introuvables.
De même, les dommages imputables aux problèmes sanitaires sont sans commune mesure avec ceux dûs aux loups ou aux lynx. Au cours de l’année 1996, la brucellose ovine a en effet forcé les éleveurs à abattre 19 556 moutons ( source : François MOUTOU, îd.). Il s’agit donc de relativiser la charge que constitue la présence des grands prédateurs dans les milieux montagnards. Certes, elle s’ajoute à de nombreuses contraintes, mais elle n’en constitue pas pour autant l’essentiel et reste souvent marginale, pour peu que l’on se munisse d’un minimum de mesures préventives. On assiste à un phénomène fréquent qui consiste à surestimer les risques perçus par rapport aux risques réellement existants.
5.2. Des solutions générales pour une crise profonde
En crise profonde actuellement, l’élevage ovin bénéficie d’un regain d’intérêt tout à fait salutaire.
En effet, on cherche de nouveaux outils permettant bien sûr de prévenir les dégâts causés par les loups, ours ou lynx, mais en même temps contre d’autres prédateurs comme les chiens errants qui, à eux seuls, font beaucoup plus de dégâts. De plus, la recherche de solutions pour réduire l’impact des grands prédateurs sur l’élevage comprend, notamment à travers la recherche de compromis et de prise en compte des difficultés du secteur, un ensemble de mesures pour faciliter la vie de l’éleveur. Dans le Béarn, les éleveurs bénéficient ainsi de plusieurs mesures de compensation qui leur permettent de travailler dans de meilleures conditions. Par exemple, la mise à disposition de liaisons radios et de téléphones portables réduit la solitude en permettant de conserver le contact avec la famille. L’aide qui est dispensée aux bergers des zones à ours montre une avance significative en comparaison avec les autres zones. Les aides financières distribuées sont l’occasion d’évoluer dans les modes d’exploitation.
A travers le traitement de la cohabitation entre l’élevage et les grands prédateurs, une nouvelle chance de valorisation est donc offerte à la profession.
5.3. Une profession revalorisée
L’intérêt de la population française dans sa grande majorité envers les espèces emblématiques que sont le loup, l’ours et le lynx, pourrait permettre de redécouvrir une activité oubliée et qui fait pourtant partie intégrante des montagnes françaises. Citons une fois de plus le Parc des Abruzzes qui joue sur la présence de cette faune sauvage pour valoriser son territoire, ses habitants et leurs pratiques. Des labels sont créés comme par exemple dans les Pyrénées, le fromage Pé Descaous, sobriquet de l’ours. D’autres peuvent être envisagés tels que le label agneau du Mercantour.
Ces labels, construits sur l’image de produits sains, issus d’une nature riche et équilibrée, participeraient alors à introduire dans la profession ovine une image positive des grands prédateurs comme emblème publicitaire et promotionnel.
Si certains éleveurs ont bien perçu la chance qui leur était offerte, beaucoup restent hermétiques à cette nouvelle vision.
5.4. La prévention optimisée
Les connaissances scientifiques sur certaines espèces comme l’ours permettent de prévoir le lieu et l’époque des éventuelles attaques sur des troupeaux. Pourtant certains éleveurs ainsi concernés ne se sont toujours pas prémunis et l’Etat, ainsi que certaines associations, continuent de payer les dédommagements entraînés. Une fois de plus, on remarque l’incohérence de la politique de gestion. En effet, le dédommagement coûte cher à l’Etat et est obligatoire si les animaux concernés ont été réintroduits.
Pourquoi alors ne pas prévenir plutôt que guérir, d’autant plus que certains dommages sont facilement prévisibles ? Ainsi, les éleveurs, au lieu de continuer à nourrir leur colère contre les prédateurs, seraient placés devant l’évidence, maintes fois démontrée, de l’efficacité des moyens de protection mis en place actuellement.
Il faut noter que l’aide financière pour la mise en place de ces mesures ne doit pas être une fin en soi. Celles-ci nécessitent d’être accompagnées de façon technique pour assurer leur entière efficacité. Des éleveurs ayant adopté des chiens de protection ont en effet remis en cause l’efficacité de ceux-ci, alors que l’éducation de ces chiens avait tout simplement été mal menée. Les chiens de protection doivent vivre avec le troupeau de façon à ne faire qu’un avec celui-ci. Ce ne sont donc pas des chiens de compagnie. Cet exemple montre que la rigueur est indispensable dans l’installation de mesures de protection et par conséquent, dans la formation des éleveurs également.
Les chiens de protection
Les chiens de protection restent au sein du troupeau et repoussent tous les agresseurs éventuels, chien errant ou prédateur. Leur comportement de protection est instinctif. C’est pourquoi ils doivent être élevés parmi les moutons de façon à se sentir appartenir au troupeau qu’il sera amené à défendre. Ces chiens ne sont pas des animaux de compagnie et dans les premiers mois, le contact avec des humains ou d’autres chiens doit être évité.
Leur taille et leur poids constituent un premier effet dissuasif non négligeable, du moins pour les autres chiens et pour le loup ou le lynx. En ce qui concerne la protection contre l’ours, les chiens de protection ont un comportement efficace qui consiste à harceler le fauve pour détourner son attention du troupeau.
Cependant, il est vrai que l’acquisition de chiens de protection suppose un investissement financier. Bien qu’aidé par le programme LIFE*, l’éleveur ou le berger doit veiller à le nourrir et à le soigner. En outre, ces chiens peuvent entraîner des responsabilités civiles s’ils s’attaquent par exemple à des randonneurs traversant le troupeau et constituant ainsi pour lui une menace.
Cependant, des études ont montré que ce phénomène restait très rare. D’autre part, ces chiens étant efficaces contre tout type d’attaques, ils peuvent permettre l’économie d’une souscription à une assurance contre les dégâts causés par les chiens errants.
L’efficacité des chiens de protection est montrée par Pascal WICK au travers de sa propre expérience de berger :
Pendant six années, j’ai gardé un troupeau de 1600 moutons en Amérique du Nord, dans une zone où les ours sont nombreux. Pendant les deux premières estives*, je n’avais pas de chiens de protection et l’ours a tué, en moyenne, 14 moutons par estive. Pendant les quatre années suivantes, il y avait deux et trois chiens de protection dans le troupeau et les pertes causées par l’ours se sont élevées à 2,5 moutons tués par estive* en moyenne. Ceci représente une réduction significative qui a pleinement justifié la mise en place des chiens, le travail supplémentaire et leur coût d’achat. Le bénéfice est encore plus grand si l’on prend en compte la diminution des pertes causées par les autres prédateurs, coyotes, loups et puma principalement.
Le chien de protection sur troupeau ovin, utilisation et méthode de mise en place, Pascal WICK, éditions Artus, janvier 1998.
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Un son, non des sons, la nature est pleine de chants et cris
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Les sons de la nature
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Dans la nature, le chant des oiseaux laissent place à de nombreux sons et cris d’ animaux lorsque la nuit arrive. Dans l’obscurité notre aptitude à capter des sons est étonnante, celui qui a passé une nuit en forêt le sait bien.
Si l’observation d’animaux sauvages est un privilège rare, notre oreille capte leur présence.
Dans cette page, Univers-nature et les éditions Chiff-Chaff vous propose de fermer les yeux et au calme, d'écouter... le son des insectes, des mammifères, des oiseaux, des batraciens... classé par milieu naturel.
dans le ciel
dans la forêt
dans la campagne
– la tempête
– l’alouette
– l’hirondelle de fenêtre
– la chouette hulotte
– le pic vert
– le roitelet huppé
– la tourterelle des bois
– le verdier d’Europe
– une branche qui grince
– le blaireau
– le brame du cerf
– le chevreuil
– le grillon des bois
– le lynx
– le renard
– le sanglier
– le termite
– le criquet des clairières
– la grande sauterelle verte
– la grande cigale commune
– le grillon provençal
à la montagne
à la mer
dans les zones humides
– le bouquetin
– le chamois
– le loup
– la marmotte
– la mer calme
– la baleine grise
– la baleine boréale
– le cachalot
– groupe de cachalots
– le dauphin
– le globicephale noir
– le macareux moine
– le marsouin
– le narval
– l’orque
– le phoque gris
– le pingouin
– le rorqual
– le crapaud calamite
– la grenouille verte
– le flamand rose
– la loutre
– le ragondin
– la rainette verte
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Dossier sur la salamandre, un amphibien urodèle
La salamandre tachetée
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Salamandra salamandra
Fiche d’identité
– classification : amphibien
– famille : urodèle
– alimentation : vers, mollusques, insectes, etc…
– habitat : proximité des ruisseaux, sources, lacs…
– moeurs : crépusculaire et nocturne
– reproduction : ovovivipare (l’incubation des oeufs se fait dans les voies génitales de la femelle)
– longueur : 20 cm en moyenne, plus rarement 25
– longévité : 25 ans maximum
– maturité sexuelle : environ 4 ans
– prédateurs : hérisson, couleuvre à collier…
– distribution : Europe centrale et méridionale
Comment la reconnaître
Ce petit animal facilement reconnaissable pourrait par sa forme, être confondu avec un lézard, mais la salamandre est dodue, brillante, et de couleur noir tachetée de jaune. Les dessins qu’elle porte sur son dos sont en quelque sorte sa carte d’identité, en effet chaque salamandre possède un dessin différent, celui-ci ne variant pas dans le temps.
Sa morphologie
Sa peau fine, est constituée de plusieurs couches. La couche superficielle tombe environ tous les mois ( c’est une mue), elle commence à se détacher près de la bouche, et glisse ensuite le long du corps.
Sa peau très vascularisée contient de nombreuses glandes, dont certaines lui permettent de maintenir l’humidité corporelle qui lui est nécessaire. Une autre glande produit un venin laiteux irritant, qu’elle rejette lorsque un danger se présente (glande parotoïde, qui se trouve entre ses yeux).
Ses pattes au nombre de quatre sont pourvues de doigts (4 sur les mains et 5 sur les pieds).
A l’âge adulte, elle a des poumons, et son odorat est très développé, lui permet de dénicher une proie hors de son champ de vision, située à quelques mètres d’elle (surtout les lombrics dont elle raffole) qu’elle peut ainsi « croquer » à belles dents (dentition sur les 2 mâchoires).
Sa reproduction
Vers la fin de l’été ou au début du printemps, le mâle va venir à la rencontre de la femelle et se placer sous elle (elle se retrouve sur son dos) il n’y a pas de pénétration, juste un frottement. Le mâle, va émettre des spermatozoïdes regroupés en spermatophore que la femelle va absorber avec son cloaque. L’accouplement dure entre 15 et 30 minutes et la fécondation est interne.
La gestation, mal définie, est assez longue (plusieurs mois).
La naissance a lieu parfois en octobre, mais plus fréquemment après l’hibernation en mars. La femelle libère dans l’eau, par son cloaque, des larves bien développées (entre 10 et 35, parfois beaucoup plus) de 3 cm de long. Exceptionnellement, il arrive que la femelle expulse les larves encore dans leur oeuf, l’éclosion ayant alors lieu dans les secondes qui suivent.
Les larves naissent dans un milieu aquatique où l’eau est peu profonde. Elles ressemblent à des petits tritons avec 4 membres, et possèdent au départ de leur vie une respiration branchiale, ainsi qu’une nageoire caudale. Elles sont facilement reconnaissables grâce à leur couleur jaune au niveau des pattes.
La salamandre qui possède des poumons après sa transformation, ne peut aller dans l'eau qu'à une seule condition : il faut qu'elle ait pied, pour ne pas se noyer !
Petit à petit la métamorphose va se faire, les pattes et les poumons vont se développer, et les larves vont se préparer pour sortir de l’eau et avoir une vie terrestre. La métamorphose dure de 2 à 6 mois, selon les régions et parfois plus en montagne. Une fois sortie de l’eau, notre salamandre n’y retournera que pour donner naissance à ses petits.
Moeurs
Elle aime surtout sortir la nuit, et après les pluies orageuses. Elle passe la majeure partie de sa journée cachée dans des endroits frais et humides, (sous une vielle souche d’arbre, pierre, caverne, etc…), elle y passe aussi l’hiver d’octobre à mars, où elle hiberne.
On peut la rencontrer quelquefois le jour, lorsque pour mettre au monde ses petits, elle cherche un point d’eau.
Son prèsent
Bien que protégée, elle est comme beaucoup d’animaux, en voie de disparition, le déboisement, la pollution des eaux, sont en partie responsables, mais les voitures ont aussi leur part de responsabilité.
Dans certaines régions des initiatives sont prises. Las de retrouver les salamandres, grenouilles et autres amphibiens écrasés sur les routes, l’O.N.F et diverses associations ont aménagé les bas-côtés en barrages munies de seaux. Lorsque les amphibiens veulent traverser, ils longent la paroi, tombent dans un des seaux, et se trouvent piégés. Le matin il suffit de récupérer le seau avec tous ses occupants, et de traverser la route pour les y déposer de l’autre coté.
Grâce au système des barrages sur le bas-coté, plusieurs milliers d'amphibiens échappent à la mort chaque année.
Croyance
Auparavant, on pensait que les salamandres étaient incombustibles et vivaient dans le feu.
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De qui, la chauve-souris ou la poule, faut-il s’occuper ?
Environnement
L’une est menacée de disparition, l’autre se retrouve entassée avec 100 000 autres congénères dans un hangar. Face à la multitude des urgences, faut-il placer des priorités dans nos réflexions, à savoir : est-il plus important de préserver les espèces au nom de la biodiversité, ou de mettre fin aux souffrances animales causées par l’Homme ?
L’un n’empêche pas l’autre, me direz-vous, alors pourquoi sentons-nous une certaine division entre les naturalistes d’un côté, et les protecteurs des animaux de l’autre ?
Révolte et passion pour le monde animal
De très nombreuses associations de protection animale sont spécialisées pour une cause très précise et correspondant à une vision très imagée de la souffrance animale : pour l’une, ce sera le combat pour l’abolition du foie gras ou de la corrida (sadisme, agonie…), pour l’autre, celui pour promouvoir des cirques sans animaux (enfermement, esclavage…) ou encore pour l’interdiction de l’expérimentation animale (stress, torture…).
D’autres associations de terrain s’attachent plus particulièrement à soigner les animaux blessés ou à accueillir dans les refuges des animaux abandonnés ou maltraités.
Il en va, pour toutes ces associations, de la protection de l’animal en tant qu’individu, avec une motivation généralement basée sur la révolte face à une souffrance considérée comme injuste.
Parallèlement à ces combats, d’autres auront une conception plus naturaliste et se mobiliseront pour pérenniser des espèces protégées dans un souci de biodiversité. Là encore, c’est l’imaginaire qui va souvent orienter l’engouement pour tel ou tel animal : ainsi les baleines, les dauphins, ou encore de nombreux oiseaux, vont-ils bénéficier d’une bonne image et provoquer l’empathie. Parallèlement, le thon rouge, aussi protégé soit-il en tant qu’espèce, est avant tout considéré en tant que « stock » de nourriture, et la souffrance du poisson que l’on pêche ne mobilise guère les foules.
Ces amoureux de la nature sont, pour la plupart, animés par une passion et une fascination pour ces espèces, et c’est tout naturellement qu’ils souhaitent protéger ces êtres qu’ils admirent.
Une même solidarité ?
Protecteurs des animaux et défenseurs de « la faune » ne doivent pas se sentir opposés. Il n’y a pas les bons protecteurs d’un côté et les mauvais de l’autre, il n’y a pas les « radicaux » d’un côté et les « modérés » de l’autre. Il y a des personnes qui, en fonction de leur sensibilité, de leur expérience, s’orienteront vers tel ou tel aspect de la cause animale, vers telle spécialisation ou vers telle généralité. Tous sont les composantes d’une même solidarité pour le monde animal, les premiers s’attachant à défendre l’animal exploité par l’homme, les seconds tentant de préserver les animaux libres de l’expansion humaine.
Une Terre
pour
tous
Enfin, faut-il toujours garder à l’esprit qu’un troisième aspect du monde animal nécessite d’être défendu avec autant d’énergie, c’est la notion de « lieux de vie », ou habitats, afin que ces animaux que nous défendons puissent trouver refuge dans un espace qui corresponde à leurs besoins.
Chaque année l’urbanisation, l’industrialisation et l’infrastructure des transports suppriment et fragmentent des millions d’hectares de terres cultivables et d’espaces naturels aux dépens des lieux de vie des espèces animales.
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