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Agriculture Chasse

Mettre fin au trafic de viande de baleine

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Du 23 au 27 juin, se tient à Santiago du Chili la 60ème session de la Commission Baleinière Internationale (CBI). Créée en 1946 par la Convention de Washington pour gérer le commerce issu de la chasse à la baleine, elle regroupe cette année quelques 81 pays. Plateforme de discussion entre Etats engagés dans la protection de la baleine et Etats plébiscitant la chasse (1), elle a permis l’adoption en 1986 d’un moratoire international interdisant la chasse de la baleine, excepté si celle-ci sert les besoins de la recherche scientifique.

Malheureusement, aujourd’hui encore ce moratoire ne cesse d’être transgressé. Principaux contrevenants, le Japon, la Norvège et l’Islande persistent dans leur traque à la baleine à des fins commerciales. Ainsi, selon les experts du Fonds International pour la protection des animaux (Ifaw), la Norvège aurait tué plus de 8000 baleines depuis 1986. Après une interruption de 16 ans, l’Islande semble elle aussi renouer depuis 2003 avec le commerce de la viande de baleine.

De son côté, le Japon aurait à lui seul tué plus de 15 000 baleines depuis 1986, sévissant majoritairement dans un sanctuaire baleinier situé autour de l’Antarctique et reconnu comme tel par de nombreux Etats. Ces chiffres coïncident avec la récente découverte de Greenpeace, laquelle dénonçait le 20 juin dernier un trafic japonais de viande de baleine qui, sous couvert de travaux scientifiques, permettait aux 150 membres d’équipage de récolter près de 300 kilos de viande par an et par personne.

Face aux discordances divisant ses Etats membres, la CBI devrait profiter de cette 60ème session pour opérer certaines réformes destinées à rendre plus cohérent son mode de fonctionnement. Pour pertinente qu’elle soit, cette initiative inquiète néanmoins les organismes de protection animale. Ceux-ci craignent en effet que la nécessité de trouver un compromis entre les pays divergents se fasse au détriment du sort de la baleine. A l’heure actuelle, un relâchement en faveur de la chasse à la baleine serait lourd de conséquences pour le mammifère marin et allongerait la liste des diverses menaces qui pèsent déjà sur lui. En atteste la récente publication d’un rapport du WWF alertant sur la régression des populations de baleine à bosse et de rorqual bleu (ou baleine bleue). Conséquence du réchauffement climatique, les deux espèces voient ainsi leur nourriture se raréfier dans leurs aires habituelles d’approvisionnement (2).

Siégeant à la conférence, la France a, pour sa part, réaffirmé lundi dernier son soutien à la prolongation du moratoire interdisant la chasse commerciale. S’opposant également à la chasse dite « scientifique » en cours au Japon, elle soutient l’initiative australienne visant à développer des projets scientifiques basés sur des « moyens non létaux ». Enfin, elle présentera au comité de conservation le programme REPCET de repérage de grands cétacés « pour éviter les collisions avec les navires de commerce ».

Cécile Cassier
1- Parmi les Etats plébiscitant la protection de la baleine, on compte notamment la France, l’Allemagne, la Grande-Bretagne, l’Australie, les Etats-Unis, le Brésil et l’Afrique du Sud. Ils s’opposent aux trois Etats positionnés en faveur de la chasse à la baleine, à savoir le Japon, la Norvège et l’Islande.

2- Espèce migratrice, la baleine à bosse reste pendant trois à quatre mois dans les océans entourant l’Antarctique afin de se constituer des réserves de graisse qui lui permettront de tenir tout le reste de l’année.

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Les bons outils font les bons… agriculteurs

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Pour le matériel agricole en général qu’il s’agisse d’une moissonneuse batteuse ou d’une tondeuse en passant par les outils, que l’on soit particulier ou professionnel, avons-nous besoin impérativement d’acheter du neuf ?

Faut-il forcément passer par la case Grande Surface de Jardinage/Bricolage pour acheter sa tondeuse ? Pourquoi ne pas privilégier un vieux tracteur à une neuve tondeuse autoportée ? De la même manière, le matériel agricole en général, coute cher, tracteur, benne agricole, moissonneuse batteuse, avec les années, ces engins offrent des technologies de plus en plus pointues, pour des prix de plus… mirobolants.

Cependant, depuis plusieurs années il existe un site spécialisé pour découvrir les annonces de tracteurs agricoles ? Il s’agit du site Agriaffaire, le lieu dédié à l’achat et à la vente de matériel agricole, viti-vinicole, forestier et de motoculture, qu’il s’agisse de matériel neuf ou d’occasion.

Fondé en 2000 par trois agriculteurs français, ce site est la plateforme d’annonces d’achat et de vente de matériel agricole d’occasion comme neuf. Offrant de multiples possibilités et méthodes d’achat et de vente, il met aussi à disposition des vendeurs et acheteurs, un Observatoire des prix pour permettre à chacun d’évaluer les fluctuations et les prix moyens des principaux matériels agricoles.

Outre l’observatoire, parmi les nombreuses bonnes idées  qui animent ce site, se trouve la rubrique dédiée aux épaves, une sorte de « casse » pour y chiner en ligne les pièces mécaniques,  comme vous pourrez le constater en cherchant à en savoir plus sur les modèles.

Près de 300.000 machines y sont commercialisées, cela va du matériel peu utilisé à des pièces de collection toujours en état de marche. De l’arracheuse de pomme de terre dernière génération en passant par le tracteur de 1958, vous y trouverez un vaste choix pour répondre à tous les besoins.

 

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De l’engrais dans mes toilettes

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Dans le monde de demain, l’eau deviendra (si elle ne l’est pas déjà) la plus importante des ressources. Réfléchir dès aujourd’hui à des solutions pour l’économiser apparaît comme une sage solution. Interdire de laver sa voiture ou de remplir sa piscine en période de canicule font déjà partie des solutions, mais il s’agit de mesures d’urgence, pas de prévention. D’après le centre d’information de l’eau, l’un des postes où les économies d’eau pourraient être les plus spectaculaires, ce sont les toilettes, qui engloutissent 20% de notre consommation quotidienne.

La solution des toilettes sèches existe, mais il faut bien reconnaître que nombre d’entre nous pouvons bloquer sur le principe (recouvrir ses déjections de sciure, les récupérer et les composter), y voyant un manque d’hygiène rédhibitoire. Des étudiants britanniques imaginaient eux économiser l’équivalent du volume de 26 piscines olympiques chaque année en encourageant simplement leurs camarades sur leur campus universitaire d’uriner dans leur douche le matin, sans passer par la case toilettes. Même problème, cela peut poser un problème d’hygiène à la majeure partie de la population. En revanche, la solution de récupérer l’urine des toilettes pour la transformer en engrais devrait être plus facilement acceptée. Après tout, c’est comme cela que nous produisons des engrais naturels depuis des siècles, grâce aux rejets des élevages agricoles.

Toopi Organics, une société française, travaille sur un procédé qui permettrait d’économiser de substantiels volume d’eau potable, dont 200 milliards de litres sont pollués chaque année en France dans nos toilettes. L’idée est simple et comprend 3 étapes :

  • récupérer l’urine, qui est naturellement riche en azote, phosphore et potassium (3 nutriments qui favorisent la croissance des plantes) pour le dépolluer d’abord en filtrant les résidus médicamenteux et hormonaux. Les festivals, les collectivités et les laboratoires d’analyse sont ciblés comme « sources » dans un premier temps.
  • enrichir l’urine nettoyé en micro-organismes pour améliorer son potentiel fertilisant pour les plantes.
  • distribuer cet engrais 100% biologique dans des coopératives agricoles ou auprès des fabricants d’engrais bio.

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Des tests sont actuellement en cours pour valider le procédé de Toopi Organics, et dès qu’ils se seront avérés concluants, le produit de leurs recherches devrait être disponible à la vente.

Vous ne regarderez plus jamais vos toilettes de la même façon…

Photo : www.toopi-organics.com

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Ensemble avec les labels MSC et ASC pour la Semaine de la Pêche Responsable

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A l’occasion de la deuxième édition de la semaine de la pêche responsable (19-25 février), différents protagonistes se mobilisent pour mieux sensibiliser le public à la nécessité de préserver les ressources aquatiques et les écosystèmes marins. Venez découvrir deux labels qui offrent la possibilité de faire le bon choix de produits pour préserver l’environnement.

Une semaine pour sensibiliser

Chaque année dans le monde, une personne consomme en moyenne 20 kg de poisson par an, soit près de deux fois plus qu’il y a 50 ans. En conséquence, 90 millions de tonnes de poisson sont capturées chaque année, selon la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture). Les limites des ressources océaniques sont presque franchies et les mauvaises pratiques, la surpêche ou la pêche illégale vident nos océans. Dans son rapport 2017 sur les impacts environnementaux, le MSC précise que la démarche invitant les consommateurs à privilégier les produits de la mer labellisés durables incite les pêcheries à améliorer leurs pratiques pour répondre aux critères environnementaux du MSC.

C’est pourquoi La semaine de la pêche responsable donne l’occasion aux consommateurs de mieux comprendre les enjeux de la pêche durable et de l’aquaculture responsable. Mais aussi de mieux comprendre les solutions qui sont proposées. Retrouvez l’appel à action en suivant ce lien

 

Lors de vos achats, vous aussi, vous pouvez avoir un rôle actif.

Les lables MSC et ASC vous permettent d’identifier rapidement et facilement les produits qui sont respectueux des ressources marines et des écosystèmes. La prochaine fois que vous aurez envie de poisson, n’oubliez pas de chercher les deux logos bleu et vert dans les rayons :

Label MSC

 

Des entreprises qui encouragent la consommation responsable des produits de la mer

Supermarchés, marques, restaurants collectifs, fournisseurs… soutiennent eux aussi la Semaine de la pêche responsable avec le MSC et l’ASC. Ces acteurs participent également activement auprès des consommateurs, puisqu’ils représentent une quantité importante de prises de poissons capturés, et sont donc essentiels à la préservation de la biodiversité marine. Tout au long de la semaine, ces entreprises sensibilisent eux aussi à l’importance des labels MSC et ASC auprès du grand public. Demandez plus d’information à ce sujet dans votre magasin !

 

Pour plus d’informations sur la Semaine de la Pêche Responsable, rendez-vous sur le site internet du MSC

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