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Agriculture Chasse

L’insecticide Cruiser voit son autorisation être prolongée en France

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Utilisé en France depuis un an, en enrobage de semences de maïs, l’insecticide Cruiser de Syngenta vient de se voir renouveler son autorisation pour 2009. Destiné à protéger les semences de maïs des larves de taupin, c’est un produit proche du Gaucho et du Régent, considérés dangereux notamment pour les abeilles.

Parmi le milliers d’espèces pollinisatrices que compte la France, les abeilles sont de très loin les plus efficaces. Or, depuis quelques années, leurs populations sont frappées par des taux de mortalité annuelle de 30 à 40 %, sans que l’on arrive à isoler un élément déterminant particulier. C’est dans ce cadre, et alors que la signature de lancement du plan Ecophyto 2018, qui prévoit de réduire de 50% l’usage des pesticides, est à peine sèche, que Michel Barnier, le ministre de l’agriculture vient de renouveler l’autorisation du Cruiser.

Celle-ci n’est toutefois valable que jusqu’au 15 mai 2009, tandis que les conditions d’enrobage des grains et d’utilisation des semences traitées sont plus ‘sécurisées’ qu’en 2008. Ainsi, pour une même parcelle, le recours à un enrobage des semences avec du Cruiser n’est possible que tous les 3 ans. De même, lors du semis, des déflecteurs doivent être installés sur les semoirs afin de limiter les émissions de poussières d’insecticide. Enfin, seules les semences de maïs ensilage, maïs grain et maïs porte-graine femelle peuvent être traitées. Pour les autres maïs, doux et porte-graine mâle, l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments, l’AFSSA, recommandant de maintenir une distance de 3 km entre les ruches et les parcelles traitées, le ministère a préféré ne pas autoriser l’usage de cet insecticide face à la difficulté de réunir ces conditions de culture.

En outre, comme pour les conditions d’usages, l’évaluation des impacts environnementaux du Cruiser se voit également renforcée. Ainsi, l’évaluation reposera sur 6 régions (1), contre 3 l’an passé, tandis que le nombre et la précocité d’installation des ruchers suivis vont être revus à la hausse. Enfin, la mesure des poussières émises lors des manipulations va également faire l’objet d’une amélioration. Au final, le ministère de l’agriculture note que, si les éléments de suivi ou toute circonstance particulière le nécessitaient, l’autorisation d’utilisation serait immédiatement suspendue.


Grain de maïs détruit peu après le semis et attaque au collet d’un pied de maïs

De son côté, le SPMF, syndicat des apiculteurs professionnels, déclare prendre acte de cette autorisation, en soulignant la nécessité que la filière maïs s’engage à respecter scrupuleusement l’arrêté d’autorisation. Néanmoins, pour le syndicat apicole, le Cruiser masque les 3 vrais problèmes de l’apiculture : le suivi des dossiers phytosanitaires, le parasite Varroa, la stérilité des reines. A titre d’exemple, citons :

– la contestation qui est faite depuis plus de 20 ans de certaines homologations de substances insecticides ‘pleines fleurs’ qui, tous les ans, sont responsables d’empoisonnements d’abeilles sur de multiples cultures;

– la faiblesse de la recherche pour trouver des solutions durables au varroa, un acarien parasite des abeilles et qui fait des dégâts énormes dans les ruchers;

– enfin, dernier point d’inquiétude majeure : la stérilité des reines. Aujourd’hui, près de 30% des reines seraient concernées sur les exploitations professionnelles considérées les plus performantes (mais aussi avec les pratiques les moins naturelles…, N.D.L.R).

Face à ces inquiétudes apicoles, si Michel Barnier a demandé de développer et d’intensifier les expertises visant à déterminer les raisons de la mortalité de ruchers sur l’ensemble du territoire, paradoxalement il appelle les firmes fabricants de pesticides à intensifier leurs recherches pour trouver des solutions de substitution afin de sortir de l’impasse technique dans laquelle se trouvent actuellement les agriculteurs qui doivent protéger le maïs des nuisances du taupin…

Pascal Farcy
Photo R. Coutin/ INRA

1- Midi-Pyrénées, Rhône-Alpes,  Aquitaine, Alsace, Poitou-Charentes et Limousin
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Les bons outils font les bons… agriculteurs

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Pour le matériel agricole en général qu’il s’agisse d’une moissonneuse batteuse ou d’une tondeuse en passant par les outils, que l’on soit particulier ou professionnel, avons-nous besoin impérativement d’acheter du neuf ?

Faut-il forcément passer par la case Grande Surface de Jardinage/Bricolage pour acheter sa tondeuse ? Pourquoi ne pas privilégier un vieux tracteur à une neuve tondeuse autoportée ? De la même manière, le matériel agricole en général, coute cher, tracteur, benne agricole, moissonneuse batteuse, avec les années, ces engins offrent des technologies de plus en plus pointues, pour des prix de plus… mirobolants.

Cependant, depuis plusieurs années il existe un site spécialisé pour découvrir les annonces de tracteurs agricoles ? Il s’agit du site Agriaffaire, le lieu dédié à l’achat et à la vente de matériel agricole, viti-vinicole, forestier et de motoculture, qu’il s’agisse de matériel neuf ou d’occasion.

Fondé en 2000 par trois agriculteurs français, ce site est la plateforme d’annonces d’achat et de vente de matériel agricole d’occasion comme neuf. Offrant de multiples possibilités et méthodes d’achat et de vente, il met aussi à disposition des vendeurs et acheteurs, un Observatoire des prix pour permettre à chacun d’évaluer les fluctuations et les prix moyens des principaux matériels agricoles.

Outre l’observatoire, parmi les nombreuses bonnes idées  qui animent ce site, se trouve la rubrique dédiée aux épaves, une sorte de « casse » pour y chiner en ligne les pièces mécaniques,  comme vous pourrez le constater en cherchant à en savoir plus sur les modèles.

Près de 300.000 machines y sont commercialisées, cela va du matériel peu utilisé à des pièces de collection toujours en état de marche. De l’arracheuse de pomme de terre dernière génération en passant par le tracteur de 1958, vous y trouverez un vaste choix pour répondre à tous les besoins.

 

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De l’engrais dans mes toilettes

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Dans le monde de demain, l’eau deviendra (si elle ne l’est pas déjà) la plus importante des ressources. Réfléchir dès aujourd’hui à des solutions pour l’économiser apparaît comme une sage solution. Interdire de laver sa voiture ou de remplir sa piscine en période de canicule font déjà partie des solutions, mais il s’agit de mesures d’urgence, pas de prévention. D’après le centre d’information de l’eau, l’un des postes où les économies d’eau pourraient être les plus spectaculaires, ce sont les toilettes, qui engloutissent 20% de notre consommation quotidienne.

La solution des toilettes sèches existe, mais il faut bien reconnaître que nombre d’entre nous pouvons bloquer sur le principe (recouvrir ses déjections de sciure, les récupérer et les composter), y voyant un manque d’hygiène rédhibitoire. Des étudiants britanniques imaginaient eux économiser l’équivalent du volume de 26 piscines olympiques chaque année en encourageant simplement leurs camarades sur leur campus universitaire d’uriner dans leur douche le matin, sans passer par la case toilettes. Même problème, cela peut poser un problème d’hygiène à la majeure partie de la population. En revanche, la solution de récupérer l’urine des toilettes pour la transformer en engrais devrait être plus facilement acceptée. Après tout, c’est comme cela que nous produisons des engrais naturels depuis des siècles, grâce aux rejets des élevages agricoles.

Toopi Organics, une société française, travaille sur un procédé qui permettrait d’économiser de substantiels volume d’eau potable, dont 200 milliards de litres sont pollués chaque année en France dans nos toilettes. L’idée est simple et comprend 3 étapes :

  • récupérer l’urine, qui est naturellement riche en azote, phosphore et potassium (3 nutriments qui favorisent la croissance des plantes) pour le dépolluer d’abord en filtrant les résidus médicamenteux et hormonaux. Les festivals, les collectivités et les laboratoires d’analyse sont ciblés comme « sources » dans un premier temps.
  • enrichir l’urine nettoyé en micro-organismes pour améliorer son potentiel fertilisant pour les plantes.
  • distribuer cet engrais 100% biologique dans des coopératives agricoles ou auprès des fabricants d’engrais bio.

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Des tests sont actuellement en cours pour valider le procédé de Toopi Organics, et dès qu’ils se seront avérés concluants, le produit de leurs recherches devrait être disponible à la vente.

Vous ne regarderez plus jamais vos toilettes de la même façon…

Photo : www.toopi-organics.com

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Ensemble avec les labels MSC et ASC pour la Semaine de la Pêche Responsable

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A l’occasion de la deuxième édition de la semaine de la pêche responsable (19-25 février), différents protagonistes se mobilisent pour mieux sensibiliser le public à la nécessité de préserver les ressources aquatiques et les écosystèmes marins. Venez découvrir deux labels qui offrent la possibilité de faire le bon choix de produits pour préserver l’environnement.

Une semaine pour sensibiliser

Chaque année dans le monde, une personne consomme en moyenne 20 kg de poisson par an, soit près de deux fois plus qu’il y a 50 ans. En conséquence, 90 millions de tonnes de poisson sont capturées chaque année, selon la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture). Les limites des ressources océaniques sont presque franchies et les mauvaises pratiques, la surpêche ou la pêche illégale vident nos océans. Dans son rapport 2017 sur les impacts environnementaux, le MSC précise que la démarche invitant les consommateurs à privilégier les produits de la mer labellisés durables incite les pêcheries à améliorer leurs pratiques pour répondre aux critères environnementaux du MSC.

C’est pourquoi La semaine de la pêche responsable donne l’occasion aux consommateurs de mieux comprendre les enjeux de la pêche durable et de l’aquaculture responsable. Mais aussi de mieux comprendre les solutions qui sont proposées. Retrouvez l’appel à action en suivant ce lien

 

Lors de vos achats, vous aussi, vous pouvez avoir un rôle actif.

Les lables MSC et ASC vous permettent d’identifier rapidement et facilement les produits qui sont respectueux des ressources marines et des écosystèmes. La prochaine fois que vous aurez envie de poisson, n’oubliez pas de chercher les deux logos bleu et vert dans les rayons :

Label MSC

 

Des entreprises qui encouragent la consommation responsable des produits de la mer

Supermarchés, marques, restaurants collectifs, fournisseurs… soutiennent eux aussi la Semaine de la pêche responsable avec le MSC et l’ASC. Ces acteurs participent également activement auprès des consommateurs, puisqu’ils représentent une quantité importante de prises de poissons capturés, et sont donc essentiels à la préservation de la biodiversité marine. Tout au long de la semaine, ces entreprises sensibilisent eux aussi à l’importance des labels MSC et ASC auprès du grand public. Demandez plus d’information à ce sujet dans votre magasin !

 

Pour plus d’informations sur la Semaine de la Pêche Responsable, rendez-vous sur le site internet du MSC

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