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L’heure des piles à combustible résidentielles

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pile à combustible
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Découvert au début du 19e siècle, le concept de la pile à combustible connait depuis quelques décennies un lent essor industriel qui est en passe de s’accélérer fortement. Embarquée depuis les années 1970 dans les satellites spatiaux, cette technologie de production d’énergie verte se développe aujourd’hui dans les domaines de pointe de la mobilité. On la retrouve dans les prochains véhicules à hydrogène et bientôt dans les batteries externes pour téléphones et pour ordinateurs portables.

La micro-génération à l’essai en Alsace

La pile à combustible fait aussi l’objet de tests en milieu résidentiel, dans le cadre du projet européen Ene.field auquel participe GDF Suez. Deux maisons individuelles de la région Alsace ont été sélectionnées pour le remplacement de leur système d’approvisionnement en énergie (électricité et gaz) par un système de micro-génération, soit une pile à combustible alimentée en gaz naturel. C’est une première en France pour ce type de logement. Une trentaine de maisons et de bâtiments tertiaires devraient se voir équipés d’ici mi-2015 sur le territoire, et le projet Ene.field compte en expérimenter un total de mille à travers 12 pays européens. L’objectif est de quantifier le potentiel de cette solution par rapport aux solutions classiques d’approvisionnement en énergie via les réseaux de distribution d’ErDF et GRDF. A terme, elle pourrait équiper les habitations et les locaux d’entreprises à grande échelle.
Le développement actuel de la technologie de la pile à combustible en Europe s’explique par la conjonction des progrès de la technique, et d’impératifs économiques et écologiques.

 

Une technologie avantageuse sur le plan environnemental

Sur le papier, la micro-génération présente de gros avantages en termes d’efficacité énergétique et environnementale. Dans sa version domestique, le système est connecté à une arrivée de gaz naturel qui est converti en hydrogène. L’hydrogène sert de vecteur d’énergie dans le cadre d’une réaction électrochimique, la catalyse, qui consomme également de l’oxygène. L’électricité produite est injectée dans le circuit de la maison. Contrairement à la combustion, le processus ne produit pas de bruit ni d’émissions polluantes. Il s’agit là du principe même de la pile à combustible, que l’on retrouve aussi dans les voitures et les chargeurs nomades. Les piles expérimentées par GDF Suez en Alsace permettent un rendement électrique élevé allant jusqu’à 45%, contre 25% en moyenne pour un groupe électrogène, ce qui signifie qu’elles nécessitent un volume de gaz presque deux fois plus faible pour produire la même quantité d’électricité.

 

L’eau produite, qui est portée à haute température par le processus, est ensuite introduite dans une chaudière qui alimente un autre circuit dédié à l’eau courante et au chauffage. Ce principe, dit de cogénération, permettrait de porter le rendement total du processus jusqu’à 95%. Le système étudié par GDF Suez a pour vocation principale la production d’électricité, avec comme sous-produit la production de chaleur. Cette solution se pose donc en adéquation avec les prochaines normes d’efficacité énergétique, qui comportent des standards élevés en termes d’isolation et nécessitent une production de chaleur réduite. Autre point positif pour l’environnement, cette technologie offre un potentiel de stockage décentralisé de l’hydrogène. Cet hydrogène pourra être transformé en électricité et injecté au besoin sur le réseau, lors de périodes de consommation de pointe ou lorsque les énergies renouvelables intermittentes (solaire, éolien) sont en sous-production.

 

Maîtrise des coûts et amélioration de la durabilité

Pendant longtemps, le plus gros frein au développement des piles à combustible a été leur coût de revient élevé, mais ce coût a baissé drastiquement récemment. Le prix des véhicules à hydrogène utilisant cette technologie a par exemple été divisé par 20 en l’espace de la dernière décennie. De la même façon, les piles à combustible résidentielles sont restées très chères jusqu’en 2010 parce qu’elles nécessitaient une quantité importante de platine, un métal rare. Ce composant a pu être remplacé en partie, puis totalement dans les systèmes les plus récents, permettant de diviser leur prix par trois depuis 2010. L’autre problème majeur était que les systèmes avaient tendance à perdre en rendement au fil de leur durée d’exploitation. Les avancées récentes ont permis de faire passer leur période d’exploitation de deux ou trois ans à plus de dix ans.

 

L’action favorable des marchés internationaux

Les piles à combustibles à usage résidentiel ont d’abord fait leur entrée en 2009 sur le marché japonais, où on compte aujourd’hui plusieurs dizaines de milliers de systèmes installés. La filière s’est développée avec le soutien des pouvoirs publics, qui y voient une bonne alternative de production d’énergie verte. Surtout, les prix du gaz naturel y sont sensiblement plus bas que ceux de l’électricité (jusqu’à plus de deux fois plus bas dans la région de Tokyo en 2012), augmentant la rentabilité de cette technologie consommatrice de gaz. L’accident de Fukushima de 2011 et l’augmentation du prix de l’électricité qu’il a provoqué ont confirmé les autorités dans leurs efforts de développement de cette technologie.

 

Si les pays européens étudient actuellement cette technologie, c’est pour des raisons similaires, de nature à la fois écologique et économique. En Europe, les prix de l’électricité devraient augmenter dans les années à venir sous l’effet, d’une part, de l’augmentation du prix de l’énergie nucléaire du fait du renforcement des procédures de maintenance des centrales en réaction à l’accident de Fukushima et, d’autre part, du développement des politiques de soutien aux énergies renouvelables.

Cette tendance récente est très sensible dans l’économie française, qui s’appuie à la fois sur le nucléaire et le développement des énergies vertes pour sa production d’électricité, et dont les ménages consomment une plus grosse part de leur énergie sous forme d’électricité qu’ailleurs en Europe.

 

En contraste, sur la même période, les prix du gaz sont pressentis pour rester stables voire baisser légèrement, notamment du fait du développement du gaz de schiste aux Etats-Unis. Cet écart conjoncturel constitue une incitation supplémentaire pour les entreprises et les gouvernements à favoriser la micro-génération. Il est donc une véritable chance pour le développement de cette énergie verte en Europe.

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Huiles essentielles : découvrez le ravintsara et ses bienfaits

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De plus en plus de français vantent les vertus des huiles essentielles pour un usage quotidien. En diffusion, inhalation, massages ou parfois même en ingestion, certaines essences, comme la lavande ou l’eucalyptus, sont plébiscitées. A Albi, une boutique aide même des patients atteints de Covid-19 à retrouver l’odorat grâce à l’aromathérapie ! Huile essentielle phare des connaisseurs, le ravintsara reste relativement méconnu du grand public. Zoom sur cette plante complète et familiale. 

Mais d’où viennent les huiles essentielles de Ravintsara ?

Importé de Chine, le ravintsara est un arbre qui pousse aujourd’hui principalement sur l’île de Madagascar. Bien que faisant partie de la famille des camphriers, vous ne trouverez pas de camphre dans l’huile essentielle de ravintsara ! Attention également à ne pas le confondre avec le ravensare aromatique, lui aussi présent sur les terres malgaches. Ce dernier fait partie de la famille des lauracées et ses indications sont très différentes.

Obtenue par distillation des feuilles fraîches à la vapeur, la teneur en eucalyptol est élevée avec l’huile essentielle de ravintsara. Ceci lui confère donc une odeur agréable, fraîche et légèrement épicée.

Ravintsara indication : dans quelles circonstances utiliser cette huile essentielle ?

Comme pour beaucoup d’huiles essentielles, l’essence de ravintsara possède de nombreux atouts et peut être utilisée pour vous aider dans différents domaines.

L’huile essentielle de ravintsara et les affections respiratoires

Le ravintsara est reconnu pour ses qualités anti-infectieuses, antivirales et tonifiantes. L’huile essentielle de ravintsara est ainsi le plus souvent indiquée pour aider à soulager les affections respiratoires telles que la grippe, la bronchite ou les rhinopharyngites. Considéré comme un antibiotique naturel, le ravintsara possède des propriétés fluidifiantes et expectorantes, particulièrement conseillée dans les toux sèches. Il est également préconisé pour stimuler les défenses immunitaires et renforcer l’organisme contre les maux de l’hiver.

Les autres indications du ravintsara

Également antispasmodique, l’huile essentielle de ravintsara peut aider à soulager certaines douleurs intestinales et favorise la décontraction musculaire. Toutefois, c’est aussi pour ses bienfaits sur le tonus et l’équilibre nerveux que cette plante est souvent conseillée. Soutien contre la fatigue et les moments de déprime, le ravintsara peut aider à l’endormissement grâce à ses vertus anti-stress, et devenir un ami précieux dans l’insomnie et les troubles du sommeil.

Utilisations et précautions d’emploi de l’huile essentielle de ravintsara

Si elles sont réputées pour leur efficacité, certaines huiles essentielles sont à manier avec précaution. Des articles de presse viennent régulièrement mettre en garde contre des effets indésirables, ou même des dangers avec les sprays et les diffuseurs par exemple. Alors, qu’en est-il de l’huile essentielle de ravintsara ?

Ravintsara et grossesse : évidemment déconseillé

L’usage de l’huile essentielle de ravintsara est familial. Cela veut dire qu’il peut être utilisé pour tous à partir de 3 ans. Deux contre-indications de taille sont à noter toutefois : le ravintsara est interdit pour les personnes sous traitement immunosuppresseur, et il est également proscrit pour les femmes enceintes. Après la grossesse, il est aussi conseillé aux femmes allaitantes de demander un avis à leur médecin avant d’utiliser cette huile essentielle.

Comment utiliser les huiles essentielles de ravintsara ?

Selon le but recherché, il est possible d’utiliser les huiles essentielles en diffusion, en inhalation, par voie cutanée ou par voie interne. Certaines essences peuvent être dangereuses lorsqu’elles sont ingérées. Ce n’est pas le cas du ravintsara. Avec cette plante, tous les modes d’utilisation sont possibles sans danger, dès lors que les restrictions évoquées précédemment sont respectées. 

Une ou deux gouttes sous la langue, massage ou diffusion en synergie, inhalation par vapeur ou sur un mouchoir : tout est possible avec l’huile essentielle de ravintsara. N’hésitez pas à prendre conseil auprès d’un spécialiste en aromathérapie pour déterminer les usages les plus efficaces par rapport à votre problématique.

Devenez imbattable sur toutes les huiles essentielles après le ravintsara

Vous avez découvert l’huile essentielle de ravintsara et ses multiples avantages. Découvrez l’aromathérapie dans son ensemble et déclinez les huiles essentielles en des synergies qui vous ressemblent. Cela pourrait bien changer votre vie.

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Sommeil : nos conseils pour s’endormir facilement et rapidement

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Identifier la cause de ses problèmes de sommeil n’est pas toujours chose aisée. En effet, les raisons d’un mauvais sommeil sont diverses et peuvent être d’origine psychologique, physiologique ou environnementale. Parmi elles, le stress, une alimentation déséquilibrée, des excès de caféine ou d’alcool, l’utilisation d’écrans au coucher, ou encore un environnement peu propice au sommeil (bruit, chaleur, luminosité, mauvaise literie) etc. Mettre le doigt sur les sources de vos troubles du sommeil vous permettra de trouver des solutions adaptées. 

 

Prendre conscience de son rythme circadien 

 

Nous possédons tous une horloge interne de sommeil, appelée rythme circadien, qui influence notre sensation de fatigue. C’est un rythme qui est défini par l’alternance entre la veille, qui correspond à la période de la journée où l’on est éveillé, et le sommeil. Le décalage horaire ou encore un endormissement et un réveil à des heures différentes perturbent fréquemment les rythmes habituels de sommeil et de veille.

Il convient de se coucher tous les soirs à peu près à la même heure pour permettre à son rythme circadien de programmer cette heure de manière interne. Pratiquer une activité physique pendant la journée est également conseillé pour améliorer la qualité de votre sommeil. Toutefois, un entraînement trop intensif, notamment en fin de journée, peut provoquer des problèmes à l’endormissement.

 

Améliorer sa literie 

 

Vous dormez sur un matelas qui commence à vieillir ou utilisez un oreiller devenu difforme avec le temps ? Une literie usée peut engendrer des troubles du sommeil non négligeables, en plus de problèmes de santé, notamment des maux de dos.

Il est peut-être temps d’opter pour une literie de meilleure qualité ! De plus en plus de marques développent des technologies avancées qui promettent une expérience de sommeil optimale. Ainsi, les matelas Emma offrent une adaptabilité maximale, grâce à une technologie de mousse qui propose plusieurs zones de confort et qui convient donc à toutes les morphologies.

 

Contrer le stress

 

Si c’est le stress qui vous empêche d’avoir un sommeil digne de ce nom, alors il va vous falloir trouver les méthodes qui vous permettront de le gérer au mieux. Il existe une foule de techniques à essayer, telles que l’aromathérapie, la méditation, l’ASMR, la lecture, l’écriture, s’endormir avec de la musique… S’accorder entre 30 minutes et 1 heure de relaxation avant de se coucher peut avoir de formidables résultats. Votre corps et votre esprit s’en trouveront détendus avant même que votre tête ne touche l’oreiller.

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Assurance habitation : nos conseils pour bien faire votre choix

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L’assurance habitation est primordiale afin de protéger votre logement et vos biens en cas de sinistre, mais aussi les membres de votre foyer. Véritable garantie pour faire face aux aléas de la vie, elle permet de se prémunir contre les préjudices. Découvrez nos conseils afin de choisir l’assurance habitation la plus adaptée à votre situation, qui vous assurera une sérénité garantie.

Assurance habitation : une obligation ?

Vous êtes locataire ? Vous avez l’obligation de souscrire à une assurance habitation auprès d’un assureur comme Groupama par exemple. Vous êtes copropriétaire occupant ou non occupant de votre logement et vous le louez ? Il est obligatoire dans ce cas, d’assurer à minima sa responsabilité civile pour pouvoir être couvert des éventuels dommages causés aux autres. Ne pas être assuré, c’est prendre le risque de devoir assumer seul l’entière responsabilité financière des sinistres causés par soi-même ou par le logement lui-même.

Evaluez rigoureusement vos besoins 

Afin d’opter pour une assurance habitation adaptée, il convient de prendre en compte plusieurs critères : la composition de votre foyer, vos besoins spécifiques, votre situation (propriétaire ou locataire)… Pour qu’elle vous protège au mieux, une assurance habitation doit pouvoir compenser la dégradation, le vol ou la destruction de vos biens en cas de sinistre.

Estimez la valeur de vos biens de façon précise

Pour qu’ils soient couverts à leur juste valeur, il est important d’évaluer avec justesse la valeur de vos biens mobiliers. Cela concerne l’ensemble des objets personnels qui se trouvent dans votre logement : meubles, électroménager, équipements technologiques ou encore vêtements ou sacs à main… A noter qu’il vaut mieux surestimer et être bien couvert, plutôt que de minimiser afin d’obtenir une prime moins chère. Petit conseil supplémentaire : conservez les justificatifs d’achat et des photos de vos biens en cas de sinistre.

Comptabilisez les pièces de votre logement

Certains contrats considèrent comme pièce une surface de plus de 7m2 quand d’autres exigent plus de 9m2. Cuisine, salle de bains, toilettes, entrée et terrasse ne sont pas comptabilisées, à la différence des combles transformés en mezzanine ou en pièces à vivre. En outre, selon les contrats, une pièce de plus de 30 ou 40 m2 peut être considérée comme constituant 2 pièces.

Forts de ces conseils, il ne vous reste plus qu’à demander et à comparer des devis d’assurances habitation de différents acteurs de référence du marché comme Groupama, par exemple. 

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