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Les récifs artificiels offrent une seconde vie au littoral aquitain

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Face à la dégénérescence des récifs marins fragilisés par le réchauffement climatique et les activités humaines, l’idée de créer des récifs artificiels a peu à peu germé. Loin d’être une nouveauté, elle s’était déjà imposée à de nombreux pêcheurs, lesquels constataient que la faune marine avait tendance à se multiplier à proximité d’épaves ou de structures immergées. Jugeant le concept prometteur, les japonais réalisèrent le premier récif artificiel en 1650. Et, à en juger par les 35 pays qui accueillent aujourd’hui ce type d’aménagements côtiers, nul doute que les résultats s’avérèrent plutôt probants.

En France, l’association Aquitaine Lande Récifs a lancé il y a 10 ans diverses opérations d’aménagement du littoral en région Aquitaine. En reproduisant le plus fidèlement possible l’habitat naturel de la flore et la faune aquatiques, ces récifs dits de « production » permettent à l’écosystème marin de se reconstituer. Définis par l’association comme des « structures immergées, placées délibérément sur le fond pour mimer les caractéristiques des zones naturelles », ils consistent en des buses cylindriques d’une tonne de béton non armé et donc non polluant pour l’environnement. De par la forme et leur répartition hasardeuse au sol, elles offrent de nombreuses possibilités d’habitats, favorisant de ce fait la diversité animale des hôtes potentiels.


Sommet du récif de Messanges,

D’un point de vue technique, il apparaît que ces modules résistent bien au temps, ne présentant aucun signe extérieur de dégradation. Par ailleurs, à l’instar de la prolifération observée aux abords des épaves, l’installation des populations de poissons et invertébrés est rapide. Outre le fait qu’elles soient relativement diversifiées, les espèces de poissons réhabilitées sont majoritairement commerciales. Un net avantage au regard de la raréfaction des stocks disponibles dont pâtissent les pêcheurs.

Pour l’heure, trois sites d’une superficie de 16 hectares chacun, localisés sur la côte sud des Landes, accueillent l’initiative. Le premier à voir le jour fut installé en 1999 près de Capbreton. Suivra en 2001 le second projet, aménagé partiellement aux environs du Port d’Albret, avoisinant les villes de Soustons et de Vieux-Boucau. L’ultime site jouxte les villes de Messanges et Moliets et Maa.

Ces installations successives ont permis d’optimiser le processus d’immersion. Pour la première expérimentation à Capbreton, l’équipe d’Aquitaine Lande Récifs a eu recours à une barge, depuis laquelle chaque module était immergé individuellement. Pour les deux opérations suivantes, on a fait appel à un navire de la Direction Générale de l’Armement,  « l’Aquitaine Explorer ». Grâce à celui-ci, on a pu procéder au largage de groupes de 5 buses, passés par la suite à 10 unités.

Bien que depuis 2006 le bureau d’études en environnement marin OCEANIDE assure un suivi scientifique via une surveillance sous-marine, l’association a réalisé courant 2007 une pêche expérimentale afin d’évaluer les populations effectives de poissons évoluant au sein des trois sites réimplantés. Au cours des 20 plongées effectuées, 20 espèces de poissons avaient alors été recensées dont 63 % commerciales.

Afin d’en apprécier l’évolution, l’opération a récemment été reconduite. Avec quelques 297 individus prélevés, répartis en 31 espèces, la progression est pour le moins satisfaisante : une dizaine de nouvelles espèces a ainsi été dénombrée. Les plus représentées sont le tacaud (Trisopterus luscus), le maigre (Argyrosomus regius) et le griset (Spondylosoma cantharus). Auxquelles s’ajoutent des populations de merlu, d’alose, de baudroie ainsi que de Saint-Pierre et de dorade royale.

En misant sur les récifs artificiels, Aquitaine Lande Récifs s’est fixé pour objectif de soutenir une pêche durable et respectueuse des ressources naturelles dont elle reste tributaire. Elle entend poursuivre son action, notamment en perfectionnant les systèmes utilisés. Ainsi, des récifs artificiels imitant la forme conique des tipis sont déjà à l’étude.

Cécile Cassier
Photos © ALR / Jean Celestrino

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Les bons outils font les bons… agriculteurs

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Pour le matériel agricole en général qu’il s’agisse d’une moissonneuse batteuse ou d’une tondeuse en passant par les outils, que l’on soit particulier ou professionnel, avons-nous besoin impérativement d’acheter du neuf ?

Faut-il forcément passer par la case Grande Surface de Jardinage/Bricolage pour acheter sa tondeuse ? Pourquoi ne pas privilégier un vieux tracteur à une neuve tondeuse autoportée ? De la même manière, le matériel agricole en général, coute cher, tracteur, benne agricole, moissonneuse batteuse, avec les années, ces engins offrent des technologies de plus en plus pointues, pour des prix de plus… mirobolants.

Cependant, depuis plusieurs années il existe un site spécialisé pour découvrir les annonces de tracteurs agricoles ? Il s’agit du site Agriaffaire, le lieu dédié à l’achat et à la vente de matériel agricole, viti-vinicole, forestier et de motoculture, qu’il s’agisse de matériel neuf ou d’occasion.

Fondé en 2000 par trois agriculteurs français, ce site est la plateforme d’annonces d’achat et de vente de matériel agricole d’occasion comme neuf. Offrant de multiples possibilités et méthodes d’achat et de vente, il met aussi à disposition des vendeurs et acheteurs, un Observatoire des prix pour permettre à chacun d’évaluer les fluctuations et les prix moyens des principaux matériels agricoles.

Outre l’observatoire, parmi les nombreuses bonnes idées  qui animent ce site, se trouve la rubrique dédiée aux épaves, une sorte de « casse » pour y chiner en ligne les pièces mécaniques,  comme vous pourrez le constater en cherchant à en savoir plus sur les modèles.

Près de 300.000 machines y sont commercialisées, cela va du matériel peu utilisé à des pièces de collection toujours en état de marche. De l’arracheuse de pomme de terre dernière génération en passant par le tracteur de 1958, vous y trouverez un vaste choix pour répondre à tous les besoins.

 

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De l’engrais dans mes toilettes

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Dans le monde de demain, l’eau deviendra (si elle ne l’est pas déjà) la plus importante des ressources. Réfléchir dès aujourd’hui à des solutions pour l’économiser apparaît comme une sage solution. Interdire de laver sa voiture ou de remplir sa piscine en période de canicule font déjà partie des solutions, mais il s’agit de mesures d’urgence, pas de prévention. D’après le centre d’information de l’eau, l’un des postes où les économies d’eau pourraient être les plus spectaculaires, ce sont les toilettes, qui engloutissent 20% de notre consommation quotidienne.

La solution des toilettes sèches existe, mais il faut bien reconnaître que nombre d’entre nous pouvons bloquer sur le principe (recouvrir ses déjections de sciure, les récupérer et les composter), y voyant un manque d’hygiène rédhibitoire. Des étudiants britanniques imaginaient eux économiser l’équivalent du volume de 26 piscines olympiques chaque année en encourageant simplement leurs camarades sur leur campus universitaire d’uriner dans leur douche le matin, sans passer par la case toilettes. Même problème, cela peut poser un problème d’hygiène à la majeure partie de la population. En revanche, la solution de récupérer l’urine des toilettes pour la transformer en engrais devrait être plus facilement acceptée. Après tout, c’est comme cela que nous produisons des engrais naturels depuis des siècles, grâce aux rejets des élevages agricoles.

Toopi Organics, une société française, travaille sur un procédé qui permettrait d’économiser de substantiels volume d’eau potable, dont 200 milliards de litres sont pollués chaque année en France dans nos toilettes. L’idée est simple et comprend 3 étapes :

  • récupérer l’urine, qui est naturellement riche en azote, phosphore et potassium (3 nutriments qui favorisent la croissance des plantes) pour le dépolluer d’abord en filtrant les résidus médicamenteux et hormonaux. Les festivals, les collectivités et les laboratoires d’analyse sont ciblés comme « sources » dans un premier temps.
  • enrichir l’urine nettoyé en micro-organismes pour améliorer son potentiel fertilisant pour les plantes.
  • distribuer cet engrais 100% biologique dans des coopératives agricoles ou auprès des fabricants d’engrais bio.

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Des tests sont actuellement en cours pour valider le procédé de Toopi Organics, et dès qu’ils se seront avérés concluants, le produit de leurs recherches devrait être disponible à la vente.

Vous ne regarderez plus jamais vos toilettes de la même façon…

Photo : www.toopi-organics.com

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Ensemble avec les labels MSC et ASC pour la Semaine de la Pêche Responsable

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A l’occasion de la deuxième édition de la semaine de la pêche responsable (19-25 février), différents protagonistes se mobilisent pour mieux sensibiliser le public à la nécessité de préserver les ressources aquatiques et les écosystèmes marins. Venez découvrir deux labels qui offrent la possibilité de faire le bon choix de produits pour préserver l’environnement.

Une semaine pour sensibiliser

Chaque année dans le monde, une personne consomme en moyenne 20 kg de poisson par an, soit près de deux fois plus qu’il y a 50 ans. En conséquence, 90 millions de tonnes de poisson sont capturées chaque année, selon la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture). Les limites des ressources océaniques sont presque franchies et les mauvaises pratiques, la surpêche ou la pêche illégale vident nos océans. Dans son rapport 2017 sur les impacts environnementaux, le MSC précise que la démarche invitant les consommateurs à privilégier les produits de la mer labellisés durables incite les pêcheries à améliorer leurs pratiques pour répondre aux critères environnementaux du MSC.

C’est pourquoi La semaine de la pêche responsable donne l’occasion aux consommateurs de mieux comprendre les enjeux de la pêche durable et de l’aquaculture responsable. Mais aussi de mieux comprendre les solutions qui sont proposées. Retrouvez l’appel à action en suivant ce lien

 

Lors de vos achats, vous aussi, vous pouvez avoir un rôle actif.

Les lables MSC et ASC vous permettent d’identifier rapidement et facilement les produits qui sont respectueux des ressources marines et des écosystèmes. La prochaine fois que vous aurez envie de poisson, n’oubliez pas de chercher les deux logos bleu et vert dans les rayons :

Label MSC

 

Des entreprises qui encouragent la consommation responsable des produits de la mer

Supermarchés, marques, restaurants collectifs, fournisseurs… soutiennent eux aussi la Semaine de la pêche responsable avec le MSC et l’ASC. Ces acteurs participent également activement auprès des consommateurs, puisqu’ils représentent une quantité importante de prises de poissons capturés, et sont donc essentiels à la préservation de la biodiversité marine. Tout au long de la semaine, ces entreprises sensibilisent eux aussi à l’importance des labels MSC et ASC auprès du grand public. Demandez plus d’information à ce sujet dans votre magasin !

 

Pour plus d’informations sur la Semaine de la Pêche Responsable, rendez-vous sur le site internet du MSC

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