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Nature

Les forêts mondiales sont-elles bien protégées ?

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2010 ou l’heure du bilan pour les grandes conventions internationales sur l’environnement. L’échéance approche pour la célèbre Convention sur la Diversité Biologique (CDB) qui s’était donné pour objectif de protéger « au moins 10 % de chaque type de forêts » existant sur la planète et freiner le déclin de la biodiversité. Alors qu’en est-il aujourd’hui ? Cet objectif est-il atteint ?

Afin de dresser un état des lieux, une équipe de recherche internationale a analysé le statut de protection des forêts à l’échelle globale. Publiés cette semaine dans la revue Biological Conservation (1), les résultats montrent, qu’au total, 7,7 % des forêts mondiales sont protégées. Cette proportion s’élève à 13,5 % en considérant l’ensemble des espaces gérés à des fins de conservation (2). Mais ce chiffre cache d’importantes disparités selon les types de forêts, par exemple : seulement 3,2 % des forêts inondées de la zone tempérée sont sous protection, 10,3 % des forêts tropicales humides et 28 % des forêts tempérées d’arbres à feuilles caduques.

Tour d’horizon des forêts mondiales

De la mangrove en passant par les peuplements de conifères de la zone boréale, les forêts du monde sont loin de représenter un groupe homogène et dans cette grande diversité de forme et de fonctionnement, plusieurs classifications existent. Deux d’entre elles ont été utilisées pour mener cette analyse. La première s’appui sur le Global Forest Map (GMF), une cartographie établie par le PNUE (3) qui identifie 20 types forestiers. A partir du GMF, il est estimé que l’aire couverte par les forêts s’élève à 39 millions de km2, soit 30 % de la surface terrestre. Et seulement 7,7 % de cette surface est protégée, avec une moyenne de 8,9 % pour chacun des types. La seconde classification utilisée est la division en écorégions, c’est-à-dire en des zones du globe présentant des caractéristiques climatiques, géologiques et écologiques propres. Lors de l’étude, 670 régions écologiques ont ainsi été prises en compte et il apparaît que 65 % d’entre elles n’atteignent pas le niveau de protection attendu. Ces résultats sont encore loin des 10 % préconisés par la CDB, et les insuffisances s’observent surtout en Afrique centrale, dans les zones boréales et le Sud-Est asiatique.

Etat de protection des « hot-spots » de biodiversité

A l’échelle mondiale, certains sites sont apparus comme prioritaires pour la conservation. Au regard des 34 « hot-spots » de biodiversité, ces hauts-lieux abritant une très grande richesse faunistique et floristique, les auteurs de l’article montrent que 20 d’entre eux n’atteignent pas les 10 % de forêts protégées. Aucune des forêts localisées dans les montagnes du Sud-Ouest de la Chine ou encore dans l’Est de la Mélanésie ne bénéficie d’un statut de protection. Les scientifiques ont ainsi conclu que, paradoxalement, les forêts ne sont pas mieux protégées qu’ailleurs dans les sites définis comme « d’une haute importance pour la biodiversité ».

Au final, les 10 % de forêts protégées, objectif phare de la CDB, ne seront très certainement pas atteint l’année prochaine. Cela dit, ce genre de pourcentages et d’échéances, dont les grandes messes internationales nous ont rendu coutumiers, restent totalement arbitraires. Les chiffres sont avant tout à visée politique et, la plupart du temps, reportés à d’autres termes sans plus d’évaluation. Il y a donc de quoi se réjouir à voir enfin ici un suivi de la part des scientifiques.

Néanmoins, ce genre d’étude se mène toujours à partir de cartes et d’images satellites, de quoi avoir une vision globale, mais aussi de quoi s’éloigner de la précision du terrain. Dans les faits, et localement, la mise sous protection d’un espace n’est pas forcément la panacée. Le plus souvent elle impose à tous les peuples du monde des logiques patrimoniales purement occidentales. L’idée de sanctuaire et de nature immuable et inviolée qu’on trouve dans la recette « réserve naturelle » reste contradictoire. Elle s’accorde souvent mal avec les données scientifiques qui démontrent la dynamique inhérente aux écosystèmes. Mais, également, la politique des aires protégées résonne franchement d’une forme d’ingérence quand elle vient contraindre d’autres sociétés humaines par des formulaires rédigés à Johannesburg ou à Dubaï.

Elisabeth Leciak
1- Schmitt C. B. & al., 2009. Global analysis of the protection status of the world’s forests. Biol. Conserv., In Press 

2- L’UICN a établit des catégories pour les statuts de protection des espaces, allant de la catégorie I pour les réserves intégrales, jusqu’à IV pour tous les espaces protégées. Les catégories V et VI regroupent les espaces gérées à des fins de conservation.

3- Programme des Nations Unis pour l’Environnement.
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Huiles essentielles : découvrez le ravintsara et ses bienfaits

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De plus en plus de français vantent les vertus des huiles essentielles pour un usage quotidien. En diffusion, inhalation, massages ou parfois même en ingestion, certaines essences, comme la lavande ou l’eucalyptus, sont plébiscitées. A Albi, une boutique aide même des patients atteints de Covid-19 à retrouver l’odorat grâce à l’aromathérapie ! Huile essentielle phare des connaisseurs, le ravintsara reste relativement méconnu du grand public. Zoom sur cette plante complète et familiale. 

Mais d’où viennent les huiles essentielles de Ravintsara ?

Importé de Chine, le ravintsara est un arbre qui pousse aujourd’hui principalement sur l’île de Madagascar. Bien que faisant partie de la famille des camphriers, vous ne trouverez pas de camphre dans l’huile essentielle de ravintsara ! Attention également à ne pas le confondre avec le ravensare aromatique, lui aussi présent sur les terres malgaches. Ce dernier fait partie de la famille des lauracées et ses indications sont très différentes.

Obtenue par distillation des feuilles fraîches à la vapeur, la teneur en eucalyptol est élevée avec l’huile essentielle de ravintsara. Ceci lui confère donc une odeur agréable, fraîche et légèrement épicée.

Ravintsara indication : dans quelles circonstances utiliser cette huile essentielle ?

Comme pour beaucoup d’huiles essentielles, l’essence de ravintsara possède de nombreux atouts et peut être utilisée pour vous aider dans différents domaines.

L’huile essentielle de ravintsara et les affections respiratoires

Le ravintsara est reconnu pour ses qualités anti-infectieuses, antivirales et tonifiantes. L’huile essentielle de ravintsara est ainsi le plus souvent indiquée pour aider à soulager les affections respiratoires telles que la grippe, la bronchite ou les rhinopharyngites. Considéré comme un antibiotique naturel, le ravintsara possède des propriétés fluidifiantes et expectorantes, particulièrement conseillée dans les toux sèches. Il est également préconisé pour stimuler les défenses immunitaires et renforcer l’organisme contre les maux de l’hiver.

Les autres indications du ravintsara

Également antispasmodique, l’huile essentielle de ravintsara peut aider à soulager certaines douleurs intestinales et favorise la décontraction musculaire. Toutefois, c’est aussi pour ses bienfaits sur le tonus et l’équilibre nerveux que cette plante est souvent conseillée. Soutien contre la fatigue et les moments de déprime, le ravintsara peut aider à l’endormissement grâce à ses vertus anti-stress, et devenir un ami précieux dans l’insomnie et les troubles du sommeil.

Utilisations et précautions d’emploi de l’huile essentielle de ravintsara

Si elles sont réputées pour leur efficacité, certaines huiles essentielles sont à manier avec précaution. Des articles de presse viennent régulièrement mettre en garde contre des effets indésirables, ou même des dangers avec les sprays et les diffuseurs par exemple. Alors, qu’en est-il de l’huile essentielle de ravintsara ?

Ravintsara et grossesse : évidemment déconseillé

L’usage de l’huile essentielle de ravintsara est familial. Cela veut dire qu’il peut être utilisé pour tous à partir de 3 ans. Deux contre-indications de taille sont à noter toutefois : le ravintsara est interdit pour les personnes sous traitement immunosuppresseur, et il est également proscrit pour les femmes enceintes. Après la grossesse, il est aussi conseillé aux femmes allaitantes de demander un avis à leur médecin avant d’utiliser cette huile essentielle.

Comment utiliser les huiles essentielles de ravintsara ?

Selon le but recherché, il est possible d’utiliser les huiles essentielles en diffusion, en inhalation, par voie cutanée ou par voie interne. Certaines essences peuvent être dangereuses lorsqu’elles sont ingérées. Ce n’est pas le cas du ravintsara. Avec cette plante, tous les modes d’utilisation sont possibles sans danger, dès lors que les restrictions évoquées précédemment sont respectées. 

Une ou deux gouttes sous la langue, massage ou diffusion en synergie, inhalation par vapeur ou sur un mouchoir : tout est possible avec l’huile essentielle de ravintsara. N’hésitez pas à prendre conseil auprès d’un spécialiste en aromathérapie pour déterminer les usages les plus efficaces par rapport à votre problématique.

Devenez imbattable sur toutes les huiles essentielles après le ravintsara

Vous avez découvert l’huile essentielle de ravintsara et ses multiples avantages. Découvrez l’aromathérapie dans son ensemble et déclinez les huiles essentielles en des synergies qui vous ressemblent. Cela pourrait bien changer votre vie.

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En Suède, un McDrive pour sauver les abeilles

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Au dernier pointage qui date de la fin de l’année 2018, McDonald’s comptait 37 855 restaurants sur le globe, soit le deuxième contingent mondial derrière Subway et ses 42 431 points de vente. Depuis, ce nombre déjà impressionnant a encore augmenté, mais il est à parier que les statisticiens en charge de ce comptage auront oublié un McDonald’s ouvert tout récemment en Suède. Et pour cause, puisque le fast-food en question est le plus petit de tous les restaurants de l’enseigne au M, spécialement conçu pour… les abeilles !

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Entendons-nous bien, il n’est pas question ici de nourrir les insectes pollinisateurs de frites, nuggets, Big Mac ou autre Filet-O-Fish : cette version miniature des McDrive que nous connaissons tous est en fait une ruche améliorée. Imaginée par une agence de publicité scandinave et réalisée par un menuisier local, cet hôtel à abeilles est un hommage aux restaurants suédois du groupe qui ont installé des ruches sur leurs toits, participant ainsi à la sauvegarde des insectes.

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Car nous ne le répéterons jamais assez, les abeilles sont en danger d’extinction : en cause, les flots de pesticides et d’engrais déversés sur les terres agricoles, qui finissent par avoir raison de tous les pollinisateurs. Le taux de mortalité des abeilles est aujourd’hui supérieur à 35% et, d’après Olivier Fernandez, un apiculteur qui a récemment envoyé des enveloppes remplies d’abeilles mortes au président de la République pour alerter sur sa situation, 67 millions d’individus disparaîtraient chaque jour !

Et si chacun des restaurants de Ronald McDonald accueillait une ou plusieurs ruches sur son toit, combien d’abeilles pourrait-on sauver ? Vous avez 4h, et le droit à une calculatrice ainsi qu’aux outils de géométrie classique (règle, compas, équerre et rapporteur).

Photo : Capture d’écran YouTube

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BeeBar : un bar à abeille sur mon balcon

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Après les bars à ongles, les bars à sourire et les bars à sieste, voici que débarque le bar à abeilles. Ce BeeBar est le résultat de la rencontre d’une Bretonne, d’un Provençal et d’un Corse, attristés par le sort réservé aux ouvrières jaunes et noires.

Victimes d’une inquiétante raréfaction, ces insectes pollinisateurs indispensables au maintien de la biodiversité végétale succombent aux innombrables engrais et pesticides déversés sur les terres de notre pays. En 2017 par exemple, plus de 72 000 tonnes de pesticides ont été vendues dans l’Hexagone, puis répandues, faisant de la France le second consommateur européen de ces substances toxiques. Les villes, où de plus en plus de politiques « zéro phytosanitaire » sont adoptées, deviennent alors des refuges pour les ouvrières et leurs reines, mais des refuges où il peut être difficile de se nourrir. C’est là que le BeeBar apparaît comme la solution à ce problème majeur.

Dans ce bar à abeilles, vous trouverez une jardinière souple fabriquée en bouteilles en plastique recyclées (avec le système de fixation adapté), du terreau bio, et des graines mellifères, celles dont le nectar est utilisé par les abeilles pour produire le miel. Ne reste plus alors qu’à laisser agir votre main verte : la terre va dans la jardinière, les graines vont dans la terre et sont arrosés généreusement. Placez l’ensemble dans une zone ensoleillée (ou à demi-ensoleillée, mais évitez la cave ou le meuble sous votre évier…) et, quelques jours/semaines plus tard, une bouquet de fleurs colorées décore votre balcon et devrait, normalement, attirer les abeilles alentour.

Selon votre budget et l’espace que vous avez à disposition, quatre tailles de bar à abeilles sont à votre disposition, en photo ci-dessous : deux modèles suspendus et deux modèles à poser, dont un de 19L . Vendus de 22 à 49€, ils feront de vous un acteur à part entière de l’enrayement du syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles.

BeeBar-Gamme

Initialement proposé au financement participatif des internautes sur Ulule, le projet est officiellement une réussite depuis la semaine dernière : l’objectif a été explosé, et le BeeBar financé à 534% !

Photo : PressKit fourni par BeeBarConcept

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