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Le point sur les centrales à cycle combiné gaz
Dans le mix électrique mondial, les centrales à énergies fossiles devancent encore largement tous les autres modes de production. Le charbon, le fioul et le gaz constituaient à eux seuls 68% de la production mondiale en 2011, et il semble que cette part ne se réduise que lentement. Il y a cependant une bonne nouvelle : au fil des innovations, les centrales thermiques vont devenir de plus en plus propres.
Introduite dans les années 1970, la centrale à cycle combiné est une évolution de la centrale à gaz classique. Dans ses versions les plus modernes, elle se dote d’une turbine additionnelle d’une puissance égale à environ 50% de la turbine principale. Par rapport à une centrale à charbon, qui offre un rendement maximal de 35%, la centrale à cycle combiné gaz (CCCG) possède une rendement qui peut atteindre 57%, ce qui permet de diviser de moitié les émissions de dioxyde de carbone. Les émissions d’autres gaz polluants sont également très restreintes, voire inexistantes dans le cas des oxydes de soufre, et ces centrales ne produisent ni odeurs ni poussières.
Un atout dans la transition énergétique
Si ces centrales ne constituent pas une solution de long terme puisqu’elles sont tout de même polluantes, il sera difficile de se passer d’elles dans le cadre d’une politique de développement des énergies renouvelables telles que le solaire et l’éolien. Ces deux énergies vertes sont par nature intermittentes puisqu’elles dépendent des conditions météorologiques, et on ne dispose pas d’un moyen efficace pour le stockage de leur production à ce jour. Les dernières centrales à cycle combiné ont la capacité de compenser cette intermittence grâce à une production flexible dans le temps, ce qui permet de maintenir l’équilibre essentiel au fonctionnement du réseau de transport d’électricité. Pour répondre à la fluctuation des besoins sur le réseau, une CCCG moderne peut être mise en fonctionnement en moins d’une heure et mise à l’arrêt en l’espace de quelques minutes. Cet atout la distingue de la centrale à charbon et de la centrale nucléaire, qui nécessitent toutes les deux un temps d’allumage long.
Une rentabilité en progression
L’Agence internationale de l’énergie indiquait dans son Energy Outlook 2013 que l’utilisation du gaz devrait connaître une augmentation de 1,3% par an jusqu’en 2040, soit un total de +64%, ce qui en fera l’énergie fossile dont la consommation sera en plus forte croissance dans le monde. Cette hausse s’expliquera pour moitié par la croissance de la demande à des fins de production d’électricité. Ce « renouveau du gaz », dont la consommation mondiale avait tendance à stagner jusqu’aux années 2000, a deux raisons majeures. D’abord, la mise au point de turbines à forte puissance, dont le coût de construction peut être quatre fois plus bas que celui d’une centrale nucléaire à puissance égale. Ensuite et surtout, l’introduction en 2008 des techniques de fracturation hydraulique, en permettant l’extraction du gaz de schiste en quantités croissantes, a entraîné une chute des cours du gaz en plusieurs endroits du globe. Les Etats-Unis devenant soudain producteur de gaz, leurs importations ont fortement baissé, ce qui a entraîné une baisse des cours du gaz également en Europe.
C’est à cette période que la technologie à cycle combiné gaz a commencé à se développer en France, avec l’inauguration en 2005 par le fournisseur historique de gaz GDF Suez de la première centrale de ce type. Le fournisseur historique d’électricité, EDF, s’est depuis lancé dans un ambitieux plan de modernisation de son parc de centrales thermiques, qui consiste notamment en la rénovation de ses centrales à charbon en centrales à cycle combiné gaz. Le fournisseur alternatif Direct Energie a lancé son propre projet de centrale à Landivisiau en Bretagne, qui devrait voir le jour en 2017. Au total, les CCCG représentent aujourd’hui 5,2GW (gigowatt) de puissance installée sur les 130GW existants dans la totalité du parc français. Ce chiffre devrait progresser jusqu’à 6,6GW en 2018, au détriment des autres moyens de production d’énergie thermique. La part des CCCG devrait donc passer de 4% à 5% en quatre ans… ce qui représente une évolution en fin de compte très modérée. Qu’est-ce qui peut expliquer, malgré tous les atouts dont dispose la technologie à cycle combiné gaz, une croissance aussi faible dans le mix électrique français ?
La concurrence du combustible charbon
La réponse réside dans un effet inattendu de la mise en exploitation du gaz de schiste aux Etats-Unis. Les industries américaines consommant désormais davantage de gaz de schiste bon marché, le pays se trouve avec un excédent de charbon qu’il exporte prioritairement en Europe, conduisant à une forte baisse de ce combustible sur les marchés européens. Si bien que le prix d’un MWh produit à base de charbon est aujourd’hui deux fois plus bas que celui d’un MWh produit à base de gaz. Entre les centrales thermiques, dont le prix du combustible compte en moyenne pour 75% du prix de revente de l’électricité, cela peut conduire à de grosses différences de compétitivité au détriment des centrales à gaz. Le résultat est un paradoxe total : la part des CCCG dans le mix électrique français baisse chaque année depuis 2010, et certaines centrales sont même mises sous cocon. Le groupe GDF Suez a suspendu 10GW de capacités de production en Europe et pourrait en supprimer encore entre 5 et 7GW à l’avenir. La construction de ces centrales s’est fortement ralentie partout en Europe, mettant à mal les activités des équipementiers du secteur tels qu’Alstom.
Quel rôle sur le long terme ?
Deux nouvelles venant d’outre-Atlantique nous permettent d’envisager une sortie de crise pour les centrales à gaz européennes. En premier lieu, la production de gaz de schiste américaine à bas coût devrait se réduire fortement dans les années qui viennent, à mesure de l’épuisement progressif des réserves. Cela conduira mécaniquement à une baisse des importations de charbon, et à un retour de son cours à un niveau normal. Par ailleurs, l’accord de libre-échange transatlantique devrait conduire à la mise en place d’importations massives de gaz issu de la fracturation hydraulique vers les marchés européens, ce qui pourrait contribuer à faire baisser le prix du gaz naturel. Les CCCG ont le potentiel de redevenir compétitives à moyen terme.
Malgré cela, les centrales à combiné gaz ne pourront sans doute jamais prendre une place prépondérante en France. Par rapport à ses voisins européens (Allemagne, Royaume-Uni, Italie, Espagne) qui ont misé de longue date sur le gaz, la France a commencé à s’intéresser au cycle combiné gaz avec un retard d’environ 15 ans. Cela s’explique par le choix de l’Etat français de privilégier le nucléaire, une énergie décarbonée qui représente aujourd’hui encore 75% de notre mix électrique. Cette part étant peu susceptible de baisser sur le moyen terme, les CCCG seront donc vouées à rester en France une force de production d’appoint, en association avec les énergies renouvelables.
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Huiles essentielles : découvrez le ravintsara et ses bienfaits
De plus en plus de français vantent les vertus des huiles essentielles pour un usage quotidien. En diffusion, inhalation, massages ou parfois même en ingestion, certaines essences, comme la lavande ou l’eucalyptus, sont plébiscitées. A Albi, une boutique aide même des patients atteints de Covid-19 à retrouver l’odorat grâce à l’aromathérapie ! Huile essentielle phare des connaisseurs, le ravintsara reste relativement méconnu du grand public. Zoom sur cette plante complète et familiale.
Mais d’où viennent les huiles essentielles de Ravintsara ?
Importé de Chine, le ravintsara est un arbre qui pousse aujourd’hui principalement sur l’île de Madagascar. Bien que faisant partie de la famille des camphriers, vous ne trouverez pas de camphre dans l’huile essentielle de ravintsara ! Attention également à ne pas le confondre avec le ravensare aromatique, lui aussi présent sur les terres malgaches. Ce dernier fait partie de la famille des lauracées et ses indications sont très différentes.
Obtenue par distillation des feuilles fraîches à la vapeur, la teneur en eucalyptol est élevée avec l’huile essentielle de ravintsara. Ceci lui confère donc une odeur agréable, fraîche et légèrement épicée.
Ravintsara indication : dans quelles circonstances utiliser cette huile essentielle ?
Comme pour beaucoup d’huiles essentielles, l’essence de ravintsara possède de nombreux atouts et peut être utilisée pour vous aider dans différents domaines.
L’huile essentielle de ravintsara et les affections respiratoires
Le ravintsara est reconnu pour ses qualités anti-infectieuses, antivirales et tonifiantes. L’huile essentielle de ravintsara est ainsi le plus souvent indiquée pour aider à soulager les affections respiratoires telles que la grippe, la bronchite ou les rhinopharyngites. Considéré comme un antibiotique naturel, le ravintsara possède des propriétés fluidifiantes et expectorantes, particulièrement conseillée dans les toux sèches. Il est également préconisé pour stimuler les défenses immunitaires et renforcer l’organisme contre les maux de l’hiver.
Les autres indications du ravintsara
Également antispasmodique, l’huile essentielle de ravintsara peut aider à soulager certaines douleurs intestinales et favorise la décontraction musculaire. Toutefois, c’est aussi pour ses bienfaits sur le tonus et l’équilibre nerveux que cette plante est souvent conseillée. Soutien contre la fatigue et les moments de déprime, le ravintsara peut aider à l’endormissement grâce à ses vertus anti-stress, et devenir un ami précieux dans l’insomnie et les troubles du sommeil.
Utilisations et précautions d’emploi de l’huile essentielle de ravintsara
Si elles sont réputées pour leur efficacité, certaines huiles essentielles sont à manier avec précaution. Des articles de presse viennent régulièrement mettre en garde contre des effets indésirables, ou même des dangers avec les sprays et les diffuseurs par exemple. Alors, qu’en est-il de l’huile essentielle de ravintsara ?
Ravintsara et grossesse : évidemment déconseillé
L’usage de l’huile essentielle de ravintsara est familial. Cela veut dire qu’il peut être utilisé pour tous à partir de 3 ans. Deux contre-indications de taille sont à noter toutefois : le ravintsara est interdit pour les personnes sous traitement immunosuppresseur, et il est également proscrit pour les femmes enceintes. Après la grossesse, il est aussi conseillé aux femmes allaitantes de demander un avis à leur médecin avant d’utiliser cette huile essentielle.
Comment utiliser les huiles essentielles de ravintsara ?
Selon le but recherché, il est possible d’utiliser les huiles essentielles en diffusion, en inhalation, par voie cutanée ou par voie interne. Certaines essences peuvent être dangereuses lorsqu’elles sont ingérées. Ce n’est pas le cas du ravintsara. Avec cette plante, tous les modes d’utilisation sont possibles sans danger, dès lors que les restrictions évoquées précédemment sont respectées.
Une ou deux gouttes sous la langue, massage ou diffusion en synergie, inhalation par vapeur ou sur un mouchoir : tout est possible avec l’huile essentielle de ravintsara. N’hésitez pas à prendre conseil auprès d’un spécialiste en aromathérapie pour déterminer les usages les plus efficaces par rapport à votre problématique.
Devenez imbattable sur toutes les huiles essentielles après le ravintsara
Vous avez découvert l’huile essentielle de ravintsara et ses multiples avantages. Découvrez l’aromathérapie dans son ensemble et déclinez les huiles essentielles en des synergies qui vous ressemblent. Cela pourrait bien changer votre vie.
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Sommeil : nos conseils pour s’endormir facilement et rapidement
Identifier la cause de ses problèmes de sommeil n’est pas toujours chose aisée. En effet, les raisons d’un mauvais sommeil sont diverses et peuvent être d’origine psychologique, physiologique ou environnementale. Parmi elles, le stress, une alimentation déséquilibrée, des excès de caféine ou d’alcool, l’utilisation d’écrans au coucher, ou encore un environnement peu propice au sommeil (bruit, chaleur, luminosité, mauvaise literie) etc. Mettre le doigt sur les sources de vos troubles du sommeil vous permettra de trouver des solutions adaptées.
Prendre conscience de son rythme circadien
Nous possédons tous une horloge interne de sommeil, appelée rythme circadien, qui influence notre sensation de fatigue. C’est un rythme qui est défini par l’alternance entre la veille, qui correspond à la période de la journée où l’on est éveillé, et le sommeil. Le décalage horaire ou encore un endormissement et un réveil à des heures différentes perturbent fréquemment les rythmes habituels de sommeil et de veille.
Il convient de se coucher tous les soirs à peu près à la même heure pour permettre à son rythme circadien de programmer cette heure de manière interne. Pratiquer une activité physique pendant la journée est également conseillé pour améliorer la qualité de votre sommeil. Toutefois, un entraînement trop intensif, notamment en fin de journée, peut provoquer des problèmes à l’endormissement.
Améliorer sa literie
Vous dormez sur un matelas qui commence à vieillir ou utilisez un oreiller devenu difforme avec le temps ? Une literie usée peut engendrer des troubles du sommeil non négligeables, en plus de problèmes de santé, notamment des maux de dos.
Il est peut-être temps d’opter pour une literie de meilleure qualité ! De plus en plus de marques développent des technologies avancées qui promettent une expérience de sommeil optimale. Ainsi, les matelas Emma offrent une adaptabilité maximale, grâce à une technologie de mousse qui propose plusieurs zones de confort et qui convient donc à toutes les morphologies.
Contrer le stress
Si c’est le stress qui vous empêche d’avoir un sommeil digne de ce nom, alors il va vous falloir trouver les méthodes qui vous permettront de le gérer au mieux. Il existe une foule de techniques à essayer, telles que l’aromathérapie, la méditation, l’ASMR, la lecture, l’écriture, s’endormir avec de la musique… S’accorder entre 30 minutes et 1 heure de relaxation avant de se coucher peut avoir de formidables résultats. Votre corps et votre esprit s’en trouveront détendus avant même que votre tête ne touche l’oreiller.
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Assurance habitation : nos conseils pour bien faire votre choix
L’assurance habitation est primordiale afin de protéger votre logement et vos biens en cas de sinistre, mais aussi les membres de votre foyer. Véritable garantie pour faire face aux aléas de la vie, elle permet de se prémunir contre les préjudices. Découvrez nos conseils afin de choisir l’assurance habitation la plus adaptée à votre situation, qui vous assurera une sérénité garantie.
Assurance habitation : une obligation ?
Vous êtes locataire ? Vous avez l’obligation de souscrire à une assurance habitation auprès d’un assureur comme Groupama par exemple. Vous êtes copropriétaire occupant ou non occupant de votre logement et vous le louez ? Il est obligatoire dans ce cas, d’assurer à minima sa responsabilité civile pour pouvoir être couvert des éventuels dommages causés aux autres. Ne pas être assuré, c’est prendre le risque de devoir assumer seul l’entière responsabilité financière des sinistres causés par soi-même ou par le logement lui-même.
Evaluez rigoureusement vos besoins
Afin d’opter pour une assurance habitation adaptée, il convient de prendre en compte plusieurs critères : la composition de votre foyer, vos besoins spécifiques, votre situation (propriétaire ou locataire)… Pour qu’elle vous protège au mieux, une assurance habitation doit pouvoir compenser la dégradation, le vol ou la destruction de vos biens en cas de sinistre.
Estimez la valeur de vos biens de façon précise
Pour qu’ils soient couverts à leur juste valeur, il est important d’évaluer avec justesse la valeur de vos biens mobiliers. Cela concerne l’ensemble des objets personnels qui se trouvent dans votre logement : meubles, électroménager, équipements technologiques ou encore vêtements ou sacs à main… A noter qu’il vaut mieux surestimer et être bien couvert, plutôt que de minimiser afin d’obtenir une prime moins chère. Petit conseil supplémentaire : conservez les justificatifs d’achat et des photos de vos biens en cas de sinistre.
Comptabilisez les pièces de votre logement
Certains contrats considèrent comme pièce une surface de plus de 7m2 quand d’autres exigent plus de 9m2. Cuisine, salle de bains, toilettes, entrée et terrasse ne sont pas comptabilisées, à la différence des combles transformés en mezzanine ou en pièces à vivre. En outre, selon les contrats, une pièce de plus de 30 ou 40 m2 peut être considérée comme constituant 2 pièces.
Forts de ces conseils, il ne vous reste plus qu’à demander et à comparer des devis d’assurances habitation de différents acteurs de référence du marché comme Groupama, par exemple.