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Le platane européen voit rouge

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Depuis une quinzaine d’années, les plantations européennes de platanes sont décimées sous l’action d’un champignon appelé le Ceratocystis platani. Introduit accidentellement en 1944 par les troupes américaines lors de leur débarquement en Provence, il est à l’origine de la maladie dite du chancre coloré. Celle-ci empoisonne l’arbre à petit feu, s’étendant à l’intégralité du végétal. Pour lutter contre l’attaque du champignon, le platane bloque ses vaisseaux conducteurs de sève. Mais, outre le fait qu’il ne stoppe pas la propagation du Ceratocystis platani, ce réflexe de défense contribue également à le mener à sa perte. A l’heure actuelle, ce fléau a gagné de nombreux pays tels que l’Italie, la Suisse, le Sud de la Grèce ainsi que le Sud et le Sud-Ouest de la France.

D’après l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA), un arbre peut résister à la maladie pendant 4 à 6 ans, ce chiffre variant selon l’endroit de la contamination. Mais, en l’absence de remède, il est de toute façon promis à une mort certaine. Les signes extérieurs de dégénérescence du platane touché consistent en un feuillage anormalement clairsemé et en de longues traînées colorées apparaissant sur le tronc de l’arbre, lesquelles oscillent entre des teintes violet / noir et rouge / violacée.

Aspect caractéristique d’un chancre coloré sur un tronc de platane : veines d’un bleu violet mêlé d’orange, quelquefois interrompues en pointillés.

S’il est létal, ce champignon est également extrêmement contagieux. Ainsi, un simple contact avec des racines, de l’eau, un matériel d’élagage ou des engins de terrassement infectés peut suffire à le véhiculer d’un arbre à un autre. En France, 50 000 platanes ont déjà connu ce sort, suscitant la mise en œuvre par le ministère de l’agriculture et de la pêche en 2007 d’une coordination nationale de lutte contre le chancre coloré.

Cherchant un moyen d’enrayer la progression de la maladie, l’équipe scientifique de l’INRA s’est tournée vers l’Amérique, pays dont est originaire le champignon, dans l’espoir de trouver des espèces végétales résistantes. Bien qu’ayant vu juste, les experts ont néanmoins dû résoudre un problème d’acclimatation, les espèces américaines s’avérant inadaptées aux conditions climatiques des régions françaises. Pour les rendre viables, ils les ont croisés avec une espèce orientale, dotée de caractéristiques similaires à celles de notre platane commun (rusticité, rapidité de croissance).

Afin d’obtenir la combinaison la plus efficace, 10 000 plants furent cultivés et testés à titre expérimental. Pour ce faire, les experts de l’Institut mirent au point un test standard d’inoculation du Ceratocystis platani permettant « d’estimer rapidement la sensibilité de chaque plant ». Grâce à lui, 2 000 arbres hybrides subirent 3 inoculations successives, la dernière se situant au niveau des racines. En 2001, les premières conclusions fixaient à 20 le nombre de plants déclarés prometteurs.

Prolongées dans la région Provence-Alpes-Côtes d’Azur, les études réalisées permirent d’arrêter en 2004 une seule variété de platane résistante, connue aujourd’hui sous le nom de Platanor Vallis clausa. Elle est protégée par un certificat d’obtention végétale (COV), lequel confère au sélectionneur un droit exclusif sur l’exploitation commerciale à l’échelon européen de la variété créée.

Dépassant les espérances de ses créateurs, la Platanor Vallis clausa a révélé par ailleurs une bonne résistance à d’autres maladies issues de champignons, telles que l’anthracnose, et à un degré moindre contre l’oïdium. Elle serait de même moins vulnérable face au tigre, qui contrairement à ce que son nom suggère est un insecte.

Cette robustesse ne se fait pas au détriment de la qualité puisque, selon l’INRA, le bois fourni par la Platanor Vallis clausa égalerait celui de l’hêtre. Pour l’heure, les premiers spécimens destinés à la commercialisation sont exploités en région lyonnaise.

Pourtant, si l’opération semble une réussite à tous points de vue, le travail de sélection se poursuit pour éviter d’enfermer les futures plantations de platanes dans une homogénéité génétique jugée « dangereuse ».

Cécile Cassier
Photo © INRA / A. Vigouroux
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Les bons outils font les bons… agriculteurs

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Pour le matériel agricole en général qu’il s’agisse d’une moissonneuse batteuse ou d’une tondeuse en passant par les outils, que l’on soit particulier ou professionnel, avons-nous besoin impérativement d’acheter du neuf ?

Faut-il forcément passer par la case Grande Surface de Jardinage/Bricolage pour acheter sa tondeuse ? Pourquoi ne pas privilégier un vieux tracteur à une neuve tondeuse autoportée ? De la même manière, le matériel agricole en général, coute cher, tracteur, benne agricole, moissonneuse batteuse, avec les années, ces engins offrent des technologies de plus en plus pointues, pour des prix de plus… mirobolants.

Cependant, depuis plusieurs années il existe un site spécialisé pour découvrir les annonces de tracteurs agricoles ? Il s’agit du site Agriaffaire, le lieu dédié à l’achat et à la vente de matériel agricole, viti-vinicole, forestier et de motoculture, qu’il s’agisse de matériel neuf ou d’occasion.

Fondé en 2000 par trois agriculteurs français, ce site est la plateforme d’annonces d’achat et de vente de matériel agricole d’occasion comme neuf. Offrant de multiples possibilités et méthodes d’achat et de vente, il met aussi à disposition des vendeurs et acheteurs, un Observatoire des prix pour permettre à chacun d’évaluer les fluctuations et les prix moyens des principaux matériels agricoles.

Outre l’observatoire, parmi les nombreuses bonnes idées  qui animent ce site, se trouve la rubrique dédiée aux épaves, une sorte de « casse » pour y chiner en ligne les pièces mécaniques,  comme vous pourrez le constater en cherchant à en savoir plus sur les modèles.

Près de 300.000 machines y sont commercialisées, cela va du matériel peu utilisé à des pièces de collection toujours en état de marche. De l’arracheuse de pomme de terre dernière génération en passant par le tracteur de 1958, vous y trouverez un vaste choix pour répondre à tous les besoins.

 

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De l’engrais dans mes toilettes

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Dans le monde de demain, l’eau deviendra (si elle ne l’est pas déjà) la plus importante des ressources. Réfléchir dès aujourd’hui à des solutions pour l’économiser apparaît comme une sage solution. Interdire de laver sa voiture ou de remplir sa piscine en période de canicule font déjà partie des solutions, mais il s’agit de mesures d’urgence, pas de prévention. D’après le centre d’information de l’eau, l’un des postes où les économies d’eau pourraient être les plus spectaculaires, ce sont les toilettes, qui engloutissent 20% de notre consommation quotidienne.

La solution des toilettes sèches existe, mais il faut bien reconnaître que nombre d’entre nous pouvons bloquer sur le principe (recouvrir ses déjections de sciure, les récupérer et les composter), y voyant un manque d’hygiène rédhibitoire. Des étudiants britanniques imaginaient eux économiser l’équivalent du volume de 26 piscines olympiques chaque année en encourageant simplement leurs camarades sur leur campus universitaire d’uriner dans leur douche le matin, sans passer par la case toilettes. Même problème, cela peut poser un problème d’hygiène à la majeure partie de la population. En revanche, la solution de récupérer l’urine des toilettes pour la transformer en engrais devrait être plus facilement acceptée. Après tout, c’est comme cela que nous produisons des engrais naturels depuis des siècles, grâce aux rejets des élevages agricoles.

Toopi Organics, une société française, travaille sur un procédé qui permettrait d’économiser de substantiels volume d’eau potable, dont 200 milliards de litres sont pollués chaque année en France dans nos toilettes. L’idée est simple et comprend 3 étapes :

  • récupérer l’urine, qui est naturellement riche en azote, phosphore et potassium (3 nutriments qui favorisent la croissance des plantes) pour le dépolluer d’abord en filtrant les résidus médicamenteux et hormonaux. Les festivals, les collectivités et les laboratoires d’analyse sont ciblés comme « sources » dans un premier temps.
  • enrichir l’urine nettoyé en micro-organismes pour améliorer son potentiel fertilisant pour les plantes.
  • distribuer cet engrais 100% biologique dans des coopératives agricoles ou auprès des fabricants d’engrais bio.

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Des tests sont actuellement en cours pour valider le procédé de Toopi Organics, et dès qu’ils se seront avérés concluants, le produit de leurs recherches devrait être disponible à la vente.

Vous ne regarderez plus jamais vos toilettes de la même façon…

Photo : www.toopi-organics.com

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Ensemble avec les labels MSC et ASC pour la Semaine de la Pêche Responsable

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A l’occasion de la deuxième édition de la semaine de la pêche responsable (19-25 février), différents protagonistes se mobilisent pour mieux sensibiliser le public à la nécessité de préserver les ressources aquatiques et les écosystèmes marins. Venez découvrir deux labels qui offrent la possibilité de faire le bon choix de produits pour préserver l’environnement.

Une semaine pour sensibiliser

Chaque année dans le monde, une personne consomme en moyenne 20 kg de poisson par an, soit près de deux fois plus qu’il y a 50 ans. En conséquence, 90 millions de tonnes de poisson sont capturées chaque année, selon la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture). Les limites des ressources océaniques sont presque franchies et les mauvaises pratiques, la surpêche ou la pêche illégale vident nos océans. Dans son rapport 2017 sur les impacts environnementaux, le MSC précise que la démarche invitant les consommateurs à privilégier les produits de la mer labellisés durables incite les pêcheries à améliorer leurs pratiques pour répondre aux critères environnementaux du MSC.

C’est pourquoi La semaine de la pêche responsable donne l’occasion aux consommateurs de mieux comprendre les enjeux de la pêche durable et de l’aquaculture responsable. Mais aussi de mieux comprendre les solutions qui sont proposées. Retrouvez l’appel à action en suivant ce lien

 

Lors de vos achats, vous aussi, vous pouvez avoir un rôle actif.

Les lables MSC et ASC vous permettent d’identifier rapidement et facilement les produits qui sont respectueux des ressources marines et des écosystèmes. La prochaine fois que vous aurez envie de poisson, n’oubliez pas de chercher les deux logos bleu et vert dans les rayons :

Label MSC

 

Des entreprises qui encouragent la consommation responsable des produits de la mer

Supermarchés, marques, restaurants collectifs, fournisseurs… soutiennent eux aussi la Semaine de la pêche responsable avec le MSC et l’ASC. Ces acteurs participent également activement auprès des consommateurs, puisqu’ils représentent une quantité importante de prises de poissons capturés, et sont donc essentiels à la préservation de la biodiversité marine. Tout au long de la semaine, ces entreprises sensibilisent eux aussi à l’importance des labels MSC et ASC auprès du grand public. Demandez plus d’information à ce sujet dans votre magasin !

 

Pour plus d’informations sur la Semaine de la Pêche Responsable, rendez-vous sur le site internet du MSC

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