Faune
Dossier sur le lapin domestique
Le lapin domestique
Faune
Fiche d’identité
– Classification : mammifère
– Famille : lagomorphe
– Alimentation : herbivore
– Habitat : clapier
– Reproduction : 4 à 6 mois
– Gestation : 3O jours
– Sevrage : 1 mois environ
– Longévité : 5 à 6 ans
Un peu d’histoire
Le plus connu est certainement Bugs Bunny ou celui d’Alice au pays des merveilles, mais ses ancêtres apparaissent déjà en Amérique du nord (à l’ère tertiaire, avant la séparation des continents).
Les lapins arrivent en Europe par l’Afrique du nord. Ils suivront l’homme dans ses migrations et se feront connaître par les ravages qu’ils créent dans les cultures. Sa domestication aura lieu au moyen âge, par les moines, qui utilisent sa peau et sa viande.
Sa vie
En général, il est élevé pour sa chair très diététique. Certaines races comme le lapin Angora ou le Zibeline rex sont élevés pour leurs poils.
Adulte à 4, 5 mois, la femelle a des chaleurs variables selon la température extérieure et la luminosité (la période la plus propice étant le printemps). L’ovulation est provoquée par l’accouplement d’où les exagérations de certains élevages, qui dès la mise bas remettent la femelle au mâle.
La lapine se fabrique un nid dans le fond du clapier avec de la paille propre, et des poils qu’elle s’arrache du ventre pour dégager ses mamelles et protéger sa progéniture du froid. Elle donne en général naissance à 7 à 8 petits, qui sont aussitôt recouverts de paille et de poils maternels.
Les lapereaux naissent sans poils, sans dents et les yeux fermés. Ils ne s’aventurent en dehors du nid que vers l’âge de 2 à 3 semaines (suivant la température extérieure).
Ci-contre un lapereau de 15 jours.
Les lapereaux ne tètent qu’une fois par jour et peuvent être sevrés à un mois
Le mâle est toujours prêt à s’accoupler et vit seul dans son clapier.
Les lapins étant très fragiles, l’alimentation est très importante. S’ils se contentent de granulés complets dans les élevages, une ration alimentaire variée mêlant granulés de luzerne, pain dur, orge, foin et épluchures de légumes, font des lapins heureux.
Comme tous les animaux les lapins ont besoin d’une bonne litière bien propre, donc il faut curer (changer la paille) assez souvent, très bon pour la musculature des bras.
Ses qualités
La lapine est une bonne mère.
Les lapins reconnaissent bien la personne qui s’occupe d’eux, et se laissent, avec du temps, assez facilement domestiquer, comme un chat.
Ils sont très propres et organisés.
Dans le clapier, il y a généralement un emplacement dédié aux excréments.
Ci-contre, lapereaux dans leur nid, placé dans un coin du clapier.
Ses défauts
Attention au traumatisme, bien que la lapine soit une bonne mère, le manque d’eau (une lapine allaitante peu boire jusqu’à 4 litres d’eau par jour) ou un bruit, un chien, des mouvements trop brusques près des clapiers… peuvent la conduire au cannibalisme et donc à manger ses petits.
L’intrusion de l’éleveur dans le nid (pour vérifier si tout va bien ou compter les petits) peut aussi provoquer cet accident pour cette raison, il est préférable de faire confiance à la lapine. Néanmoins si cela est vraiment nécessaire, il faut y aller tout doucement, parler à la lapine, avoir des gestes très lents et prendre des crottes de la mère pour s’en frotter les mains (ceci permettant aux mains d’avoir la même odeur que la mère).
Un peu de science
Le lapin est un mammifère, c’est un lagomorphe et non un rongeur. Les lagomorphes (famille des lièvres) ont, sur la machoire supérieure, deux paires d’incisives qui ne cessent de pousser (les rongeurs en n’ont qu’une paire).
Il possède un très long intestin (3 m de long) donc attention aux maladies parasitaire, comme nous l’avons vu précédemment il a besoin d’une bonne hygiène de paille, d’abreuvoir et de mangeoire.
Autre particularité, le lapin est un coprophage…
Il détache des petits bouts de nourriture avec ses incisives, mâche avec ses prémolaires et molaires. La nourriture passe dans l’estomac et dans les intestins, mais une partie reste stockée dans le caecum (prononcer saicom) où, grâce à l’action de bactéries, des vitamines et des matières azotées sont produites. Ensuite, le contenu du caecum passe dans le gros intestin d’où il sort en forme de crottes molles par l’anus. Elles sont sucées à leur sortie par le lapin, et passent dans l’estomac sans être mâchées.
Le lapin produit donc deux sortes de crottes :
– molles, celles qu’il suce dès la sortie de son anus et qui lui apporte un complément de nutrition.
– dures en forme de petites billes, qui sont ses excréments.
Différentes races
– races géantes :
le géant des flandres 8 kg
le géant du bouscat 7 kg
– races moyennes :
le fauve de bourgogne 5 kg
le bleu de vienne 5 kg
– races naines :
le petit russe 2 kg
le polonais 1,5 kg
Pour la petite histoire
La myxomatose, la maladie qui a ravagé et ravage encore les colonies de lapins n’est pas due à dame nature mais à un apprenti sorcier….
Lorsque les lapins étaient encore très nombreux et ravageaient les cultures, il y a 4O ans, un professeur de l’académie de médecine se procura le virus d’une maladie qui avait détruit des colonies de lapins au Brésil. Dans quel but ?…
Des lapins avaient élu domicile dans son jardin et attaquaient les plantations, espérant être débarrassé grâce à ce virus à contagion rapide, il inocula donc à un couple le virus.
Le résultat fut au-dessus de ses espérance, des milliers de lapin furent contaminés, et la myxomatose devint un véritable fléau pour les populations de lapins.
Depuis, un vaccin a été mis au point et permet de protéger les lapins d’élevage mais les sauvages eux, n’échappent pas au virus.
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Un son, non des sons, la nature est pleine de chants et cris
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Les sons de la nature
Faune
Dans la nature, le chant des oiseaux laissent place à de nombreux sons et cris d’ animaux lorsque la nuit arrive. Dans l’obscurité notre aptitude à capter des sons est étonnante, celui qui a passé une nuit en forêt le sait bien.
Si l’observation d’animaux sauvages est un privilège rare, notre oreille capte leur présence.
Dans cette page, Univers-nature et les éditions Chiff-Chaff vous propose de fermer les yeux et au calme, d'écouter... le son des insectes, des mammifères, des oiseaux, des batraciens... classé par milieu naturel.
dans le ciel
dans la forêt
dans la campagne
– la tempête
– l’alouette
– l’hirondelle de fenêtre
– la chouette hulotte
– le pic vert
– le roitelet huppé
– la tourterelle des bois
– le verdier d’Europe
– une branche qui grince
– le blaireau
– le brame du cerf
– le chevreuil
– le grillon des bois
– le lynx
– le renard
– le sanglier
– le termite
– le criquet des clairières
– la grande sauterelle verte
– la grande cigale commune
– le grillon provençal
à la montagne
à la mer
dans les zones humides
– le bouquetin
– le chamois
– le loup
– la marmotte
– la mer calme
– la baleine grise
– la baleine boréale
– le cachalot
– groupe de cachalots
– le dauphin
– le globicephale noir
– le macareux moine
– le marsouin
– le narval
– l’orque
– le phoque gris
– le pingouin
– le rorqual
– le crapaud calamite
– la grenouille verte
– le flamand rose
– la loutre
– le ragondin
– la rainette verte
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"Nature"
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Dossier sur la salamandre, un amphibien urodèle
La salamandre tachetée
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Salamandra salamandra
Fiche d’identité
– classification : amphibien
– famille : urodèle
– alimentation : vers, mollusques, insectes, etc…
– habitat : proximité des ruisseaux, sources, lacs…
– moeurs : crépusculaire et nocturne
– reproduction : ovovivipare (l’incubation des oeufs se fait dans les voies génitales de la femelle)
– longueur : 20 cm en moyenne, plus rarement 25
– longévité : 25 ans maximum
– maturité sexuelle : environ 4 ans
– prédateurs : hérisson, couleuvre à collier…
– distribution : Europe centrale et méridionale
Comment la reconnaître
Ce petit animal facilement reconnaissable pourrait par sa forme, être confondu avec un lézard, mais la salamandre est dodue, brillante, et de couleur noir tachetée de jaune. Les dessins qu’elle porte sur son dos sont en quelque sorte sa carte d’identité, en effet chaque salamandre possède un dessin différent, celui-ci ne variant pas dans le temps.
Sa morphologie
Sa peau fine, est constituée de plusieurs couches. La couche superficielle tombe environ tous les mois ( c’est une mue), elle commence à se détacher près de la bouche, et glisse ensuite le long du corps.
Sa peau très vascularisée contient de nombreuses glandes, dont certaines lui permettent de maintenir l’humidité corporelle qui lui est nécessaire. Une autre glande produit un venin laiteux irritant, qu’elle rejette lorsque un danger se présente (glande parotoïde, qui se trouve entre ses yeux).
Ses pattes au nombre de quatre sont pourvues de doigts (4 sur les mains et 5 sur les pieds).
A l’âge adulte, elle a des poumons, et son odorat est très développé, lui permet de dénicher une proie hors de son champ de vision, située à quelques mètres d’elle (surtout les lombrics dont elle raffole) qu’elle peut ainsi « croquer » à belles dents (dentition sur les 2 mâchoires).
Sa reproduction
Vers la fin de l’été ou au début du printemps, le mâle va venir à la rencontre de la femelle et se placer sous elle (elle se retrouve sur son dos) il n’y a pas de pénétration, juste un frottement. Le mâle, va émettre des spermatozoïdes regroupés en spermatophore que la femelle va absorber avec son cloaque. L’accouplement dure entre 15 et 30 minutes et la fécondation est interne.
La gestation, mal définie, est assez longue (plusieurs mois).
La naissance a lieu parfois en octobre, mais plus fréquemment après l’hibernation en mars. La femelle libère dans l’eau, par son cloaque, des larves bien développées (entre 10 et 35, parfois beaucoup plus) de 3 cm de long. Exceptionnellement, il arrive que la femelle expulse les larves encore dans leur oeuf, l’éclosion ayant alors lieu dans les secondes qui suivent.
Les larves naissent dans un milieu aquatique où l’eau est peu profonde. Elles ressemblent à des petits tritons avec 4 membres, et possèdent au départ de leur vie une respiration branchiale, ainsi qu’une nageoire caudale. Elles sont facilement reconnaissables grâce à leur couleur jaune au niveau des pattes.
La salamandre qui possède des poumons après sa transformation, ne peut aller dans l'eau qu'à une seule condition : il faut qu'elle ait pied, pour ne pas se noyer !
Petit à petit la métamorphose va se faire, les pattes et les poumons vont se développer, et les larves vont se préparer pour sortir de l’eau et avoir une vie terrestre. La métamorphose dure de 2 à 6 mois, selon les régions et parfois plus en montagne. Une fois sortie de l’eau, notre salamandre n’y retournera que pour donner naissance à ses petits.
Moeurs
Elle aime surtout sortir la nuit, et après les pluies orageuses. Elle passe la majeure partie de sa journée cachée dans des endroits frais et humides, (sous une vielle souche d’arbre, pierre, caverne, etc…), elle y passe aussi l’hiver d’octobre à mars, où elle hiberne.
On peut la rencontrer quelquefois le jour, lorsque pour mettre au monde ses petits, elle cherche un point d’eau.
Son prèsent
Bien que protégée, elle est comme beaucoup d’animaux, en voie de disparition, le déboisement, la pollution des eaux, sont en partie responsables, mais les voitures ont aussi leur part de responsabilité.
Dans certaines régions des initiatives sont prises. Las de retrouver les salamandres, grenouilles et autres amphibiens écrasés sur les routes, l’O.N.F et diverses associations ont aménagé les bas-côtés en barrages munies de seaux. Lorsque les amphibiens veulent traverser, ils longent la paroi, tombent dans un des seaux, et se trouvent piégés. Le matin il suffit de récupérer le seau avec tous ses occupants, et de traverser la route pour les y déposer de l’autre coté.
Grâce au système des barrages sur le bas-coté, plusieurs milliers d'amphibiens échappent à la mort chaque année.
Croyance
Auparavant, on pensait que les salamandres étaient incombustibles et vivaient dans le feu.
Faune
De qui, la chauve-souris ou la poule, faut-il s’occuper ?
Environnement
L’une est menacée de disparition, l’autre se retrouve entassée avec 100 000 autres congénères dans un hangar. Face à la multitude des urgences, faut-il placer des priorités dans nos réflexions, à savoir : est-il plus important de préserver les espèces au nom de la biodiversité, ou de mettre fin aux souffrances animales causées par l’Homme ?
L’un n’empêche pas l’autre, me direz-vous, alors pourquoi sentons-nous une certaine division entre les naturalistes d’un côté, et les protecteurs des animaux de l’autre ?
Révolte et passion pour le monde animal
De très nombreuses associations de protection animale sont spécialisées pour une cause très précise et correspondant à une vision très imagée de la souffrance animale : pour l’une, ce sera le combat pour l’abolition du foie gras ou de la corrida (sadisme, agonie…), pour l’autre, celui pour promouvoir des cirques sans animaux (enfermement, esclavage…) ou encore pour l’interdiction de l’expérimentation animale (stress, torture…).
D’autres associations de terrain s’attachent plus particulièrement à soigner les animaux blessés ou à accueillir dans les refuges des animaux abandonnés ou maltraités.
Il en va, pour toutes ces associations, de la protection de l’animal en tant qu’individu, avec une motivation généralement basée sur la révolte face à une souffrance considérée comme injuste.
Parallèlement à ces combats, d’autres auront une conception plus naturaliste et se mobiliseront pour pérenniser des espèces protégées dans un souci de biodiversité. Là encore, c’est l’imaginaire qui va souvent orienter l’engouement pour tel ou tel animal : ainsi les baleines, les dauphins, ou encore de nombreux oiseaux, vont-ils bénéficier d’une bonne image et provoquer l’empathie. Parallèlement, le thon rouge, aussi protégé soit-il en tant qu’espèce, est avant tout considéré en tant que « stock » de nourriture, et la souffrance du poisson que l’on pêche ne mobilise guère les foules.
Ces amoureux de la nature sont, pour la plupart, animés par une passion et une fascination pour ces espèces, et c’est tout naturellement qu’ils souhaitent protéger ces êtres qu’ils admirent.
Une même solidarité ?
Protecteurs des animaux et défenseurs de « la faune » ne doivent pas se sentir opposés. Il n’y a pas les bons protecteurs d’un côté et les mauvais de l’autre, il n’y a pas les « radicaux » d’un côté et les « modérés » de l’autre. Il y a des personnes qui, en fonction de leur sensibilité, de leur expérience, s’orienteront vers tel ou tel aspect de la cause animale, vers telle spécialisation ou vers telle généralité. Tous sont les composantes d’une même solidarité pour le monde animal, les premiers s’attachant à défendre l’animal exploité par l’homme, les seconds tentant de préserver les animaux libres de l’expansion humaine.
Une Terre
pour
tous
Enfin, faut-il toujours garder à l’esprit qu’un troisième aspect du monde animal nécessite d’être défendu avec autant d’énergie, c’est la notion de « lieux de vie », ou habitats, afin que ces animaux que nous défendons puissent trouver refuge dans un espace qui corresponde à leurs besoins.
Chaque année l’urbanisation, l’industrialisation et l’infrastructure des transports suppriment et fragmentent des millions d’hectares de terres cultivables et d’espaces naturels aux dépens des lieux de vie des espèces animales.
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