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Agriculture Chasse

La saison de chasse 2008/2009 s’ouvre sur deux accidents mortels

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Alors qu’associations de chasseurs et d’écologistes se mettaient d’accord dernièrement sur des ouvertures prématurées de chasse, applicables à certaines espèces de gibier ainsi que dans quelques régions spécifiques, l’actualité cynégétique est loin d’être positive. En effet, le 15 septembre dernier, jour d’ouverture de la chasse générale, on recensait déjà la mort de deux personnes, victimes d’accidents de chasse.

Selon un récent communiqué de l’ASPAS (Association pour la Protection des Animaux Sauvages), un chasseur a perdu la vie au cours d’une battue organisée le 23 août dans le Val d’Oise, décédé des suites d’un accident de tir. Un scénario qui n’a pas tardé à se répéter puisque, la veille de l’ouverture générale, un second décès survenait dans le département de Haute-Savoie, faisant écho au premier incident.

Si aucun non-chasseur n’a été impliqué dans les cas qui nous occupent présentement, ces incidents mortels n’en illustrent pas moins la dangerosité d’une activité dite de loisirs reposant sur l’usage d’armes à feux.

Si la chasse peut être sujette à discussion, les conditions d’exercice de cette discipline restent pour le moins contestables. Après avoir suivi une formation accessible à tous, chacun est en effet libre de prétendre à l’inscription au permis de chasse, lequel sous réserve de réussite à l’examen octroiera le droit de porter une arme et d’en faire usage. A noter que tout mineur de 15 ans est en droit de s’inscrire à l’examen, même si son permis de chasse ne sera validé qu’à compter de sa seizième année. Plus déroutant encore, les personnes ayant obtenu un permis de chasse, antérieurement au 1er juillet 1976, sont dispensées de passer l’examen, même s’il « leur appartient d’apporter une preuve qu’elles ont bien obtenu le permis de chasse en vigueur jusqu’à l’institution de l’examen ». Cette exemption est également valable pour les « détenteurs d’une autorisation délivrée par les affaires maritimes » (pêcheurs…).

Si l’on considère que les traques et battues réalisées avec des balles réelles se déroulent dans des espaces ouverts au grand public, lesquels subissent une forte fréquentation en période de congés et de week-ends, l’inquiétude semble somme toute légitime. Illustrant la situation actuelle, les chiffres avancés par l’ONCFS (Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage) et repris par la ligue ROC, attestent de 169 accidents de chasse enregistrés au cours de la saison de chasse 2005/2006. Sur ce nombre, on dénombre 24 accidents mortels et 61 accidents qualifiés de « graves ». Au total, 20 accidents ont impliqué des promeneurs.

Dans près de 55 % des cas, ces épisodes sont survenus pendant la chasse au grand gibier (sanglier, chevreuil, cerf, chamois). Si ces données affichent une baisse face aux 203 accidents recensés durant la saison 2003/2004, elles sont relativement stables par rapport à la saison 2004/2005 où 167 « dérapages » étaient comptabilisés.

Si les propositions de certains mouvements écologistes peuvent paraître radicales, des mesures telles que la mise en place de contrôles d’aptitude médicale (vue, ouïe…) tous les 10 ans, ou encore l’appel lancé par l’ASPAS à l’arrêt de la chasse le dimanche, semblent être des compromis honorables.

Nombreux sont ses défenseurs à arguer que la chasse n’est pas l’unique loisir à présenter des risques. Néanmoins, il est rare que ces activités mettent en danger la vie de personnes étrangères à ces disciplines. Les promeneurs, les cavaliers, les cueilleurs, et même les animaux paissant dans les prés ou les chiens accompagnateurs ne peuvent pas en dire autant vis-à-vis de la chasse. La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres.

Cécile Cassier
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Les bons outils font les bons… agriculteurs

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Pour le matériel agricole en général qu’il s’agisse d’une moissonneuse batteuse ou d’une tondeuse en passant par les outils, que l’on soit particulier ou professionnel, avons-nous besoin impérativement d’acheter du neuf ?

Faut-il forcément passer par la case Grande Surface de Jardinage/Bricolage pour acheter sa tondeuse ? Pourquoi ne pas privilégier un vieux tracteur à une neuve tondeuse autoportée ? De la même manière, le matériel agricole en général, coute cher, tracteur, benne agricole, moissonneuse batteuse, avec les années, ces engins offrent des technologies de plus en plus pointues, pour des prix de plus… mirobolants.

Cependant, depuis plusieurs années il existe un site spécialisé pour découvrir les annonces de tracteurs agricoles ? Il s’agit du site Agriaffaire, le lieu dédié à l’achat et à la vente de matériel agricole, viti-vinicole, forestier et de motoculture, qu’il s’agisse de matériel neuf ou d’occasion.

Fondé en 2000 par trois agriculteurs français, ce site est la plateforme d’annonces d’achat et de vente de matériel agricole d’occasion comme neuf. Offrant de multiples possibilités et méthodes d’achat et de vente, il met aussi à disposition des vendeurs et acheteurs, un Observatoire des prix pour permettre à chacun d’évaluer les fluctuations et les prix moyens des principaux matériels agricoles.

Outre l’observatoire, parmi les nombreuses bonnes idées  qui animent ce site, se trouve la rubrique dédiée aux épaves, une sorte de « casse » pour y chiner en ligne les pièces mécaniques,  comme vous pourrez le constater en cherchant à en savoir plus sur les modèles.

Près de 300.000 machines y sont commercialisées, cela va du matériel peu utilisé à des pièces de collection toujours en état de marche. De l’arracheuse de pomme de terre dernière génération en passant par le tracteur de 1958, vous y trouverez un vaste choix pour répondre à tous les besoins.

 

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De l’engrais dans mes toilettes

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Dans le monde de demain, l’eau deviendra (si elle ne l’est pas déjà) la plus importante des ressources. Réfléchir dès aujourd’hui à des solutions pour l’économiser apparaît comme une sage solution. Interdire de laver sa voiture ou de remplir sa piscine en période de canicule font déjà partie des solutions, mais il s’agit de mesures d’urgence, pas de prévention. D’après le centre d’information de l’eau, l’un des postes où les économies d’eau pourraient être les plus spectaculaires, ce sont les toilettes, qui engloutissent 20% de notre consommation quotidienne.

La solution des toilettes sèches existe, mais il faut bien reconnaître que nombre d’entre nous pouvons bloquer sur le principe (recouvrir ses déjections de sciure, les récupérer et les composter), y voyant un manque d’hygiène rédhibitoire. Des étudiants britanniques imaginaient eux économiser l’équivalent du volume de 26 piscines olympiques chaque année en encourageant simplement leurs camarades sur leur campus universitaire d’uriner dans leur douche le matin, sans passer par la case toilettes. Même problème, cela peut poser un problème d’hygiène à la majeure partie de la population. En revanche, la solution de récupérer l’urine des toilettes pour la transformer en engrais devrait être plus facilement acceptée. Après tout, c’est comme cela que nous produisons des engrais naturels depuis des siècles, grâce aux rejets des élevages agricoles.

Toopi Organics, une société française, travaille sur un procédé qui permettrait d’économiser de substantiels volume d’eau potable, dont 200 milliards de litres sont pollués chaque année en France dans nos toilettes. L’idée est simple et comprend 3 étapes :

  • récupérer l’urine, qui est naturellement riche en azote, phosphore et potassium (3 nutriments qui favorisent la croissance des plantes) pour le dépolluer d’abord en filtrant les résidus médicamenteux et hormonaux. Les festivals, les collectivités et les laboratoires d’analyse sont ciblés comme « sources » dans un premier temps.
  • enrichir l’urine nettoyé en micro-organismes pour améliorer son potentiel fertilisant pour les plantes.
  • distribuer cet engrais 100% biologique dans des coopératives agricoles ou auprès des fabricants d’engrais bio.

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Des tests sont actuellement en cours pour valider le procédé de Toopi Organics, et dès qu’ils se seront avérés concluants, le produit de leurs recherches devrait être disponible à la vente.

Vous ne regarderez plus jamais vos toilettes de la même façon…

Photo : www.toopi-organics.com

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Ensemble avec les labels MSC et ASC pour la Semaine de la Pêche Responsable

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A l’occasion de la deuxième édition de la semaine de la pêche responsable (19-25 février), différents protagonistes se mobilisent pour mieux sensibiliser le public à la nécessité de préserver les ressources aquatiques et les écosystèmes marins. Venez découvrir deux labels qui offrent la possibilité de faire le bon choix de produits pour préserver l’environnement.

Une semaine pour sensibiliser

Chaque année dans le monde, une personne consomme en moyenne 20 kg de poisson par an, soit près de deux fois plus qu’il y a 50 ans. En conséquence, 90 millions de tonnes de poisson sont capturées chaque année, selon la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture). Les limites des ressources océaniques sont presque franchies et les mauvaises pratiques, la surpêche ou la pêche illégale vident nos océans. Dans son rapport 2017 sur les impacts environnementaux, le MSC précise que la démarche invitant les consommateurs à privilégier les produits de la mer labellisés durables incite les pêcheries à améliorer leurs pratiques pour répondre aux critères environnementaux du MSC.

C’est pourquoi La semaine de la pêche responsable donne l’occasion aux consommateurs de mieux comprendre les enjeux de la pêche durable et de l’aquaculture responsable. Mais aussi de mieux comprendre les solutions qui sont proposées. Retrouvez l’appel à action en suivant ce lien

 

Lors de vos achats, vous aussi, vous pouvez avoir un rôle actif.

Les lables MSC et ASC vous permettent d’identifier rapidement et facilement les produits qui sont respectueux des ressources marines et des écosystèmes. La prochaine fois que vous aurez envie de poisson, n’oubliez pas de chercher les deux logos bleu et vert dans les rayons :

Label MSC

 

Des entreprises qui encouragent la consommation responsable des produits de la mer

Supermarchés, marques, restaurants collectifs, fournisseurs… soutiennent eux aussi la Semaine de la pêche responsable avec le MSC et l’ASC. Ces acteurs participent également activement auprès des consommateurs, puisqu’ils représentent une quantité importante de prises de poissons capturés, et sont donc essentiels à la préservation de la biodiversité marine. Tout au long de la semaine, ces entreprises sensibilisent eux aussi à l’importance des labels MSC et ASC auprès du grand public. Demandez plus d’information à ce sujet dans votre magasin !

 

Pour plus d’informations sur la Semaine de la Pêche Responsable, rendez-vous sur le site internet du MSC

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