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Société - lois - politique

La France veut étendre sa souveraineté maritime

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Totalisant 11 millions de km² de zone marine, la France possède actuellement le second domaine maritime mondial, se plaçant derrière les Etats-Unis. Elle doit cette vaste superficie à ses nombreuses possessions d’outre-mer qui lui assure d’être présente sur l’ensemble des océans. Mais cela ne l’empêche de formuler des ambitions plus élevées. Depuis 2002, la France a mis en place le programme Extraplac (EXTension Raisonnée du PLAteau Continental), lequel étudie la possibilité d’étendre l’espace maritime français.

La plupart des pays industrialisés, exception faite des Etats-Unis, ont signé la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, entrée en vigueur en 1994 et ratifiée par la France en 1996. Cet acte juridique réglemente la répartition de l’espace marin et le droit de gérance des Etats côtiers. D’après la législation, ces Etats peuvent exercer librement leur autorité dans la limite des eaux territoriales, lesquelles sont fixées à une distance maximale de 12 miles marins depuis les côtes. L’Etat côtier est alors seul bénéficiaire de l’exploitation du sous-sol, des fonds marins et des eaux surjacentes de cette zone.

A cette aire se superposent les zones ZEE (Zone Economique Exclusive) dont la surface d’application correspond à un rayon de 200 miles de largeur autour des côtes. L’Etat côtier peut faire valoir sur cette étendue des « droits souverains aux fins d’exploration et d’exploitation, de conservation et de gestion des ressources naturelles » aussi bien en ce qui concerne la mise en valeur du sous-sol, des fonds marins ou de la colonne d’eau qui les submerge.

Dans la mesure où ils respectent le seuil maximal fixé par la Convention à 350 miles depuis la terre, tous les Etats signataires ont le droit de prétendre à une extension de leur zone ZEE sous réserve de certaines conditions. D’une part, ils doivent soumettre un dossier complet à la Commission des limites du plateau continental (CLPL) des Nations unies, lequel devant fournir des données scientifiques solides appuyant la validité du projet.

En effet, le « plateau continental » (dénomination physique de l’espace couvert par la ZEE) étant délimité par des critères géophysiques contraignants, il est extrêmement délicat de légitimer son prolongement.

D’autre part, la gestion des litiges entre Etats concurrents n’entrant pas dans les attributions de la CLPL, il revient au pays demandeur de l’extension de s’assurer de la collaboration de son ou ses voisin (s) qui pourraient potentiellement être intéressés par la même aire maritime.

Un problème auquel la France devra rapidement faire face en raison de son ambitieuse requête. Pour pourvoir donner suite à ses projets, elle devra, entre autres, parlementer avec l’Espagne et le Royaume-Uni, directement impliqués par l’élargissement de la zone ZEE autour de la métropole. L’Afrique du Sud aura également son mot à dire concernant l’île de Crozet. Le Canada sera pour sa part consulté à propos du projet impliquant St Pierre et Miquelon, bastion français situé en Amérique du Nord.

Si la juridiction freine les ambitions françaises, la question budgétaire est elle aussi à prendre en compte. Pour l’heure, 2,5 millions d’euros sont avancés chaque année pour financer les investigations scientifiques du programme Extraplac. Sous la direction de l’IFREMER (Institut Français de Recherche pour l’Exploitation de la MER), à qui a été confiée la direction du volet expérimental, les experts ont jusqu’au 13 mai 2009 pour constituer un dossier convaincant.

Devant l’ampleur des moyens déployés, on peut s’interroger sur les réels avantages à tirer de cette soif de conquêtes. Certes, elle devrait fournir à la France des ressources naturelles supplémentaires, tant énergétiques (hydrocarbures, gaz, hydrates de gaz) que minérales (sources hydrothermales…). Mais nous n’avons aucune garantie quant à l’existence avérée de ces richesses potentielles. Et même si tel était le cas, nous ne possédons pas actuellement les moyens technologiques et financiers pour les exploiter à court terme, voire même à moyen terme. A noter également que la pêche au sens large n’est pas incluse, les droits admis à l’Etat côtier par l’extension ne s’appliquant qu’aux « espèces vivant sur le fond ».

Par ailleurs, si l’opération s’avérait payante, la France devrait au bout de 12 ans reverser à l’Autorité Internationale des Fonds Marins des royalties établies à 7 % de la valeur de la production annuelle.

Au final, la France vise 1 million de km² de surface maritime supplémentaire. Une revendication conséquente mais pas irréalisable comme en témoignent les 2,5 millions de km² accordés par la CLPL à l’Australie fin avril 2008.

Cécile Cassier
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Emballage et étiquettes

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Le sujet de l’emballage en grande surface fait couler de plus en plus d’encres au fil des dernières années. Cela va logiquement de pair avec le fait que l’écologie n’est plus un sujet qu’il est possible d’ignorer. Une partie grandissante de la population régule avec plus ou moins de convictions ses tâches du quotidien pour adopter un mode de vie à la fois sain et plus respectueux de la planète. Une des problématiques les plus redondantes est alors : comment consommer en limitant le plus possible son impact sur l’environnement ? Les grandes surfaces étant casi incontournables pour les citoyens urbains, il est facile de se sentir impuissant par rapport à l’impact écologique de nos achats. emballages plastiques, provenance des produits, pratiques nocives pour l’environnement etc. Autant d’aspects qui rendent vos courses un vrai casse-tête si vous possédez la volonté de consommer « eco-friendly ».

Le problème du plastique :

C’est plutôt simple : le plastique est partout dans notre société. Que l’on achète des produits alimentaires, éléctro-menagers ou hi-tech les emballages et sur-emballages celluloïds entourent une quantité astronomique des marchandises présentent en rayon des magasins. Si il existe des initiatives comme les épiceries sans emballages ou l’achat se fait au poids, les habitudes des consommateurs peinent à changer et leur impact réel reste à prouver. Pour cause, le plastique est matériaux extrêmement polluant du début à la fin de sa chaîne de production. La simple fabrication du plastique nécessite comme on le sait l’usage de ressources naturelles non renouvelables comme le pétrole ou le charbon. Une quantité affolante de déchets plastiques se retrouvent par la suite dans les océans, catastrophe écologique telle qu’on appelle la surface de déchets marins en plastique le «  Septième Continent ».

Alors comment consommer en réduisant son impact sur l’environnement ?

L’application Yuka est un outil en vogue qui vous permet de scanner les étiquette adhésives des produits que vous trouvez en grande surface. Cela vous permet d’obtenir rapidement des informations sur la qualité nutritionnel et l’impact écologique de ce que vous achetez. Globalement il est important de porter une attention particulière à l’emballage de votre produit. Evitez à tout prix les suremballages qui finirons immédiatement à la poubelle pour mettre des années à se dégrader. Privilégiez alors les écolabels en vous assurant que le produit contient bien une étiquette écologique biodégradable, preuve que vous payez pour une marque soucieuse de l’environnement.

Alors si faire évoluer les mentalités n’est pas chose aisée, c’est en disant non aux pratiques non durables de l’industrie alimentaire qu’il est possible de la faire changer. Faire vos achats en réfléchissant à deux fois sur la provenance et le packaging des produits sont des gestes simples qui permettront à nos enfants de poser le pied sur une planète préservée.

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Société - lois - politique

Les banques en ligne, quel bilan écologique ?

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Les français, professionnels comme particuliers, sont de plus en plus nombreux à choisir une banque en ligne.

Cet engouement s’explique par les nombreux avantages qu’elles présentent : le client peut accéder 7 jours sur 7 à son compte, il peut également effectuer ses opérations bancaires en toute autonomie. Des outils lui permettent d’optimiser la gestion de son budget ou de son entreprise. Les frais bancaires et de tenue compte sont réduits, aspect fort avantageux pour les clients qui se plaignent régulièrement du caractère excessif de ces frais. Des conseillers sont disponibles par téléphone, mail et chat dans des plages horaires étendues ce qui répond mieux aux attentes des clients. Les entreprises sont également séduites par cette solution qui facilite le lien entre leur compte bancaire et leur comptabilité.

Le choix d’une banque en ligne se justifie donc par l’ensemble de ces aspects pratiques qui simplifient grandement la vie des usagers. Mais il s’inscrit également dans une démarche et un mode vie soucieux de l’environnement.

En effet, les services en ligne réduisent considérablement l’impact écologique des activités bancaires.

Les services bancaires dématérialisés ont donc un impact carbone moindre.

Tout d’abord l’usage du papier, grand consommateur de ressources naturelles, se trouve réduit grâce aux comptes en ligne qui stockent l’ensemble des documents utiles sur le compte des clients leur permettant d’y accéder à tout moment.

Ainsi, les services de banques en ligne mettent fin aux nombreux envois postaux de relevés bancaires ou d’avis d’opération. Outre, la réduction du volume de papier généré, ceux sont les transports polluants de courrier qui disparaissent.

Ensuite, les banques en ligne sont situées dans un local unique. La consommation en ressources non renouvelables nécessaires à la fourniture d’eau et d’électricité des agences se voit tout naturellement diminuée de façon significative.

De plus, les déplacements en agence qui provoquent des émissions de gaz à effet de serre deviennent inutiles, et plus particulièrement dans les zones éloignées des centres-villes.Le bilan écologique des banques en ligne est donc incontestablement plus satisfaisant que celui des banques qui fonctionnent avec un réseau d’agences.

Enfin, elles soutiennent de plus en plus l’innovation et plus particulièrement dans le domaine de la protection de l’environnement, sujet au centre des préoccupations aussi bien des particuliers que des professionnels et institutionnels.

 

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En Allemagne, un referendum citoyen pour sauver les abeilles

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Voilà qui devrait conforter une partie de nos compatriotes qui arborent leurs gilets jaunes chaque week-end depuis 14 semaines maintenant : en Allemagne, un référendum sera bientôt organisé pour la conversion de terres aux normes de l’agriculture biologique. Pourquoi les gilets jaunes y trouveront un motif de satisfaction ? Parce que le referendum dont il est question est d’initiative citoyenne, le fameux « RIC » dont on nous rebat les oreilles.

Une petite formation politique écolo de Bavière a simplement déposé une pétition pour demander que 20% des terres arables du Land respectent les normes biologiques d’ici 2025, un chiffre qui montera à 30% en 2030, et auquel s’ajoutent les 10% d’espaces verts publics qui subiront le même traitement et un plus strict contrôle des taux d’engrais et de pesticides dans les rivières. Le résultat fut inespéré, puisque pas moins de 1,75 millions de citoyens ont soutenu le texte, par ailleurs baptisé « Sauver les abeilles », dépassant largement le seuil du million de signataires susceptible de déclencher l’organisation, dans les six mois à venir, d’une consultation du corps électoral. Une dynamique citoyenne dans la droite lignée des dernières élections locales bavaroises d’octobre dernier, lorsque le parti des Verts est devenu avec 19% des voix la deuxième force politique de la puissante région.

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Si les électeurs bavarois vont dans le sens de la question posée au referendum, ils initieront peut-être un mouvement à l’échelle nationale pour permettre à l’Allemagne, 4ème consommateur mondiale de pesticides, d’enrayer le déclin qui apparaît inexorable de nombreux insectes, comme alertait une étude australienne la semaine dernière qui le comparait même au « plus massif épisode d’extinction depuis la disparition des dinosaures ».

Un adversaire coriace devrait cependant se trouver sur la route d’une Allemagne plus verte : Bayer, fleuron de l’agrochimie national, qui s’est récemment offert l’américain Monsanto pour 63 milliards d’euros. Le même Monsanto, qui tire une part massive de ses revenus du Round-Up, herbicide dérivé du glyphosate.

Alors, mieux vaut-il sauver la planète et penser à demain, ou ne pas bousculer une des plus grandes entreprises du monde pour ne pas chambouler l’économie d’aujourd’hui ? Vous avez quatre heures.

Photo : DannyPerezPhotography/Flickr/CC

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