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La dangerosité des téléphones portables reste incertaine

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Son utilisation ayant considérablement crû depuis son apparition au début des années 1980, le téléphone portable ne cesse de faire de nouveaux adeptes, notamment chez des adolescents de plus en plus jeunes. Fin 2009, on estimait le nombre d’abonnés dans le monde à 4,6 milliards. Toutefois, si l’engouement qu’il suscite ne se dément pas, les doutes quant aux risques potentiels liés à son utilisation croissent également. En attestent les nombreuses études menées à ce sujet, bien que « À ce jour, aucun lien n’a été établi entre l’utilisation du téléphone portable et d’éventuels effets néfastes sur la santé » d’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Dernière en date, l’étude INTERPHONE, démarrée en 2000, est la plus grande étude cas-témoins portant sur les rapports entre l’utilisation du téléphone portable et le risque de cancer du cerveau. Recueillant des données issues de 13 pays, elle réunit, en outre, le plus grand nombre d’utilisateurs cumulant au moins 10 années d’exposition. Concluant que « Les biais et les erreurs limitent la force des conclusions que l’on peut tirer de ces analyses et empêchent d’établir une interprétation causale », les auteurs de l’étude déclarent n’avoir constaté aucune augmentation du risque de gliomes ou de méningiomes associée à une utilisation du téléphone portable sur une période supérieure à 10 ans. Ces conclusions se font toutefois plus réservées concernant les utilisateurs dont le nombre d’heures cumulées d’utilisation est le plus élevé, même si aucune tendance systématique de risque accru n’a été démontrée. On notera, cependant, que cette étude s’est basée sur une majorité de sujets dont l’utilisation moyenne mensuelle du téléphone était comprise entre 2h et 2h30, la moyenne journalière pour les 10% d’utilisateurs les plus intensifs s’élevant à environ une demi-heure.

Comme le rappelle l’OMS, la communication par téléphone mobile se fait par transmission d’ondes radio reposant sur un réseau d’antennes fixes. « Les ondes de radiofréquence sont des champs électromagnétiques et, contrairement aux radiations ionisantes telles que les rayons X ou les rayons gamma, elles ne peuvent pas rompre les liaisons chimiques des molécules ni causer d’ionisation dans le corps humain ». Les téléphones portables opèrent à des fréquences situées entre 450 et 2700 MHz, l’émission maximale se situant entre 0,1 et 2 watts. Or, l’énergie des radiofréquences émises est susceptible d’entraîner un échauffement des tissus du corps, la majeure partie de l’énergie étant absorbée par la peau et les autres tissus superficiels. Cela se traduit par « une augmentation négligeable de la température dans le cerveau ou tout autre organe du corps ».

L’appareil ne transmet, toutefois, de l’énergie que lorsqu’il est allumé. En outre, l’exposition de l’utilisateur aux radiofréquences décroît avec la distance, les adeptes des SMS, des connections à Internet par portable et des kits « mains libres » ayant par conséquent « un niveau d’exposition aux champs électromagnétiques beaucoup plus faible que quelqu’un tenant son téléphone portable à proximité de son oreille ». De bonnes conditions de réception limitent également l’exposition. En revanche, d’après l’OMS, « L’efficacité des dispositifs commerciaux qui prétendent réduire l’exposition aux radiofréquences n’a pas été démontrée ».

Si bon nombre de chercheurs se sont penchés, ces dernières années, sur les effets des champs de radiofréquences sur l’activité électrique du cerveau, les fonctions cognitives, le sommeil, le rythme cardiaque et la pression artérielle, aucune preuve concluante n’a encore pu être avancée. De plus, les recherches portant sur un lien potentiel entre l’apparition de tumeurs cérébrales et l’utilisation du téléphone portable doivent tenir compte du fait que beaucoup de cancers ne peuvent être décelés que plusieurs années après les interactions qui ont conduit à la tumeur. Or, les téléphones mobiles n’étaient que peu utilisés avant le début des années 1990. Néanmoins, des observations faites sur des animaux « montrent invariablement qu’il n’y a aucune augmentation du risque de cancer du fait d’une exposition prolongée aux champs de radiofréquences ».

Cécile Cassier
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Football : quels avantages pour votre santé ?

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Le football est le sport le plus pratiqué et le plus réputé au monde. Universel, il attire aussi bien les joueurs que les simples amateurs et les passionnés de sport. Sans être footballeur professionnel, la pratique de cette discipline offre de nombreux avantages sur votre santé. Outre les sensations qu’il vous procure, il vous permet de vous dépenser sur le plan physique. Il est aussi bénéfique pour le moral.

Une bonne condition physique sur le long terme

Le football présente l’avantage d’être un sport complet. Vous devez faire preuve d’endurance sur le terrain. Il faut courir après le ballon tout en gardant un minimum de lucidité après plusieurs courses à haute intensité. Or, une partie de football dure 90 minutes, voire plus en cas de prolongation. Cela permet de stimuler efficacement l’appareil respiratoire et de développer la résistance à l’effort. Plus vous vous dépensez, plus vous devenez fort et résistant.

Par ailleurs, le football implique un vaste éventail de mouvements sur une longue période. Ce qui est un excellent moyen de renforcer le tonus musculaire. Un autre avantage non négligeable qui pousse à pratiquer ce sport est de favoriser la santé osseuse. Pendant toute la durée d’une partie, quasiment tous les os du corps sont sollicités en continu. Cela accroît leur résistance dans le temps et prévient la perte de densité osseuse qui survient avec l’âge.

Un moral au beau fixe et l’épanouissement personnel

Jouer au football offre différents avantages sur le plan physique. Outre les bienfaits exposés ci-haut, il développe la coordination, la vitesse et la précision. De plus, la pratique de ce sport est bénéfique pour votre santé mentale. Comme il se pratique en plein air, il fait du bien à votre moral. Au contact de l’air frais et de la lumière du jour, vous oubliez plus facilement vos soucis et vos préoccupations au quotidien.

Le football favorise aussi votre épanouissement personnel. Sport collectif, il apprend à jouer avec les autres et trouver l’équilibre en vous faisant vivre diverses expériences de groupe. Ce qui contribue au développement de votre capacité à collaborer. De ce fait, vous vous forgez un esprit d’équipe. Mieux encore, vous acquérez une plus grande ouverture d’esprit, un atout profitable dans la vie, tant privée que professionnelle.

Des sensations fortes, même pour les simples spectateurs

Il arrive que pour telle ou telle raison, vous ne puissiez pas pratiquer le football. Pour autant, cela ne doit pas vous empêcher d’apprécier ce sport populaire. Les paris foot procurent aussi de sensations fortes, sans oublier la possibilité de gagner de l’argent. Vous pouvez toucher le jackpot si vous placez le bon pari. Il n’y a pas mieux que de regarder un match avec vos amis proches et de miser sur votre équipe préférée.

L’avantage avec les paris sportifs sur le football est que vous bénéficiez d’un accès aux championnats majeurs européens comme la Série A italienne, la Liga espagnole et la Premier League anglaise. De ce fait, vous pouvez parier sur une multitude de matchs tout en profitant de côtes attractives. Il vous est aussi possible de choisir parmi différents types de paris : vainqueur, score final, buteur, etc.

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Cycle menstruel : pour des protections saines et éco responsables

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Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Chaque femme a ses règles pendant environ 36 ans, à raison de 13 cycles par an. Ces règles durent en moyenne de 5 à 6 jours. Selon le flux, les femmes utilisent plus d’une vingtaine de protections lors de chaque cycle menstruel. Cela représente un total de plus de 10 000 protections périodiques par femme. Sachant que les produits industriels contiennent du plastique, la facture est salée, tant sanitairement qu’écologiquement. Toutefois des alternatives existent.

 

Le lavable pour un cycle menstruel respectueux du corps et de l’environnement

 

Les années 2010 ont vu l’offre en matière de protections hygiéniques évoluer de manière phénoménale pour accompagner les femmes pendant leurs règles. Si la volonté est aussi de protéger la planète, elle est bien sûr avant tout de prendre soin de soi. Ainsi, les femmes gagnent en confort grâce à une culotte menstruelle par exemple. Le ressenti est naturel, le sous-vêtement est invisible et l’utilisation très simple. Rincée à l’eau froide après usage, la culotte menstruelle lavable passe en machine.

 

Si d’autres options existent, comme la cup menstruelle ou la serviette hygiénique lavable, le but est à chaque fois de proposer une alternative saine pour le corps et bonne pour la planète. Et si ces dispositifs demandent un investissement de base, ils permettent tous, à terme, de faire de substantielles économies. Le flux menstruel devient un point central de la question de la Femme.

 

Les protections hygiéniques sont-elles dangereuses ?

 

La notion de dangerosité peut s’évaluer de deux façons dans le domaine des produits d’hygiène féminine. La première concerne un impact éventuel des protections menstruelles industrielles sur la santé des femmes. La deuxième s’intéresse plus particulièrement aux conséquences de ces protections périodiques sur l’environnement.

 

Industrie et menstruations : zone de danger pour les femmes ?

 

En 2018, l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) écarte la probabilité d’un risque pour la santé des femmes avec l’utilisation des protections périodiques industrielles. Après analyses en laboratoires, des traces de substances nocives ont bien été trouvées dans un certain nombres de produits d’hygiène féminine. Toutefois les autorités estiment que ces traces sont assez basses pour garantir la sécurité tout en recommandant aux fabricants d’améliorer la qualité de leurs produits ! Il convient dès lors à chacun de décider si ces résultats lui semblent satisfaisants. Beaucoup de mamans ont par exemple aujourd’hui le choix de donner accès à leurs filles à des protections hygiéniques bio pour ne prendre aucun risque.

 

Le drame écologique des serviettes hygiéniques et tampons jetables

 

Avec les protections périodiques industrielles, il y a donc déjà la problématique de la composition des produits, dans laquelle on retrouve des matières plastiques. La surface étanche et le cœur absorbant des serviettes hygiéniques sont à base de matières plastiques. Les applicateurs et les ficelles des tampons de vos supermarchés sont en plastique eux aussi.

 

Mais il y a également la question de l’emballage, et là, c’est une catastrophe ! Sachet en plastique qui entoure les tampons pour les protéger, pochettes en plastique autour des serviettes… Le plastique est présent dans tous les aspects de ces protections hygiéniques jetables. Rapporté à la quantité de produits d’hygiène féminine nécessaires dans la vie d’une femme, la quantité de déchets plastiques devient vite impressionnante. D’autant plus que ces déchets ne sont quasiment jamais recyclables.

 

Passez aux menstruations éco civiques avec le lavable !

Si protéger la planète fait partie de vos convictions et que vous avez aussi envie de mieux prendre soin de vous, les protections périodiques lavables sont faites pour vous. Et pour l’entretien, pourquoi ne pas tenter la lessive à la cendre ?

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Nos 10 astuces pour une routine zéro déchet

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Entre le plastique sous toutes ses formes, les objets à utilisation unique et la surconsommation, nos poubelles ont doublé de volume en 40 ans.
Mais il existe des alternatives, de simples astuces quotidiennes peuvent nous aider à réduire notre consommation.

Comment adopter une routine zéro déchet ?

Changer son quotidien pour une routine zéro déchet paraît compliqué et onéreux. Pourtant, grâce à des gestes simples et des boutiques zéro déchet, il est possible de mettre en place une routine plus respectueuse de la planète. C’est aussi un bon moyen de faire des économies, puisqu’en jetant moins, vous n’avez pas besoin d’acheter à nouveau.

Voici nos 10 astuces pour une routine zéro déchet :

1. Fini les sacs plastiques, passez au sac en tissus.

On opte pour un tote bag (sac en tissu), un cabas réutilisable, un sac en toile, un panier ou un filet à provisions… Peu importe, mais on n’accepte plus de sac en plastique ni de sac en papier.
Essayez de toujours en avoir un sur vous, en cas de petites courses improvisées. Et pensez à en avoir un au bureau, si vous prenez des repas à emporter le midi.

2. On arrête d’acheter des bouteilles en plastique.

Plus de 6 300 bouteilles en plastique sont vendues chaque seconde dans le monde.
L’eau du robinet est bonne ! Selon votre région, utilisez une carafe filtrante ou un filtre à poser directement sur le robinet, si elle est trop calcaire, par exemple. Si elle a un goût désagréable, comme du chlore, laisser reposer dans une carafe en verre dans le frigo, le goût disparaîtra.

Pour transporter l’eau, optez pour une gourde en inox. On évite les gourdes en plastique ou en aluminium, qui peuvent contenir des substances nocives pour notre santé.

3. Faites vos produits ménagers DIY

Avec deux ou trois ingrédients (bicarbonate de soude et vinaigre blanc, par exemple) et des recettes très simples, on peut fabriquer soi-même la lessive, les tablettes pour le lave-vaisselle, un nettoyant toutes surfaces…
Les produits ménagers sont nocifs pour l’environnement et pour la santé. Et pensez aux économies que vous allez réaliser !

4. Optez pour des cotons lavables

Désormais on peut trouver des cotons réutilisables de toutes les formes et de toutes les couleurs qui sont lavables. Vous ferez des économies, et vous aurez bien moins de déchets dans votre salle de bain.

5. On achète une cafetière à piston et une boule à thé

Entre les capsules de café et les sachets de thé, ça fait beaucoup de déchets, alors que vous pouvez simplement changer vos habitudes.
Achetez une boule à thé, cela vous permettra d’acheter du vrai thé en vrac, il n’en sera que meilleur.
Pour le café, achetez une cafetière à piston ou une cafetière italienne. Si vous ne pouvez plus vous passer de votre machine à capsules, achetez des capsules réutilisables.

Bon à savoir : vous pouvez vous servir du marc de café, qui à pleins de propriétés : engrais naturel pour vos plantes, nettoie les canalisations, élimine les odeurs du frigo, bon gommage pour la peau.

6. On passe aux piles rechargeables

Si vous en avez marre de vos piles qui s’entassent dans le tiroir de l’entrée, et que vous pensez à l’environnement, achetez un chargeur de piles et des piles rechargeables. Elles sont effectivement beaucoup plus chères à l’achat, mais vous pourrez les réutiliser pendant des années !

7. Choisissez des protections hygiéniques écologiques

Le coton a des effets dévastateurs sur la planète, c’est le troisième consommateur mondial d’eau. Et ce n’est pas tout, en plus de ne pas être écologiques, ni économiques, les serviettes et tampons sont dangereux pour notre santé à cause des produits qui les composent.

Il existe des alternatives zéro déchet efficaces pour celles qui le souhaitent : la cup menstruelle, les serviettes hygiéniques lavables ou encore les culottes menstruelles. Encore une fois, le prix est bien plus élevé sur le coup, mais vous ferez des économies sur la longueur.

8. Apportez votre tasse au bureau

Est-ce qu’il n’est pas un peu ridicule d’utiliser tous les jours des gobelets jetables à la machine à café du bureau ? Une solution simple et efficace : apportez une tasse ou un thermos au bureau !

9. On arrête d’utiliser du papier essuie tout

Des lingettes en microfibres ou des serviettes en tissus auront le même effet, mais vous ferez de belles économies et la planète vous dira merci !

10. Remplacez vos contenants en plastique

Les contenants en verre peuvent facilement remplacer vos contenants en plastique. En plus d’être polluants, le plastique contient des phtalates et du bisphénol qui peuvent être transmis à vos aliments.

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