Agriculture Chasse
La bio pourrait amoindrir les dégâts des inondations favorisés par l’agriculture intensive
Par ces temps d’inondations à répétition qui finissent par coûter très cher à l’ensemble de la collectivité, la Fédération Nature & Progrès estime qu’il serait temps de s’interroger en profondeur sur les raisons des dégâts croissants générés par ces phénomènes. L’agriculture conventionnelle, en générant le manque de porosité des sols, favorise en effet largement ces inondations, l’érosion et les pollutions qui en résultent. Si à elle seule, lagriculture biologique ne permet pas d’éviter les catastrophes dues à des phénomènes climatiques exceptionnels, sa pratique généralisée pourrait véritablement amoindrir leurs effets dévastateurs.
Faute d’amendements organiques, les sols cultivés en conventionnel manquent dangereusement de porosité :
L’actuel manque de porosité des sols est le résultat des méthodes agraires les plus répandues (et les plus aidées !), qui délaissent les pratiques damendements organiques. La séparation de lélevage des autres méthodes dassolement constitue lun des facteurs de cette diminution. Le fameux « lien au sol » est rompu par les élevages de plus en plus concentrés, au point que les déjections animales – lor du fermier – se transforment en pollution alors quelles devraient, au contraire, contribuer à lenrichissement des terres notamment après compostage. Or, l’état des sols joue un rôle majeur dans l’absorption des eaux de pluie. Et la méthode de culture des terres est fondamentale pour favoriser, ou non, l’aptitude d’un sol à accueillir une pluie surabondante. Une terre travaillée en bio est aérée, poreuse, riche d’une vie souterraine végétale et animale qui permet une meilleure circulation de l’eau et de l’air. En pédologie, la fertilité d’un sol se mesure au nombre de vers de terre abrités au m2 : ces petites bêtes, en formant de minuscules galeries souterraines, favorisent largement cette porosité si précieuse quand il pleut à verse. Au contraire, les terres cultivées en conventionnel sont de plus en plus tassées. Très peu compostées, fertilisées à coup d’engrais chimiques, la vie souterraine ne s’y développe plus
De plus en plus lourds, les engins mécaniques utilisés sur les grandes exploitations achèvent ce travail de tassement, si bien qu’aux premières pluies arrivant sur un sol pourtant assoiffé, celles-ci, au lieu d’être bienfaisantes, ne pénètrent pas. L’eau déferle en emportant le peu d’éléments organiques existant à la surface du sol
et avec eux les polluants chimiques sensés aider la fertilisation
Le pouvoir dimbibition, ça se cultive !
La priorité est donc dagir sur la réhabilitation active de « limbibition » des sols, leur aptitude à capter leau étant, comme on vient de le voir, essentielle pour amoindrir les inondations, mais aussi lérosion et les pollutions
Les méthodes qui développent un haut pouvoir dabsorption aux terres cultivées sont des pratiques de base en agriculture biologique. A l’aune de ce que coûte l’agriculture intensive à la collectivité en termes de santé publique, de pollutions, de gestion de l’eau et autres effets collatéraux comme l’aggravation des inondations, n’est-il pas temps de se pencher très sérieusement sur les moyens de favoriser concrètement le développement de l’agriculture biologique, au lieu de la mettre en péril, comme c’est le cas aujourd’hui, avec le développement des OGM avec lesquels elle ne pourra cohabiter ?
Communiqué de presse de l’association Nature & Progrès
ACTUALITE
Les bons outils font les bons… agriculteurs
Pour le matériel agricole en général qu’il s’agisse d’une moissonneuse batteuse ou d’une tondeuse en passant par les outils, que l’on soit particulier ou professionnel, avons-nous besoin impérativement d’acheter du neuf ?
Faut-il forcément passer par la case Grande Surface de Jardinage/Bricolage pour acheter sa tondeuse ? Pourquoi ne pas privilégier un vieux tracteur à une neuve tondeuse autoportée ? De la même manière, le matériel agricole en général, coute cher, tracteur, benne agricole, moissonneuse batteuse, avec les années, ces engins offrent des technologies de plus en plus pointues, pour des prix de plus… mirobolants.
Cependant, depuis plusieurs années il existe un site spécialisé pour découvrir les annonces de tracteurs agricoles ? Il s’agit du site Agriaffaire, le lieu dédié à l’achat et à la vente de matériel agricole, viti-vinicole, forestier et de motoculture, qu’il s’agisse de matériel neuf ou d’occasion.
Fondé en 2000 par trois agriculteurs français, ce site est la plateforme d’annonces d’achat et de vente de matériel agricole d’occasion comme neuf. Offrant de multiples possibilités et méthodes d’achat et de vente, il met aussi à disposition des vendeurs et acheteurs, un Observatoire des prix pour permettre à chacun d’évaluer les fluctuations et les prix moyens des principaux matériels agricoles.
Outre l’observatoire, parmi les nombreuses bonnes idées qui animent ce site, se trouve la rubrique dédiée aux épaves, une sorte de « casse » pour y chiner en ligne les pièces mécaniques, comme vous pourrez le constater en cherchant à en savoir plus sur les modèles.
Près de 300.000 machines y sont commercialisées, cela va du matériel peu utilisé à des pièces de collection toujours en état de marche. De l’arracheuse de pomme de terre dernière génération en passant par le tracteur de 1958, vous y trouverez un vaste choix pour répondre à tous les besoins.
ACTUALITE
De l’engrais dans mes toilettes
Dans le monde de demain, l’eau deviendra (si elle ne l’est pas déjà) la plus importante des ressources. Réfléchir dès aujourd’hui à des solutions pour l’économiser apparaît comme une sage solution. Interdire de laver sa voiture ou de remplir sa piscine en période de canicule font déjà partie des solutions, mais il s’agit de mesures d’urgence, pas de prévention. D’après le centre d’information de l’eau, l’un des postes où les économies d’eau pourraient être les plus spectaculaires, ce sont les toilettes, qui engloutissent 20% de notre consommation quotidienne.
La solution des toilettes sèches existe, mais il faut bien reconnaître que nombre d’entre nous pouvons bloquer sur le principe (recouvrir ses déjections de sciure, les récupérer et les composter), y voyant un manque d’hygiène rédhibitoire. Des étudiants britanniques imaginaient eux économiser l’équivalent du volume de 26 piscines olympiques chaque année en encourageant simplement leurs camarades sur leur campus universitaire d’uriner dans leur douche le matin, sans passer par la case toilettes. Même problème, cela peut poser un problème d’hygiène à la majeure partie de la population. En revanche, la solution de récupérer l’urine des toilettes pour la transformer en engrais devrait être plus facilement acceptée. Après tout, c’est comme cela que nous produisons des engrais naturels depuis des siècles, grâce aux rejets des élevages agricoles.
Toopi Organics, une société française, travaille sur un procédé qui permettrait d’économiser de substantiels volume d’eau potable, dont 200 milliards de litres sont pollués chaque année en France dans nos toilettes. L’idée est simple et comprend 3 étapes :
- récupérer l’urine, qui est naturellement riche en azote, phosphore et potassium (3 nutriments qui favorisent la croissance des plantes) pour le dépolluer d’abord en filtrant les résidus médicamenteux et hormonaux. Les festivals, les collectivités et les laboratoires d’analyse sont ciblés comme « sources » dans un premier temps.
- enrichir l’urine nettoyé en micro-organismes pour améliorer son potentiel fertilisant pour les plantes.
- distribuer cet engrais 100% biologique dans des coopératives agricoles ou auprès des fabricants d’engrais bio.
Des tests sont actuellement en cours pour valider le procédé de Toopi Organics, et dès qu’ils se seront avérés concluants, le produit de leurs recherches devrait être disponible à la vente.
Vous ne regarderez plus jamais vos toilettes de la même façon…
Photo : www.toopi-organics.com
ACTUALITE
Ensemble avec les labels MSC et ASC pour la Semaine de la Pêche Responsable
A l’occasion de la deuxième édition de la semaine de la pêche responsable (19-25 février), différents protagonistes se mobilisent pour mieux sensibiliser le public à la nécessité de préserver les ressources aquatiques et les écosystèmes marins. Venez découvrir deux labels qui offrent la possibilité de faire le bon choix de produits pour préserver l’environnement.
Une semaine pour sensibiliser
Chaque année dans le monde, une personne consomme en moyenne 20 kg de poisson par an, soit près de deux fois plus qu’il y a 50 ans. En conséquence, 90 millions de tonnes de poisson sont capturées chaque année, selon la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture). Les limites des ressources océaniques sont presque franchies et les mauvaises pratiques, la surpêche ou la pêche illégale vident nos océans. Dans son rapport 2017 sur les impacts environnementaux, le MSC précise que la démarche invitant les consommateurs à privilégier les produits de la mer labellisés durables incite les pêcheries à améliorer leurs pratiques pour répondre aux critères environnementaux du MSC.
C’est pourquoi La semaine de la pêche responsable donne l’occasion aux consommateurs de mieux comprendre les enjeux de la pêche durable et de l’aquaculture responsable. Mais aussi de mieux comprendre les solutions qui sont proposées. Retrouvez l’appel à action en suivant ce lien
Lors de vos achats, vous aussi, vous pouvez avoir un rôle actif.
Les lables MSC et ASC vous permettent d’identifier rapidement et facilement les produits qui sont respectueux des ressources marines et des écosystèmes. La prochaine fois que vous aurez envie de poisson, n’oubliez pas de chercher les deux logos bleu et vert dans les rayons :
Des entreprises qui encouragent la consommation responsable des produits de la mer
Supermarchés, marques, restaurants collectifs, fournisseurs… soutiennent eux aussi la Semaine de la pêche responsable avec le MSC et l’ASC. Ces acteurs participent également activement auprès des consommateurs, puisqu’ils représentent une quantité importante de prises de poissons capturés, et sont donc essentiels à la préservation de la biodiversité marine. Tout au long de la semaine, ces entreprises sensibilisent eux aussi à l’importance des labels MSC et ASC auprès du grand public. Demandez plus d’information à ce sujet dans votre magasin !
Pour plus d’informations sur la Semaine de la Pêche Responsable, rendez-vous sur le site internet du MSC