Environnement
La grippe aviaire de type H5N1 3/3
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Outre l’alimentation, une bonne hygiène et le respect de quelques règles de vie simples sont la meilleure des garanties face au virus de la grippe aviaire. Il est ainsi recommandé de :
Par ailleurs, il n’y a pas de raisons de se méfier des oiseaux qui font leurs nids aux alentours des habitations et fréquentent les parcs et jardins (passereaux, hirondelles, pigeons, tourterelle,…). Les excréments au sol doivent être nettoyés, comme de normal, avec des détergents (eau savonneuse ou autres produits détergeant).
Pour finir, les amateurs de baignade n’encourent aucun risque à se baigner dans les lacs des zones non-contaminées. Pour les zones où le virus a été détecté, si rien n’indique que des personnes puissent être contaminées par de l’eau infectée, par principe de précaution il est préférable de se tourner vers d’autres lieux de baignade.
Pour les voyageurs, le ministère de la santé et des solidarités a mis en place un numéro d’appel sur la grippe aviaire pour informer en temps réel de la situation en dehors de la métropole : Info’Grippe Aviaire. Ce service est ouvert du lundi au samedi, de 8 h 00 à 20 h 00, au 0 825 302 302 (attention appel payant : 0,15 € la minute).
Propriétaire d’oiseaux en cage ou de basse-cour,
de chat, de chien…
Les oiseaux
Le principe est d’éviter les contacts entre les oiseaux sauvages et domestiques. Ainsi, tous les oiseaux détenus par des éleveurs ou par des particuliers, présents sur le territoire métropolitain, doivent être confinés, qu’ils s’agissent de volaille, de gibier d’élevage, d’oiseaux d’agrément, ou d’appelants pour la chasse (illustration ci-contre, avec le type de confinement à éviter : hygiène déplorable et confinement incomplet).
Ainsi, dans le cas d’une cage ou d’une volière située en extérieur, l’obligation de confinement, promulguée par les autorités, s’applique. Le plus simple est de bâcher, par exemple, les zones d’ouverture avec un film plastique rendant impossible tout contact avec l’extérieur. Pour les basses-cours, par le biais des communes, leur recensement est en cours et il appartient à leur propriétaire de faire le nécessaire pour mettre en œuvre un confinement, lequel peut s’opérer de la même manière que pour les volières.
Outre le risque hypothétique d’une contamination par contact avec un oiseau sauvage, le plus grand risque tient à l’introduction du virus dans le local où se trouvent les oiseaux. Il est donc important de faire attention à tout ce qui entre, qu’il s’agisse de nourriture, d’eau, de mangeoire, d’abreuvoir ou des différents outils utilisés pour le nettoyage. Une attention particulière doit être portée à la propreté des vêtements de travail et des chaussures, afin de ne pas introduire de virus à l’intérieur du local.
Ces précautions d’hygiène et de confinement pris, il n’y a aucun risque à conserver chez-soi des oiseaux (ornement ou basse-cour) et à avoir un contact régulier avec eux, un oiseau sain ne pouvant pas développer et/ou être un vecteur de la maladie sans être exposé au virus.
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A la Une de l’actualité
Chat et chien
Chat et chien peuvent comme nous être contaminé par le virus H5N1. Toutefois, rappelons qu’aucune contamination d’un homme par un chat ou un chien n’a été à ce jour enregistrée, la barrière des espèces jouant son rôle.
Ainsi, en dehors des zones où la présence du virus est avérée, vous pouvez continuer de laisser sortir votre chat. Ce n’est pas un charognard et il ne s’intéresse donc pas aux oiseaux morts.
Pour le chien, il n’y a pas plus de risque, sauf que le chien peut au cours d’une promenade "déguster" une carcasse d’oiseau traînant à terre. Comme en temps normal, il est donc nécessaire d’être un peu vigilant, et de l’empêcher de se livrer à ce genre d’exercice !
Médicament et vaccin, où en est-on ?
Deux groupes de médicaments antiviraux agissant contre les virus Influenza entrent principalement en ligne de compte. Contrairement à une vaccination, ces médicaments n’offrent pas de protection durable. En cas d’infection, ils doivent être pris le plus tôt possible après l’apparition des premiers symptômes, soit dans les 48 heures. Ces 2 groupes de médicaments antiviraux sont :
Toutefois, en cas de pandémie de grippe aviaire par la souche H5N1, il n’est pas établi que ces médicaments soient efficaces, les cas recensés étant trop rarissimes pour évoquer une éventuelle efficacité à l’ensemble des individus.
Concernant la vaccination, la situation est encore plus simple. Bien que différents laboratoires travaillent à l’élaboration d’un vaccin pour l’homme, à l’heure actuelle aucune protection vaccinale n’existe pour l’homme. A l’inverse, des vaccins destinés aux volailles sont disponibles.
Conclusion
Le virus de la grippe aviaire risque-t-il de devenir un virus pandémique (virus générant une épidémie mondiale) dangereux pour l’homme ? En théorie oui, toutefois, à l’heure actuelle, on ne peut pas prévoir si le virus de la grippe aviaire évoluera vers un virus facilement transmissible de personne à personne, ni savoir quand cela se produira.
Néanmoins, des études ont montré que le virus pouvait évoluer génétiquement, rapidement. Il existe donc un danger potentiel pour que le virus s’adapte à l’homme et se transmette facilement de personne à personne. Autre point d’inquiétude, alors que le porc est une passerelle vers l’homme, aucune décision n’est prise pour prévenir la contamination des porcins…
Aujourd’hui, les espoirs reposent sur la capacité de la FAO à convaincre et à faire entendre son discours au niveau international : "Il est très facile de blâmer les oiseaux sauvages et la migration des oiseaux parce que personne n’est responsable. Il est possible que les oiseaux sauvages puissent présenter le virus, mais c’est par les activités humaines de commerce et d’échanges que la maladie se propage" indiquait Juan Lubroth, de la FAO, en janvier 2006. En France, comme dans la plupart des autres pays, pour des raisons économiques et une absence de remise en question, la position officielle est à l’opposé de ce discours, et fait passer l’idée que le modèle industriel et commercial de la filière agricole est la réponse à la grippe aviaire… une vrai politique de l’autruche, pour rester dans le monde des oiseaux !!
Sources :
OIE – Organisation mondiale de la santé animale
OMS – Organisation mondiale de la santé
FAO – Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture
AFSSA – Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments
OFSP – Office fédéral de santé publique suisse
Photos :
Véronique Chartot, Pascal Farcy, FAO, Sandy Meillon, Michel Sage
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DURABLE & CO
La cuisine, pièce de vies
Le secteur de la cuisine est en plein essor. La raison ? Les cuisinistes ont fortement investi le domaine du renouvellement, la raison ? Le marché français est ouvert, seuls 60% des domiciles sont équipés de cuisines intégrées alors qu’ils sont près de 80% en Allemagne.
Cela explique probablement la prolifération dans les magazines d’ilots centraux bétonnés ou en inox dans de magnifiques pièces alliant meubles de cuisine élégants, carrelages rares et réfrigérateurs de classe A++ .
Cependant, ce superbe ilot si avant-garde qu’il soit n’est qu’un élément parmi d’autres de cette pièce dont la vocation principale est la détente et… le travail.
La cuisine, pièce de travail
En regardant les magazines, on a tendance à vite oublier que l’on y fait beaucoup de sport. Se baisser pour attraper les bouteilles, faire des pointes pour prendre les verres, escalader pour attraper l’appareil à raclette, battre le record du 100 mètres pour éteindre le feu sous le lait. Se contorsionner pour attraper les ciseaux alors que le poulet tout juste sorti du four se la joue Steve McQueen et tente la grande évasion sur sa propre graisse…
La cuisine est définitivement l’un des espaces ou l’aménagement est primordial. Avoir ses outils à portée de main là où on les utilisera, posséder un éclairage homogène pour voir ce qui se passe dans le four, dans l’assiette dressée, ou simplement s’assurer que la vaisselle est bien faite.
Si la modularité des caissons a fait ses preuves depuis de nombreuses années, les aménagements de placard cuisine et autres rangements malins restent nos chouchous. Du tiroir d’angle qui permet de profiter d’un maximum d’espace, en passant par les portes qui s’ouvre d’une poussée de coude (utile quand on porte un pack de bouteilles de lait, une salade, douze yaourts et… son téléphone à l’oreille), sans parler des étagères en hauteur qui s’ouvrent comme des escaliers pour nous rapprocher de leur contenu sans avoir à grimper sur un escabeau…
Pour ceux qui ont des cuisines en bois brut, avec des crédences de carreaux illustrés de paysans travaillant dans les champs, et dont l’optimisation des rangements s’arrête au bac à couverts, on pense souvent au remplacement intégral.
Alors on la change ?
Oui, c’est vrai que la crédence paysanne a vieilli, que les meubles en bois brillant assombrissent l’espace riquiqui. Mais faut-il vraiment tout jeter ?
Poncer les meubles, chercher des aménagements intérieurs malins, repeindre meubles et carreaux, tout cela donnera une deuxième vie à moindre coût à cette pièce dans laquelle on passe beaucoup de temps.
Quelques idées de rénovations rapides à mettre en œuvre et assez économiques :
- Remplacer les poignées : découvrez votre nouveau coup de cœur, les styles, les formes, et les matériaux sont extrêmement variés. Faites attention à vous assurer que leur dimension est appropriée.
- Repeindre le carrelage de la crédence : privilégiez une peinture spécial carrelage, hydrofuge et ignifuge pour résister à la vie quotidienne et durer dans le temps.
- Accessoiriser la crédence : nombreux sont les éléments de personnalisations, de l’aimant pour tenir les couteaux aux porte pots de fleur, il existe toutes les options possibles pour gagner de l’espace de rangement
- Repeindre les meubles : changez de couleur, voir offrez des zones d’expressions à la craie pour les petits et les grands grâce aux peintures de type « revêtement ardoise »
- Relooker les meubles : il existe de nombreux films adhésifs qui attendent de recouvrir vos éléments. La pose est simple, il suffit de les appliquer délicatement, puis de servir d’une palette à maroufler souple pour repousser et faire disparaitre les éventuelles bulles d’air (en cas d’extrême désespoir, un coup d’épingle et de palette fera disparaitre la vilaine bosse.
- Planter ce que vous mangerez : le soleil berce la cuisine pourquoi pas vos plantations d’herbes aromatiques ? À l’intérieur, ou à l’extérieur, elles donneront un coup d’aération à votre pièce et enrichiront les saveurs de vos plats.
- Illuminer la pièce : ajoutez des lumières d’appoint basse tension pour agrandir visuellement votre cuisine
- Remplacer la robinetterie : conservez la pression et réduisez votre consommation d’eau !
DURABLE & CO
L’écologie concerne aussi les PME
Il n’est plus rare de voir les grandes entreprises lancer des opérations de communication autour de la prise de conscience écologique. Ces entreprises mettent en avant leurs efforts pour moins polluer et communiquent en interne pour pousser les employés à voir un comportement plus responsable écologiquement. On en entend beaucoup parler car ces entreprises ont un fort impact dans les médias, mais qu’en est-il des plus petites entreprises ? Ces PME qui existent un peu partout dans le pays ? Être une PME n’en empêche pas d’avoir un comportement écoresponsable ! On vous donne quelques conseils à mettre en place au sein de petites structures pour rendre votre entreprise plus éco-friendly !
Organiser un système de covoiturage entre employés
Si vos employés viennent en voiture, il est alors possible d’agir sur ce point. Il est en effet inutile de voir chaque matin, chaque personne venir avec sa propre voiture. Si certains habitent dans la même zone géographique, il est alors possible de mettre en place un système de covoiturage. L’imposer est certainement un peu brusque, il est préférable qu’il soit suggéré. Il est aussi important que les employés veuillent participer à ce programme et non qu’ils le voient comme une contrainte. C’est une situation gagnant-gagnant, un geste pour l’écologie mais aussi une économie pour l’employé. C’est une mesure facile à mettre en place qui peut bénéficier à tout le monde.
Choisir des fournisseurs éco-friendly
On le sait, le marché de l’entreprise est une multitude de connexions entre différentes compagnies : fournisseurs, clients… Sur ce marché, le choix des fournisseurs est très important, il permet de faire des marges, mais il peut aussi vous aider à orienter votre politique. En choisissant un fournisseur éco-friendly vous pouvez alors garantir une chaine de production « verte ». Prenons l’exemple de l’entreprise print24 spécialiste dans l’impression de flyers. Elle propose des flyers en papier recyclé ce qui permet aux entreprises qui veulent utiliser ce type de support publicitaire, de le faire de façon écologique.
Former ses employés au tri des déchets
Une entreprise, même si elle de petite taille, peut produire énormément de déchets. Les déchets peuvent être de toutes sortes et il est important de les trier, c’est d’ailleurs obligatoire depuis le 1er janvier, même si pour l’instant c’est encore peu mis en place. Si les locaux dans lesquels votre entreprise n’en sont pas équipées, faites installer des poubelles de différentes couleurs permettant un tri efficace des déchets : carton, plastique, verre, déchets ménagers… En formant vos employés, vous garantissez à votre entreprise une gestion écologique sur la question. C’est un point important sur lequel de nombreuses compagnies sont aujourd’hui en retard. À vous de ne pas en faire partie !
Il est donc simple et peu coûteux de mettre en place des petites mesures qui rendront votre entreprise plus verte. N’hésitez pas à communiquer sur ce point, faites savoir que vous respectez l’environnement, cela pourra vous faire gagner en clientèle.
DURABLE & CO
Comment imprimer de façon écologique ?
Même si notre société a tendance à évoluer vers le « tout numérique » pour conserver ses dossiers sur son smartphone ou son ordinateur, il nous arrive encore d’imprimer des documents à de nombreuses occasions. Mais à force d’imprimer ses mails, ses photos de vacances ou encore ses billets de train, c’est l’environnement qui en prend un coup. C’est pour cette raison que certaines imprimeries comme celle-ci se tournent de plus en plus vers une production écologique. Mais comment se mettre à l’impression verte à la maison ? Voici quelques gestes qui peuvent faire toute la différence.
Faire des économies de papier
Si vous souhaitez imprimer des documents de manière écologique, la première chose à modifier est le papier que vous utilisez. Il existe plusieurs solutions afin d’éviter le gaspillage et ainsi respecter l’environnement. Réduisez les pertes en diminuant la marge et en utilisant une police d’écriture qui consommera moins d’encre lors de l’impression. Vous pouvez également imprimer sur une feuille recto-verso. Vous utiliserez ainsi moins de papier et votre stock durera plus longtemps. L’autre alternative passe également par le papier écologique. Optez pour des feuilles au label FSC (Forest Stewardship Council) pour votre imprimante. Grâce à cette certification, vous êtes sûr d’utiliser un papier qui provient d’une forêt gérée de manière durable et responsable.
Prendre soin des cartouches d’encre
Concernant les cartouches d’encre, il existe également quelques astuces pour limiter leurs impacts sur l’environnement. Tout d’abord, pensez à prendre des cartouches d’encre de marques se préoccupant de l’environnement. C’est par exemple le cas des cartouches Lexmark dont la marque recherche à réduire son impact sur l’environnement. Veillez également à utiliser vos consommables jusqu’au bout pour épuiser toute l’encre disponible. Une fois vides, vous pouvez recharger ou recycler vos cartouches. Comme l’encre utilisée dans les cartouches est très toxique et donc dangereuse pour l’environnement, rien ne vous empêche d’opter pour une encre végétale. Cette dernière a l’avantage de réduire la consommation de papier tout en gardant une impression de bonne qualité.
Se servir d’imprimantes plus écolos
Pour une impression plus verte, vous pouvez utiliser le mode « brouillon » de votre imprimante qui va permettre de réduire la consommation d’encre. Pensez également à économiser vos cartouches d’encre couleur en imprimant le plus possible en noir et blanc. De nos jours, il est possible de trouver des modèles d’imprimantes de plus en plus soucieuses de l’environnement. L’imprimante la plus connue dans ce domaine est la Prixma MP640 de Canon qui a reçu le label Energy Star. Elle imprime en recto verso automatiquement et consomme peu d’énergie. Un autre style d’imprimante verte : les modèles sans encre qui ont également tendance à se développer. Toutes les idées sont bonnes pour imprimer de manière écologique.
Envie de découvrir davantage d’innovations écologiques ? Alors venez jeter un œil à notre rubrique objet-écolo.