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Grenelle Environnement : groupe  »Vers des modes de production et de consommation durables »

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Dans ce groupe hautement symbolique avec l’agriculture et ses multiples impacts (santé, alimentation, eau, énergie, OGM, pesticides…), globalement rien de très novateur, si ce n’est la volonté affirmée de tendre vers un modèle agricole plus ‘durable’, pour peu que des alternatives de productions se fassent jour…

A) Aller vers 100% d’agriculture durable à terme

1. Mettre en place d’ici fin 2008 des référentiels de certification ou grilles de notation qui définiront des dispositions techniques concernant les intrants, la biodiversité, les paysages, les sols, l’énergie et les déchets. Elles devront présenter plusieurs niveaux pour les exploitations (en distinguant au moins un niveau minimal qui a vocation à s’appliquer à une majorité d’agriculteurs et un niveau à haute valeur environnementale –HVE-), et proposer des exigences progressives dans le temps, de façon à permettre une amélioration des pratiques. Les exigences pour la Haute Valeur Environnementale seront particulièrement marquées.

2. Viser 50% des exploitations dans la démarche d’ici 2012. Pour atteindre cet objectif, diverses mesures sont proposées, notamment la généralisation à toutes les exploitations de la notation ou certification définie au point précédent, et donner, par exemple, un bonus à l’installation des jeunes qui choisissent le niveau maximal (HVE).

B) Satisfaire les attentes environnementales de la société

1. Atteindre 10% de produits à haute valeur environnementale hors bio d’ici 2013, et intégrer

dès 2008 des prescriptions environnementales dans les labels administrés (AOC, label rouge, etc.), applicables à tous les

producteurs de la zone par extension de règles.

2. Atteindre 6% de la surface agricole utile en bio d’ici 2010 et 20% en 2020, en relevant, par exemple, le plafond des aides, notamment permanentes, en maintenant le crédit d’impôt et bonus pour l’installation des jeunes.

3. Atteindre 20% de produits bio dans la restauration collective d’ici 2012, laquelle représente plus de 10% du marché de l’alimentation.

C) Réduire les pollutions diffuses

1. Interdire l’usage des substances les plus dangereuses d’ici 2 à 4 ans, à mesure de la disponibilité de solutions alternatives, et réduire fortement l’usage des pesticides à moyen terme.

2. Résorber l’ensemble des cas de dépassement des normes relatives à l’eau potable et à l’eutrophisation en réduisant les pollutions par les nitrates et le phosphore en 5 à 10 ans. Pour cela, la généralisation de la couverture des sols, le développement des bio-gaz, et le recours à la fertilisation biologique font l’unanimité.

3. Supprimer les déséquilibres chroniques dans les territoires en matière de ressource en eau d’ici 2012, en lançant dès 2008 des opérations de gestion de la ressource (réutilisation d’eaux usées, recharge de nappes, etc.) et de gestion collective. Il est également proposé d’inciter à mieux adapter les cultures aux quantités d’eau disponibles.

4. Promouvoir les variétés végétales qui manifestent une faible dépendance vis-à-vis des intrants, en évaluant les variétés, dès 2008, pour leur dépendance vis-à-vis de l’eau, des pesticides, de l’azote, avec l’extension de cette mesure aux variétés les plus cultivées déjà inscrites au catalogue.

5. Protéger les aires d’alimentation de l’ensemble des captages d’eau d’ici 2012, en mettant en place dans chaque bassin concerné un plan d’action visant à des modifications de pratiques agricoles testées volontairement par les agriculteurs (économies d’engrais et de pesticides, remise en herbe de certaines parcelles, etc.), puis rendues obligatoires, si nécessaire.

D) Restaurer la biodiversité et avoir des actions territorialement cohérentes

1. Constituer une trame verte nationale en place dès la prochaine campagne des bandes enherbées d’au moins 5 mètres de large le long de toutes les masses d’eau. L’ensemble du groupe demande également de repenser la politique d’urbanisation française pour préserver les sols agricoles et la biodiversité.

2. Agir fortement sur la pêche

E) Réorienter fondamentalement dès 2008 la recherche et la formation des agriculteurs vers des modes d’agriculture durables

1. Revoir les priorités assignées à la recherche en agriculture, notamment en matière d’agronomie ou d’adaptation au changement climatique, et d’en renouveler le mode de pilotage et d’action pour ouvrir celle-ci sur les autres acteurs, associations et agriculteurs en particulier.

2. Former en 5 ans 20% des agriculteurs aux techniques intégrant l’environnement (en commençant par l’agronomie et les sols), notamment par la mise en place de formations capacitaires préalables à l’installation des jeunes, l’accompagnement sur le terrain par les organismes de recherche et par la formation prioritaire des techniciens des chambres d’agriculture.

3. Qualifier en Haute Valeur Environnementale l’ensemble des exploitations des lycées agricoles d’ici 2012, ce qui passe par la formation des enseignants et un renforcement majeur de l’agronomie dans les matières enseignées. Introduction dès 2008, dans la formation, d’un module consacré à la biodiversité et aux effets environnementaux des intrants.

F) Autres mesures

1. Il est proposé des actions relatives à l’éducation du consommateur, à la préservation et la réhabilitation des sols agricoles, à la mise en place de démarche environnementale filière par filière, à la sélection génétique. Par ailleurs, devrait voir le jour une liste spécifique au catalogue des semences pour les variétés anciennes destinées à des modes de production et d’échange particuliers.

2. Accroître l’autonomie énergétique des exploitations (objectif de 30% des exploitations autonomes d’ici 2013).

3- En ce qui concerne les agro/bio-carburants, le groupe constate un large désaccord quant à l’appréciation du bilan écologique, positif sous conditions pour certains et négatif dans tous les cas pour d’autres. Le groupe préconise ainsi de réaliser sous 18 mois de façon contradictoire, sous l’égide de l’ADEME, un écobilan complet de la filière, prenant en compte l’ensemble des facteurs et incidences non seulement sur le territoire national, mais aussi à l’échelle mondiale.

Pascal Farcy

1- Télécharger le rapport du groupe de travail numéro 4

2- Présentation et calendrier du Grenelle de l’Environnement
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Les bons outils font les bons… agriculteurs

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Pour le matériel agricole en général qu’il s’agisse d’une moissonneuse batteuse ou d’une tondeuse en passant par les outils, que l’on soit particulier ou professionnel, avons-nous besoin impérativement d’acheter du neuf ?

Faut-il forcément passer par la case Grande Surface de Jardinage/Bricolage pour acheter sa tondeuse ? Pourquoi ne pas privilégier un vieux tracteur à une neuve tondeuse autoportée ? De la même manière, le matériel agricole en général, coute cher, tracteur, benne agricole, moissonneuse batteuse, avec les années, ces engins offrent des technologies de plus en plus pointues, pour des prix de plus… mirobolants.

Cependant, depuis plusieurs années il existe un site spécialisé pour découvrir les annonces de tracteurs agricoles ? Il s’agit du site Agriaffaire, le lieu dédié à l’achat et à la vente de matériel agricole, viti-vinicole, forestier et de motoculture, qu’il s’agisse de matériel neuf ou d’occasion.

Fondé en 2000 par trois agriculteurs français, ce site est la plateforme d’annonces d’achat et de vente de matériel agricole d’occasion comme neuf. Offrant de multiples possibilités et méthodes d’achat et de vente, il met aussi à disposition des vendeurs et acheteurs, un Observatoire des prix pour permettre à chacun d’évaluer les fluctuations et les prix moyens des principaux matériels agricoles.

Outre l’observatoire, parmi les nombreuses bonnes idées  qui animent ce site, se trouve la rubrique dédiée aux épaves, une sorte de « casse » pour y chiner en ligne les pièces mécaniques,  comme vous pourrez le constater en cherchant à en savoir plus sur les modèles.

Près de 300.000 machines y sont commercialisées, cela va du matériel peu utilisé à des pièces de collection toujours en état de marche. De l’arracheuse de pomme de terre dernière génération en passant par le tracteur de 1958, vous y trouverez un vaste choix pour répondre à tous les besoins.

 

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De l’engrais dans mes toilettes

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Dans le monde de demain, l’eau deviendra (si elle ne l’est pas déjà) la plus importante des ressources. Réfléchir dès aujourd’hui à des solutions pour l’économiser apparaît comme une sage solution. Interdire de laver sa voiture ou de remplir sa piscine en période de canicule font déjà partie des solutions, mais il s’agit de mesures d’urgence, pas de prévention. D’après le centre d’information de l’eau, l’un des postes où les économies d’eau pourraient être les plus spectaculaires, ce sont les toilettes, qui engloutissent 20% de notre consommation quotidienne.

La solution des toilettes sèches existe, mais il faut bien reconnaître que nombre d’entre nous pouvons bloquer sur le principe (recouvrir ses déjections de sciure, les récupérer et les composter), y voyant un manque d’hygiène rédhibitoire. Des étudiants britanniques imaginaient eux économiser l’équivalent du volume de 26 piscines olympiques chaque année en encourageant simplement leurs camarades sur leur campus universitaire d’uriner dans leur douche le matin, sans passer par la case toilettes. Même problème, cela peut poser un problème d’hygiène à la majeure partie de la population. En revanche, la solution de récupérer l’urine des toilettes pour la transformer en engrais devrait être plus facilement acceptée. Après tout, c’est comme cela que nous produisons des engrais naturels depuis des siècles, grâce aux rejets des élevages agricoles.

Toopi Organics, une société française, travaille sur un procédé qui permettrait d’économiser de substantiels volume d’eau potable, dont 200 milliards de litres sont pollués chaque année en France dans nos toilettes. L’idée est simple et comprend 3 étapes :

  • récupérer l’urine, qui est naturellement riche en azote, phosphore et potassium (3 nutriments qui favorisent la croissance des plantes) pour le dépolluer d’abord en filtrant les résidus médicamenteux et hormonaux. Les festivals, les collectivités et les laboratoires d’analyse sont ciblés comme « sources » dans un premier temps.
  • enrichir l’urine nettoyé en micro-organismes pour améliorer son potentiel fertilisant pour les plantes.
  • distribuer cet engrais 100% biologique dans des coopératives agricoles ou auprès des fabricants d’engrais bio.

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Des tests sont actuellement en cours pour valider le procédé de Toopi Organics, et dès qu’ils se seront avérés concluants, le produit de leurs recherches devrait être disponible à la vente.

Vous ne regarderez plus jamais vos toilettes de la même façon…

Photo : www.toopi-organics.com

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Ensemble avec les labels MSC et ASC pour la Semaine de la Pêche Responsable

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A l’occasion de la deuxième édition de la semaine de la pêche responsable (19-25 février), différents protagonistes se mobilisent pour mieux sensibiliser le public à la nécessité de préserver les ressources aquatiques et les écosystèmes marins. Venez découvrir deux labels qui offrent la possibilité de faire le bon choix de produits pour préserver l’environnement.

Une semaine pour sensibiliser

Chaque année dans le monde, une personne consomme en moyenne 20 kg de poisson par an, soit près de deux fois plus qu’il y a 50 ans. En conséquence, 90 millions de tonnes de poisson sont capturées chaque année, selon la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture). Les limites des ressources océaniques sont presque franchies et les mauvaises pratiques, la surpêche ou la pêche illégale vident nos océans. Dans son rapport 2017 sur les impacts environnementaux, le MSC précise que la démarche invitant les consommateurs à privilégier les produits de la mer labellisés durables incite les pêcheries à améliorer leurs pratiques pour répondre aux critères environnementaux du MSC.

C’est pourquoi La semaine de la pêche responsable donne l’occasion aux consommateurs de mieux comprendre les enjeux de la pêche durable et de l’aquaculture responsable. Mais aussi de mieux comprendre les solutions qui sont proposées. Retrouvez l’appel à action en suivant ce lien

 

Lors de vos achats, vous aussi, vous pouvez avoir un rôle actif.

Les lables MSC et ASC vous permettent d’identifier rapidement et facilement les produits qui sont respectueux des ressources marines et des écosystèmes. La prochaine fois que vous aurez envie de poisson, n’oubliez pas de chercher les deux logos bleu et vert dans les rayons :

Label MSC

 

Des entreprises qui encouragent la consommation responsable des produits de la mer

Supermarchés, marques, restaurants collectifs, fournisseurs… soutiennent eux aussi la Semaine de la pêche responsable avec le MSC et l’ASC. Ces acteurs participent également activement auprès des consommateurs, puisqu’ils représentent une quantité importante de prises de poissons capturés, et sont donc essentiels à la préservation de la biodiversité marine. Tout au long de la semaine, ces entreprises sensibilisent eux aussi à l’importance des labels MSC et ASC auprès du grand public. Demandez plus d’information à ce sujet dans votre magasin !

 

Pour plus d’informations sur la Semaine de la Pêche Responsable, rendez-vous sur le site internet du MSC

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