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Expositions des enfants aux substances toxiques
La pollution et les produits toxiques (possibles et certains) font de plus en plus parler d’eux. Les adultes sont exposés à de nombreuses substances, mais il est de plus en plus évident que les enfants sont ceux qui font le plus les frais de notre mode de vie actuel. Avec une sensibilité accrue aux perturbateurs endocriniens (selon l’Anses), une exposition plus grande à la pollution (ils ont une respiration plus rapide et intense), le fait que leur cerveau finisse de se former et un système immunitaire moins effectif que celui des adultes, les enfants ne sont néanmoins pas épargnés par les industriels.
Cet été, l’accent était sur les perturbateurs endocriniens. La proposition de réglementation de ceux-ci par le Parlement européen, jugée « extrêmement décevante » par Mme Royal et considérée comme incapable de protéger la santé publique par l’Endocrine Society, a permis un regain d’intérêt pour ces produits chimiques qui agissent sur les hormones. Bien qu’interdit depuis 2010 dans les biberons, les perturbateurs endocriniens restent présents dans les produits pour nouveaux nés et enfants (planche à langer, jouets).
Néanmoins, c’est peut-être l’alimentation qui reste la plus préoccupante.
En septembre, le rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) établissait que l’alimentation des jeunes enfants (de moins de 3 ans) contenait une dizaine de substances préoccupantes pouvant présenter un risque sanitaire.
En 2012, une étude se penchait sur la toxicité du dioxyde de titane (E171), et tout spécialement de ses nanoparticules, qui sont très prisées par les industriels pour leurs propriétés physiques et chimiques. Présent dans de nombreux produits quotidiens, les sucreries et bonbons, consommés majoritairement par les enfants, contiennent le taux le plus élevé de dioxyde de titane. Classé comme « cancérigène possible » par le Centre international de recherche sur le cancer en 2006 (sous forme nanométrique, ou pas), les effets des du dioxyde de titane et des nanoparticules restent mal connus. Les nanoparticules inquiètent particulièrement les scientifiques quant à leur nocivité. Leur taille microscopique implique des conséquences sérieuses pour l’organisme, si toxicité il y a. Les barrières physiologiques qui protègent notre organisme n’en sont pas pour ces particules qui peuvent franchir, pour en citer quelques-unes, la barrière placentaire, hémato-encéphalique, cutanée et pénétrer au plus profond de notre organisme.
Malgré la réglementation européenne de 2014, repoussée à fin 2015, qui exige la mention « nano » sur les produits qui en utilisent, les produits testés et positifs par l’association Agir pour l’Environnement ne comportent pas de mention sur l’emballage.
Le reste
Le plein de soleil baigné de fraicheur
Les beaux jours sont là ! Et pour ceux qui bénéficient d’un jardin, son usage a probablement été plus intense qu’à l’accoutumé à saison équivalente. Il faut dire que la météo a été particulièrement réconfortante et bienveillante ces derniers mois.
Être baigné de soleil lorsque les températures sont fraiches est un véritable plaisir. Tant physiques que psychologiques, les bienfaits de la vitamine D sont connus de tous. Cependant, lorsque les températures montent, chacun apprécie de retrouver un coin de fraicheur. Petit tour d’horizon des solutions existantes, du simple parasol à la merveilleuse pergola aluminium bioclimatique.
Le traditionnel apéro parasol
rectangulaire, carré ou rond, de préférence inclinable pour tourner avec le soleil. Le store, accolé à la maison, prolonge à la force du poignet ou de plus en plus souvent de la télécommande, le salon sur la terrasse.
L’avantage de ces deux solutions, elles sont mobiles et ouvertes uniquement lorsque l’on en a besoin. Leur rangement, comme leur déploiement est simple et sans souci.
Les tonnelles
Elles font de plus en plus leur apparition dans les jardins. Ce sont des sortes de grandes tentes à monter où bon vous semble. Leurs 4 colonnes accueillent un toit couvert. Selon les modèles, il peut même être vitré. De très nombreuses qualités existent, cependant soyez assuré que plus c’est robuste, moins c’est facile à démonter…
La pergola !
Enfin, il existe une dernière option, fixée au sol et au charme total. Quatre bâtons plantés pointant droit vers le ciel. Sur lesquels, en guise de toit, seront posées des poutres horizontales. Cet ensemble est fait pour accueillir de magnifiques plantes grimpantes et parfumées.
Car sous la pergola, selon vos plantations grimpantes, la vue comme l’odorat seront naturellement stimulés dans un véritable salon de jardin. De plus, toujours grâce à vos plantes, vous bénéficierez d’un espace à la fraicheur 100 % naturel. Un espace qui vous protégera du soleil et des intempéries et qui apportera un nouvel art de vivre à votre domicile.
Différentes matières existent pour couvrir votre pergola. Vous trouverez des toits en bois, en polycarbonate ou encore en toile. Si c’est une question de goût et de budget, la région et sa pluviométrie joueront probablement un rôle sur la matière à privilégier. Des modèles plus récents proposent des lames orientables pour contrôler l’ensoleillement, on parlera dans ce cas de Pergola bio climatique.
Bref, pour son charme et pour car elle est la seule à interagir avec nos sens, pour
ACTUALITE
Les emballages plastique de retour chez Tropicana
Le 16 juin dernier, les pays du G20 ont conclu, après deux jours de réunion au Japon, un accord sur la réduction des déchets plastique. Rien de contraignant pour l’instant, mais un premier pas vers une réglementation future plus stricte qui empêchera notre planète d’étouffer sous la pollution plastique. Faut-il le rappeler, sur les quasi 500 millions de tonnes de plastique produites chaque année, huit millions sont déversées chaque année dans les océans, et environ un tiers finit dans la nature. Une ballade en forêt ou un regard attentif posé sur les abords des autoroutes françaises achèveront de vous convaincre de la réalité et de l’urgence de cette situation.
Au moment-même où tous ces pays annonçaient un accord, une entreprise prenait la direction opposée, puisque Tropicana annonçait fièrement renoncer aux briques en carton pour ses jus de fruits, pour les remplacer par des bouteilles en plastique. Evidemment, la réaction des consommateurs ne s’est pas faite attendre bien longtemps : de nombreux appels au boycott de la marque ont vu le jour, et la marque, propriété de la multinationale PepsiCo, se fait étriller sur les réseaux sociaux.
Mais qu’est-il passé dans la tête des décideurs de Tropicana pour prendre une telle décision en 2019 et en faire la publicité comme s’il s’agissait d’annoncer la mise en rayons de nouvelles recettes de jus de fruits ? A priori, « les consommateurs veulent de la transparence. Ils veulent voir le produit et la couleur est un critère important de choix et d’attractivité », d’après un cadre de PepsiCo. Sauf qu’on l’a vu, les consommateurs s’expriment en masse contre les nouvelles bouteilles en plastique.
Au moins la marque aurait-elle pu avancer la relative complexité à recycler les emballages en carton alimentaire : composés aux 3/4 de carton, à 5% d’aluminium et à 20% de polyéthylène (pour assurer l’étanchéité des packagings), ils nécessitent un procédé de recyclage aussi efficace que complexe. Le recyclage du plastique PET dont sont faites les bouteilles étant, lui, bien plus répandu. Malgré cela pourtant, quand 26% des briques alimentaires sont recyclées à l’échelle de la planète, 9% du plastique seulement connaît le même sort.
Ultime scandale : l’ONG FoodWatch a observé les nouveaux packagings et a constaté non seulement une baisse de la contenance (désormais 900 mL contre 1L auparavant), mais aussi une hausse de 38% du prix du produit ! Les innombrables réactions au choix de Tropicana n’ont pour l’instant provoqué aucune réponse de la marque, qui devrait donc logiquement poursuivre son objectif de convertir, d’ici à quelques mois, ses emballages carton en bouteilles plastique.
A moins qu’une mobilisation d’envergure…
Photo : MartinBrigden/Flickr/CC
ACTUALITE
En Suède, un McDrive pour sauver les abeilles
Au dernier pointage qui date de la fin de l’année 2018, McDonald’s comptait 37 855 restaurants sur le globe, soit le deuxième contingent mondial derrière Subway et ses 42 431 points de vente. Depuis, ce nombre déjà impressionnant a encore augmenté, mais il est à parier que les statisticiens en charge de ce comptage auront oublié un McDonald’s ouvert tout récemment en Suède. Et pour cause, puisque le fast-food en question est le plus petit de tous les restaurants de l’enseigne au M, spécialement conçu pour… les abeilles !
Entendons-nous bien, il n’est pas question ici de nourrir les insectes pollinisateurs de frites, nuggets, Big Mac ou autre Filet-O-Fish : cette version miniature des McDrive que nous connaissons tous est en fait une ruche améliorée. Imaginée par une agence de publicité scandinave et réalisée par un menuisier local, cet hôtel à abeilles est un hommage aux restaurants suédois du groupe qui ont installé des ruches sur leurs toits, participant ainsi à la sauvegarde des insectes.
Car nous ne le répéterons jamais assez, les abeilles sont en danger d’extinction : en cause, les flots de pesticides et d’engrais déversés sur les terres agricoles, qui finissent par avoir raison de tous les pollinisateurs. Le taux de mortalité des abeilles est aujourd’hui supérieur à 35% et, d’après Olivier Fernandez, un apiculteur qui a récemment envoyé des enveloppes remplies d’abeilles mortes au président de la République pour alerter sur sa situation, 67 millions d’individus disparaîtraient chaque jour !
Et si chacun des restaurants de Ronald McDonald accueillait une ou plusieurs ruches sur son toit, combien d’abeilles pourrait-on sauver ? Vous avez 4h, et le droit à une calculatrice ainsi qu’aux outils de géométrie classique (règle, compas, équerre et rapporteur).
Photo : Capture d’écran YouTube