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Evaluer les niveaux de radioactivité en France

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Toute activité industrielle et humaine mettant en jeu des substances radioactives (ou radionucléides) fait normalement l’objet d’une surveillance accrue et régulière, applicable à l’ensemble du territoire, bien qu’intensifiée en périphérie des sites à risques. Mais, jusqu’alors, ces informations restaient peu accessibles au public. Or, un des principaux acteurs de cette surveillance nationale, l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) a récemment rénové son site Internet (1) afin de satisfaire à une plus grande transparence vis-à-vis de la population, première exposée aux rejets de substances radioactives. Outre une carte interactive facilitant l’accès aux mesures par régions et milieux, la nouvelle version s’enrichit de mises à jour régulières, quotidiennes ou mensuelles selon les réseaux de surveillance.

Depuis 2004, chaque année, l’IRSN publie un bilan de l’état radiologique de l’environnement de la métropole ainsi que de la Polynésie française, à destination tant des pouvoirs décisionnels que du grand public via son site Internet.

Dernier paru, le bilan établi pour 2007 se veut plutôt rassurant pour les habitants métropolitains, estimant que les « niveaux de radioactivité mesurés dans le cadre de la surveillance par l’Institut sont stables, dans la continuité des dernières années, et se situent à un très bas niveau, c’est-à-dire proches ou en-deça des limites de détection des instruments de mesure utilisés ». D’après l’IRSN, cette situation favorable s’expliquerait par l’arrêt des essais atmosphériques (2) et la baisse continue des rejets des installations nucléaires en France. Au final, seules cinq élévations inhabituelles de la radioactivité, toutes expliquées, ont été détectées, certaines étant imputables à la radioactivité naturelle.

Mais, l’histoire nous l’a prouvé, la menace d’accidents est toujours présente, d’autant que les retombées radioactives ne respectent pas les frontières. Retraçant la tendance générale de l’activité dans l’air du césium 137, radionucléide à vie longue, au cours des cinquante dernières années, l’IRSN nous apprend ainsi qu’entre 1959 et 1980 celui-ci connut une activité relativement élevée et fluctuante en raison des essais nucléaires atmosphériques réalisés dans l’hémisphère Nord. Dès 1964, l’effet des essais atmosphériques russes, britanniques et américains s’estompe mais subsiste l’influence des essais atmosphériques chinois, prolongés jusqu’en 1980. En marquant l’arrêt définitif des essais atmosphériques, 1980 marque une décroissance de l’activité du césium… jusqu’à la catastrophe de Tchernobyl le 26 avril 1986. Dès le 1er mai 1986, on enregistre pendant quelques jours, en France, des activités du césium 137 de l’ordre de 100 000 à 1 000 000 μBq/m3 d’air (3) selon les régions, alors qu’entre 1964 et 1980, ils oscillaient entre quelques dizaines et 10 000 μBq/m3 d’air. Depuis 1998, l’activité du césium 137 stagne entre 0,1 et 1 μBq/m3 d’air. Au cours des dernières années, les variations d’activité coïncidèrent soit avec des épisodes de remises en suspension des dépôts anciens de césium 137, toujours présents dans les sols, soit aux fumées émises par des feux de forêt en Europe de l’Est, le bois ayant été contaminé par les retombées de l’accident de Tchernobyl.

D’autres particules radioactives, bien entendu, furent libérées lors des explosions aériennes. Les principaux radionucléides détectés sur le territoire français après les essais étaient le

zirconium 95, l’iode 131, le cérium 144, les ruthéniums 103 et 106. Repérés dans une moindre mesure, le césium 137 et le strontium 90, radionucléides à vie plus longue, ont été détectés dans quasiment tous les compartiments de la chaîne alimentaire à cause de leur mobilité élevée et de leur accumulation progressive dans les sols. Leur longue période et leur mobilité entretiennent une contamination qui ne diminue que lentement depuis le milieu des années 60.

Cécile Cassier

1- Vers le site internet dédié à la radioactivité dans l’environnement.

2- Les essais atmosphériques sont réalisés au niveau du sol à l’inverse des essais sous-marins ou souterrains. Ils sont considérés comme les plus contaminants au regard de la quantités d’éléments qui se retrouvent exposés aux radiations.

3- Le Becquerel ou Bq est l’unité de mesure, légale et internationale, utilisée pour la radioactivité. Le Bq est égal à une désintégration par seconde. Dès lors, l’unité μBq/m3 d’air correspond à « la désintégration d’un atome radioactif par seconde dans un million de mètre cube d’air » (source IRSN).
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Football : quels avantages pour votre santé ?

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Le football est le sport le plus pratiqué et le plus réputé au monde. Universel, il attire aussi bien les joueurs que les simples amateurs et les passionnés de sport. Sans être footballeur professionnel, la pratique de cette discipline offre de nombreux avantages sur votre santé. Outre les sensations qu’il vous procure, il vous permet de vous dépenser sur le plan physique. Il est aussi bénéfique pour le moral.

Une bonne condition physique sur le long terme

Le football présente l’avantage d’être un sport complet. Vous devez faire preuve d’endurance sur le terrain. Il faut courir après le ballon tout en gardant un minimum de lucidité après plusieurs courses à haute intensité. Or, une partie de football dure 90 minutes, voire plus en cas de prolongation. Cela permet de stimuler efficacement l’appareil respiratoire et de développer la résistance à l’effort. Plus vous vous dépensez, plus vous devenez fort et résistant.

Par ailleurs, le football implique un vaste éventail de mouvements sur une longue période. Ce qui est un excellent moyen de renforcer le tonus musculaire. Un autre avantage non négligeable qui pousse à pratiquer ce sport est de favoriser la santé osseuse. Pendant toute la durée d’une partie, quasiment tous les os du corps sont sollicités en continu. Cela accroît leur résistance dans le temps et prévient la perte de densité osseuse qui survient avec l’âge.

Un moral au beau fixe et l’épanouissement personnel

Jouer au football offre différents avantages sur le plan physique. Outre les bienfaits exposés ci-haut, il développe la coordination, la vitesse et la précision. De plus, la pratique de ce sport est bénéfique pour votre santé mentale. Comme il se pratique en plein air, il fait du bien à votre moral. Au contact de l’air frais et de la lumière du jour, vous oubliez plus facilement vos soucis et vos préoccupations au quotidien.

Le football favorise aussi votre épanouissement personnel. Sport collectif, il apprend à jouer avec les autres et trouver l’équilibre en vous faisant vivre diverses expériences de groupe. Ce qui contribue au développement de votre capacité à collaborer. De ce fait, vous vous forgez un esprit d’équipe. Mieux encore, vous acquérez une plus grande ouverture d’esprit, un atout profitable dans la vie, tant privée que professionnelle.

Des sensations fortes, même pour les simples spectateurs

Il arrive que pour telle ou telle raison, vous ne puissiez pas pratiquer le football. Pour autant, cela ne doit pas vous empêcher d’apprécier ce sport populaire. Les paris foot procurent aussi de sensations fortes, sans oublier la possibilité de gagner de l’argent. Vous pouvez toucher le jackpot si vous placez le bon pari. Il n’y a pas mieux que de regarder un match avec vos amis proches et de miser sur votre équipe préférée.

L’avantage avec les paris sportifs sur le football est que vous bénéficiez d’un accès aux championnats majeurs européens comme la Série A italienne, la Liga espagnole et la Premier League anglaise. De ce fait, vous pouvez parier sur une multitude de matchs tout en profitant de côtes attractives. Il vous est aussi possible de choisir parmi différents types de paris : vainqueur, score final, buteur, etc.

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Cycle menstruel : pour des protections saines et éco responsables

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Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Chaque femme a ses règles pendant environ 36 ans, à raison de 13 cycles par an. Ces règles durent en moyenne de 5 à 6 jours. Selon le flux, les femmes utilisent plus d’une vingtaine de protections lors de chaque cycle menstruel. Cela représente un total de plus de 10 000 protections périodiques par femme. Sachant que les produits industriels contiennent du plastique, la facture est salée, tant sanitairement qu’écologiquement. Toutefois des alternatives existent.

 

Le lavable pour un cycle menstruel respectueux du corps et de l’environnement

 

Les années 2010 ont vu l’offre en matière de protections hygiéniques évoluer de manière phénoménale pour accompagner les femmes pendant leurs règles. Si la volonté est aussi de protéger la planète, elle est bien sûr avant tout de prendre soin de soi. Ainsi, les femmes gagnent en confort grâce à une culotte menstruelle par exemple. Le ressenti est naturel, le sous-vêtement est invisible et l’utilisation très simple. Rincée à l’eau froide après usage, la culotte menstruelle lavable passe en machine.

 

Si d’autres options existent, comme la cup menstruelle ou la serviette hygiénique lavable, le but est à chaque fois de proposer une alternative saine pour le corps et bonne pour la planète. Et si ces dispositifs demandent un investissement de base, ils permettent tous, à terme, de faire de substantielles économies. Le flux menstruel devient un point central de la question de la Femme.

 

Les protections hygiéniques sont-elles dangereuses ?

 

La notion de dangerosité peut s’évaluer de deux façons dans le domaine des produits d’hygiène féminine. La première concerne un impact éventuel des protections menstruelles industrielles sur la santé des femmes. La deuxième s’intéresse plus particulièrement aux conséquences de ces protections périodiques sur l’environnement.

 

Industrie et menstruations : zone de danger pour les femmes ?

 

En 2018, l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) écarte la probabilité d’un risque pour la santé des femmes avec l’utilisation des protections périodiques industrielles. Après analyses en laboratoires, des traces de substances nocives ont bien été trouvées dans un certain nombres de produits d’hygiène féminine. Toutefois les autorités estiment que ces traces sont assez basses pour garantir la sécurité tout en recommandant aux fabricants d’améliorer la qualité de leurs produits ! Il convient dès lors à chacun de décider si ces résultats lui semblent satisfaisants. Beaucoup de mamans ont par exemple aujourd’hui le choix de donner accès à leurs filles à des protections hygiéniques bio pour ne prendre aucun risque.

 

Le drame écologique des serviettes hygiéniques et tampons jetables

 

Avec les protections périodiques industrielles, il y a donc déjà la problématique de la composition des produits, dans laquelle on retrouve des matières plastiques. La surface étanche et le cœur absorbant des serviettes hygiéniques sont à base de matières plastiques. Les applicateurs et les ficelles des tampons de vos supermarchés sont en plastique eux aussi.

 

Mais il y a également la question de l’emballage, et là, c’est une catastrophe ! Sachet en plastique qui entoure les tampons pour les protéger, pochettes en plastique autour des serviettes… Le plastique est présent dans tous les aspects de ces protections hygiéniques jetables. Rapporté à la quantité de produits d’hygiène féminine nécessaires dans la vie d’une femme, la quantité de déchets plastiques devient vite impressionnante. D’autant plus que ces déchets ne sont quasiment jamais recyclables.

 

Passez aux menstruations éco civiques avec le lavable !

Si protéger la planète fait partie de vos convictions et que vous avez aussi envie de mieux prendre soin de vous, les protections périodiques lavables sont faites pour vous. Et pour l’entretien, pourquoi ne pas tenter la lessive à la cendre ?

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Nos 10 astuces pour une routine zéro déchet

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Entre le plastique sous toutes ses formes, les objets à utilisation unique et la surconsommation, nos poubelles ont doublé de volume en 40 ans.
Mais il existe des alternatives, de simples astuces quotidiennes peuvent nous aider à réduire notre consommation.

Comment adopter une routine zéro déchet ?

Changer son quotidien pour une routine zéro déchet paraît compliqué et onéreux. Pourtant, grâce à des gestes simples et des boutiques zéro déchet, il est possible de mettre en place une routine plus respectueuse de la planète. C’est aussi un bon moyen de faire des économies, puisqu’en jetant moins, vous n’avez pas besoin d’acheter à nouveau.

Voici nos 10 astuces pour une routine zéro déchet :

1. Fini les sacs plastiques, passez au sac en tissus.

On opte pour un tote bag (sac en tissu), un cabas réutilisable, un sac en toile, un panier ou un filet à provisions… Peu importe, mais on n’accepte plus de sac en plastique ni de sac en papier.
Essayez de toujours en avoir un sur vous, en cas de petites courses improvisées. Et pensez à en avoir un au bureau, si vous prenez des repas à emporter le midi.

2. On arrête d’acheter des bouteilles en plastique.

Plus de 6 300 bouteilles en plastique sont vendues chaque seconde dans le monde.
L’eau du robinet est bonne ! Selon votre région, utilisez une carafe filtrante ou un filtre à poser directement sur le robinet, si elle est trop calcaire, par exemple. Si elle a un goût désagréable, comme du chlore, laisser reposer dans une carafe en verre dans le frigo, le goût disparaîtra.

Pour transporter l’eau, optez pour une gourde en inox. On évite les gourdes en plastique ou en aluminium, qui peuvent contenir des substances nocives pour notre santé.

3. Faites vos produits ménagers DIY

Avec deux ou trois ingrédients (bicarbonate de soude et vinaigre blanc, par exemple) et des recettes très simples, on peut fabriquer soi-même la lessive, les tablettes pour le lave-vaisselle, un nettoyant toutes surfaces…
Les produits ménagers sont nocifs pour l’environnement et pour la santé. Et pensez aux économies que vous allez réaliser !

4. Optez pour des cotons lavables

Désormais on peut trouver des cotons réutilisables de toutes les formes et de toutes les couleurs qui sont lavables. Vous ferez des économies, et vous aurez bien moins de déchets dans votre salle de bain.

5. On achète une cafetière à piston et une boule à thé

Entre les capsules de café et les sachets de thé, ça fait beaucoup de déchets, alors que vous pouvez simplement changer vos habitudes.
Achetez une boule à thé, cela vous permettra d’acheter du vrai thé en vrac, il n’en sera que meilleur.
Pour le café, achetez une cafetière à piston ou une cafetière italienne. Si vous ne pouvez plus vous passer de votre machine à capsules, achetez des capsules réutilisables.

Bon à savoir : vous pouvez vous servir du marc de café, qui à pleins de propriétés : engrais naturel pour vos plantes, nettoie les canalisations, élimine les odeurs du frigo, bon gommage pour la peau.

6. On passe aux piles rechargeables

Si vous en avez marre de vos piles qui s’entassent dans le tiroir de l’entrée, et que vous pensez à l’environnement, achetez un chargeur de piles et des piles rechargeables. Elles sont effectivement beaucoup plus chères à l’achat, mais vous pourrez les réutiliser pendant des années !

7. Choisissez des protections hygiéniques écologiques

Le coton a des effets dévastateurs sur la planète, c’est le troisième consommateur mondial d’eau. Et ce n’est pas tout, en plus de ne pas être écologiques, ni économiques, les serviettes et tampons sont dangereux pour notre santé à cause des produits qui les composent.

Il existe des alternatives zéro déchet efficaces pour celles qui le souhaitent : la cup menstruelle, les serviettes hygiéniques lavables ou encore les culottes menstruelles. Encore une fois, le prix est bien plus élevé sur le coup, mais vous ferez des économies sur la longueur.

8. Apportez votre tasse au bureau

Est-ce qu’il n’est pas un peu ridicule d’utiliser tous les jours des gobelets jetables à la machine à café du bureau ? Une solution simple et efficace : apportez une tasse ou un thermos au bureau !

9. On arrête d’utiliser du papier essuie tout

Des lingettes en microfibres ou des serviettes en tissus auront le même effet, mais vous ferez de belles économies et la planète vous dira merci !

10. Remplacez vos contenants en plastique

Les contenants en verre peuvent facilement remplacer vos contenants en plastique. En plus d’être polluants, le plastique contient des phtalates et du bisphénol qui peuvent être transmis à vos aliments.

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