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Energie

Diesel moins cher que l’essence, une spécialité française ?

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Peugeot 607 diesel

Une ballade de l’autre côté de la Manche peut surprendre les automobilistes français : les stations essences affichent des tarifs similaires entre le sans-plomb et le diesel, et souvent ce dernier y est plus cher. La raison ? La taxe intérieure sur les produits énergétiques.

Si au Royaume-Unis les sans-plomb, diesel, biodiesel et bioéthanol sont taxés au même taux, en France la taxation varie grandement entre ces différents carburants. La taxation favorise clairement le diesel, et donc les véhicules diesel.

La fiscalité des produits énergétiques applicable en 2016

La fiscalité des produits énergétiques applicable en 2016

Pourtant les émissions de ces derniers sont reconnues comme dangereuses pour l’homme depuis 1988. Le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) avait alors classé les émissions des moteurs diesel comme cancérigène probable pour l’homme. Nonobstant, les avantages fiscaux accordés au gazole à l’après-guerre sont prolongés et accentués, dans les années 1990. Un avantage qui bénéficie au lobby automobile, et notamment à Peugeot et Renault qui se lancent alors dans les moteurs alimentés au diesel pour leur basse consommation. En 1997, la nocivité des moteurs gazole est avérée, et le Comité de prévention et de précaution mis en place par Corinne Lepage, alors ministre de l’environnement, attribue aux particules émises par le gazole «  une vaste gamme d’effets sanitaires » tels que l’asthme, des pathologies respiratoires et la surmortalité par affection cardio-vasculaire ou cancer du poumon. Malgré cela, en 2008, grâce au « bonus-malus écologique » mis en place par le Grenelle de l’environnement, le gazole va encore une fois primer sur l’essence. Sur la base seule de ses moindres émissions de gaz à effet de serre, les moteurs diesel continuent à être avantagés ; leurs émissions d’oxyde d’azote sont, elles, ignorées.

Classées comme cancérigène certain en 2012, la conscience politique commence seulement à évoluer sur la question des émissions des moteurs diesel. En février 2015, Ségolène Royal et Manuel Valls ont confirmé que le gouvernement agirait pour réduire la part du diesel, dans le parc automobile français. C’en est suivi la prime à la conversion. Une prime de 10 000 euros à l’achat ou la location d’un véhicule neuf émettant jusqu’à 20 g CO2/km (voiture électrique) contre la mise au rebut d’un véhicule diesel de plus de 10 ans. Mais l’action la plus directe reste l’engagement à un rapprochement des tarifs de la TICPE (Taxe Intérieure de Consommation sur les Produits Energétiques) du gazole et des essences. En 2016 et en 2017, le tarif applicable au gazole augmentera d’1c€/l et celui des essences baissera d’1c€/l. Cependant l’écart entre le diesel et le sans-plomb reste bien trop important pour que les automobilistes cessent de voir le diesel comme avantageux, financièrement parlant. Surtout lorsque l’on ignore si le prochain gouvernement suivra la même route quant à l’augmentation des taxes sur le diesel. Malgré ses prétendus efforts, le gouvernement actuel insiste toujours sur les moindres émissions du diesel, clamant que « la baisse des émissions de CO2 du transport routier est aussi à relier à la croissance accélérée de la part des véhicules diesel (moins émetteurs de co2 au kilomètre que les véhicules essence) dans la circulation des voitures françaises », dans ces chiffres clefs pour 2016. De telles annonces favorisent clairement les voitures diesel, ce qui contribue à leur constante augmentation sur les routes françaises.

Chiffres clés du transport 2016

Chiffres clés du transport 2016

Cependant si le diesel est classé comme cancérigène certain, le CIRC a en 2012 aussi évalué l’essence comme cancérigène probable, soulignant l’urgence non seulement de changer nos mentalités quant au diesel, mais aussi de trouver une alternative durable aux produits pétroliers.

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Les territoires sont les acteurs clés de la production locale d’énergie

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Avis sur maisons Pierre Des constructions modernes 2

L’avenir de la production d’énergie en France trouvera tout son potentiel dans les territoires qui la composent.

La production locale d’énergie répond à une volonté sociétale souhaitant renforcer la responsabilité des acteurs locaux. Ces derniers développent d’ores et déjà les expertises qui accompagneront la transition énergétique. Solaire, éolien ou encore biomasse sont des technologies qui ont été impulsées par les tissus territoriaux des régions et des intercommunalités.
La diversification nécessaire des sources d’énergie place les territoires au premier plan dans la maîtrise énergétique nationale. Les chiffres viennent confirmer cette tendance : les énergies renouvelables représentent aujourd’hui 23% de l’énergie finale en France, l’objectif est de les porter à 32% en 2030.

Une expertise garantie par les territoires afin d’assurer la transition énergétique

En matière d’énergie, les ressources locales sont les plus adaptées pour répondre aux besoins d’un quartier, d’une ville et de communes satellites. Le secteur de la construction offre des exemples très concrets comme les bâtiments à énergie positive.
Dans ce sens, régions et intercommunalités construisent des partenariats avec des acteurs privés. Ces réseaux constituent les intelligences collectives qui travaillent à partir des spécificités de chaque territoire.​ La production locale d’énergie d’EDF​ participe pleinement à cette évolution. L’opérateur historique s’est placé au côté des régions depuis le début de cette prise de conscience écologique, proposant aux acteurs locaux une pluralité d’expertises afin de les accompagner dans la transition énergétique.

 Les acteurs locaux répondront aux enjeux de demain

Les territoires suivent une tendance éco-citoyenne oú le consommateur adopte une démarche responsable et informée. Dans cette perspective, les collectivités territoriales occupent une position stratégique, nourrissant le lien entre état et éco-citoyenneté. Elles sont essentielles pour mettre en avant une dynamique où l’économie respecte l’écologie. Les valeurs sous-jacentes à la production locale d’énergie sont ancrées dans les mots responsabilité, solidarité, confiance et partage. Les territoires s’inscrivent dans ces aspirations sociétales, ils transmettent l’image la plus proche et la plus forte d’un état définissant les possibilités énergétiques du futur. A la fois exemples et forces de proposition, les collectivités se présentent comme les acteurs clés de la production locale d’énergie. Leurs potentiels uniques permettra de maîtriser la stratégie et l’autonomie énergétique propres aux ressources de chaque territoire.

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L’électricité, le sujet d’actu en été ?

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Pour votre fournisseur d'électricité, choisissez en toute connaissance de cause

Le premier juin 2019, avec une hausse du tarif réglementé proche de 6 %, EDF tremblait-elle pour ses 25,3 millions de clients (à fin 2018) encore abonnés au tarif bleu ? La saison étant particulièrement propice au changement et le marché remplis de compétiteurs, ces 23,5 millions d’abonnés au bleu allaient-ils tous basculer sur les nouveaux entrants ? Chaque consommateur allait-il changer et choisir son fournisseur d’énergie ?

À la fin mai, donc quasiment au même moment, était publié un sondage (réalisé en mars) par l’institut CSA pour le comparateur d’offres LeLynx.fr qui annonçait que 56 % des personnes interrogées ne savaient pas que leur facture allait augmenter. Entre temps, les médias communiquèrent largement sur l’augmentation du prix de l’électricité à grands coups de baisse du pouvoir d’achat. Cependant, l’étude révélait aussi que nombreux seraient le consommateurs qui profiteraient de l’augmentation pour changer de fournisseurs.

Les paradoxes de l’électricité d’été

Premier paradoxe, ce n’est pas l’augmentation des tarifs qui favorise les résiliations d’abonnements par milliers, mais… les congés scolaires. En effet, l’été est le moment le plus intense de l’année pour… les déménageurs. Qui dit nouveau nid douillet, dit… nouveaux contrats (et résiliation des précédents).

Le second paradoxe. Toujours en juin 2019, les  médias nous rappelèrent que la chaleur estivale engendre des records de production énergétique. Par exemple, le jeudi 27 juin à 12H40 avec une consommation de 59.460 mégawatts, nous égalions presque le précédent « record » saisonnier du 22 juin 2017 (59.500 MW), chiffre RTE. La faute à qui ? Aux ventilateurs et autres climatiseurs. Plus il fait chaud, plus on refroidit notre intérieur en réchauffant l’extérieur…

Elle est verte mon électricité…

… et souvent moins chère ! Oui certains fournisseurs s’engagent à ce que votre consommation soit compensée par l’injection d’énergie d’origine renouvelable à volume identique. Faut-il se jeter sur ses offres ? Pas obligatoirement : on pourrait imaginer qu’en achetant son électricité à A, ce fournisseur de part ses engagements se force à verdir son réseau. Et bien non. En fait A, il va acheter des Garanties d’Origine (GO) à B. Le GO correspond à un MWh d’électricité d’origine renouvelable produit mensuellement dans la centrale d’électricité de B. Donc si B injecte 10MWh d’énergie renouvelable dans son réseau électrique, il peut vendre 10 GO au fournisseur A qui lui est installé ailleurs.

En conclusion

La plupart des acteurs énergétiques sont sur les rangs pour capter des nouveaux client, et l’été est particulièrement propice aux changements de fournisseurs. Engie, Total, EDF, mais aussi Casino tous alignés pour la course à la signature de contrats. Avec comme arguments le coût, les services ou encore une offre « verte ». Vous avez maintenant quelques cartes en main pour choisir le prestataire qui correspondra le plus à vos attentes.

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Le Vatican en route vers le tout électrique

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Dans leur résidence d’été, les papes Benoît XVI et son successeur François Ier, se déplacent aussi en papamobile. Il ne s’agit cependant pas du même modèle qui leur permet de traverser la foule lors des grands évènements publics, celui qui, depuis l’attentat dont Jean-Paul II a été la cible en 1981, est équipé d’une verrière pare-balle. Nous parlons là d’un exemplaire plus classique, où le souverain pontife peut s’installer dans de confortables sièges en cuir. Et bien devinez quoi : en 2012, c’est une voiture électrique française, la Renault Kangoo ZE, spécialement modifiée et aménagée dans des ateliers de la Mayenne, qui a été offerte au Pape par Carlos Ghosn.

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Depuis l’annonce hautement symbolique de la conversion à la mobilité électrique du chef de l’Eglise catholique, le Vatican a persisté dans la voie des énergies propres : des panneaux solaires sur les toits du micro-Etat, dont l’installation a débuté en 2008 et s’est poursuivie ensuite, fournissent aujourd’hui 20% de l’électricité consommée là-bas, ce qui en fait le pays qui produit le plus d’énergie renouvelable au monde par habitant. Vous penserez peut-être qu’il est plus facile d’atteindre de tels sommets lorsque le pays en question ne détend que sur un demi-kilomètre carré et qu’il ne recense que 804 habitants (ce qui en fait évidemment le plus petit de la planète), mais tout de même.

Le Vatican ne semble pas vouloir s’arrêter en si bonne voie puisqu’il vient de signer un contrat avec le fournisseur d’électricité italien Enel X pour l’installation d’une vingtaine de bornes de recharges pour véhicules électriques. Vingt bornes de recharges sur un espace de 0,44 kilomètres carré qui propulseront immédiatement le Vatican en tête des pays les mieux équipés pour la mobilité électrique. D’ailleurs, le gouvernement vient aussi d’annoncer la conversion de la flotte de véhicules des Postes Vaticanes à l’hybride et à l’électrique.

A ce rythme là, et même si rien n’a été annoncé, la prochaine étape se dessine : appliquer à tout le territoire national les règles en vigueur dans certains centre villes qui ont instauré le péage urbain pour restreindre leur accès aux véhicules polluants. Après tout, depuis 6 mois, la ville de Madrid vient de prendre une telle décision, pour une zone de 5 kilomètres carré. 10 fois plus grande que tout le Vatican.

Sachant cela, pour imaginer le micro-Etat comme devenant le premier au monde à devenir 100% mobilité électrique, il n’y a qu’un pas que nous franchissons allègrement.

Photo : GaryCampbellHall/Flickr/CC

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