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Développement agricole au Sud : un peu de respect s’il vous plaît !

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Au bout de cinquante ans, les experts de l’aide au développement agricole découvrent, comme de bons génies, les bienfaits d’une « nouvelle » forme d’agriculture : l’agriculture de conservation. Le 4 février dernier, enlisé dans un jargon qui se veut résolument contemporain, M. Shivaji Pandey, un des meilleurs experts de la FAO, déclarait publiquement : ‘Le monde n’a d’autre choix que d’intensifier la production agricole durable […]. L’agriculture de conservation est un volet essentiel de cette intensification’.

Cette fameuse agriculture de conservation repose sur trois principes fondamentaux : le travail minimal du sol (pas de labour mécanisé), les associations et les rotations culturales et la couverture permanente du sol. Et, alors là, franchement, on rêve en lisant la note explicative de la FAO qui stipule que cette forme d’agriculture a été introduite il y a 25 ans environ. Que les grands experts internationaux se rendent enfin compte que l’agriculture de conservation, qui n’est autre que ce qu’il se pratique traditionnellement en Afrique et en Asie, n’est peut-être pas si mauvaise est une chose, mais on aurait envie de leur demander un peu plus d’humilité et de respect pour les générations d’hommes et de femmes du Sud qui les ont mise au point.

Depuis les indépendances, et dans la grande hypocrisie de l’aide au développement, c’est l’esprit de la révolution verte qui hante le monde agricole : intensification, mécanisation, diffusion et multiplication des intrants, promotion des monocultures, etc. Une unique voie a été choisie pour aider les pays du Sud à développer leur agriculture et s’insérer dans le grand marché mondial. Le soutien aux agricultures du Sud a été une vaste entreprise de négation et de transformation des systèmes agricoles locaux, jugés peu productifs et totalement archaïques. Mais pendant que des millions de dollars étaient envoyés par les pays donateurs pour la promotion d’une agriculture « moderne », dans le même temps, des milliards de paysans en Afrique et en Asie continuaient de pratiquer une agriculture familiale de subsistance utilisant des techniques résolument durables. Les ingénieurs agronomes, comme des missionnaires venus du nord pour apporter la bonne parole à des paysans « sous-développés », œuvraient à l’exportation des méthodes intensives de production, au mépris de l’inventivité propre aux contextes sociaux et culturels dans lesquels ils cherchaient à les intégrer. Il aura fallu une crise alimentaire mondiale, d’immenses dégâts sur l’environnement, et le constat des chutes de productivité de cette agriculture intensive d’exportation, pour enfin admettre qu’il y a peut-être d’autres chemins pour la production alimentaire. Mais, ne nous réjouissons pas si vite, ces autres chemins seront forcément proposés par les sociétés mercantilo-techniciennes. Nous ne sommes pas encore arrivés à la reconnaissance officielle que d’autres peuples participent, par leur savoir et leur savoir-faire, à l’histoire de l’humanité. Ce ne sont pas les Africains, ou les paysans du Sud-Est asiatique, utilisant la rotation des cultures pour l’entretien de la fertilité des sols ou l’agroforesterie depuis des générations, qui ont inventé l’agriculture durable, non, il faut être membre d’une instance internationale pour ça. Et la FAO était en grande pompe au congrès de New Delhi pour annoncer au monde qu’elle réinvente la tradition, puisqu’elle devra maintenant l’intensifier. Il faut toujours justifier de son existence…

Elisabeth Leciak
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Les bons outils font les bons… agriculteurs

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Pour le matériel agricole en général qu’il s’agisse d’une moissonneuse batteuse ou d’une tondeuse en passant par les outils, que l’on soit particulier ou professionnel, avons-nous besoin impérativement d’acheter du neuf ?

Faut-il forcément passer par la case Grande Surface de Jardinage/Bricolage pour acheter sa tondeuse ? Pourquoi ne pas privilégier un vieux tracteur à une neuve tondeuse autoportée ? De la même manière, le matériel agricole en général, coute cher, tracteur, benne agricole, moissonneuse batteuse, avec les années, ces engins offrent des technologies de plus en plus pointues, pour des prix de plus… mirobolants.

Cependant, depuis plusieurs années il existe un site spécialisé pour découvrir les annonces de tracteurs agricoles ? Il s’agit du site Agriaffaire, le lieu dédié à l’achat et à la vente de matériel agricole, viti-vinicole, forestier et de motoculture, qu’il s’agisse de matériel neuf ou d’occasion.

Fondé en 2000 par trois agriculteurs français, ce site est la plateforme d’annonces d’achat et de vente de matériel agricole d’occasion comme neuf. Offrant de multiples possibilités et méthodes d’achat et de vente, il met aussi à disposition des vendeurs et acheteurs, un Observatoire des prix pour permettre à chacun d’évaluer les fluctuations et les prix moyens des principaux matériels agricoles.

Outre l’observatoire, parmi les nombreuses bonnes idées  qui animent ce site, se trouve la rubrique dédiée aux épaves, une sorte de « casse » pour y chiner en ligne les pièces mécaniques,  comme vous pourrez le constater en cherchant à en savoir plus sur les modèles.

Près de 300.000 machines y sont commercialisées, cela va du matériel peu utilisé à des pièces de collection toujours en état de marche. De l’arracheuse de pomme de terre dernière génération en passant par le tracteur de 1958, vous y trouverez un vaste choix pour répondre à tous les besoins.

 

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De l’engrais dans mes toilettes

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Dans le monde de demain, l’eau deviendra (si elle ne l’est pas déjà) la plus importante des ressources. Réfléchir dès aujourd’hui à des solutions pour l’économiser apparaît comme une sage solution. Interdire de laver sa voiture ou de remplir sa piscine en période de canicule font déjà partie des solutions, mais il s’agit de mesures d’urgence, pas de prévention. D’après le centre d’information de l’eau, l’un des postes où les économies d’eau pourraient être les plus spectaculaires, ce sont les toilettes, qui engloutissent 20% de notre consommation quotidienne.

La solution des toilettes sèches existe, mais il faut bien reconnaître que nombre d’entre nous pouvons bloquer sur le principe (recouvrir ses déjections de sciure, les récupérer et les composter), y voyant un manque d’hygiène rédhibitoire. Des étudiants britanniques imaginaient eux économiser l’équivalent du volume de 26 piscines olympiques chaque année en encourageant simplement leurs camarades sur leur campus universitaire d’uriner dans leur douche le matin, sans passer par la case toilettes. Même problème, cela peut poser un problème d’hygiène à la majeure partie de la population. En revanche, la solution de récupérer l’urine des toilettes pour la transformer en engrais devrait être plus facilement acceptée. Après tout, c’est comme cela que nous produisons des engrais naturels depuis des siècles, grâce aux rejets des élevages agricoles.

Toopi Organics, une société française, travaille sur un procédé qui permettrait d’économiser de substantiels volume d’eau potable, dont 200 milliards de litres sont pollués chaque année en France dans nos toilettes. L’idée est simple et comprend 3 étapes :

  • récupérer l’urine, qui est naturellement riche en azote, phosphore et potassium (3 nutriments qui favorisent la croissance des plantes) pour le dépolluer d’abord en filtrant les résidus médicamenteux et hormonaux. Les festivals, les collectivités et les laboratoires d’analyse sont ciblés comme « sources » dans un premier temps.
  • enrichir l’urine nettoyé en micro-organismes pour améliorer son potentiel fertilisant pour les plantes.
  • distribuer cet engrais 100% biologique dans des coopératives agricoles ou auprès des fabricants d’engrais bio.

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Des tests sont actuellement en cours pour valider le procédé de Toopi Organics, et dès qu’ils se seront avérés concluants, le produit de leurs recherches devrait être disponible à la vente.

Vous ne regarderez plus jamais vos toilettes de la même façon…

Photo : www.toopi-organics.com

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Ensemble avec les labels MSC et ASC pour la Semaine de la Pêche Responsable

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A l’occasion de la deuxième édition de la semaine de la pêche responsable (19-25 février), différents protagonistes se mobilisent pour mieux sensibiliser le public à la nécessité de préserver les ressources aquatiques et les écosystèmes marins. Venez découvrir deux labels qui offrent la possibilité de faire le bon choix de produits pour préserver l’environnement.

Une semaine pour sensibiliser

Chaque année dans le monde, une personne consomme en moyenne 20 kg de poisson par an, soit près de deux fois plus qu’il y a 50 ans. En conséquence, 90 millions de tonnes de poisson sont capturées chaque année, selon la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture). Les limites des ressources océaniques sont presque franchies et les mauvaises pratiques, la surpêche ou la pêche illégale vident nos océans. Dans son rapport 2017 sur les impacts environnementaux, le MSC précise que la démarche invitant les consommateurs à privilégier les produits de la mer labellisés durables incite les pêcheries à améliorer leurs pratiques pour répondre aux critères environnementaux du MSC.

C’est pourquoi La semaine de la pêche responsable donne l’occasion aux consommateurs de mieux comprendre les enjeux de la pêche durable et de l’aquaculture responsable. Mais aussi de mieux comprendre les solutions qui sont proposées. Retrouvez l’appel à action en suivant ce lien

 

Lors de vos achats, vous aussi, vous pouvez avoir un rôle actif.

Les lables MSC et ASC vous permettent d’identifier rapidement et facilement les produits qui sont respectueux des ressources marines et des écosystèmes. La prochaine fois que vous aurez envie de poisson, n’oubliez pas de chercher les deux logos bleu et vert dans les rayons :

Label MSC

 

Des entreprises qui encouragent la consommation responsable des produits de la mer

Supermarchés, marques, restaurants collectifs, fournisseurs… soutiennent eux aussi la Semaine de la pêche responsable avec le MSC et l’ASC. Ces acteurs participent également activement auprès des consommateurs, puisqu’ils représentent une quantité importante de prises de poissons capturés, et sont donc essentiels à la préservation de la biodiversité marine. Tout au long de la semaine, ces entreprises sensibilisent eux aussi à l’importance des labels MSC et ASC auprès du grand public. Demandez plus d’information à ce sujet dans votre magasin !

 

Pour plus d’informations sur la Semaine de la Pêche Responsable, rendez-vous sur le site internet du MSC

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