Santé
Le chocolat cru, nouvel or noir

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Beaucoup d’études ont démontré les bienfaits du chocolat noir sur la santé et la prévention, mais nous savons encore peu de choses sur le chocolat cru et pourtant…l’Europe étant le premier consommateur de chocolat, nous sommes concernés par ce super-aliment…
Un peu d’histoire
Le cacao, ou chocolat, trouve ses origines chez les Indiens Olmèques, il y a environ 3500 ans. Les anciens Mayas consommaient, au départ, les précieux grains du cacaoyer (du grec signifiant «nourriture des Dieux») dans un breuvage sacré. Ce mélange de pâte de cacao, de piments chili et d’autres épices prit le nom de xocoatl.
Le terme « cacao » date de 1532. Il vient de l’espagnol cacap, emprunté au nahuatl (langue des Aztèques) cacauatl, et désigne la graine (aussi appelée « fève ») du fruit du cacaoyer. Par extension, il désigne également la poudre obtenue à partir de la pâte de cacao, de même que la boisson préparée avec cette poudre.
Le terme « chocolat » est apparu sous sa forme actuelle en 1634. Il vient de l’espagnol chocolate qui l’aurait emprunté au nahuatl tchocoatl ou au maya chokola’j, verbe qui signifie « boire ensemble du cacao ». Il désigne la pâte ou la poudre de cacao additionnée de sucre, de vanille et d’autres aromates.
Il devint la boisson favorite de la royauté autochtone, qui lui portait des propriétés énergisantes. Sa popularité gagna la société aztèque, et après la conquête du Mexique par les espagnols, l’Espagne où il devient le favori de l’élite. La boisson gagna en popularité chez les aristocrates de l’Europe entière, demeurant un symbole de fortune, jusqu’à la production de masse de bonbons au chocolat accessibles à tous, dans les années 1800.
Qu’entend-on par chocolat cru ?
Le chocolat industriel (comme artisanal) est normalement torréfié, c’est-à-dire passé dans un torréfacteur (sorte de tambour) à 140°C pendant 35 à 40mn environ. Cette étape permet de libérer les arômes du chocolat, mais elle tue aussi une grande partie des composants du chocolat dont les fameux polyphénols et flavonoïdes protecteurs du système cardio-vasculaire. Le chocolat dit « cru » n’est pas torréfié afin de garder ces composants le plus intact possible, et parfois, les fèves ne sont même pas fermentées (ou très peu), étape qui également diminue sensiblement le pourcentage de polyphénols du cacao. La fermentation débarrasse les fèves de leur pulpe, réduit le goût amer et développe les précurseurs d’arôme.

Intérieur d’une cabosse avec ses fèves de cacao
D’autre part, les chocolats dits traditionnels sont fabriqués à chaud : de 55°C pour le chocolat noir à 70°C pour les autres chocolats. Cette étape qu’on appelle conchage permet de libérer des arômes, d’ajouter des ingrédients et de fabriquer toutes sortes de chocolats. Mais là encore le chocolat chauffé perd beaucoup de ses principes actifs.
Le chocolat dit « cru » est fabriqué normalement autour de 42-45°C, préservant ainsi plus d’antioxydants. Mais il est encore plus intéressant d’avoir un chocolat complètement cru, fait au point de fusion du chocolat (environ 30°C) comme le faisait les Aztèques ! Pourquoi ? Parce que non seulement les composants de la fève sont encore moins altérés, mais nous apportons à notre corps un aliment en-dessous de notre température corporelle (comme les crudités). Et là, nous sommes sûrs que les antioxydants apportés à notre organisme ne seront pas détruits par la température! Quand on connaît les bienfaits des aliments crus, on se dit que c’est forcément intéressant du point de vue préventif…Ce chocolat existe et vous pourrez le découvrir sur notre site.
Notre chocolat cru contient de nombreux antioxydants et flavonoïdes mesurés par la valeur ORAC (capacité d’absorption des radicaux libres de l’oxygène).
La capacité anti-oxydante du cacao serait quatre à cinq fois plus élevée que celle du thé noir, deux à trois fois plus élevée que celle du thé vert et deux fois plus élevée que celle du vin.
Quels sont les bienfaits du chocolat noir ?
De nombreuses études existent déjà sur le chocolat noir. Nous savons qu’il est un excellent protecteur du système cardiovasculaire. Vous en trouverez quelques unes ci-dessous que je vous invite à consulter :
En résumé, il semble que les flavonoïdes retrouvés dans le chocolat auraient un effet protecteur contre les maladies cardiovasculaires et que l’acide stéarique, comparativement aux autres gras saturés, aurait un effet neutre sur le bilan lipidique. La consommation de 50 grammes de chocolat noir par jour pourrait diminuer le risque de maladies cardiovasculaires d’environ 10 % et elle pourrait être un bon moyen d’augmenter l’apport en antioxydants chez des personnes consommant peu d’aliments riches en ces composés bénéfiques.
Les bienfaits du chocolat cru son
t du même ordre en plus puissant, puisque le chocolat cru contient encore plus d’antioxydants que le chocolat traditionnel et donc même s’il est plus cher à l’achat, il est plus « économique » car on en mange moins. Un à deux carrés par jour suffisent pour apporter le nombre d’ORAC nécessaires…il est aussi plus nourrissant, puisqu’il comble nos besoins. On ressent en principe moins le besoin d’en manger…vous pouvez en en savoir plus en cliquant sur les propriétés nutritives du cacao cru.
A la Une
Les idées reçues sur le chocolat
Le chocolat fait grossir.
Non. Le chocolat est certes un aliment très énergétique, mais sa consommation en quantités raisonnables n’entraîne pas à elle seule de surpoids.
Le chocolat peut même être intégré dans le cadre d’un régime amincissant. L’essentiel étant de surveiller l’apport énergétique total.
Le chocolat est difficile à digérer.
Non, sauf si votre enfant mange la moitié d’une tablette le soir en regardant la télé ou s’il en mange à la fin d’un repas très copieux et très gras.
Le chocolat contient des graisses et cela en fait un aliment plus long à digérer qu’un autre qui n’en contiendrait pas du tout. Un carré ou deux de chocolat juste après le repas, ou au goûter avec du pain, sont facilement digérés.
Le chocolat constipe.
Non, les tanins contenus dans le chocolat favorisent les contractions des fibres musculaires des parois de l’intestin. Le chocolat contient en outre des fibres favorisant le transit. Néanmoins, il peut exister une sensibilité individuelle pour cet aliment.
Le chocolat provoque des allergies.
Oui, mais dans des cas très rares, le plus souvent à relier aux protéines du lait dans le cas de chocolat au lait, et chez des sujets souffrant déjà d’allergie.
Par contre et en toute logique, un enfant allergique aux fruits oléagineux devra éviter les chocolats aux noisettes, amandes…
Le chocolat entraîne des crises de foie
Non. Les tests biologiques ne montrent pas de modification des paramètres sanguins de la fonction hépatique après consommation de chocolat.
Les lipides (graisses) présents dans le chocolat (tout comme les lipides d’autres aliments) favorisent la contraction de la vésicule biliaire qui peut provoquer des douleurs si la personne souffre de calculs
biliaires.
Le goût du chocolat cru
Doit-on avoir des appréhensions sur le goût du chocolat cru ? Puisqu’il n’est pas torréfié, ni même fermenté, on peut penser que ses arômes sont moins importants ou qu’il est plus amer. En fait, il n’en est rien, car tout dépend des fèves employées. On retrouve des chocolats industriels fades ou amers et vice versa doux et aromatiques selon la qualité des fèves. Les meilleures fèves pour faire du chocolat cru sont les Criollo qui poussent sauvagement dans les montagnes d’Amérique latine ou de République Dominicaine et particulièrement une variété rare et chère comme la Porcelana… on peut alors obtenir un chocolat doux avec un goût fruité et corsé en chocolat tout en étant cru ! Il ne faut donc pas se fier aux qu’en dira-t-on mais l’expérimenter soi-même…Demandez votre dégustation gratuite dès maintenant en me contactant sur info@maison-bien-etre.com
Le marché du chocolat
Il est comme celui du bien-être et du bio en pleine expansion ! La consommation de chocolat en France est passée de 4,6 kg par personne et par an dans les années 90 à 7 kg par personne et par an…
Le chocolat ne souffre visiblement pas de la crise, au contraire, il joue plutôt un rôle d’antidépresseur…
389 000 tonnes de chocolat ont été consommées par les Français en 2009, soit environ 7 kg par personne, plus de 12 kilos par seconde. En 2008, 33 700 t avaient été écoulées pour la période de Noël et 12 700 à Pâques, les deux pics de l’année devant la Saint-Valentin.
Vous êtes convaincus du potentiel de ce marché et vous avez envie de saisir cette opportunité d’affaire et d’investir dans le nouvel or noir ou vous êtes simplement accro et voulez faire partie du club des connaisseurs ou les deux ? Dans tous les cas, contactez-nous !
Pour tout renseignement et commande s’adresser à :
Maison du bien-être
La taille des prés – 86220 Ingrandes
Tel. : 05 49 21 95 90 – info@maison-bien-etre.com
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Santé
Pasteur, mystification et vaccination

Santé
Quand on sait que, d’une part, la vaccination systématique contre la rougeole correspond à l’accroissement exponentiel des cas de maladie de Crohn et que, d’autre part, le BCG ne protège plus contre la tuberculose, on peut se poser des questions sinon sur la validité des vaccins, du moins sur leur opportunité.
Au delà de ce sujet, un petit retour en arrière sur Pasteur, figure emblématique des vaccins, peut nous aider à mieux comprendre les enjeux politiques, sociologiques, économiques et sanitaires des vaccins. Considéré en France et à l’étranger comme le père de la médecine scientifique moderne, Pasteur grâce à ses découvertes, dont le vaccin contre la rage, aurait sauvé des millions de vie. Hélas, la vérité historique est tout autre.
Le centenaire de la vérité
La légende de Pasteur aurait pu tranquillement continuer. Car c’est lui qui a le mieux décrit comment les méchants microbes attaquaient les pauvres humains. Et c’est grâce à ce personnage historique que les autorités sanitaires ont pu faire passer les messages sur l’hygiène indispensable dans les hôpitaux et les maisons. Découverte des microbes, de la fermention, de la vaccination… il n’en fallait pas beaucoup plus pour faire de Pasteur un héros national. Or, manque de chance pour lui, en 1995, la communauté scientifique a voulu commémorer le centenaire de sa mort. Des biographes convaincus ont fouillé dans les archives. Ainsi le Dr Patrice Debré a publié un livre* à la gloire de Pasteur, dans lequel on découvre, au détour des lignes, des pratiques pour le moins douteuses. Depuis, d’autres auteurs, comme le Dr Eric Ancelet**, ont alors systématiquement recherché la vérité. Le magazine Belle-santé a relayé les sérieux doutes qu’historiens et scientifiques ont récemment émis sur les inventions de Pasteur.
Un opportuniste proche de l’Impératrice Eugénie
Pasteur a toujours su s’appuyer sur les travaux de ses contemporains. C’est normal pour un esprit scientifique ouvert. Ce qui l’est moins, c’est qu’il se soit toujours arrangé pour qu’on oublie ses prédécesseurs. En outre, il a utilisé ses relations haut placées et il ne pouvait guère aller plus haut puisqu’il était dans les meilleurs termes avec l’épouse de Napoléon III pour présenter « ses » inventions et faire avancer sa carrière. Pasteur s’est appuyé sur les travaux de Béchamp, de Berthelot ou même de ses collaborateurs qu’il a rarement cités. Parmi ces derniers, Charles Chamberland a découvert le vaccin stable contre le charbon ; Emile Roux a mis au point l’atténuation des vaccins ; et son propre neveu, Adrien Loir a écrit : «dès le premier jour, j’étais devenu sa chose, l’accessoire indispensable dont il userait à sa guise sans trouver ni résistance ni contradiction». Plus grave, en s’opposant systématiquement à des hypothèses scientifiques audacieuses, il ralentit les progrès de la recherche. Le Dr Eric Ancelet écrit : « En 1878, Pasteur nie toujours farouchement l’existence des enzymes, contre l’avis de Marcellin Berthelot, Claude Bernard et Antoine Béchamp. Büchner aura le Prix Nobel en 1907 pour cette découverte de Béchamp.» Il aura fallu 30 ans, pour revenir sur une erreur !
La supercherie de Pouilly-le-Fort
Parmi les expériences publiques, mises en scènes par Pasteur, celle de Pouilly-le-Fort en 1881 est caractéristique des méthodes employées par le « grand » homme. La presse, de nombreux médecins, des vétérinaires et des hommes politiques sont invités à une séance de vaccination sur 2 groupes de moutons. Le premier groupe est vacciné contre le charbon. Le second ne l’est pas. Tous les animaux reçoivent ensuite une inoculation de la maladie. Quelques jours plus tard la différence est nette : les animaux du premier groupe survivent, pas ceux du second. C’est la grande victoire de Pasteur, la preuve de son génie. Sauf qu’il s’agit d’un vaccin «emprunté» à Toussaint (qui ne fait pas partie de l’équipe de Pasteur) et amélioré par Roux et Chamberland qui, eux, font partie de son équipe.
Certains que le vaccin mis au point par Pasteur serait un échec et devant la peur du ridicule, Roux et Chamberland avaient réussi à imposer cette tricherie. Aujourd’hui Toussaint est oublié et, dans les documents d’histoire, sa découverte n’existe que rapportée au «vaccin» de Chamberland et de Pasteur. Personnage parfois oublié, Emile Roux était un proche collaborateur de Pasteur. C’est lui qui a “peaufiné” les vaccins en mettant au point leur atténuation de façon à empêcher le germe d’agir. L’atténuation se fait physiquement (chaleur) ou chimiquement (oxygénation, acides…). Émile Roux sera à l’origine de nombreuses découvertes pasteuriennes. Il en voudra à Pasteur, le quittera pour revenir plus tard vers lui et prendre la Direction de l’Institut Pasteur. Émile Roux a brûlé de nombreuses notes et la majeure partie de sa correspondance. Autant de preuves à détruire ?
A la Une
Ne pas se tromper de combat
Déboulonner la statue de Pasteur ne signifie pas qu’il faille s’attaquer à la médecine en général et à la vaccination en particulier. Les vaccins ont, selon les maladies, une efficacité plus ou moins grande et des effets secondaires différents. Chaque cas est à étudier en fonction du bénéfice risque pour l’individu et pour la société. L’éradication de la variole grâce à la vaccination est un fait historique. Le fait que certains vaccins comme le BCG soient à la fois inopérants et obligatoires en France (mais pas dans les autres pays) pose un autre problème : celui de la décision du législateur ou du politique sur des sujets qui relèvent à la fois de la vie privée de chacun et de l’intérêt commun. C’est en disant la vérité que des murs peuvent tomber : en déboulonnant Staline et Lénine, le mur de Berlin est tombé. En déboulonnant Pasteur, le mur qui sépare la plupart des patients de leur médecin pourra aussi tomber. Car il faut espérer une meilleure compréhension de part et d’autre.
* Dr. Patrice Debré => Louis Pasteur – Flammarion 1994.
** En finir avec Pasteur, un siècle de mystification scientifique – Dr Eric Ancelet – Collection Résurgence – Editions Marco Pietteur – 270 pages – 24, 90 €.
Un peu d’histoire
• 14 mai 1796 : Jenner, médecin anglais inocule sur un enfant de 8 ans en bonne santé du pus de variole prélevé sur une fermière malade. L’enfant ne meurt pas. La vaccination est inventée.
• 27 décembre 1822 : Naissance de Louis Pasteur
• 1847 : Inspiré par les travaux de Jean-Baptise Dumas, Pasteur présente une thèse sur la cristallographie. Il s’agit d’une découverte importante sur les déviations de la lumière.
• 1854 : Antoine Béchamp prouve que les fermentations sont dues à des organismes vivants microscopiques.
• 1857 : Nommé Directeur scientifique à l’Ecole Normale Supérieure, Pasteur entame les recherches sur la fermentation et invente un procédé qu’il appelle “pasteurisation”.
• 1864 : Pasteur prouve en public que la génération spontanée n’existe pas. C’est le début de sa célébrité pupulaire.
• 1867 : Béchamp communique à l’Académie des Sciences la nature parasitaire de la maladie du ver à soie et les moyens de l’éradiquer.
• 1867 : Lester, chirurgien anglais, invente l’antisepsie. Sa découverte reste peu connue, mais sera reprise plus tard par Pasteur.
• 1868 : Sans citer Béchamp, Pasteur s’attribue la découverte de la maladie du ver à soie, découverte qu’il dédie à l’Impératrice Eugénie. Par la suite, les biographes de Pasteur oublieront systématiquement les travaux d’Antoine Béchamp sur la fermentation et sur le ver à soie.
• 19 octobre 1868 : Pasteur est victime d’une hémiplégie. Il est paralysé du côté gauche.
• 1877 : Pasteur, à la suite de l’allemand Koch, travaille sur la maladie du charbon.
• 1879 : Galtier pose les principes de la vaccination contre la rage.
• 1880 : Toussaint invente le premier vaccin contre le charbon.
• 1881 : A Pouilly-le Fort, devant des médecins et des journalistes, Pasteur fait croire qu’il est l’inventeur du vaccin contre le charbon.
• 22 juin 1885 : Pasteur injecte le vaccin de la rage à un enfant de 11 ans qui meurt le lendemain. D’autres essais seront des échecs : les enfants meurent. La mort est attribuée à la rage, ce qui n’est pas prouvé.
• Juillet 1885 : Après atténuation du vaccin, Pasteur inocule la rage au petit Joseph Meister puis le vaccine. L’enfant survit. C’est le succès. Ceux qui remettent en cause la méthode de Pasteur sont traités d’obscurantistes.
• 1886 : Un enfant vacciné meurt suite à la vaccination. Le père porte plainte. L’autopsie confirme que c’est le vaccin qui l’a tué. Mais une contre-expertise mensongère pour sauver “l’évolution de la science” blanchit Pasteur.
• 1887 : Fondation de l’Institut Pasteur sous tutelle du ministère du Commerce et de l’Industrie. Le vaccin contre la rage est fabriqué selon une autre méthode jugée moins dangereuse.
• 1888 : Pasteur, paralysé, ne peut plus parler
• 1895 : Mort de Pasteur. Funérailles nationales.
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Santé
Vaccination contre le cancer du col de l’utérus (1ere partie)

Santé
Après les Etats-Unis et le Canada, l’Europe se lance dans une grande campagne de vaccination anti-cancer du col de l’utérus. Tout le monde se réjouit de cette « avancée » médicale.
Qu’en est-il exactement ? Des millions de jeunes femmes ont déjà été vaccinées avec l’espoir d’une santé meilleure. Mais n’est-t-on pas en train de reproduire les conditions d’un nouveau scandale sanitaire comme celui des vaccins anti-hépatite B ?
Création d’un besoin
Gardasil et Cervarix sont les nouveaux vaccins vedettes de l’industrie pharmaceutique. Le matraquage publicitaire, les communiqués des agences sanitaires et les déclarations rassurantes des médecins ont créé un besoin en jouant sur la peur. La peur du cancer. Mais cette vaccination, officiellement recommandée, est-elle pour autant recommandable ? Est-elle efficace ? Ces vaccins sont-ils réellement sûrs ? A-t-on assez de recul pour pouvoir en juger ? Comment se transmet la maladie contre laquelle on vaccine ? Est-elle grave ? Est-elle fréquente ? Les traitements curatifs sont-ils au point ?
Jessica Vega avant sa vaccination,
voir son histoire page suivante
Un label « anti-cancer » abusif
Tout le monde parle de vaccination « contre le cancer du col de l’utérus » or il s’agit en fait de vaccination contre le papillomavirus humain (HPV), accusé d’être à l’origine du cancer, ce qui reste à prouver. En effet, le papillomavirus humain (HPV), virus dont il existe plus d’une centaine de souches, et qui se transmet préférentiellement par voie sexuelle, n’est jamais, à lui seul, une cause suffisante pour générer le cancer du col de l’utérus. Et ce, même pour la douzaine de souches dites « à haut risque » dont font partie les souches 16 et 18 de HPV incluses dans les deux vaccins. En effet, dans 90 % des infections au HPV, le virus sera éliminé naturellement dans un délai de 8 à 13 mois sans avoir généré le moindre désagrément. Dans les 10 % restants, le virus pourra persister plus longuement et être associé à l’apparition de lésions pré-cancéreuses appelées dysplasies cervicales dont il existe différents grades. Toutefois, seuls 3 % de ces dysplasies (donc 0,3 % maximum du total des infections) dégénéreront en cancer. Ces lésions débutantes peuvent disparaître naturellement et elles peuvent être traitées très efficacement. Le stade de cancer véritable peut donc être évité dans la majorité des cas. Laser et conisation (abrasion mécanique des cellules lésées) ne sont en rien comparables aux lourds traitements classiques des cancers que sont la chimiothérapie et la radiothérapie.
Une composition inquiétante
Les deux vaccins sont des vaccins transgéniques : tantôt fabriqués à partir de cellules de levure de bière (Gardasil) tantôt à partir de cellules et de virus d’insecte (Cervarix), il faut savoir que la purification ne peut jamais être parfaite et que donc des résidus de la manipulation génétique (enzymes, ADN hétérogène, ..) peuvent toujours subsister dans la formule finale avec le risque que cela interfère avec notre génome. Le Gardasil contient en outre 225µg d’aluminium par dose ainsi que du polysorbate 80 et du borate de sodium, des substances connues pour leur neurotoxicité, leur cancérogénicité et leurs nombreux autres effets secondaires, notamment sur la circulation et les organes des sens. Le vaccin Cervarix, lui, renferme 500 µg d’aluminium par dose ainsi qu’une fraction bricolée d’endotoxine (lipide A purifié), le tout formant un adjuvant détonnant appelé « AS04 », adjuvant pour lequel on manque énormément de recul quant à son potentiel d’induire des maladies auto-immunes.
La prévention est plus efficace
L’intérêt des traitements locaux pour les lésions détectées à temps rappelle l’importance d’un dépistage régulier par frottis pour les jeunes femmes dès qu’elles deviennent sexuellement actives. C’est d’ailleurs cette absence de dépistage organisé qui explique pourquoi 80 % des cas mondiaux de cancer du col surviennent dans les pays du Sud. Même si, en France, ce taux de dépistage plafonne à moins de 60 %, celui-ci a permis une réduction très importante de la mortalité par ce type de cancer qui ne représente que 2 % de la mortalité totale féminine par cancer. De plus sa fréquence n’a cessé de diminuer ces vingt dernières années sans qu’aucun vaccin ne soit entré en jeu. Autre piste de prévention, les femmes doivent prendre en compte leurs propres facteurs de risque (tabagisme, alimentation déséquilibrée, stress, exposition à différents polluants, prise de la pilule contraceptive, immunodépression, relations multiples non protégées, etc.) pour essayer, dans la mesure du possible, de corriger leur terrain et de renforcer leur immunité.
A la Une
Des bénéfices incertains
Le fabricant du Cervarix (dirigé contre les HPV 16 et 18) prétend pouvoir lutter contre 80 % des cas de cancers du col grâce à une protection croisée avec d’autres souches non contenues dans son vaccin. Le fabricant du Gardasil (dirigé contre les HPV 6,11, 16 et 18) prétend que ce vaccin éviterait 70 % des cas et qu’il peut, en outre, aussi protéger des verrues génitales (qui sont une pathologie bénigne). Les deux laboratoires préconisent la vaccination précoce avant les premiers rapports sexuels pour une plus grande efficacité. Mais ils oublient de donner des informations capitales : la fréquence des sérotypes de HPV varie fortement d’une région du monde à l’autre.
Selon une étude récente parue dans Jama (revue médicale de référence), les HPV 16 et 18 ne seraient impliqués que dans 2,3 % de toutes les contaminations par HPV dans un pays industrialisé comme les Etats-Unis ! Qui peut dire alors que la vaccination n’induira pas, par compensation, une fréquence accrue d’autres souches, non contenues dans ces vaccins, et qui deviendraient alors plus résistantes ? Le Pr. Claude Berraud, ancien vice- président de la commission transparence de l’Afssaps et membre du conseil scientifique de la Mutualité française, a récemment exprimé son scepticisme dans Le Monde : « Dans le cas où ce vaccin serait efficace, le pourcentage de la population qui en bénéficierait sera faible. Les modèles statistiques et épidémiologiques les plus optimistes estiment que la vaccination de toute la population adolescente conduirait, en 2060, à une réduction de 10 % de la mortalité par ce cancer, soit en France 100 femmes par an. En dernier lieu, le coût de cette efficacité clinique serait très élevé ».
Et ensuite ?
Rappelons que le cancer du col atteint son pic de fréquence chez la femme d’âge mûr. Comment prétendre, sur la base d’essais cliniques d’une durée de cinq ans, que de tels vaccins éviteront le moindre cas de cancer, 20 ans plus tard ? En admettant que le vaccin soit efficace, personne ne peut dire (pas même les laboratoires) quelle sera la durée réelle de protection par cette vaccination. Or, quand on sait que 3 femmes sur 4 rencontrent de tels virus au cours de leur vie, comment savoir si les jeunes femmes vaccinées ne finiront pas par être infectées elles aussi ? Faudra-t-il entrer dans le cercle vicieux des rappels ?
==> Suite et fin de l’article
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Santé
Vaccination contre le cancer du col de l’utérus (2e partie)
