Faune
Dossier sur la chèvre
La chèvre
Faune
Un peu d’histoire
La chèvre la plus connue, est certainement celle de monsieur Seguin. Mais ses ancêtres apparaissent déjà à la période néolithique (8000 ans avant JC.). Elle est domestiquée vers 7500-7000 avant JC. et n’apparaît en Gaule que 200 ans avant JC.
Elle était élevée pour :
– son lait;
– sa viande;
– ses boyaux, qui servaient à faire des cordes de violoncelles;
– sa peau, pour fabriquer des instruments de musique;
– ses poils, pour faire des cheveux de poupées, des pinceaux, du cachemire, du velours d’Utrecht.
Sa vie, ses qualités et ses défauts
La femelle chèvre donne naissance, en général à 2 chevreaux après 5 mois de gestation. Si un troisième chevreau naît on lui donnera le biberon, car sa mère n’aura pas assez de lait et contrairement à la vache elle n’a que 2 trayons.
Parlons du papa, le … Bouc, on dit qu’il « pue », eh bien je vais vous dire un secret, mais chuuut ne lui dites pas, il serait vexé, c’est vrai, il pue !!!
Mais contrairement à ce que disent certaines personnes, ce n’est pas son urine, mais de petites glandes entre ses cornes qui sécrètent cette « délicate » odeur, et pourquoi, je vous le demande ?? pour plaire aux filles chèvres, bien sûr. En effet, l’odeur est surtout « explosive » en période de reproduction.
Comme ses cousins, le chamois et le bouquetin, la chèvre aime grimper et escalader les tas de cailloux, les rochers et même les …. arbres.
Elle s’apprivoise très bien et adore les câlins et les friandises (tout comme le bouc) bref elle peut se comporter comme un chien avec son maître. Nous venons de dire qu’elle appréciait les friandises, en fait elle est très gourmande, mais au désespoir du jardinier, elle préfère à l’herbe de sa pâture les écorces d’arbres, les rosiers, les jolies fleurs, et tous les petits buissons. Alors attention de bien fermer son enclos, sinon gare au jardin !
Pour finir, on peut dire qu’elles sont volontiers chahuteuses, se courent après, se donnent des coups de têtes, etc… Ces jeux permettent également d’établir une hiérarchie entre elles.
La chèvre actuellement est surtout élevée pour son lait, par rapport à son petit poids c’est une championne, car elle peut donner de 600 à 700 litres de lait par an.
Un peu de science
La chèvre est un mammifère de la famille des bovidés (comme les vaches) et de la sous famille des caprinés (comme les chamois). Elle peut vivre une douzaine d’années.
Comme tous les membres de sa famille, chacune de ses pattes se terminent par 2 doigts. Chaque doigt comporte un sabot (onglon) qu’il faut tailler 1 à 2 fois par an.
Les chèvres sont cornues ou mottes (c’est à dire sans cornes).
Lorsqu’elles ont des cornes, celles-ci sont souvent coupées (ou l’éleveur les empêche de pousser) dans les élevages, afin qu’elle ne risque pas de se blesser entre elles. A titre indicatif une chèvre, pour se défendre, a suffisamment de force pour tuer un chien d’un coup de tête.
La chèvre peut présenter des excroissances de peau, au niveau du cou, appelées pampilles ou pendeloques, ainsi qu’une barbe.
En France, elle se reproduit une seule fois par an, entre les mois d’août et de décembre, pour donner naissance 5 mois plus tard, à 2 chevreaux en moyenne.
Elle mesure en moyenne 60 cm au garrot (le garrot correspond à l’épaule). Son poids à l’âge adulte peut aller de 15 à 80 kg pour les femelles et de 20 à 120 kg pour les mâles.
La chèvre est un ruminant …. OUI mais encore ….. bon j’explique !
Une fois avalés, les aliments vont de suite dans la panse, puis passent dans le bonnet où ils sont prédigérés. La chèvre se couche et elle rote (oh la cochonne !) elle fait remonter les aliments en boulettes dans sa bouche et les mâche comme du chewing-gum (mais sans faire de bulles). Quand elle a fini de mâcher, elle avale. La boulette mâchée passe dans le feuillet puis dans la caillette et la chèvre recommence avec une nouvelle boulette.
Différentes races
Avec plus de 400 millions de têtes, les chèvres représentent le 4ème troupeau d’animaux domestique dans le monde et se déclinent en de nombreuses races, dont voici quelques représentantes :
– la Saanen : elle est d’origine suisse et toute blanche, c’est une des meilleurs laitières;
– la poitevine : poils longs, de différentes couleurs, spécialisée dans le fromage;
– l’alpine : sa robe est marron, c’est la plus répandue;
– l’angora : d’origine turque, elle a les poils longs, blancs et très fins. Ils servent pour la confection de la laine mohair;
– la chèvre du Cachemire : elle ne peut être élevée qu’au Cachemire (entre l’Inde et le Tibet) sa production de laine n’est que de 50 à 60 gr de laine par an.
Sur ce thème, vous pouvez également consulter le reportage photo de la mise-bas d’une chèvre.
Echo Nature
Continuer la lecture
Faune
Un son, non des sons, la nature est pleine de chants et cris
S’abonner
pour recevoir
les articles par mail
Les sons de la nature
Faune
Dans la nature, le chant des oiseaux laissent place à de nombreux sons et cris d’ animaux lorsque la nuit arrive. Dans l’obscurité notre aptitude à capter des sons est étonnante, celui qui a passé une nuit en forêt le sait bien.
Si l’observation d’animaux sauvages est un privilège rare, notre oreille capte leur présence.
Dans cette page, Univers-nature et les éditions Chiff-Chaff vous propose de fermer les yeux et au calme, d'écouter... le son des insectes, des mammifères, des oiseaux, des batraciens... classé par milieu naturel.
dans le ciel
dans la forêt
dans la campagne
– la tempête
– l’alouette
– l’hirondelle de fenêtre
– la chouette hulotte
– le pic vert
– le roitelet huppé
– la tourterelle des bois
– le verdier d’Europe
– une branche qui grince
– le blaireau
– le brame du cerf
– le chevreuil
– le grillon des bois
– le lynx
– le renard
– le sanglier
– le termite
– le criquet des clairières
– la grande sauterelle verte
– la grande cigale commune
– le grillon provençal
à la montagne
à la mer
dans les zones humides
– le bouquetin
– le chamois
– le loup
– la marmotte
– la mer calme
– la baleine grise
– la baleine boréale
– le cachalot
– groupe de cachalots
– le dauphin
– le globicephale noir
– le macareux moine
– le marsouin
– le narval
– l’orque
– le phoque gris
– le pingouin
– le rorqual
– le crapaud calamite
– la grenouille verte
– le flamand rose
– la loutre
– le ragondin
– la rainette verte
Echo Nature
Le nouveau magazine d’information environnementale
Les derniers titres de l’actu
"Nature"
Faune
Dossier sur la salamandre, un amphibien urodèle
La salamandre tachetée
Faune
Salamandra salamandra
Fiche d’identité
– classification : amphibien
– famille : urodèle
– alimentation : vers, mollusques, insectes, etc…
– habitat : proximité des ruisseaux, sources, lacs…
– moeurs : crépusculaire et nocturne
– reproduction : ovovivipare (l’incubation des oeufs se fait dans les voies génitales de la femelle)
– longueur : 20 cm en moyenne, plus rarement 25
– longévité : 25 ans maximum
– maturité sexuelle : environ 4 ans
– prédateurs : hérisson, couleuvre à collier…
– distribution : Europe centrale et méridionale
Comment la reconnaître
Ce petit animal facilement reconnaissable pourrait par sa forme, être confondu avec un lézard, mais la salamandre est dodue, brillante, et de couleur noir tachetée de jaune. Les dessins qu’elle porte sur son dos sont en quelque sorte sa carte d’identité, en effet chaque salamandre possède un dessin différent, celui-ci ne variant pas dans le temps.
Sa morphologie
Sa peau fine, est constituée de plusieurs couches. La couche superficielle tombe environ tous les mois ( c’est une mue), elle commence à se détacher près de la bouche, et glisse ensuite le long du corps.
Sa peau très vascularisée contient de nombreuses glandes, dont certaines lui permettent de maintenir l’humidité corporelle qui lui est nécessaire. Une autre glande produit un venin laiteux irritant, qu’elle rejette lorsque un danger se présente (glande parotoïde, qui se trouve entre ses yeux).
Ses pattes au nombre de quatre sont pourvues de doigts (4 sur les mains et 5 sur les pieds).
A l’âge adulte, elle a des poumons, et son odorat est très développé, lui permet de dénicher une proie hors de son champ de vision, située à quelques mètres d’elle (surtout les lombrics dont elle raffole) qu’elle peut ainsi « croquer » à belles dents (dentition sur les 2 mâchoires).
Sa reproduction
Vers la fin de l’été ou au début du printemps, le mâle va venir à la rencontre de la femelle et se placer sous elle (elle se retrouve sur son dos) il n’y a pas de pénétration, juste un frottement. Le mâle, va émettre des spermatozoïdes regroupés en spermatophore que la femelle va absorber avec son cloaque. L’accouplement dure entre 15 et 30 minutes et la fécondation est interne.
La gestation, mal définie, est assez longue (plusieurs mois).
La naissance a lieu parfois en octobre, mais plus fréquemment après l’hibernation en mars. La femelle libère dans l’eau, par son cloaque, des larves bien développées (entre 10 et 35, parfois beaucoup plus) de 3 cm de long. Exceptionnellement, il arrive que la femelle expulse les larves encore dans leur oeuf, l’éclosion ayant alors lieu dans les secondes qui suivent.
Les larves naissent dans un milieu aquatique où l’eau est peu profonde. Elles ressemblent à des petits tritons avec 4 membres, et possèdent au départ de leur vie une respiration branchiale, ainsi qu’une nageoire caudale. Elles sont facilement reconnaissables grâce à leur couleur jaune au niveau des pattes.
La salamandre qui possède des poumons après sa transformation, ne peut aller dans l'eau qu'à une seule condition : il faut qu'elle ait pied, pour ne pas se noyer !
Petit à petit la métamorphose va se faire, les pattes et les poumons vont se développer, et les larves vont se préparer pour sortir de l’eau et avoir une vie terrestre. La métamorphose dure de 2 à 6 mois, selon les régions et parfois plus en montagne. Une fois sortie de l’eau, notre salamandre n’y retournera que pour donner naissance à ses petits.
Moeurs
Elle aime surtout sortir la nuit, et après les pluies orageuses. Elle passe la majeure partie de sa journée cachée dans des endroits frais et humides, (sous une vielle souche d’arbre, pierre, caverne, etc…), elle y passe aussi l’hiver d’octobre à mars, où elle hiberne.
On peut la rencontrer quelquefois le jour, lorsque pour mettre au monde ses petits, elle cherche un point d’eau.
Son prèsent
Bien que protégée, elle est comme beaucoup d’animaux, en voie de disparition, le déboisement, la pollution des eaux, sont en partie responsables, mais les voitures ont aussi leur part de responsabilité.
Dans certaines régions des initiatives sont prises. Las de retrouver les salamandres, grenouilles et autres amphibiens écrasés sur les routes, l’O.N.F et diverses associations ont aménagé les bas-côtés en barrages munies de seaux. Lorsque les amphibiens veulent traverser, ils longent la paroi, tombent dans un des seaux, et se trouvent piégés. Le matin il suffit de récupérer le seau avec tous ses occupants, et de traverser la route pour les y déposer de l’autre coté.
Grâce au système des barrages sur le bas-coté, plusieurs milliers d'amphibiens échappent à la mort chaque année.
Croyance
Auparavant, on pensait que les salamandres étaient incombustibles et vivaient dans le feu.
Faune
De qui, la chauve-souris ou la poule, faut-il s’occuper ?
Environnement
L’une est menacée de disparition, l’autre se retrouve entassée avec 100 000 autres congénères dans un hangar. Face à la multitude des urgences, faut-il placer des priorités dans nos réflexions, à savoir : est-il plus important de préserver les espèces au nom de la biodiversité, ou de mettre fin aux souffrances animales causées par l’Homme ?
L’un n’empêche pas l’autre, me direz-vous, alors pourquoi sentons-nous une certaine division entre les naturalistes d’un côté, et les protecteurs des animaux de l’autre ?
Révolte et passion pour le monde animal
De très nombreuses associations de protection animale sont spécialisées pour une cause très précise et correspondant à une vision très imagée de la souffrance animale : pour l’une, ce sera le combat pour l’abolition du foie gras ou de la corrida (sadisme, agonie…), pour l’autre, celui pour promouvoir des cirques sans animaux (enfermement, esclavage…) ou encore pour l’interdiction de l’expérimentation animale (stress, torture…).
D’autres associations de terrain s’attachent plus particulièrement à soigner les animaux blessés ou à accueillir dans les refuges des animaux abandonnés ou maltraités.
Il en va, pour toutes ces associations, de la protection de l’animal en tant qu’individu, avec une motivation généralement basée sur la révolte face à une souffrance considérée comme injuste.
Parallèlement à ces combats, d’autres auront une conception plus naturaliste et se mobiliseront pour pérenniser des espèces protégées dans un souci de biodiversité. Là encore, c’est l’imaginaire qui va souvent orienter l’engouement pour tel ou tel animal : ainsi les baleines, les dauphins, ou encore de nombreux oiseaux, vont-ils bénéficier d’une bonne image et provoquer l’empathie. Parallèlement, le thon rouge, aussi protégé soit-il en tant qu’espèce, est avant tout considéré en tant que « stock » de nourriture, et la souffrance du poisson que l’on pêche ne mobilise guère les foules.
Ces amoureux de la nature sont, pour la plupart, animés par une passion et une fascination pour ces espèces, et c’est tout naturellement qu’ils souhaitent protéger ces êtres qu’ils admirent.
Une même solidarité ?
Protecteurs des animaux et défenseurs de « la faune » ne doivent pas se sentir opposés. Il n’y a pas les bons protecteurs d’un côté et les mauvais de l’autre, il n’y a pas les « radicaux » d’un côté et les « modérés » de l’autre. Il y a des personnes qui, en fonction de leur sensibilité, de leur expérience, s’orienteront vers tel ou tel aspect de la cause animale, vers telle spécialisation ou vers telle généralité. Tous sont les composantes d’une même solidarité pour le monde animal, les premiers s’attachant à défendre l’animal exploité par l’homme, les seconds tentant de préserver les animaux libres de l’expansion humaine.
Une Terre
pour
tous
Enfin, faut-il toujours garder à l’esprit qu’un troisième aspect du monde animal nécessite d’être défendu avec autant d’énergie, c’est la notion de « lieux de vie », ou habitats, afin que ces animaux que nous défendons puissent trouver refuge dans un espace qui corresponde à leurs besoins.
Chaque année l’urbanisation, l’industrialisation et l’infrastructure des transports suppriment et fragmentent des millions d’hectares de terres cultivables et d’espaces naturels aux dépens des lieux de vie des espèces animales.
Pour votre publicité ici
contactez-nous