URGENCE
Comparatif sur la chasse en Europe (dates, especes, etc…)
Urgence Nature
L’Europe compte plus de 7 millions de chasseurs, la France s’y distingue en étant le premier pays cynégétique loin devant l’Espagne et le Royaume-Uni, un des rares pays qui connaît une hausse des chasseurs.
Nombre de chasseurs en fonction des pays
et superficie de chasse
Période de chasse selon les pays
et nombre d’espèces d’oiseaux chassées
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Remarques importantes
1- En France, au Royaume-Uni et aux Pays-Bas, les dates sont variables selon les territoires et les espèces. Le tableau ci-dessus mentionne le début et la fin de la période de chasse maxi
2- La surperficie chassable est déterminé à partir de la surface nationale moins la surface urbanisée. En Suisse, la surface non-chassable en réserve a été soustraite.
3- Au niveau européen, c’est en France que l’on chasse le plus d’espèces protégées dans les pays voisins. C’est notamment le cas de l’huîtrier pie, un oiseau protégé une large majorité des pays du nord de l’Europe, mais chassé en France.
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URGENCE
Droits et limites de la chasse en en France
Urgence Nature
A la rédaction, nous recevons régulièrement des courriers d’usagers de la nature,
propriétaire, promeneurs, sportifs, randonneurs, qui se posent des questions
sur la pratique de la chasse et les droits et devoirs des chasseurs.
Nous vous proposons, ci-dessous, les réponses aux questions généralistes qui reviennent le plus souvent.
- En période de chasse, les chasseurs ont-ils le droit de venir sur un terrain où se trouvent des animaux domestiques ou du bétail ?
Si des chasseurs bénéficient du droit de chasse sur ce terrain, ils peuvent y chasser, mais en prenant les mesures nécessaires pour ne pas effrayer les animaux domestiques qui s’y trouvent et ne pas les laisser s’échapper.
Par contre si le terrain n’est pas autorisé à la chasse, le propriétaire peut porter plainte pour chasse sur autrui sans autorisation, sans toutefois empêcher les chasseurs d’y passer dès lors qu’ils veillent à la sécurité des animaux et qu’ils ne créent pas de dommages. Le droit de chasse et le droit de passage sont en effet à distinguer. - La chasse sur les chemins ruraux est-elle autorisée ?
Si le chemin est privé, le propriétaire est le décideur. En règle générale la chasse est exclue des chemins ruraux mais il convient de se le faire confirmer en mairie. - La chasse est-elle autorisée par temps de gel et/ou de neige ?
Dans des conditions climatiques extrêmes, (inondation, gel prolongé, neige importante et durable, voire sécheresse), le préfet a la possibilité, pour tout ou partie du département de son ressort, de suspendre l’exercice de la chasse pour tout gibier ou certaines espèces. Cette suspension ne peut dépasser une période de dix jours, mais peut être renouvelée autant de fois que nécessaire. - Le balisage est-il obligatoire lors d’une action de chasse, notamment au grand gibier ?
Non, mais il est recommandé. Le balisage du périmètre chassé permet de prévenir les autres usagers de la nature d’une action en cours, en particulier lors d’une battue. Ces panneaux doivent être retirés dès la fin de la battue. - Distance de tir
Aussi étonnant que cela soit, il n’y a pas de distance à respecter pour chasser à proximité des maisons. En revanche, le tir, à une distance inférieure à la portée de fusil, en direction des habitations, routes, chemins, stades et autres lieux de vie ou de passage, est interdit. - Peut-on promener un chien détâché à la campagne ou en forêt ?
Un chien doit toujours rester sous le contrôle de son maître et à proximité de lui, sinon il est en divagation. Par ailleurs, si le chien recherche du gibier, son propriétaire, ou accompagnant, est passible d’une amende.
- Les chasseurs peuvent-ils tirer sur les chats ?
S’il s’agit d’un chat sauvage, celui-ci étant une espèce protégée, il est interdit de le tuer ou de le blesser (délit passible d’une amende de 9 000 euros et d’un emprisonnement). Concernant les chats domestiques, leur tir est également interdit, mais leur divagation l’ est aussi, Leur capture peut être effectuée pour les conduire à la fourrière, ou les signaler aux autorités. - Quels sont les animaux considérés nuisibles ?
Le terme « nuisible » est appliqué aux espèces qui figurent sur la liste nationale fixée par décret. Toutefois, au niveau départemental, il revient au préfet, chaque année, de déterminer à partir de la liste nationale, les espèces considérées comme nuisibles dans son département.
Ces espèces sont pour les mamifères : belette, chien viverrin, fouine, lapin de garenne, martre, putois, ragondin, rat musqué, raton laveur, renard, sanglier, vison d’Amérique. Pour les oiseaux, au niveau national, la liste s’établie comme suit : corbeau freux, corneille noire, étourneau sansonnet, geai des chênes, pie bavarde, pigeon ramier. - Quelles sont les personnes autorisées à piéger et les conditions d’installation des pièges ?
Ce sont, en premier lieu, les piégeurs qui ont suivi une formation obligatoire (stage de 16 h) et sont automatiquement agréés par le préfet. L’agrément est délivré sans limite d’âge.
Le piégeur agréé doit tenir un registre paraphé par le maire de sa commune. Il a obligation d’utiliser des pièges homologués, marqués au numéro de son agrément, ou à la marque de son employeur.
Pour des raisons de sécurité, les pièges de la catégorie 2 (pièges à mâchoires qui tuent net) doivent être installés à plus de 200 m des habitations et à plus de 50 m des routes et chemins ouverts au public.
Les agents commissionnés pour la police de la chasse peuvent utiliser les mêmes pièges que le piégeur agréer. Les autres personnes, non agréées, autorisées à piéger par le détenteur du droit de destruction, ne peuvent utiliser que les pièges cages qui n’entraînent pas la mort de l’animal.
Tous les piégeurs ont obligation d’inspecter leurs pièges soit dans les deux heures suivant le lever du soleil, soit avant midi, selon la catégorie des pièges. Les animaux qui ne sont pas classés nuisibles doivent être relâchés. - Qui peut garder un animal sauvage non sevré ou incapable de survivre seul dans la nature ?
Il est recommandé de ne jamais toucher un jeune animal et encore moins de le prendre pour l’emmener chez-soi, car même s’il paraît abandonné, généralement sa mère n’est pas loin. D’autre part la détention d’un animal sauvage est interdite au particulier, même si celui-ci est chasseur ou piégeur.
Néanmoins, dans le cas où l’on est certain que la mère du jeune a été tuée, il faut prévenir les autorités : gendarmerie, agents de l’ONCFS* qui prendront les mesures nécessaires. - Que faire en cas de collision entre un gibier et une voiture ?
En cas de collision avec un animal sauvage, vous devez informer immédiatement soit la gendarmerie ou l’ONCFS. Si l’animal peut être sauvé, le mieux est de prendre contact avec un centre de sauvegarde de la faune sauvage.
Pour les dégâts aux véhicules, les animaux sauvages n’appartenant à personne, au contraire des animaux domestiques qui ont un propriétaire, il n’existe pas de système d’indemnisation contrairement aux dégâts sur les cultures.
Toutefois, si la collision s’est produite alors que l’animal était chassé (les accidents avec le grand gibier sont plus fréquents en période de chasse), Il y a une possibilité de recours si la victime est en mesure de prouver l’action de chasse.
* ONCFS : OFFICE NATIONAL DE LA CHASSE ET DE LA FAUNE SAUVAGE (voir les adresses des différentes délégations ci-dessous).
Les appelants (canards ou oies dont se servent les chasseurs pour attirer les oiseaux sauvages
sur les plans d’eau, sont souvent détenus dans des conditions déplorables.
Département
Adresse des délégations de l’ONCFS
Téléphone
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Animal sauvage blessé, que faire ?
Urgence Nature
Vous avez trouvé un animal sauvage blessé
et vous ne savez que faire…
Ni gestes brusques, ni cris
Limitez au strict minimum les manipulation de l’animal, que ce soit pour vous ou pour lui. Si toutefois vous devez le manipuler, dans tous les cas mettez des gants et suivez les quelques conseils ci-dessous :
- Dans la mesure du possible, isolé l’animal dans un lieu calme à l’ombre, à l’intérieur d’un carton avec quelques trous pour l’aération ou, sauf pour les oiseaux, dans une cage comme celles utilisées pour le transport des chiens ou chats.
– ne tentez pas de donnez des soins qui pourraient laisser des séquelles;
– ne lui donnez rien à manger, ni à boire sans avoir été conseillé par un spécialiste;
– contactez le plus rapidement possible un centre de sauvegarde (cf. liste ci-dessous et pages suivantes).
- S’il s’agit d’un rapace, attention principalement aux serres, et dans une moindre mesure au bec. Pour l’immobiliser le plus simple et efficace est de le recouvrir avec un tissu épais (veste, couverture…) il refermera ses griffes sur le tissu. Par contre s’il s’agit d’une espèce au bec en forme de couteau (les échassiers par exemple), attention au bec et à la détente du cou;
- Concernant les chauve-souris, si l’animal se laisse approcher cela peut être dû à la faim, l’épuisement après un long déplacement, le choc avec un véhicule ou un mur, la blessure suite à l’attaque d’un chat, la curiosité, ainsi qu’éventuellement la rage (rarissime). Cette maladie est mortelle pour l’homme. Aussi, nous vous recommandons de ne pas toucher l’animal trouvé ou se munir d’un gant pour le pousser dans un carton percé de petits trous (aération). Placer le carton dans un endroit calme et donner de l’eau à boire à la chauve-souris (mais que cela !).
En France, un réseau de chiroptérologues (majoritairement bénévoles) existe permettant ainsi de prendre en charge la chauve-souris blessée, d’analyser les circonstances de la découverte de la chauve-souris et d’informer si nécessaire la direction des services vétérinaires. Vous trouverez ci-dessous leurs coordonées.
- S’il s’agit d’un petit carnassier (renard, blaireau, belette…) méfiez-vous des dents, vous devez contacter la gendarmerie ou les pompiers en raison d’un possible risque de rage.
- S’il s’agit d’un oisillon, il est peu probable qu’il soit abandonné. N’intervenez que s’il est manifestement blessé (aile pendante, trace de saignement, impossibilité de se tenir sur ses pattes). Comme le note la LPO, s’il ne semble pas pouvoir s’envoler mais sautille de branche en branche ou volète au dessus du sol, laissez la nature faire, il ne lui faudra vraisemblablement que peu de temps avant de pouvoir atteindre les hautes branches tout seul. Par contre, si vous l’avez déjà recueilli, remettez-le vite où vous l’avez trouvé, les oiseaux ont un odorat très peu développé et, bien que vous l’ayez touché, ses parents ne l’abandonneront pas !
Dans le cas d’un petit passereau (excepté merles et grives), le mieux est, si possible, de le replacer dans son nid. S’il s’agit d’un rapace nocturne, placez-le en hauteur sur une branche, un muret : ses cris, durant la nuit, permettront à ses parents de le localiser et de le nourrir. Par contre, s’il s’agit, d’un martinet ou d’une hirondelle, il est rarement possible de replacer l’oisillon dans son nid. Dès lors qu’il apparaît en bonne santé et qu’il n’a plus son duvet, laissez faire la nature.
A l’inverse, si l’oisillon est « mal en point », recueillez-le, placez-le dans l’obscurité, à l’abri des courants d’air, au chaud, dans un carton préalablement percé de trous et tapissé de journaux, puis contactez le plus rapidement possible le centre de sauvegarde le plus proche (cf. liste ci-dessous).