Faune
Le chant des oiseaux
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Quels sont les autres sons
produits par les oiseaux ?
Les plus fréquents sont les cris, ou appels. Ce sont des sons brefs utilisés toute l’année, par les deux sexes.
Ils forment le vocabulaire habituel, à valeur sociale, qui transmet des informations diverses, chaque cri ayant une signification particulière.
Beaucoup d’espèces utilisent une douzaine de cris différents.
Cris d’alarme
Ils sont très nombreux, car les petits oiseaux ont beaucoup d’ennemis. Ces cris sont parfois très précis : les geais utilisent des cris différents selon l’espèce du prédateur, écureuil, homme, rapace…
Comme un esperanto des oiseaux, ces cris sont compris par tous. Quand un oiseau lance un cri d’alarme, il prévient tous ses voisins.
Cris divers
Cris de détresse, d’agressivité, de peur, d’excitation, de parade nuptiale, pour montrer un endroit favorable au nid, etc.
Cris de contact
Utilisés pour se localiser, coordonner les activités, maintenir la cohésion du groupe. C’est par eux qu’on repère, avant de les voir, les bandes de mésanges à longue queue dans les bois, les guêpiers qui sillonnent le ciel. Ils sont aussi précieux en migration de nuit, pour ne pas perdre le groupe.
Cris liés à la nourriture
Pour signaler la découverte d’une source de nourriture (cris de rassemblement, de satisfaction). Cri des jeunes au nid ou hors du nid : « J’ai faim «, auquel répond le cri des parents qui signifie « T’inquiète pas, on arrive ! »
Autres sons
– tambourinage des pics avec leurs becs
– claquement d’ailes des pigeons ramiers pendant les parades nuptiales
– claquement de bec des cigognes
– « bêlement » émis par la bécassine des marais quand elle vole en piqué : les plumes rigides de la queue vibrent et produisent un son chevrotant
Comment reconnaître les chants d’oiseaux ?
Pour chaque chant, il s’agit de repérer :
Cette dernière notion est une des plus importantes pour reconnaître les chants d’oiseaux. En musique, on parle du timbre des instruments : un saxophone n’a pas le même son qu’une trompette ou une clarinette. Le timbre d’une voix, c’est la qualité de sa sonorité, qui donne sa musicalité au chant. C’est la même chose chez les oiseaux.
Observer, écouter les oiseaux
Quelques conseils pour approcher les oiseaux dans la nature :
Mais avant tout, pour profiter des grands concerts printaniers, il faut se lever très tôt. Les oiseaux commencent à chanter bien avant le lever du soleil. De plus, vers 5 heures du matin, il y a peu de voitures et de tracteurs en mouvement, et même les avions sont rares.
Il n’est pas nécessaire d’aller au fond des bois pour voir et entendre des oiseaux. Le plus simple est de trouver un lieu ou un itinéraire près de chez soi, et de le fréquenter régulièrement. En ville, les oiseaux ne sont pas farouches, et les parcs et jardins publics sont très favorables à l’observation. Une friche, un terrain vague peuvent aussi apporter bien des surprises.
La fin de l’hiver et le début du printemps sont une bonne période pour le débutant. Il n’y a pas encore de feuilles aux arbres, on y voit bien les oiseaux, et surtout les migrateurs ne sont pas encore revenus. On peut donc repérer facilement les chants des sédentaires : merle, rouge-gorge, chardonneret, mésanges, etc.
De petites jumelles (elles doivent tenir dans la poche) vous aideront à identifier les oiseaux. Le grossissement 8 X 30 est bien adapté à la pratique de l’ornithologie. Vous pouvez aussi utiliser un enregistreur et un micro. De retour chez vous, recherchez dans votre guide les sons qui s’en approchent ; vous identifierez ainsi quelques chanteurs.
A la Une de l’actualité
Le Studio les Trois Becs est une association dont le but est la connaissance et la protection de la nature par les moyens audiovisuels, l’édition et la pédagogie active.
Nous enregistrons et réalisons des CD d’ambiances naturelles pour le plaisir de l’oreille et la détente:
Ces CD sont des balades sonores à travers la diversité des paysages naturels de France. La qualité des enregistrements est exceptionnelle.
Nous réalisons aussi des guides sonores et pédagogiques, entièrement conçus à partir de nos enregistrements :
Tous ces guides sont recommandés par la LPO (ligue de protection des oiseaux)
Nous réalisons également des CD audio destinés aux plus jeunes : « les Aventures de Tino ». Chacune de ces aventures permet aux enfants de mieux connaître la nature tout en s’amusant. Enfin, chaque printemps, Pierre Palengat anime des causeries et emmène des groupes dans la nature « à l’écoute des chants d’oiseaux ».
Les oiseaux en danger
Partout sur terre, les populations d’oiseaux sont en déclin à cause des activités humaines : modifications du milieu naturel, dégradation ou disparition des habitats, déboisement, déforestation, assèchement des zones humides, arrachage des haies, urbanisation, utilisation de pesticides, chasse, pièges, braconnage, sans oublier les millions d’oiseaux tués sur les routes chaque année, électrocutés par les lignes électriques, pris au piège dans les poteaux téléphoniques creux ou mazoutés sur les côtes.
En France, un grand nombre d’espèces sont touchées. Les scientifiques du Muséum d’Histoire Naturelle ont constaté qu’en 13 ans (de 1989 à 2001), des dizaines d’espèces d’oiseaux communs ont vu leurs populations décliner gravement.
Parmi les plus touchées l’hirondelle de fenêtre (-84%), la pie (-61%), le pouillot siffleur (-73%), la sittelle (-55%), la linotte mélodieuse (-62%), le bouvreuil (-47%), la perdrix grise et la huppe fasciée (-49%), la mésange noire (-38%), le pipit des arbres (-41%), le verdier d’Europe (-34%), l’hirondelle rustique (-36%), le loriot et même le moineau domestique (-21%), etc.
Comment protéger les oiseaux ?
Protéger les oiseaux, lutter contre les causes de leur disparition, revient à protéger la nature en général. Vous pouvez donc, entre autres, adhérer à la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO), rejoindre une association de protection de la nature locale, nationale ou internationale…
Si vous avez un jardin, transformez-le en refuge pour la nature ! Vous pouvez y attirer beaucoup d’oiseaux en leur procurant de la nourriture et de l’eau (pour boire et se baigner). Vous pouvez aussi installer des nichoirs, laisser des coins de végétation sauvage, renoncer aux insecticides, herbicides et autres poisons, planter des arbustes qui leur fourniront le gîte et le couvert (sureau, sorbier, troène, viorne, aubépine, cornouiller, églantier, etc.).
Même sur un balcon en ville, vous pouvez nourrir les oiseaux en hiver, ce qui vous permettra de faire des observations passionnantes.
À sa mesure et avec ses moyens, chacun peut participer à la protection de la nature.
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Un son, non des sons, la nature est pleine de chants et cris
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Les sons de la nature
Faune
Dans la nature, le chant des oiseaux laissent place à de nombreux sons et cris d’ animaux lorsque la nuit arrive. Dans l’obscurité notre aptitude à capter des sons est étonnante, celui qui a passé une nuit en forêt le sait bien.
Si l’observation d’animaux sauvages est un privilège rare, notre oreille capte leur présence.
Dans cette page, Univers-nature et les éditions Chiff-Chaff vous propose de fermer les yeux et au calme, d'écouter... le son des insectes, des mammifères, des oiseaux, des batraciens... classé par milieu naturel.
dans le ciel
dans la forêt
dans la campagne
– la tempête
– l’alouette
– l’hirondelle de fenêtre
– la chouette hulotte
– le pic vert
– le roitelet huppé
– la tourterelle des bois
– le verdier d’Europe
– une branche qui grince
– le blaireau
– le brame du cerf
– le chevreuil
– le grillon des bois
– le lynx
– le renard
– le sanglier
– le termite
– le criquet des clairières
– la grande sauterelle verte
– la grande cigale commune
– le grillon provençal
à la montagne
à la mer
dans les zones humides
– le bouquetin
– le chamois
– le loup
– la marmotte
– la mer calme
– la baleine grise
– la baleine boréale
– le cachalot
– groupe de cachalots
– le dauphin
– le globicephale noir
– le macareux moine
– le marsouin
– le narval
– l’orque
– le phoque gris
– le pingouin
– le rorqual
– le crapaud calamite
– la grenouille verte
– le flamand rose
– la loutre
– le ragondin
– la rainette verte
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Faune
Dossier sur la salamandre, un amphibien urodèle
La salamandre tachetée
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Salamandra salamandra
Fiche d’identité
– classification : amphibien
– famille : urodèle
– alimentation : vers, mollusques, insectes, etc…
– habitat : proximité des ruisseaux, sources, lacs…
– moeurs : crépusculaire et nocturne
– reproduction : ovovivipare (l’incubation des oeufs se fait dans les voies génitales de la femelle)
– longueur : 20 cm en moyenne, plus rarement 25
– longévité : 25 ans maximum
– maturité sexuelle : environ 4 ans
– prédateurs : hérisson, couleuvre à collier…
– distribution : Europe centrale et méridionale
Comment la reconnaître
Ce petit animal facilement reconnaissable pourrait par sa forme, être confondu avec un lézard, mais la salamandre est dodue, brillante, et de couleur noir tachetée de jaune. Les dessins qu’elle porte sur son dos sont en quelque sorte sa carte d’identité, en effet chaque salamandre possède un dessin différent, celui-ci ne variant pas dans le temps.
Sa morphologie
Sa peau fine, est constituée de plusieurs couches. La couche superficielle tombe environ tous les mois ( c’est une mue), elle commence à se détacher près de la bouche, et glisse ensuite le long du corps.
Sa peau très vascularisée contient de nombreuses glandes, dont certaines lui permettent de maintenir l’humidité corporelle qui lui est nécessaire. Une autre glande produit un venin laiteux irritant, qu’elle rejette lorsque un danger se présente (glande parotoïde, qui se trouve entre ses yeux).
Ses pattes au nombre de quatre sont pourvues de doigts (4 sur les mains et 5 sur les pieds).
A l’âge adulte, elle a des poumons, et son odorat est très développé, lui permet de dénicher une proie hors de son champ de vision, située à quelques mètres d’elle (surtout les lombrics dont elle raffole) qu’elle peut ainsi « croquer » à belles dents (dentition sur les 2 mâchoires).
Sa reproduction
Vers la fin de l’été ou au début du printemps, le mâle va venir à la rencontre de la femelle et se placer sous elle (elle se retrouve sur son dos) il n’y a pas de pénétration, juste un frottement. Le mâle, va émettre des spermatozoïdes regroupés en spermatophore que la femelle va absorber avec son cloaque. L’accouplement dure entre 15 et 30 minutes et la fécondation est interne.
La gestation, mal définie, est assez longue (plusieurs mois).
La naissance a lieu parfois en octobre, mais plus fréquemment après l’hibernation en mars. La femelle libère dans l’eau, par son cloaque, des larves bien développées (entre 10 et 35, parfois beaucoup plus) de 3 cm de long. Exceptionnellement, il arrive que la femelle expulse les larves encore dans leur oeuf, l’éclosion ayant alors lieu dans les secondes qui suivent.
Les larves naissent dans un milieu aquatique où l’eau est peu profonde. Elles ressemblent à des petits tritons avec 4 membres, et possèdent au départ de leur vie une respiration branchiale, ainsi qu’une nageoire caudale. Elles sont facilement reconnaissables grâce à leur couleur jaune au niveau des pattes.
La salamandre qui possède des poumons après sa transformation, ne peut aller dans l'eau qu'à une seule condition : il faut qu'elle ait pied, pour ne pas se noyer !
Petit à petit la métamorphose va se faire, les pattes et les poumons vont se développer, et les larves vont se préparer pour sortir de l’eau et avoir une vie terrestre. La métamorphose dure de 2 à 6 mois, selon les régions et parfois plus en montagne. Une fois sortie de l’eau, notre salamandre n’y retournera que pour donner naissance à ses petits.
Moeurs
Elle aime surtout sortir la nuit, et après les pluies orageuses. Elle passe la majeure partie de sa journée cachée dans des endroits frais et humides, (sous une vielle souche d’arbre, pierre, caverne, etc…), elle y passe aussi l’hiver d’octobre à mars, où elle hiberne.
On peut la rencontrer quelquefois le jour, lorsque pour mettre au monde ses petits, elle cherche un point d’eau.
Son prèsent
Bien que protégée, elle est comme beaucoup d’animaux, en voie de disparition, le déboisement, la pollution des eaux, sont en partie responsables, mais les voitures ont aussi leur part de responsabilité.
Dans certaines régions des initiatives sont prises. Las de retrouver les salamandres, grenouilles et autres amphibiens écrasés sur les routes, l’O.N.F et diverses associations ont aménagé les bas-côtés en barrages munies de seaux. Lorsque les amphibiens veulent traverser, ils longent la paroi, tombent dans un des seaux, et se trouvent piégés. Le matin il suffit de récupérer le seau avec tous ses occupants, et de traverser la route pour les y déposer de l’autre coté.
Grâce au système des barrages sur le bas-coté, plusieurs milliers d'amphibiens échappent à la mort chaque année.
Croyance
Auparavant, on pensait que les salamandres étaient incombustibles et vivaient dans le feu.
Faune
De qui, la chauve-souris ou la poule, faut-il s’occuper ?
Environnement
L’une est menacée de disparition, l’autre se retrouve entassée avec 100 000 autres congénères dans un hangar. Face à la multitude des urgences, faut-il placer des priorités dans nos réflexions, à savoir : est-il plus important de préserver les espèces au nom de la biodiversité, ou de mettre fin aux souffrances animales causées par l’Homme ?
L’un n’empêche pas l’autre, me direz-vous, alors pourquoi sentons-nous une certaine division entre les naturalistes d’un côté, et les protecteurs des animaux de l’autre ?
Révolte et passion pour le monde animal
De très nombreuses associations de protection animale sont spécialisées pour une cause très précise et correspondant à une vision très imagée de la souffrance animale : pour l’une, ce sera le combat pour l’abolition du foie gras ou de la corrida (sadisme, agonie…), pour l’autre, celui pour promouvoir des cirques sans animaux (enfermement, esclavage…) ou encore pour l’interdiction de l’expérimentation animale (stress, torture…).
D’autres associations de terrain s’attachent plus particulièrement à soigner les animaux blessés ou à accueillir dans les refuges des animaux abandonnés ou maltraités.
Il en va, pour toutes ces associations, de la protection de l’animal en tant qu’individu, avec une motivation généralement basée sur la révolte face à une souffrance considérée comme injuste.
Parallèlement à ces combats, d’autres auront une conception plus naturaliste et se mobiliseront pour pérenniser des espèces protégées dans un souci de biodiversité. Là encore, c’est l’imaginaire qui va souvent orienter l’engouement pour tel ou tel animal : ainsi les baleines, les dauphins, ou encore de nombreux oiseaux, vont-ils bénéficier d’une bonne image et provoquer l’empathie. Parallèlement, le thon rouge, aussi protégé soit-il en tant qu’espèce, est avant tout considéré en tant que « stock » de nourriture, et la souffrance du poisson que l’on pêche ne mobilise guère les foules.
Ces amoureux de la nature sont, pour la plupart, animés par une passion et une fascination pour ces espèces, et c’est tout naturellement qu’ils souhaitent protéger ces êtres qu’ils admirent.
Une même solidarité ?
Protecteurs des animaux et défenseurs de « la faune » ne doivent pas se sentir opposés. Il n’y a pas les bons protecteurs d’un côté et les mauvais de l’autre, il n’y a pas les « radicaux » d’un côté et les « modérés » de l’autre. Il y a des personnes qui, en fonction de leur sensibilité, de leur expérience, s’orienteront vers tel ou tel aspect de la cause animale, vers telle spécialisation ou vers telle généralité. Tous sont les composantes d’une même solidarité pour le monde animal, les premiers s’attachant à défendre l’animal exploité par l’homme, les seconds tentant de préserver les animaux libres de l’expansion humaine.
Une Terre
pour
tous
Enfin, faut-il toujours garder à l’esprit qu’un troisième aspect du monde animal nécessite d’être défendu avec autant d’énergie, c’est la notion de « lieux de vie », ou habitats, afin que ces animaux que nous défendons puissent trouver refuge dans un espace qui corresponde à leurs besoins.
Chaque année l’urbanisation, l’industrialisation et l’infrastructure des transports suppriment et fragmentent des millions d’hectares de terres cultivables et d’espaces naturels aux dépens des lieux de vie des espèces animales.
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