Faune
Des représentations en contradiction
S’abonner
pour recevoir
les articles par mail
Prédateur en France : un statut à haut risque !
Faune
=================> Page précédente de l’article <=================
Bibliographie
Sur le lynx
– Assez de gibier pour les lynx et les chasseurs, communiqué de l’OFEFP (Office Fédéral de l’Environnement, des Forêts et du Paysage),site internet http://www.buwal.ch, 1997.
– Des fauves dans nos campagnes : légendes, rumeurs et apparitions, sous la direction de Véronique CAMPION-VINCENT, éditions Imago Auzas, 1992.
– Le Lynx des Pyrénées, Luc CHAZEL, in La Gazette de la Meute n°18, hiver 1998/1999.
– Le Lynx, prédateur de la forêt, J.C.COURBIS, in La voie du loup n°1, France Nature Environnement, juin 1998.
– Le lynx : histoire d’une vraie fausse réintroduction, in Ecologiquement correct ou prote
– Réintroductions : le cas du lynx, la Rédaction, Courrier de la Cellule Environnement de l’INRA n°6, consultable sur le site de l’INRA http://www.inra.fr, janvier 1989.
– Le fantôme aux pattes de velours, Marie-Hélène JACQUIER, in La France redevenue sauvage, Terre Sauvage n°143, octobre 1999.
– Chez nous, le Lynx? Mythes et réalités, C.KEMPF, A.BALESTRERI, U.WOTSCHIKOWSKY, M.FERNEX, les guides gesta WWF, 1979.
– Documentation Lynx, rapport du programme KORA projet de recherches coordonnées pour la conservation et la gestion des carnivores en Suisse, consultable sur le site internet http://www.kora.unibe.ch, décembre 1999.
– Une vie de lynx, l’envers de la légende, Antoine PEILLON et Yves PASCALET, in Terre Sauvage n°81, février 1994.
– La griffe d’un pays nature, PRONATURA, communiqué de presse consultable sur le site http://www.pronatura.ch/tito/lynx/home_tito_f.html, 25 janvier 2000.
– Le Lynx a-t-il mauvais oeil?, Valentin PELOSSE et Anne VOURC’H, in La Terre Outragée, sous la direction de Jacques THEYS et Bernard KALAORA, revue Autrement, série sciences en société n°1, janvier 1992.
– Chats sauvages, le loup cervier, le lynx roux, le lion de montagne, Candace SAVAGE, édition du Trécarré, 1994.
Sur le loup
– L’homme et le loup, Daniel BERNARD, éditions Berger-Levrault, 1981.
– Rapport de mission interministérielle sur la cohabitation entre l’élevage et le loup, Pierre BRACQUE, consultable sur site internet du Ministère de l’Environnement http://www.environnement.gouv.fr, février 1999.
– La Planète des loups, Jim BRANDENBURG, Terre Sauvage Hors-série n°16, mars 1994.
– La peur du loup, Geneviève CARBONE, Découvertes Gallimard, 1991.
– L’ABCdaire du loup, Geneviève CARBONE et Gilles LE PAPE, Flammarion, 1996.
– Bienvenue au loup, Geneviève CARBONE et Antoine PEILLON, in Terre Sauvage n°73, mars 1993.
– Rapport de la Commission Parlementaire sur la présence du loup en France, Daniel CHEVALLIER et Robert HONDE, octobre 1999.
– Canis lupus chez les Latins, Frédéric DIEUDONNÉ et Philippe HUET, in Science et nature n°74, mars 1997.
– Les enjeux écologiques du pastoralisme en montagne, Florence ENGLEBERT, in La Voie du Loup n°2, France Nature Environnement, 998.
– Manifeste pour la protection du loup, France Nature Environnement, 2000, http://www.univers-nature.com/divers/manisfeste-fne.html.
– Parc National du Mercantour, Louisette GOUVERNE, Actes Sud, 1998.
– Le loup, rédempteur au-delà des Alpes, intrus en deçà, Benoît HOPQUIN, in Le Monde, 21 juillet 2000.
– Quel rôle joue le loup dans l’équilibre naturel?, Thierry HOUARD, in L’Infoloups n°3, édité par la DIrection Régionale de l’ENvironnement, http://www.environnement.gouv.fr/provence-alpes-ca , 1999.
– Le loup, Philippe HUET, Eveil éditeur, 1995.
– Documentation Loup, rapport du programme KORA projet de recherches coordonnées pour la conservation et la gestion des carnivores en Suisse, site internet http://www.kora.unibe.ch, 1999.
– Le loup, mythes et traditions, Christophe LEVALOIS, édition le Courrier du livre, 1997.
– La protection des troupeaux : les premières évalautions de l’efficacité sdes mesures de protection, in L’Infoloups n°5, édité par la DIrection Régionale de l’ENvironnement Provence Alpes Côte d’Azur, 1999.
– L’Infoloups n°6, Bulletin d’information du programme LIFE Loup, DIREN PACA, http://www.environnement.gouv.fr/provence-alpes-ca, décembre 1999.
– La vie des loups, du mythe à la réalité, Gérard MENATORY, édition Stock, 1990.
– Plan d’action pour la préservation du pastoralisme et du loup dans l’arc alpin, Ministère de l’Environnement, 20 mars 2000.
– Le retour du loup en France : les enjeux, François MOUTOU, in La Gazette de la Meute n°18, hiver 1998/1999.
– Mes amis les loups, Farley MOWAT, traduction de François PONTHIER, édition Arthaud, 1974 (1ère édition américaine 1963).
– Le loup et l’homme, exposition du Muséum d’Histoire Naturelle de Grenoble, consultable sur le site internet, octobre 1998.
– Vivre en paix avec les loups, Fabrice NICOLINO, in Terre Sauvage n°150, mai 2000.
– France, mais qui a encore peur du loup? Antoine PEILLON et David ROSANE, in Terre Sauvage n°100, novembre 1995.
– Les loups en France, légendes et réalités, Catherine et Gilles RAGACHE, éditions Aubier Montaigne, 1981.
– Le retour des loups, Gilles RAGACHE, éditions Ramsay de Cortanze, 1990.
– Yellowstone, avec la plénitude retrouvée, David ROSANE, in Terre Sauvage n°113, janvier 1997.
– L’Empire des loups, Paul-Emile VICTOR et Jean LARIVIERE, édition Nathan, 1980.
– Loup, y es-tu?, Michel WAINTROP, in La France redevenue sauvage, Terre Sauvage n°143, octobre 1999.
Sur l’ours
– L’ABCdaire de l’ours, Sophie BOBBE et Jean-Pierre RAFFIN, Flammarion, 1997.
– Contes et légendes de l’ours, Michel BOURNAUD, édition Hesse, 1996.
– L’ours brun, Jean-Jacques CAMARRA et Jean-Paul RIBAL, édition Hatier, 1989.
– L’ours des Pyrénées, Gérard CAUSSIMONT, in La Voie du Loup n°2, France Nature Environnement, 1998.
– La cause de l’ours, Claude DENDALETCHE, édition le Sang de la Terre, 1993.
– Documentation Ours, rapport du programme KORA projet de recherches coordonnées pour la conservation et la gestion des carnivores en Suisse, site internet http://www.kora.unibe.ch, juin 1999.
– L’Homme et l’ours, Jean-Dominique LAJOUX, édition Glénat, 1996.
– Le grand voyage des ours montagnards, Fabrice NICOLINO, in La France redevenue sauvage, Terre Sauvage n°143, octobre 1999.
– Rencontres avec les rêveurs d’ours, Antoine PEILLON, in Terre Sauvage n°77, octobre 1993.
– L’ours et les hommes dans les traditions européennes, Michel PRANEUF, éditions Imago, 1989.
– Parc National des Pyrénées, Claude-Marie VADROT, Actes Sud, 1998.
Sur les espèces menacées en général
– Anthologie du loup et autres carnassiers, Jean-Jacques BROCHIER, édition Hatier, 1991.
– L’étude et la conservation des carnivores : des nouvelles approches, XXIIIème Colloque Francophone de Mammalogie, SFEPM, site internet http://www.mnhm.fr/sefpm, octobre 1999.
– Les animaux ont une histoire, Robert DELORT, édition Seuil, 1984.
– Hurlez avec les loups, Philippe HUET, in Science et nature n°67, août 1996.
– Le retour des seigneurs de nos forêts d’Europe, Christian KEMPF, éditions Sang de la Terre, 1987.
– La France à belles dents, enquête sur le retour des grands prédateurs, Antoine PEILLON, in Terre Sauvage n°77, octobre 1993.
– Pour la faune sauvage de l’an 2000, J.UNTERMAIER, INRA le Courrier de la cellule environnement n°14, juin 1991.
– Qui a peur du loup et de l’ours (sondage : le lynx est accepté en Suisse…), Stephan WILD-ECK et Willi ZIMMERMANN, site internet de l’OFEFP, 1997.
Sur la protection de l’environnement en général
– L’avenir de la société alternative, les idées de 1968-1990…, Dominique ALLAN MICHAUD, édition L’Harmattan, 1989.
– Les sentiments de la nature, sous la direction de Dominique BOURG, édition la Découverte, 1993.
– Economie et environnement, Sylvie DERAIME, éditions Le Monde poche-Marabout, 1993.
– La place des sciences sociales dans la problématique environnementale, Christian DEVERRE, in INRA Dossier environnement n°17, 1998.
– L’écologie et son histoire, Jean-Marc DROUIN, Flammarion, 1993.
– Environnement et choix politiques, Dominique DRON, Flammarion collection dominos, 1995.
– Protection du territoire, fiche n°18, IFEN, consultable sur le site http://www.ifen.fr,
– Le nouvel ordre écologique, l’arbre, l’animal et l’homme, Luc FERRY, Grasset, 1992.
– Ecologiquement correct ou protection contre nature?, Jean-Claude GENOT, Edisud, 1998.
– L’environnement : objet de recherche et débats de société…, Emmanuel JOLIVET et Patrick LEGRAND, in INRA Dossier environnement n°17, 1998.
– Biodiversité, l’Homme est-il l’ennemi des autres espèces?, La Recherche spécial n°333, juillet-août 2000.
– Du bon usage de la nature, pour une philosophie de l’environnement, Catherine et Raphaël LARRERE, éditions Alto Aubier, 1997.
– Sauvagement artificiel, Raphaël LARRERE, INRA le Courrier de la cellule environnement n°21, janvier 1994.
– L’éco-pouvoir, environnements et politiques, Pierre LASCOUMES, éditions La Découverte, 1994.
– La défense de l’environnement en France, Jean-Luc MATHIEU, PUF Que sais-je?, 1992.
– La protection internationale de l’environnement, Jean-Luc MATHIEU, PUF Que sais-je?, 1991.
– Stratégies pour la gestion de l’environnement, Laurent MERMET, édition L’Harmattan, 1992.
– Le droit de l’environnement, Jacqueline MORAND-DEVILLER, PUF Que sais-je?, 1987.
– La protection a un prix, Jean-Pierre RAFFIN, in Sciences et avenir n° 615, mars 1998.
– L’écologisme, Dominique SIMONNET, PUF Que sais-je?, 1979.
– La peur de la nature, François TERRASSON, édition le Sang de la Terre, 1988.
– Voyage au coeur de la biodiversité, Terre Sauvage n°146, janvier 2000.
– Parc National français : le Mercantour, des monts et merveilles, Emmanuel THEVENON, in Science et nature n°83, janvier 1998.
– La Terre outragée, sous la direction de Jacques THEYS et Bernard KALAORA, revue Autrement, série sciences en société n°1, janvier 1992.
– Dans le jardin de la nature, la mutation des sensibilités en Angleterre à l’époque moderne (1500-1800), Keith THOMAS, traduction de Catherine MALAMOUD, édition Gallimard, 1983.
– La nature libre fait peur, Michel WAINTRON, in La France redevenue sauvage, Terre Sauvage n°143, octobre 1999.
– FNE, Natura 2000, Maurice WINTZ, in Science et nature n°74, mars 1997.
Compléments divers
– La psychanalyse des contes de fées, Bruno BETTELHEIM, traduction de Théo CARLIER, éditions Robert Laffont collection le livre de poche Pluriel, 1976.
– Animal, mon prochain, Florence BURGAT, édition Odile Jacob, 1997.
– L’Homme et les animaux domestiques, anthropologie d’une passion, Jean-Pierre DIGARD, Fayard le temps des sciences, 1990.
– L’origine du plus vieil ami de l’Homme, Darcy F.MONEY, in La Recherche n°288, juin 1996.
– Les procès d’animaux du Moyen Age à nos jours, Jean VARTIER, édition Hachette, 1970.
Glossaire
Anthropocentrisme
Système qui place l’homme au centre de l’univers et fait du bien de l’humanité la cause finale des autres êtres.
© Hachette Livre, 1998.
Biodiversité
Ensemble des patrimoines génétiques des espèces végétales et animales vivant dans un biotope donné, et par extension, dans la totalité de la biosphère.
Cabale
Manoeuvres secrètes de gens qui visent à nuire à la réputation, à provoquer l’échec de quelqu’un ou de quelque chose.
CNPN
Conseil National de la Protection de la Nature.
CTE
Contrats Territoriaux d’Exploitation dont la LOA, Loi d’Orientation Agricole de 1999 prévoit l’application. Il s’agit d’un instrument d’aide dont l’un des objectifs est de permettre de concilier développement économique et prise en compte de l’environnement en préservant notamment les ressources naturelles et la biodiversité.
Convention de Berne
Protection de la vie sauvage et du milieu naturel en Europe (19.09.79)
Loup et ours en annexe II, c’est à dire strictement protégés; lynx en annexe III, c’est à dire dont la chasse et le piégeage sont autorisés si cela ne met pas en danger les populations.
DDAF
Direction Départementale de l’Agriculture et de la Forêt.
Directive habitat
Relative à la protection des habitats naturels de la faune et de la flore sauvage (21.05.92), ou mise en place du réseau écologique européen Natura 2000 : loup et ours en annexe IV donc strictement protégés, ainsi que leur habitat en annexe II; lynx absent de la directive.
Estive
Période estivale durant laquelle les troupeaux pâturent durant l’été.
Ethnocentrisme de classe
Comportement social qui conduit à privilègier et à surestimer le groupe social auquel on appartient et à en faire le seul modèle de référence.
Ethologie
Science de l’étude des moeurs et du comportements des animaux..
Fauve
Catégorie de nuisible qui peut être détruit par quiconque le considérant comme dangereux.
FIEP
Fonds d’Intervention Eco-Pastoral.
FNE
France Nature Environnement (Fédération des associations de défense de l’environnement).
Gibier
Tout animal non domestique et sans maître.
GLF
Groupe Loup France
IFEN
Institut Français de l’Environnement.
IPBH
Institution du Patrimoine du Haut Béarn
Jurisprudence
Ensemble des décisions rendues par les tribunaux. En appliquant la loi à des cas particuliers ou en palliant à des obscurités, la jurisprudence, si elle est constante, participe à la création du droit.
Louveterie
Institution créée par Charlemagne pour procéder à la destruction des loups. Aujourd’hui, le corps des lieutenants de louveterie existe toujours, mais ses missions ont été modifiées en 1971 par la loi française. La Louveterie est aujourd’hui chargée de veiller à la régulation des nuisibles et au maintien de l’équilibre de la faune sauvage.
Lupine
Adjectif relatif au loup.
Nuisible
Animaux causant des dommages aux activités de l’homme (agriculture, chasse,…)
Objet et sujet de droit
Le sujet de droit peut être une personne physique ou une personne morale, tandis que l’objet de droit est ce sur quoi porte une requête ou un acte juridique.
ONC
Office National de la Chasse.
ONF
Office National des Forêts.
Ongulés
Groupe de Mammifères herbivores onguligrades, c’est à dire qui marchent en prenant appui sur l’extrémité des ongles.
P.A.C
Politique Agricole Commune rassemblant les objectifs, les outils d’aide et de développement de l’Union Européenne en matière d’agriculture et d’élevage.
Programme LIFE Nature
Attribué en 1997 pour trois ans par la Commission Européenne, ce programme a pour double objectif de :
– Rechercher les méthodes et les solutions de nature à permettre l’acceptation sociale et la conservation de la population de loups installée dans les Alpes-Maritimes.
– Accompagner l’expansion de l’espèce dans l’ensemble du massif alpin (voir l’encadré spécial LIFE Nature)
Res nullius et res publica
Statuts juridiques issus du droit romain.
Ce qui est considéré comme res nullius appartient à celui qui s’en empare.
Ce qui est considéré comme res publica appartient à la collectivité et non à un individu en particulier.
Site classé
Forme juridique de protection qui s’impose à toute demande de modification de l’aspect des lieux (loi du 2.05.1930).
Superprédateur
Prédateur au sommet de la chaîne alimentaire en ce qu’il n’est la proie d’aucune autre espèce.
UICN
Union Internationale pour la Conservation de la Nature et des ses ressources.
Ursine
Adjectif relatif à l’ours.
WWF
World Wildlife Fund ou Fonds mondial pour la nature.
=================> Suite de l’article <=================
Bibliographie et Glossaire
Echo Nature
Le nouveau magazine d’information environnementale
Les derniers titres de l’actu
"Santé et habitat sain"
Faune
Un son, non des sons, la nature est pleine de chants et cris
S’abonner
pour recevoir
les articles par mail
Les sons de la nature
Faune
Dans la nature, le chant des oiseaux laissent place à de nombreux sons et cris d’ animaux lorsque la nuit arrive. Dans l’obscurité notre aptitude à capter des sons est étonnante, celui qui a passé une nuit en forêt le sait bien.
Si l’observation d’animaux sauvages est un privilège rare, notre oreille capte leur présence.
Dans cette page, Univers-nature et les éditions Chiff-Chaff vous propose de fermer les yeux et au calme, d'écouter... le son des insectes, des mammifères, des oiseaux, des batraciens... classé par milieu naturel.
dans le ciel
dans la forêt
dans la campagne
– la tempête
– l’alouette
– l’hirondelle de fenêtre
– la chouette hulotte
– le pic vert
– le roitelet huppé
– la tourterelle des bois
– le verdier d’Europe
– une branche qui grince
– le blaireau
– le brame du cerf
– le chevreuil
– le grillon des bois
– le lynx
– le renard
– le sanglier
– le termite
– le criquet des clairières
– la grande sauterelle verte
– la grande cigale commune
– le grillon provençal
à la montagne
à la mer
dans les zones humides
– le bouquetin
– le chamois
– le loup
– la marmotte
– la mer calme
– la baleine grise
– la baleine boréale
– le cachalot
– groupe de cachalots
– le dauphin
– le globicephale noir
– le macareux moine
– le marsouin
– le narval
– l’orque
– le phoque gris
– le pingouin
– le rorqual
– le crapaud calamite
– la grenouille verte
– le flamand rose
– la loutre
– le ragondin
– la rainette verte
Echo Nature
Le nouveau magazine d’information environnementale
Les derniers titres de l’actu
"Nature"
Faune
Dossier sur la salamandre, un amphibien urodèle
La salamandre tachetée
Faune
Salamandra salamandra
Fiche d’identité
– classification : amphibien
– famille : urodèle
– alimentation : vers, mollusques, insectes, etc…
– habitat : proximité des ruisseaux, sources, lacs…
– moeurs : crépusculaire et nocturne
– reproduction : ovovivipare (l’incubation des oeufs se fait dans les voies génitales de la femelle)
– longueur : 20 cm en moyenne, plus rarement 25
– longévité : 25 ans maximum
– maturité sexuelle : environ 4 ans
– prédateurs : hérisson, couleuvre à collier…
– distribution : Europe centrale et méridionale
Comment la reconnaître
Ce petit animal facilement reconnaissable pourrait par sa forme, être confondu avec un lézard, mais la salamandre est dodue, brillante, et de couleur noir tachetée de jaune. Les dessins qu’elle porte sur son dos sont en quelque sorte sa carte d’identité, en effet chaque salamandre possède un dessin différent, celui-ci ne variant pas dans le temps.
Sa morphologie
Sa peau fine, est constituée de plusieurs couches. La couche superficielle tombe environ tous les mois ( c’est une mue), elle commence à se détacher près de la bouche, et glisse ensuite le long du corps.
Sa peau très vascularisée contient de nombreuses glandes, dont certaines lui permettent de maintenir l’humidité corporelle qui lui est nécessaire. Une autre glande produit un venin laiteux irritant, qu’elle rejette lorsque un danger se présente (glande parotoïde, qui se trouve entre ses yeux).
Ses pattes au nombre de quatre sont pourvues de doigts (4 sur les mains et 5 sur les pieds).
A l’âge adulte, elle a des poumons, et son odorat est très développé, lui permet de dénicher une proie hors de son champ de vision, située à quelques mètres d’elle (surtout les lombrics dont elle raffole) qu’elle peut ainsi « croquer » à belles dents (dentition sur les 2 mâchoires).
Sa reproduction
Vers la fin de l’été ou au début du printemps, le mâle va venir à la rencontre de la femelle et se placer sous elle (elle se retrouve sur son dos) il n’y a pas de pénétration, juste un frottement. Le mâle, va émettre des spermatozoïdes regroupés en spermatophore que la femelle va absorber avec son cloaque. L’accouplement dure entre 15 et 30 minutes et la fécondation est interne.
La gestation, mal définie, est assez longue (plusieurs mois).
La naissance a lieu parfois en octobre, mais plus fréquemment après l’hibernation en mars. La femelle libère dans l’eau, par son cloaque, des larves bien développées (entre 10 et 35, parfois beaucoup plus) de 3 cm de long. Exceptionnellement, il arrive que la femelle expulse les larves encore dans leur oeuf, l’éclosion ayant alors lieu dans les secondes qui suivent.
Les larves naissent dans un milieu aquatique où l’eau est peu profonde. Elles ressemblent à des petits tritons avec 4 membres, et possèdent au départ de leur vie une respiration branchiale, ainsi qu’une nageoire caudale. Elles sont facilement reconnaissables grâce à leur couleur jaune au niveau des pattes.
La salamandre qui possède des poumons après sa transformation, ne peut aller dans l'eau qu'à une seule condition : il faut qu'elle ait pied, pour ne pas se noyer !
Petit à petit la métamorphose va se faire, les pattes et les poumons vont se développer, et les larves vont se préparer pour sortir de l’eau et avoir une vie terrestre. La métamorphose dure de 2 à 6 mois, selon les régions et parfois plus en montagne. Une fois sortie de l’eau, notre salamandre n’y retournera que pour donner naissance à ses petits.
Moeurs
Elle aime surtout sortir la nuit, et après les pluies orageuses. Elle passe la majeure partie de sa journée cachée dans des endroits frais et humides, (sous une vielle souche d’arbre, pierre, caverne, etc…), elle y passe aussi l’hiver d’octobre à mars, où elle hiberne.
On peut la rencontrer quelquefois le jour, lorsque pour mettre au monde ses petits, elle cherche un point d’eau.
Son prèsent
Bien que protégée, elle est comme beaucoup d’animaux, en voie de disparition, le déboisement, la pollution des eaux, sont en partie responsables, mais les voitures ont aussi leur part de responsabilité.
Dans certaines régions des initiatives sont prises. Las de retrouver les salamandres, grenouilles et autres amphibiens écrasés sur les routes, l’O.N.F et diverses associations ont aménagé les bas-côtés en barrages munies de seaux. Lorsque les amphibiens veulent traverser, ils longent la paroi, tombent dans un des seaux, et se trouvent piégés. Le matin il suffit de récupérer le seau avec tous ses occupants, et de traverser la route pour les y déposer de l’autre coté.
Grâce au système des barrages sur le bas-coté, plusieurs milliers d'amphibiens échappent à la mort chaque année.
Croyance
Auparavant, on pensait que les salamandres étaient incombustibles et vivaient dans le feu.
Faune
De qui, la chauve-souris ou la poule, faut-il s’occuper ?
Environnement
L’une est menacée de disparition, l’autre se retrouve entassée avec 100 000 autres congénères dans un hangar. Face à la multitude des urgences, faut-il placer des priorités dans nos réflexions, à savoir : est-il plus important de préserver les espèces au nom de la biodiversité, ou de mettre fin aux souffrances animales causées par l’Homme ?
L’un n’empêche pas l’autre, me direz-vous, alors pourquoi sentons-nous une certaine division entre les naturalistes d’un côté, et les protecteurs des animaux de l’autre ?
Révolte et passion pour le monde animal
De très nombreuses associations de protection animale sont spécialisées pour une cause très précise et correspondant à une vision très imagée de la souffrance animale : pour l’une, ce sera le combat pour l’abolition du foie gras ou de la corrida (sadisme, agonie…), pour l’autre, celui pour promouvoir des cirques sans animaux (enfermement, esclavage…) ou encore pour l’interdiction de l’expérimentation animale (stress, torture…).
D’autres associations de terrain s’attachent plus particulièrement à soigner les animaux blessés ou à accueillir dans les refuges des animaux abandonnés ou maltraités.
Il en va, pour toutes ces associations, de la protection de l’animal en tant qu’individu, avec une motivation généralement basée sur la révolte face à une souffrance considérée comme injuste.
Parallèlement à ces combats, d’autres auront une conception plus naturaliste et se mobiliseront pour pérenniser des espèces protégées dans un souci de biodiversité. Là encore, c’est l’imaginaire qui va souvent orienter l’engouement pour tel ou tel animal : ainsi les baleines, les dauphins, ou encore de nombreux oiseaux, vont-ils bénéficier d’une bonne image et provoquer l’empathie. Parallèlement, le thon rouge, aussi protégé soit-il en tant qu’espèce, est avant tout considéré en tant que « stock » de nourriture, et la souffrance du poisson que l’on pêche ne mobilise guère les foules.
Ces amoureux de la nature sont, pour la plupart, animés par une passion et une fascination pour ces espèces, et c’est tout naturellement qu’ils souhaitent protéger ces êtres qu’ils admirent.
Une même solidarité ?
Protecteurs des animaux et défenseurs de « la faune » ne doivent pas se sentir opposés. Il n’y a pas les bons protecteurs d’un côté et les mauvais de l’autre, il n’y a pas les « radicaux » d’un côté et les « modérés » de l’autre. Il y a des personnes qui, en fonction de leur sensibilité, de leur expérience, s’orienteront vers tel ou tel aspect de la cause animale, vers telle spécialisation ou vers telle généralité. Tous sont les composantes d’une même solidarité pour le monde animal, les premiers s’attachant à défendre l’animal exploité par l’homme, les seconds tentant de préserver les animaux libres de l’expansion humaine.
Une Terre
pour
tous
Enfin, faut-il toujours garder à l’esprit qu’un troisième aspect du monde animal nécessite d’être défendu avec autant d’énergie, c’est la notion de « lieux de vie », ou habitats, afin que ces animaux que nous défendons puissent trouver refuge dans un espace qui corresponde à leurs besoins.
Chaque année l’urbanisation, l’industrialisation et l’infrastructure des transports suppriment et fragmentent des millions d’hectares de terres cultivables et d’espaces naturels aux dépens des lieux de vie des espèces animales.
Pour votre publicité ici
contactez-nous