Environnement
Air et atmosphère, un bien précieux pour le climat, la santé
L’Air, ce bien si précieux
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Interprétation des indices de pollution
Les médias pour informer sur le taux de pollution utilisent les indices ATMO afin d’éviter l’usage de concentration usuelle (en microgrammes par m3) et la comparaison technique avec les normes (lesquelles fonctionnent comme on le voit au chapitre précédent, avec des durées d’expositions modulables).
L’indice d’air est composé de 10 catégories, plus l’indice est élevé plus la qualité de l’air est mauvaise.
Globalement, l’indice ATMO (pour la région parisienne) est compris entre 3 et 5 près de 90% de l’année, et comporte 4 types de polluants différents :
– le dioxyde soufre. Essentiellement d’origine industrielle, il est principalement émis par la combustion de fuel et de charbon;
– le dioxyde d’azote. Ce polluant, principal gaz à effet de serre, est principalement lié aux transports et, dans une moindre mesure, aux installations de chauffage;
– l’ozone. Considéré comme un polluant « secondaire », il est issu des transports et de l’utilisation des solvants et hydrocarbures;
– les particules fines. Ce sont des matières particulaires d’un diamètres de 2,5 micromètres au maximum. Elles ont pour origine des réactions chimiques dans l’atmosphère et la combustion des carburants.
Pour la qualité de l’air localement,
chacun peut s’adresser à l’association de son lieu de résidence.
ALSACE
AQUITAINE
AUVERGNE
BASSE-NORMANDIE
BOURGOGNE
BRETAGNE
CENTRE
CHAMPAGNE-ARDENNE
CORSE
FRANCHE-COMTE
GUADELOUPE
GUYANE
HAUTE-NORMANDIE
ILE-DE-France
LANGUEDOC-ROUSSILLON
LIMOUSIN
LORRAINE
MARTINIQUE
MIDI-PYRENEES
NORD-PAS-DE-CALAIS
PACA
PAYS DE LA LOIRE
PICARDIE
POITOU-CHARENTES
REUNION
RHÔNE-ALPES
Que faire au quotidien
Individuellement peu de choses, mais collectivement beaucoup; aussi il est très important d’informer et de débattre de ces problèmes afin de convaincre chacun de prendre part à la protection de cet Air sans lequel nous ne serions rien.
Dans ce but on peut:
- privilégier les transports en commun à la voiture.
- utiliser toutes les places d’une voiture (covoiturage) .non seulement c’est plus sympa mais en plus cela diminue le nombre de véhicules en circulation ainsi que les frais par le partage des coûts de carburant et de stationnement.
- équiper son véhicule au gaz (GPL). C’est le carburant le moins nocif et en plus le moins cher.
- couper le moteur lors d’arrêts prolongés.
- éviter le sur-emballage (généralement en plastique)
- ne pas consommer pour consommer; chaque produit, quelque qu’il soit, fait appel à de l’énergie pour sa fabrication et sa destruction ou recyclage.
- éviter les efforts physiques lors des pics de pollution (si vous souhaitez ménager votre organisme).
Quelques chiffres
La Terre est âgée d’environ 4,6 milliards d’années, ramenons cette durée (pour simplifier) à 46 ans. Sur cette échelle de 46 années la présence de l’homme se résume à 4 heures et le temps écoulé depuis le début de la révolution industrielle à 1 seule petite minute.
A chaque respiration nous absorbons 1/2 litre d’air, soit environ 14000 litres par jour ou à peu près 18 Kg ( sachant qu’un litre équivaut à 1,29 gr).
Volume d’air inhalé (en litre par minute) en phase de:
– repos: 6
– marche: 15
– promenade à bicyclette: 15
– marche rapide: 30
– montée d’escalier: 30 à 40
– vélo intensif ou en côte: 60 à 100
– course d’endurance: 60 à 100
Temps nécessaire à l’effacement de certaines traces de pollution:
– éruption volcanique: quelques années
– gaz carbonique: environ 50 ans
– CFC (gaz propulseur…): quelques siècles
– radioactivité: de quelques heures (argon 41) à plusieurs milliards d’années (uranium 238).
Conclusion
Jusque dans les années 1970 la pollution atmosphérique était considérée comme un problème local, certaines zones urbaines industrialisées étaient sujettes à des manifestations de pollution (le fameux smog de Londres en 1952) . Une directive européenne de 1972, proposa alors l’usage de hautes cheminées comme moyen de lutte contre la pollution. Avec le phénomène des forêts atteintes par les pluies acides, on a parlé de pollutions transfrontalières. Puis avec l’appauvrissement de la couche d’ozone et l’effet de serre, la pollution atmosphérique a enfin été considérée à l’échelon mondial. Les enjeux sont aujourd’hui planétaire. Ces pollutions globales mettent en cause les modes de développement.
A l’heure où les pays industrialisés semblent prendre conscience de la gravité du problème, il serait souhaitable qu’ils accompagnent les pays en voie de développement, afin que ceux-ci ne fassent pas les mêmes erreurs (telle la Chine actuellement).
En été, par temps chaud et absence de vent, l’ozone tropospérique et l’effet de serre grimpent et dépassent les valeurs limites fixées pour protéger l’homme et la végétation.
En raison de la complexité des processus de formation de l’ozone et du seuil de pollution de l’atmosphère que nous avons atteint, seule une très ambitieuse politique de protection de l’air, curative et préventive, pourra donner des résultats progressivement. Les mesures ponctuelles (limitation de la vitesse, etc.) ne sont pas des solutions et prouvent systématiquement leur inefficacité dans l’indifférence la plus totale.
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DURABLE & CO
La cuisine, pièce de vies
Le secteur de la cuisine est en plein essor. La raison ? Les cuisinistes ont fortement investi le domaine du renouvellement, la raison ? Le marché français est ouvert, seuls 60% des domiciles sont équipés de cuisines intégrées alors qu’ils sont près de 80% en Allemagne.
Cela explique probablement la prolifération dans les magazines d’ilots centraux bétonnés ou en inox dans de magnifiques pièces alliant meubles de cuisine élégants, carrelages rares et réfrigérateurs de classe A++ .
Cependant, ce superbe ilot si avant-garde qu’il soit n’est qu’un élément parmi d’autres de cette pièce dont la vocation principale est la détente et… le travail.
La cuisine, pièce de travail
En regardant les magazines, on a tendance à vite oublier que l’on y fait beaucoup de sport. Se baisser pour attraper les bouteilles, faire des pointes pour prendre les verres, escalader pour attraper l’appareil à raclette, battre le record du 100 mètres pour éteindre le feu sous le lait. Se contorsionner pour attraper les ciseaux alors que le poulet tout juste sorti du four se la joue Steve McQueen et tente la grande évasion sur sa propre graisse…
La cuisine est définitivement l’un des espaces ou l’aménagement est primordial. Avoir ses outils à portée de main là où on les utilisera, posséder un éclairage homogène pour voir ce qui se passe dans le four, dans l’assiette dressée, ou simplement s’assurer que la vaisselle est bien faite.
Si la modularité des caissons a fait ses preuves depuis de nombreuses années, les aménagements de placard cuisine et autres rangements malins restent nos chouchous. Du tiroir d’angle qui permet de profiter d’un maximum d’espace, en passant par les portes qui s’ouvre d’une poussée de coude (utile quand on porte un pack de bouteilles de lait, une salade, douze yaourts et… son téléphone à l’oreille), sans parler des étagères en hauteur qui s’ouvrent comme des escaliers pour nous rapprocher de leur contenu sans avoir à grimper sur un escabeau…
Pour ceux qui ont des cuisines en bois brut, avec des crédences de carreaux illustrés de paysans travaillant dans les champs, et dont l’optimisation des rangements s’arrête au bac à couverts, on pense souvent au remplacement intégral.
Alors on la change ?
Oui, c’est vrai que la crédence paysanne a vieilli, que les meubles en bois brillant assombrissent l’espace riquiqui. Mais faut-il vraiment tout jeter ?
Poncer les meubles, chercher des aménagements intérieurs malins, repeindre meubles et carreaux, tout cela donnera une deuxième vie à moindre coût à cette pièce dans laquelle on passe beaucoup de temps.
Quelques idées de rénovations rapides à mettre en œuvre et assez économiques :
- Remplacer les poignées : découvrez votre nouveau coup de cœur, les styles, les formes, et les matériaux sont extrêmement variés. Faites attention à vous assurer que leur dimension est appropriée.
- Repeindre le carrelage de la crédence : privilégiez une peinture spécial carrelage, hydrofuge et ignifuge pour résister à la vie quotidienne et durer dans le temps.
- Accessoiriser la crédence : nombreux sont les éléments de personnalisations, de l’aimant pour tenir les couteaux aux porte pots de fleur, il existe toutes les options possibles pour gagner de l’espace de rangement
- Repeindre les meubles : changez de couleur, voir offrez des zones d’expressions à la craie pour les petits et les grands grâce aux peintures de type « revêtement ardoise »
- Relooker les meubles : il existe de nombreux films adhésifs qui attendent de recouvrir vos éléments. La pose est simple, il suffit de les appliquer délicatement, puis de servir d’une palette à maroufler souple pour repousser et faire disparaitre les éventuelles bulles d’air (en cas d’extrême désespoir, un coup d’épingle et de palette fera disparaitre la vilaine bosse.
- Planter ce que vous mangerez : le soleil berce la cuisine pourquoi pas vos plantations d’herbes aromatiques ? À l’intérieur, ou à l’extérieur, elles donneront un coup d’aération à votre pièce et enrichiront les saveurs de vos plats.
- Illuminer la pièce : ajoutez des lumières d’appoint basse tension pour agrandir visuellement votre cuisine
- Remplacer la robinetterie : conservez la pression et réduisez votre consommation d’eau !
DURABLE & CO
L’écologie concerne aussi les PME
Il n’est plus rare de voir les grandes entreprises lancer des opérations de communication autour de la prise de conscience écologique. Ces entreprises mettent en avant leurs efforts pour moins polluer et communiquent en interne pour pousser les employés à voir un comportement plus responsable écologiquement. On en entend beaucoup parler car ces entreprises ont un fort impact dans les médias, mais qu’en est-il des plus petites entreprises ? Ces PME qui existent un peu partout dans le pays ? Être une PME n’en empêche pas d’avoir un comportement écoresponsable ! On vous donne quelques conseils à mettre en place au sein de petites structures pour rendre votre entreprise plus éco-friendly !
Organiser un système de covoiturage entre employés
Si vos employés viennent en voiture, il est alors possible d’agir sur ce point. Il est en effet inutile de voir chaque matin, chaque personne venir avec sa propre voiture. Si certains habitent dans la même zone géographique, il est alors possible de mettre en place un système de covoiturage. L’imposer est certainement un peu brusque, il est préférable qu’il soit suggéré. Il est aussi important que les employés veuillent participer à ce programme et non qu’ils le voient comme une contrainte. C’est une situation gagnant-gagnant, un geste pour l’écologie mais aussi une économie pour l’employé. C’est une mesure facile à mettre en place qui peut bénéficier à tout le monde.
Choisir des fournisseurs éco-friendly
On le sait, le marché de l’entreprise est une multitude de connexions entre différentes compagnies : fournisseurs, clients… Sur ce marché, le choix des fournisseurs est très important, il permet de faire des marges, mais il peut aussi vous aider à orienter votre politique. En choisissant un fournisseur éco-friendly vous pouvez alors garantir une chaine de production « verte ». Prenons l’exemple de l’entreprise print24 spécialiste dans l’impression de flyers. Elle propose des flyers en papier recyclé ce qui permet aux entreprises qui veulent utiliser ce type de support publicitaire, de le faire de façon écologique.
Former ses employés au tri des déchets
Une entreprise, même si elle de petite taille, peut produire énormément de déchets. Les déchets peuvent être de toutes sortes et il est important de les trier, c’est d’ailleurs obligatoire depuis le 1er janvier, même si pour l’instant c’est encore peu mis en place. Si les locaux dans lesquels votre entreprise n’en sont pas équipées, faites installer des poubelles de différentes couleurs permettant un tri efficace des déchets : carton, plastique, verre, déchets ménagers… En formant vos employés, vous garantissez à votre entreprise une gestion écologique sur la question. C’est un point important sur lequel de nombreuses compagnies sont aujourd’hui en retard. À vous de ne pas en faire partie !
Il est donc simple et peu coûteux de mettre en place des petites mesures qui rendront votre entreprise plus verte. N’hésitez pas à communiquer sur ce point, faites savoir que vous respectez l’environnement, cela pourra vous faire gagner en clientèle.
DURABLE & CO
Comment imprimer de façon écologique ?
Même si notre société a tendance à évoluer vers le « tout numérique » pour conserver ses dossiers sur son smartphone ou son ordinateur, il nous arrive encore d’imprimer des documents à de nombreuses occasions. Mais à force d’imprimer ses mails, ses photos de vacances ou encore ses billets de train, c’est l’environnement qui en prend un coup. C’est pour cette raison que certaines imprimeries comme celle-ci se tournent de plus en plus vers une production écologique. Mais comment se mettre à l’impression verte à la maison ? Voici quelques gestes qui peuvent faire toute la différence.
Faire des économies de papier
Si vous souhaitez imprimer des documents de manière écologique, la première chose à modifier est le papier que vous utilisez. Il existe plusieurs solutions afin d’éviter le gaspillage et ainsi respecter l’environnement. Réduisez les pertes en diminuant la marge et en utilisant une police d’écriture qui consommera moins d’encre lors de l’impression. Vous pouvez également imprimer sur une feuille recto-verso. Vous utiliserez ainsi moins de papier et votre stock durera plus longtemps. L’autre alternative passe également par le papier écologique. Optez pour des feuilles au label FSC (Forest Stewardship Council) pour votre imprimante. Grâce à cette certification, vous êtes sûr d’utiliser un papier qui provient d’une forêt gérée de manière durable et responsable.
Prendre soin des cartouches d’encre
Concernant les cartouches d’encre, il existe également quelques astuces pour limiter leurs impacts sur l’environnement. Tout d’abord, pensez à prendre des cartouches d’encre de marques se préoccupant de l’environnement. C’est par exemple le cas des cartouches Lexmark dont la marque recherche à réduire son impact sur l’environnement. Veillez également à utiliser vos consommables jusqu’au bout pour épuiser toute l’encre disponible. Une fois vides, vous pouvez recharger ou recycler vos cartouches. Comme l’encre utilisée dans les cartouches est très toxique et donc dangereuse pour l’environnement, rien ne vous empêche d’opter pour une encre végétale. Cette dernière a l’avantage de réduire la consommation de papier tout en gardant une impression de bonne qualité.
Se servir d’imprimantes plus écolos
Pour une impression plus verte, vous pouvez utiliser le mode « brouillon » de votre imprimante qui va permettre de réduire la consommation d’encre. Pensez également à économiser vos cartouches d’encre couleur en imprimant le plus possible en noir et blanc. De nos jours, il est possible de trouver des modèles d’imprimantes de plus en plus soucieuses de l’environnement. L’imprimante la plus connue dans ce domaine est la Prixma MP640 de Canon qui a reçu le label Energy Star. Elle imprime en recto verso automatiquement et consomme peu d’énergie. Un autre style d’imprimante verte : les modèles sans encre qui ont également tendance à se développer. Toutes les idées sont bonnes pour imprimer de manière écologique.
Envie de découvrir davantage d’innovations écologiques ? Alors venez jeter un œil à notre rubrique objet-écolo.