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L’énergie augmente pour les ménages… et pour les entreprises

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Oil indutry refinery - factory

Le débat de l’augmentation du prix de l’électricité pour les ménages fait de nouveau rage. Alors que les coûts de production et de maintenance des centrales nucléaires d’EDF a bondi sous l’effet des nouvelles normes de sécurité post-Fukushima, et alors que le nécessaire développement des énergies vertes et des réseaux de transport affiche un prix qui va continuer de croître, les consommateurs sont mis à contribution. Fait intéressant, il semble cependant que l’Etat ait décidé de mettre à l’abri les entreprises, pour mieux ponctionner les particuliers.

Des tarifs différents selon le profil de consommation

Le parc de centrales nucléaires d’EDF, qui produit 75% de l’électricité française, a vu ses coûts de fonctionnement bondir de 20,6% entre 2010 et 2014. La hausse de ces coûts, qui représentent environ 40% du prix final payé par les consommateurs, devrait se prolonger dans le cadre de l’opération « Grand Carénage » qui se déroulera jusqu’en 2025 pour le renforcement des normes de sécurité des réacteurs et l’extension de leur période d’activité.

Cette hausse a été répercutée directement sur le prix de l’électricité, via les tarifs réglementés d’EDF, mais à des degrés divers. Ainsi en 2013, le gouvernement a annoncé une hausse de 5% du tarif bleu, réservé aux petits compteurs (particuliers et petites entreprises), suivie d’une nouvelle hausse de 5% qui surviendra en août 2014. Cette hausse, qui devrait se prolonger dans les années à venir, fait suite à une période où ce tarif n’a évolué que de 2% par an en moyenne, en phase avec l’inflation. En contraste, les tarifs jaunes (consommations moyennes correspondant aux grosses entreprises du tertiaire, d’une puissance de compteur allant de 42 à 240 kVA) n’ont augmenté que de 2,3% en 2013, alors que les tarifs verts n’ont pas augmenté du tout. Il faut y voir le fruit des négociations entre un consortium d’entreprises industrielles, Exeltium, et le fournisseur historique d’électricité EDF.

Comme pour accentuer cet écart, le Conseil d’Etat a statué le 11 avril d’une hausse rétroactive des tarifs bleus pour l’année 2012, qui devrait représenter un effort supplémentaire de 20 à 40€ pour 28,7 millions de ménages. Si le gouvernement est tenu juridiquement d’appliquer cette décision, la ministre de l’Energie s’est cependant exprimé contre une décision « très regrettable », et son application est encore en suspens à l’heure actuelle.

Des taxes appliquées inégalement

Les énergies renouvelables – le photovoltaïque, l’éolien terrestre et offshore, la biomasse – sont un atout capital pour la France du XXIème siècle, mais leur développement coûte cher. En sus des diverses facilités accordées à la construction des centrales vertes, l’Etat oblige EDF à racheter leur production d’électricité à un tarif très préférentiel. Le coût de ce dispositif, qui est passé de 111 millions en 2006 à 2,8 milliards d’euros en 2013, a été répercuté au travers de la CSPE, une taxe dont il représentait, en 2013, 53% des charges. Cette taxe augmente actuellement de 3€/MWh en moyenne par an. A cela s’ajoute la (légère) augmentation de la TVA ainsi que des taxes locales.

L’Uniden, qui représente les entreprises fortement consommatrices d’électricité, s’est immédiatement plainte de la décision de l’augmentation de la CSPE en 2014, ce qui lui a permis d’obtenir une ristourne de 75% sur cette hausse, qui a été votée en décembre par l’Assemblée nationale. Cette réduction se cumule avec les diverses exonérations déjà accordées aux entreprises électro-intensives. En supplément de ces gestes politiques, la CRE a accordé récemment une autre ristourne aux industries, qui paieront en 2014 la moitié du tarif normal d’acheminement de l’électricité.

Alors, quelles sont les raisons qui justifient une telle différence de traitement ?

La question de la compétitivité

A la base de ce débat, il faut se rappeler qu’un faible prix de l’électricité est un des atouts majeurs de la France pour la compétitivité de ses entreprises depuis les années 1980. Pendant des années, cet avantage a compensé en partie un coût du travail élevé. Face à l’augmentation inévitable du prix de l’énergie dans un contexte de raréfaction des ressources, les entreprises du tertiaire font aujourd’hui des efforts sur la voie du « pilotage énergétique », qui permettrait à un bâtiment de réduire sa consommation de 30% en moyenne. Ces économies portent essentiellement sur les systèmes de chauffage et de climatisation, et sur la gestion des parcs informatiques, cependant il paraît difficile de réduire les besoins en éclairage. Tout comme les particuliers, les entreprises sont donc captives des prix de l’énergie, alors que l’électricité représente en France 10% dans le coût de production d’un produit fini, alors qu’aux Etats-Unis il ne représente que 5%.

Les électro-intensifs sous tension

La comparaison avec l’international est importante dans le contexte où la France doit réussir à préserver ses exportations. Pour les entreprises électro-intensives, soit celles qui font une consommation importante d’électricité en rapport avec leur production, ce coût peut représenter jusqu’à 20% de leur chiffre d’affaires. Selon Thierry Le Hénaff, PDG d’Arkema, ce coût aurait presque doublé en dix ans : il était de 25% inférieur à celui en vigueur en Allemagne, et il est aujourd’hui de 25% supérieur. Ces industries – concentrées dans la sidérurgie, l’industrie chimique et le papier-carton – exportent la moitié de leur production à l’étranger (et en premier lieu en Allemagne), ce qui signifie que si leurs frais augmentent encore fortement, elles auront de plus grandes difficultés à honorer leurs commandes de façon pérenne. Ces entreprises, françaises ou étrangères, font travailler 100 000 personnes sur notre territoire.

Tous les pays souhaitant promouvoir leur industrie ont recours à des tarifs spéciaux. A une époque où le patriotisme économique semble être une attitude indispensable pour la France, on peut donc sans doute se réjouir de cette politique du gouvernement, en dépit des sacrifices qu’elle imposera aux ménages pour les prochaines années.

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Huiles essentielles : découvrez le ravintsara et ses bienfaits

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De plus en plus de français vantent les vertus des huiles essentielles pour un usage quotidien. En diffusion, inhalation, massages ou parfois même en ingestion, certaines essences, comme la lavande ou l’eucalyptus, sont plébiscitées. A Albi, une boutique aide même des patients atteints de Covid-19 à retrouver l’odorat grâce à l’aromathérapie ! Huile essentielle phare des connaisseurs, le ravintsara reste relativement méconnu du grand public. Zoom sur cette plante complète et familiale. 

Mais d’où viennent les huiles essentielles de Ravintsara ?

Importé de Chine, le ravintsara est un arbre qui pousse aujourd’hui principalement sur l’île de Madagascar. Bien que faisant partie de la famille des camphriers, vous ne trouverez pas de camphre dans l’huile essentielle de ravintsara ! Attention également à ne pas le confondre avec le ravensare aromatique, lui aussi présent sur les terres malgaches. Ce dernier fait partie de la famille des lauracées et ses indications sont très différentes.

Obtenue par distillation des feuilles fraîches à la vapeur, la teneur en eucalyptol est élevée avec l’huile essentielle de ravintsara. Ceci lui confère donc une odeur agréable, fraîche et légèrement épicée.

Ravintsara indication : dans quelles circonstances utiliser cette huile essentielle ?

Comme pour beaucoup d’huiles essentielles, l’essence de ravintsara possède de nombreux atouts et peut être utilisée pour vous aider dans différents domaines.

L’huile essentielle de ravintsara et les affections respiratoires

Le ravintsara est reconnu pour ses qualités anti-infectieuses, antivirales et tonifiantes. L’huile essentielle de ravintsara est ainsi le plus souvent indiquée pour aider à soulager les affections respiratoires telles que la grippe, la bronchite ou les rhinopharyngites. Considéré comme un antibiotique naturel, le ravintsara possède des propriétés fluidifiantes et expectorantes, particulièrement conseillée dans les toux sèches. Il est également préconisé pour stimuler les défenses immunitaires et renforcer l’organisme contre les maux de l’hiver.

Les autres indications du ravintsara

Également antispasmodique, l’huile essentielle de ravintsara peut aider à soulager certaines douleurs intestinales et favorise la décontraction musculaire. Toutefois, c’est aussi pour ses bienfaits sur le tonus et l’équilibre nerveux que cette plante est souvent conseillée. Soutien contre la fatigue et les moments de déprime, le ravintsara peut aider à l’endormissement grâce à ses vertus anti-stress, et devenir un ami précieux dans l’insomnie et les troubles du sommeil.

Utilisations et précautions d’emploi de l’huile essentielle de ravintsara

Si elles sont réputées pour leur efficacité, certaines huiles essentielles sont à manier avec précaution. Des articles de presse viennent régulièrement mettre en garde contre des effets indésirables, ou même des dangers avec les sprays et les diffuseurs par exemple. Alors, qu’en est-il de l’huile essentielle de ravintsara ?

Ravintsara et grossesse : évidemment déconseillé

L’usage de l’huile essentielle de ravintsara est familial. Cela veut dire qu’il peut être utilisé pour tous à partir de 3 ans. Deux contre-indications de taille sont à noter toutefois : le ravintsara est interdit pour les personnes sous traitement immunosuppresseur, et il est également proscrit pour les femmes enceintes. Après la grossesse, il est aussi conseillé aux femmes allaitantes de demander un avis à leur médecin avant d’utiliser cette huile essentielle.

Comment utiliser les huiles essentielles de ravintsara ?

Selon le but recherché, il est possible d’utiliser les huiles essentielles en diffusion, en inhalation, par voie cutanée ou par voie interne. Certaines essences peuvent être dangereuses lorsqu’elles sont ingérées. Ce n’est pas le cas du ravintsara. Avec cette plante, tous les modes d’utilisation sont possibles sans danger, dès lors que les restrictions évoquées précédemment sont respectées. 

Une ou deux gouttes sous la langue, massage ou diffusion en synergie, inhalation par vapeur ou sur un mouchoir : tout est possible avec l’huile essentielle de ravintsara. N’hésitez pas à prendre conseil auprès d’un spécialiste en aromathérapie pour déterminer les usages les plus efficaces par rapport à votre problématique.

Devenez imbattable sur toutes les huiles essentielles après le ravintsara

Vous avez découvert l’huile essentielle de ravintsara et ses multiples avantages. Découvrez l’aromathérapie dans son ensemble et déclinez les huiles essentielles en des synergies qui vous ressemblent. Cela pourrait bien changer votre vie.

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Sommeil : nos conseils pour s’endormir facilement et rapidement

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Identifier la cause de ses problèmes de sommeil n’est pas toujours chose aisée. En effet, les raisons d’un mauvais sommeil sont diverses et peuvent être d’origine psychologique, physiologique ou environnementale. Parmi elles, le stress, une alimentation déséquilibrée, des excès de caféine ou d’alcool, l’utilisation d’écrans au coucher, ou encore un environnement peu propice au sommeil (bruit, chaleur, luminosité, mauvaise literie) etc. Mettre le doigt sur les sources de vos troubles du sommeil vous permettra de trouver des solutions adaptées. 

 

Prendre conscience de son rythme circadien 

 

Nous possédons tous une horloge interne de sommeil, appelée rythme circadien, qui influence notre sensation de fatigue. C’est un rythme qui est défini par l’alternance entre la veille, qui correspond à la période de la journée où l’on est éveillé, et le sommeil. Le décalage horaire ou encore un endormissement et un réveil à des heures différentes perturbent fréquemment les rythmes habituels de sommeil et de veille.

Il convient de se coucher tous les soirs à peu près à la même heure pour permettre à son rythme circadien de programmer cette heure de manière interne. Pratiquer une activité physique pendant la journée est également conseillé pour améliorer la qualité de votre sommeil. Toutefois, un entraînement trop intensif, notamment en fin de journée, peut provoquer des problèmes à l’endormissement.

 

Améliorer sa literie 

 

Vous dormez sur un matelas qui commence à vieillir ou utilisez un oreiller devenu difforme avec le temps ? Une literie usée peut engendrer des troubles du sommeil non négligeables, en plus de problèmes de santé, notamment des maux de dos.

Il est peut-être temps d’opter pour une literie de meilleure qualité ! De plus en plus de marques développent des technologies avancées qui promettent une expérience de sommeil optimale. Ainsi, les matelas Emma offrent une adaptabilité maximale, grâce à une technologie de mousse qui propose plusieurs zones de confort et qui convient donc à toutes les morphologies.

 

Contrer le stress

 

Si c’est le stress qui vous empêche d’avoir un sommeil digne de ce nom, alors il va vous falloir trouver les méthodes qui vous permettront de le gérer au mieux. Il existe une foule de techniques à essayer, telles que l’aromathérapie, la méditation, l’ASMR, la lecture, l’écriture, s’endormir avec de la musique… S’accorder entre 30 minutes et 1 heure de relaxation avant de se coucher peut avoir de formidables résultats. Votre corps et votre esprit s’en trouveront détendus avant même que votre tête ne touche l’oreiller.

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Assurance habitation : nos conseils pour bien faire votre choix

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L’assurance habitation est primordiale afin de protéger votre logement et vos biens en cas de sinistre, mais aussi les membres de votre foyer. Véritable garantie pour faire face aux aléas de la vie, elle permet de se prémunir contre les préjudices. Découvrez nos conseils afin de choisir l’assurance habitation la plus adaptée à votre situation, qui vous assurera une sérénité garantie.

Assurance habitation : une obligation ?

Vous êtes locataire ? Vous avez l’obligation de souscrire à une assurance habitation auprès d’un assureur comme Groupama par exemple. Vous êtes copropriétaire occupant ou non occupant de votre logement et vous le louez ? Il est obligatoire dans ce cas, d’assurer à minima sa responsabilité civile pour pouvoir être couvert des éventuels dommages causés aux autres. Ne pas être assuré, c’est prendre le risque de devoir assumer seul l’entière responsabilité financière des sinistres causés par soi-même ou par le logement lui-même.

Evaluez rigoureusement vos besoins 

Afin d’opter pour une assurance habitation adaptée, il convient de prendre en compte plusieurs critères : la composition de votre foyer, vos besoins spécifiques, votre situation (propriétaire ou locataire)… Pour qu’elle vous protège au mieux, une assurance habitation doit pouvoir compenser la dégradation, le vol ou la destruction de vos biens en cas de sinistre.

Estimez la valeur de vos biens de façon précise

Pour qu’ils soient couverts à leur juste valeur, il est important d’évaluer avec justesse la valeur de vos biens mobiliers. Cela concerne l’ensemble des objets personnels qui se trouvent dans votre logement : meubles, électroménager, équipements technologiques ou encore vêtements ou sacs à main… A noter qu’il vaut mieux surestimer et être bien couvert, plutôt que de minimiser afin d’obtenir une prime moins chère. Petit conseil supplémentaire : conservez les justificatifs d’achat et des photos de vos biens en cas de sinistre.

Comptabilisez les pièces de votre logement

Certains contrats considèrent comme pièce une surface de plus de 7m2 quand d’autres exigent plus de 9m2. Cuisine, salle de bains, toilettes, entrée et terrasse ne sont pas comptabilisées, à la différence des combles transformés en mezzanine ou en pièces à vivre. En outre, selon les contrats, une pièce de plus de 30 ou 40 m2 peut être considérée comme constituant 2 pièces.

Forts de ces conseils, il ne vous reste plus qu’à demander et à comparer des devis d’assurances habitation de différents acteurs de référence du marché comme Groupama, par exemple. 

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