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4,76 millions de tonnes d’emballages ménagers mis sur le marché en 2012

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En 2012, Adelphe et Eco-Emballages, deux éco-organismes recensaient 4,76 millions de tonnes d’emballages ménagers mis sur le marché. Ce chiffre était de 12,4 millions de tonnes d’emballage mis sur le marché en France en 2004. La question du volume des emballages ménagers mis sur le marché est essentielle pour répondre à l’enjeu de réduire la quantité de déchets produits. Moins d’emballages produits et mis sur le marché c’est moins de déchets à traiter à et à recycler.

Le secteur privé de l’alimentaire a un rôle important à jouer dans la réduction des pertes.
L’industrie française de l’emballage regroupe près de 900 entreprises qui emploient quelque 115 000 personnes et génèrent un chiffre d’affaires de plus de 19 milliards d’euros.

Le cadre juridique
Pour les emballages, deux cadres de référence existent. Le premier est une directive européenne sur les emballages et les déchets d’emballages qui impose notamment des objectifs de recyclage et de valorisation mais sans obligation de mise en œuvre d’une Responsabilité Elargie du Producteur (REP). Elle porte sur l’ensemble des emballages ménagers commerciaux et industriels. La directive européenne du 11 février 2004, relative aux emballages et aux déchets d’emballage incite les fabricants à adapter leurs produits et à optimiser les emballages en ayant recours à des méthodes d’écoconception.

La seconde est la REP mise en place par la réglementation française qui porte uniquement sur les emballages ménagers consommés à domicile ou hors domicile. Plusieurs dispositions européennes traduites dans le droit français ont été complétées par les deux lois adoptées pour la mise en oeuvre du Grenelle Environnement parmi lesquels un objectif national de recyclage matière et organique de 75 % pour les emballages ménagers.

Valorisation des déchets
3,2 millions de tonnes d’emballages ont été recyclées en 2012. La collecte séparée du verre se stabilise depuis 2007 autour de 1,9 million de tonnes, notamment du fait de la baisse des tonnages mis en marché. Le verre représente presque les deux tiers des tonnages recyclés. La performance moyenne est de 30 kg/hab./an et les trois quarts de la population se répartissent entre 15 et 45 kg/hab./an.

En 2012, Eco-emballages a réussi à atteindre 67% de recyclage des emballages. En 20 ans, 40 millions de tonnes d’emballages ménagers ont été recyclées, 67% des emballages en papier et carton, 84% des emballages en verre, 46% des bouteilles et flacons et 300 000 tonnes d’acier et d’aluminium recyclés en 2011.

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Le chiffre du moment : 42 millions de tonnes …

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déchets électroniques et électriques

déchets électroniques et électriques

C’est le « chiffre » du moment, ou plus précisément, selon le dernier rapport de l’Université des Nations-Unies, 41,8 millions de tonnes. Il représente le tonnage de déchets électroniques et électriques (DEEE) de 2014, au niveau mondial. Ces déchets représentent un immense gaspillage des ressources de la planète, moins d’un sixième été recyclé en vue d’une seconde « vie ». Economiquement, le gâchis n’est pas moindre, puisque le recyclage de ces déchets représenterait 48 milliards d’euros de ressources réutilisables selon le rapport de l’Université des Nations-Unies.

Avec ces déchets, si l’on pense immédiatement aux produits types téléphones mobiles, ordinateurs, etc. ce ne sont pourtant pas eux qui représentent l’essentiel de ce gâchis, avec 3 millions de tonnes, soit « seulement » 7 % des déchets électroniques et électriques de l’année dernière. La plupart de nos déchets électroniques et électriques proviennent en effet de l’électroménager :

– 12,8 millions de tonnes de petits équipements (tels que les aspirateurs, micro-ondes, grille-pain, rasoirs électriques et des caméras vidéo) ;

– 11,8 millions de tonnes de gros équipements (machines à laver, sèche-linge, lave-vaisselle, cuisinières électriques et panneaux photovoltaïques) ;

– 7 millions de tonnes de réfrigérateurs et congélateurs ;

– 6,3 millions de tonnes d’écrans ;

– 3 millions de tonnes de petit matériel des technologies de l’information et de communication (téléphones portables, tablettes, ordinateurs, etc.) ;

– 1 million de tonnes de lampes.

Néanmoins ces catégories ne sont pas toutes identiques quant à leur impact environnemental. Les éléments électroniques et électriques seuls représentent une part proportionnellement moindre dans de l’électroménager que dans des smartphones par exemple. Toutefois, le gaspillage des ressources de la planète est colossal : fer (16,5 millions de Tonnes), plastiques (8,6 mT), verre traité au plomb (2,2 mT), cuivre (1,9 mT), aluminium (220 000 T), gaz impactant pour la couche d’ozone (4400 T) etc. L’or illustre très bien l’impact de ces déchets sur la ressource planétaire. Pour l’essentiel non recyclé, les 300 tonnes d’or mises à la poubelle en 2014 représentent 11 % de la production mondiale d’or de 2013. Il en est de même pour de nombreuses autres ressources de la planète, avec parfois des pourcentages de gaspillages encore supérieurs. Enfin, ces déchets représentent également un tonnage considérable de matières toxiques tels mercure, cadmium, chrome, plomb, chlorofluorocarbones, qui se retrouvent pour l’essentiel dans l’environnement, faute d’une collecte et traitement spécifiques.

Si le rapport souligne que les USA et la Chine sont les deux pays qui génèrent le plus de déchets électroniques et électriques (plus d’un tiers à eux deux), au niveau des individus, les Américains et les Chinois sont dépassés (largement pour les seconds) par les Européens. Les Norvégiens sont en effet les premiers producteurs de déchets électroniques et électriques au monde (28,4 kg), puis suivent les Suisses (26,3 kg), les Islandais (26,1 kg), Danois et Britanniques, quand les Américains sont neuvièmes et que les Chinois n’apparaissent pas dans le top 40, avec une production comprise entre 5 et 10 kg/an. De leur coté, les Français se placent en huitième position.

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60% des espèces et 77% des habitats en situation défavorable

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60 % des espèces et 77% des habitats évalués dans l’analyse 2007–2012 demeurent dans un état de conservation défavorable, selon  le rapport 2015 de l’Agence européenne pour l’environnement (AEE)

Un tableau plutôt noir se dresse devant nous via ce rapport paru il y a quelques jours. un court extrait : « Le principal changement par rapport à l’analyse portant sur les années 2001–2006 est le pourcentage d’estimations dont l’état de conservation était qualifié d’inconnu, passant de 31 % à 17 % pour les espèces et de 18 % à 7 % pour les habitats, illustrant ainsi l’amélioration de nos connaissances et de nos bases factuelles. Une forte proportion des espèces (60 %) et des habitats (77 %) évalués dans l’analyse 2007–2012 demeurent dans un état de conservation défavorable. Les modifications méthodologiques réalisées entre les deux analyses empêchent de savoir si ces valeurs représentent une détérioration de leur état ou reflète une amélioration de nos bases de connaissances. Par ailleurs, même si la réponse sociétale à la perte de biodiversité est plus importante aujourd’hui, les actions positives peuvent prendre un certain temps avant d’impacter son état. L’une des réussites les plus marquantes est illustrée par l’expansion du réseau de zones protégées de Natura 2000 qui représente maintenant 18 % de la surface terrestre de l’UE et près de 4 % des eaux marines contrôlées par l’Union. La conservation et la gestion de ces zones protégées ainsi que d’autres zones définies au niveau national (et le renforcement de leur cohérence par le développement d’infrastructures vertes comme les corridors écologiques) représentent une étape essentielle pour la protection de la biodiversité de notre continent ».

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14,2% de l’énergie en France est renouvelable

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La part des énergies renouvelables (EnR) dans la consommation finale brute d’énergie en France est de 14,2 % en 2013.
La part des énergies renouvelables (EnR) dans la consommation finale brute d’énergie en France est de 14,2 % en 2013, à comparer aux 15 % prévus par la trajectoire du plan national d’action en faveur des EnR (cible : 23 % en 2020).
La biomasse solide (bois-énergie, fraction biodégradable de la biomasse solide) représente à elle seule 46 % de la consommation finale brute d’EnR, l’hydraulique 23 %.
Les progrès observés depuis 2005 proviennent principalement du développement des biocarburants (+ 2,3 millions de tonnes-équivalent pétrole (Mtep), du bois-énergie (+ 1,9 Mtep), des pompes à chaleur (+ 1,4 Mtep) et de l’éolien (+ 1,3 Mtep).

enr

Source : Commissariat général au développement durable

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