ACTUALITE
Hydrogène pour se chauffer et rouler : la France teste en réel
S’il est un vecteur énergétique du futur, c’est bien le gaz d’hydrogène (1). Bénéficiant d’une excellente densité énergétique (33 kWh/kg), l’hydrogène se révèle plus performant que tout autre combustible. Mais à l’heure de la lutte contre le changement climatique en cours et sa principale cause, les gaz à effet de serre, ce gaz présente surtout l’avantage de ne dégager que de la vapeur d’eau lors de sa combustion… En conséquence, une production de chaleur ou d’électricité, réalisée à partir d’hydrogène et obtenue via une source d’énergie renouvelable (éolien, solaire), est neutre pour le climat.
Or, principalement utilisé pour des applications industrielles, l’hydrogène est essentiellement obtenu à partir d’hydrocarbures, pour un prix de revient d’environ 6 à 8 € le kilo stocké dans un réservoir sous pression (soit une quantité permettant de rouler une centaine de kilomètres …). Aussi, aujourd’hui, l’objectif avoué est de parvenir à produire du dihydrogène en quantité et à partir de sources d’énergies renouvelables, le tout à un coût intéressant.
S’il reste assurément du travail aux chercheurs, les choses évoluent rapidement. L’Allemagne et le Japon sont particulièrement à la pointe du dossier. En France, les choses évoluent également mais essentiellement sous l’impulsion du secteur privé (Air Liquide, GDF Suez, Areva et Total, etc.) qui voit probablement en l’hydrogène un vecteur énergétique majeur, à l’horizon 2040-2050, source de « business ».
Simultanément, les énergies renouvelables, éolienne et solaire, sont en pleine expansion. Mais au-delà d’une certaine part (environ 20 %) dans le mix énergétique électrique, leur gestion devient très difficile, voire impossible par leur côté aléatoire. Pour y faire face, l’Allemagne s’appuie ainsi sur des centrales au charbon et voit ses émissions de gaz à effet de serre repartir à la hausse. Un vrai paradoxe, lorsque l’on sait que ce pays est le numéro un en termes de production éolienne et solaire en Europe.
C’est dans ce cadre que l’hydrogène commence à servir à produire de l’électricité et de la chaleur dans les bâtiments, apporter l’énergie nécessaire à des voitures pour se déplacer, assurer le fonctionnement d’objets électroniques, stocker de l’énergie, etc. A titre d’exemple, en France le projet GRHYD, mené par GDF SUEZ, se propose de transformer en hydrogène l’électricité d’origine renouvelable (solaire, éolien) non utilisée ou économiquement non rentable. L’hydrogène produit peut alors servir à la production de chaleur, en l’injectant dans les réseaux de gaz naturel (à raison de 5 à 20 % maximum) à des fins de chauffage de locaux, de production d’eau chaude, etc., soit à stocker de l’électricité, par exemple sous forme solide comme le propose une société française McPhy Energy.
Aujourd’hui, ces solutions sont suffisamment développées et fiables pour faire l’objet de tests grandeur réelle. A titre d’exemple, on peut citer depuis début 2012, la Corse avec l’électricité produite par une centrale solaire de 500 kW, transformée en hydrogène, puis stockée avant d’être restituée via une pile à combustible lors des périodes de forte consommation. Autre exemple, encore plus ambitieux, avec la communauté urbaine de Dunkerque, dans le Nord de la France. GDF Suez et ses partenaires du GRHYD viennent d’annoncer le début d’une opération valorisant du dihydrogène, produit à partir d’électricité d’origine éolienne. Une partie du dihydrogène obtenu est alors injecté, en complément, dans les réseaux de gaz naturel de 200 nouveaux logements sis sur la commune de Cappelle-la-Grande. L’autre partie, quant à elle, sert à produire du Hythane®, un carburant à base de 80 % de méthane et 20 % de dihydrogène, dédié aux véhicules roulant au GNV, et plus particulièrement, dans le cadre de cette expérimentation, aux bus de transport en commun de l’agglomération dunkerquoise.
A terme, selon le GRHYD, l’industrie de l’hydrogène pourrait générer en France un chiffre d’affaires estimé entre 5 et 40 milliards d’euros par an, dans un délai de 10 à 15 ans, tout en créant quelque 10 000 emplois. Des chiffres qui ne laissent pas tous les politiciens insensibles. Un rapport parlementaire de l’Opecst (Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques) a été publié fin janvier pour le développement d’une véritable filière industrielle française de l’hydrogène. Pour ce faire, il est en autre proposé une défiscalisation totale de la production de dihydrogène à partir de sources renouvelables et d’inclure les véhicules à pile à combustible dans le système de bonus écologique réservé aux hybrides et électriques.
1- Pour être précis, le gaz d’hydrogène utilisé par l’industrie est du dihydrogène (H2), une combinaison moléculaire qui comporte deux atomes d’hydrogène. Le dihydrogène est communément dénommé « gaz hydrogène« , « molécule d’hydrogène« , voire tout simplement « hydrogène » lorsqu’il n’y a aucun risque de le confondre avec son élément chimique d’origine.
ACTUALITE
Huiles essentielles : découvrez le ravintsara et ses bienfaits
De plus en plus de français vantent les vertus des huiles essentielles pour un usage quotidien. En diffusion, inhalation, massages ou parfois même en ingestion, certaines essences, comme la lavande ou l’eucalyptus, sont plébiscitées. A Albi, une boutique aide même des patients atteints de Covid-19 à retrouver l’odorat grâce à l’aromathérapie ! Huile essentielle phare des connaisseurs, le ravintsara reste relativement méconnu du grand public. Zoom sur cette plante complète et familiale.
Mais d’où viennent les huiles essentielles de Ravintsara ?
Importé de Chine, le ravintsara est un arbre qui pousse aujourd’hui principalement sur l’île de Madagascar. Bien que faisant partie de la famille des camphriers, vous ne trouverez pas de camphre dans l’huile essentielle de ravintsara ! Attention également à ne pas le confondre avec le ravensare aromatique, lui aussi présent sur les terres malgaches. Ce dernier fait partie de la famille des lauracées et ses indications sont très différentes.
Obtenue par distillation des feuilles fraîches à la vapeur, la teneur en eucalyptol est élevée avec l’huile essentielle de ravintsara. Ceci lui confère donc une odeur agréable, fraîche et légèrement épicée.
Ravintsara indication : dans quelles circonstances utiliser cette huile essentielle ?
Comme pour beaucoup d’huiles essentielles, l’essence de ravintsara possède de nombreux atouts et peut être utilisée pour vous aider dans différents domaines.
L’huile essentielle de ravintsara et les affections respiratoires
Le ravintsara est reconnu pour ses qualités anti-infectieuses, antivirales et tonifiantes. L’huile essentielle de ravintsara est ainsi le plus souvent indiquée pour aider à soulager les affections respiratoires telles que la grippe, la bronchite ou les rhinopharyngites. Considéré comme un antibiotique naturel, le ravintsara possède des propriétés fluidifiantes et expectorantes, particulièrement conseillée dans les toux sèches. Il est également préconisé pour stimuler les défenses immunitaires et renforcer l’organisme contre les maux de l’hiver.
Les autres indications du ravintsara
Également antispasmodique, l’huile essentielle de ravintsara peut aider à soulager certaines douleurs intestinales et favorise la décontraction musculaire. Toutefois, c’est aussi pour ses bienfaits sur le tonus et l’équilibre nerveux que cette plante est souvent conseillée. Soutien contre la fatigue et les moments de déprime, le ravintsara peut aider à l’endormissement grâce à ses vertus anti-stress, et devenir un ami précieux dans l’insomnie et les troubles du sommeil.
Utilisations et précautions d’emploi de l’huile essentielle de ravintsara
Si elles sont réputées pour leur efficacité, certaines huiles essentielles sont à manier avec précaution. Des articles de presse viennent régulièrement mettre en garde contre des effets indésirables, ou même des dangers avec les sprays et les diffuseurs par exemple. Alors, qu’en est-il de l’huile essentielle de ravintsara ?
Ravintsara et grossesse : évidemment déconseillé
L’usage de l’huile essentielle de ravintsara est familial. Cela veut dire qu’il peut être utilisé pour tous à partir de 3 ans. Deux contre-indications de taille sont à noter toutefois : le ravintsara est interdit pour les personnes sous traitement immunosuppresseur, et il est également proscrit pour les femmes enceintes. Après la grossesse, il est aussi conseillé aux femmes allaitantes de demander un avis à leur médecin avant d’utiliser cette huile essentielle.
Comment utiliser les huiles essentielles de ravintsara ?
Selon le but recherché, il est possible d’utiliser les huiles essentielles en diffusion, en inhalation, par voie cutanée ou par voie interne. Certaines essences peuvent être dangereuses lorsqu’elles sont ingérées. Ce n’est pas le cas du ravintsara. Avec cette plante, tous les modes d’utilisation sont possibles sans danger, dès lors que les restrictions évoquées précédemment sont respectées.
Une ou deux gouttes sous la langue, massage ou diffusion en synergie, inhalation par vapeur ou sur un mouchoir : tout est possible avec l’huile essentielle de ravintsara. N’hésitez pas à prendre conseil auprès d’un spécialiste en aromathérapie pour déterminer les usages les plus efficaces par rapport à votre problématique.
Devenez imbattable sur toutes les huiles essentielles après le ravintsara
Vous avez découvert l’huile essentielle de ravintsara et ses multiples avantages. Découvrez l’aromathérapie dans son ensemble et déclinez les huiles essentielles en des synergies qui vous ressemblent. Cela pourrait bien changer votre vie.
ACTUALITE
Sommeil : nos conseils pour s’endormir facilement et rapidement
Identifier la cause de ses problèmes de sommeil n’est pas toujours chose aisée. En effet, les raisons d’un mauvais sommeil sont diverses et peuvent être d’origine psychologique, physiologique ou environnementale. Parmi elles, le stress, une alimentation déséquilibrée, des excès de caféine ou d’alcool, l’utilisation d’écrans au coucher, ou encore un environnement peu propice au sommeil (bruit, chaleur, luminosité, mauvaise literie) etc. Mettre le doigt sur les sources de vos troubles du sommeil vous permettra de trouver des solutions adaptées.
Prendre conscience de son rythme circadien
Nous possédons tous une horloge interne de sommeil, appelée rythme circadien, qui influence notre sensation de fatigue. C’est un rythme qui est défini par l’alternance entre la veille, qui correspond à la période de la journée où l’on est éveillé, et le sommeil. Le décalage horaire ou encore un endormissement et un réveil à des heures différentes perturbent fréquemment les rythmes habituels de sommeil et de veille.
Il convient de se coucher tous les soirs à peu près à la même heure pour permettre à son rythme circadien de programmer cette heure de manière interne. Pratiquer une activité physique pendant la journée est également conseillé pour améliorer la qualité de votre sommeil. Toutefois, un entraînement trop intensif, notamment en fin de journée, peut provoquer des problèmes à l’endormissement.
Améliorer sa literie
Vous dormez sur un matelas qui commence à vieillir ou utilisez un oreiller devenu difforme avec le temps ? Une literie usée peut engendrer des troubles du sommeil non négligeables, en plus de problèmes de santé, notamment des maux de dos.
Il est peut-être temps d’opter pour une literie de meilleure qualité ! De plus en plus de marques développent des technologies avancées qui promettent une expérience de sommeil optimale. Ainsi, les matelas Emma offrent une adaptabilité maximale, grâce à une technologie de mousse qui propose plusieurs zones de confort et qui convient donc à toutes les morphologies.
Contrer le stress
Si c’est le stress qui vous empêche d’avoir un sommeil digne de ce nom, alors il va vous falloir trouver les méthodes qui vous permettront de le gérer au mieux. Il existe une foule de techniques à essayer, telles que l’aromathérapie, la méditation, l’ASMR, la lecture, l’écriture, s’endormir avec de la musique… S’accorder entre 30 minutes et 1 heure de relaxation avant de se coucher peut avoir de formidables résultats. Votre corps et votre esprit s’en trouveront détendus avant même que votre tête ne touche l’oreiller.
ACTUALITE
Assurance habitation : nos conseils pour bien faire votre choix
L’assurance habitation est primordiale afin de protéger votre logement et vos biens en cas de sinistre, mais aussi les membres de votre foyer. Véritable garantie pour faire face aux aléas de la vie, elle permet de se prémunir contre les préjudices. Découvrez nos conseils afin de choisir l’assurance habitation la plus adaptée à votre situation, qui vous assurera une sérénité garantie.
Assurance habitation : une obligation ?
Vous êtes locataire ? Vous avez l’obligation de souscrire à une assurance habitation auprès d’un assureur comme Groupama par exemple. Vous êtes copropriétaire occupant ou non occupant de votre logement et vous le louez ? Il est obligatoire dans ce cas, d’assurer à minima sa responsabilité civile pour pouvoir être couvert des éventuels dommages causés aux autres. Ne pas être assuré, c’est prendre le risque de devoir assumer seul l’entière responsabilité financière des sinistres causés par soi-même ou par le logement lui-même.
Evaluez rigoureusement vos besoins
Afin d’opter pour une assurance habitation adaptée, il convient de prendre en compte plusieurs critères : la composition de votre foyer, vos besoins spécifiques, votre situation (propriétaire ou locataire)… Pour qu’elle vous protège au mieux, une assurance habitation doit pouvoir compenser la dégradation, le vol ou la destruction de vos biens en cas de sinistre.
Estimez la valeur de vos biens de façon précise
Pour qu’ils soient couverts à leur juste valeur, il est important d’évaluer avec justesse la valeur de vos biens mobiliers. Cela concerne l’ensemble des objets personnels qui se trouvent dans votre logement : meubles, électroménager, équipements technologiques ou encore vêtements ou sacs à main… A noter qu’il vaut mieux surestimer et être bien couvert, plutôt que de minimiser afin d’obtenir une prime moins chère. Petit conseil supplémentaire : conservez les justificatifs d’achat et des photos de vos biens en cas de sinistre.
Comptabilisez les pièces de votre logement
Certains contrats considèrent comme pièce une surface de plus de 7m2 quand d’autres exigent plus de 9m2. Cuisine, salle de bains, toilettes, entrée et terrasse ne sont pas comptabilisées, à la différence des combles transformés en mezzanine ou en pièces à vivre. En outre, selon les contrats, une pièce de plus de 30 ou 40 m2 peut être considérée comme constituant 2 pièces.
Forts de ces conseils, il ne vous reste plus qu’à demander et à comparer des devis d’assurances habitation de différents acteurs de référence du marché comme Groupama, par exemple.