Connecte-toi avec nous

Chiffre Clé

13%

Publié

au

precarité énergetique

précarité énergétique : comment changer ?

C’est le nombre de ménages concernés par la précarité énergétique en France (chiffres de Insee : au moins 3 400 000 ménages soit 13 % des ménages sont concernés par la précarité énergétique.) Derrière ce chiffre se dessine un enjeu important : la maîtrise de l’énergie et la lutte contre une forme d’exclusion sociale.

La précarité énergétique, désormais inscrite dans la loi (Grenelle II), concerne des personnes n’ayant pas un accès normal et régulier dans leur logement ou lieux de vie aux sources d’énergie nécessaires à la satisfaction de leurs besoins fondamentaux. On considère que la précarité énergétique commence quand le taux d’effort des dépenses consacrées à l’énergie est supérieur à 10 %. Cette situation est le résultat de la combinaison de trois facteurs principaux : la vulnérabilité des foyers à faibles revenus, la mauvaise qualité thermique des logements occupés et le coût croissant de l’énergie. Selon l’Ademe, les 20 % de ménages les plus pauvres consacrent à l’énergie une part de budget 2,5 fois plus élevée que les 20 % les plus riches.

Des aides existent (Tarifs sociaux pour l’électricité et le gaz, aides à la cuve, allocations logement) mais semblent ne pas être toujours en mesure de répondre aux différentes situations qui conduisent à la précarité énergétique. La tarification progressive du gaz, de l’eau et de l’électricité qui devrait bientôt voir le jour tente d’y apporter une réponse, bien que cette mesure soit décriée et considérée par certains acteurs comme insuffisante. De même, le rapport du groupe de travail « Précarité énergétique » mis en place dans le cadre du Plan bâtiment Grenelle a montré les limites des aides aux travaux : « Les plus connues de ces aides sont les dispositifs de droit commun, éco-prêt à taux zéro, crédit d’impôt développement durable, éco-subvention de l’Anah. Ils ne ciblent pas a priori les ménages en situation de précarité énergétique, hormis la condition de ressources de l’éco-subvention de l’Anah ».

Lors de la Conférence Environnementale des 14 et 15 septembre dernier,  la question de la réhabilitation des logements a été évoquée et de nouveaux objectifs ont été annoncés : « doter chaque année, un million de logements neufs et rénovés d’une isolation thermique de qualité. » Les ministres, Delphine Batho, ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie et Cécile Duflot, ministre de l’égalité des territoires et du logement ont rappelé « l’exigence sociale » dont il est question ici. Les deux ministères ont confié à Philippe Pelletier, avocat et ancien président du Plan Bâtiment Grenelle, entre janvier 2009 et juillet 2012, le pilotage et la mise en œuvre du nouveau plan de performance thermique des logements. Initialement prévue début octobre, la feuille de route n’a pas encore précisé les détails de ce nouveau plan. Alors même que l’augmentation du prix de l’électricité (la facture moyenne d’électricité d’un ménage français va s’alourdir de 50 % d’ici à 2020) a été annoncée en juillet dernier dans un rapport du Sénat se basant sur projections de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), l’enjeu de la précarité énergétique est plus que jamais d’actualité.

 

 

Continuer la lecture

Chiffre Clé

Le chiffre du moment : 42 millions de tonnes …

Publié

au

Par

déchets électroniques et électriques

déchets électroniques et électriques

C’est le « chiffre » du moment, ou plus précisément, selon le dernier rapport de l’Université des Nations-Unies, 41,8 millions de tonnes. Il représente le tonnage de déchets électroniques et électriques (DEEE) de 2014, au niveau mondial. Ces déchets représentent un immense gaspillage des ressources de la planète, moins d’un sixième été recyclé en vue d’une seconde « vie ». Economiquement, le gâchis n’est pas moindre, puisque le recyclage de ces déchets représenterait 48 milliards d’euros de ressources réutilisables selon le rapport de l’Université des Nations-Unies.

Avec ces déchets, si l’on pense immédiatement aux produits types téléphones mobiles, ordinateurs, etc. ce ne sont pourtant pas eux qui représentent l’essentiel de ce gâchis, avec 3 millions de tonnes, soit « seulement » 7 % des déchets électroniques et électriques de l’année dernière. La plupart de nos déchets électroniques et électriques proviennent en effet de l’électroménager :

– 12,8 millions de tonnes de petits équipements (tels que les aspirateurs, micro-ondes, grille-pain, rasoirs électriques et des caméras vidéo) ;

– 11,8 millions de tonnes de gros équipements (machines à laver, sèche-linge, lave-vaisselle, cuisinières électriques et panneaux photovoltaïques) ;

– 7 millions de tonnes de réfrigérateurs et congélateurs ;

– 6,3 millions de tonnes d’écrans ;

– 3 millions de tonnes de petit matériel des technologies de l’information et de communication (téléphones portables, tablettes, ordinateurs, etc.) ;

– 1 million de tonnes de lampes.

Néanmoins ces catégories ne sont pas toutes identiques quant à leur impact environnemental. Les éléments électroniques et électriques seuls représentent une part proportionnellement moindre dans de l’électroménager que dans des smartphones par exemple. Toutefois, le gaspillage des ressources de la planète est colossal : fer (16,5 millions de Tonnes), plastiques (8,6 mT), verre traité au plomb (2,2 mT), cuivre (1,9 mT), aluminium (220 000 T), gaz impactant pour la couche d’ozone (4400 T) etc. L’or illustre très bien l’impact de ces déchets sur la ressource planétaire. Pour l’essentiel non recyclé, les 300 tonnes d’or mises à la poubelle en 2014 représentent 11 % de la production mondiale d’or de 2013. Il en est de même pour de nombreuses autres ressources de la planète, avec parfois des pourcentages de gaspillages encore supérieurs. Enfin, ces déchets représentent également un tonnage considérable de matières toxiques tels mercure, cadmium, chrome, plomb, chlorofluorocarbones, qui se retrouvent pour l’essentiel dans l’environnement, faute d’une collecte et traitement spécifiques.

Si le rapport souligne que les USA et la Chine sont les deux pays qui génèrent le plus de déchets électroniques et électriques (plus d’un tiers à eux deux), au niveau des individus, les Américains et les Chinois sont dépassés (largement pour les seconds) par les Européens. Les Norvégiens sont en effet les premiers producteurs de déchets électroniques et électriques au monde (28,4 kg), puis suivent les Suisses (26,3 kg), les Islandais (26,1 kg), Danois et Britanniques, quand les Américains sont neuvièmes et que les Chinois n’apparaissent pas dans le top 40, avec une production comprise entre 5 et 10 kg/an. De leur coté, les Français se placent en huitième position.

Continuer la lecture

Chiffre Clé

60% des espèces et 77% des habitats en situation défavorable

Publié

au

Par

60 % des espèces et 77% des habitats évalués dans l’analyse 2007–2012 demeurent dans un état de conservation défavorable, selon  le rapport 2015 de l’Agence européenne pour l’environnement (AEE)

Un tableau plutôt noir se dresse devant nous via ce rapport paru il y a quelques jours. un court extrait : « Le principal changement par rapport à l’analyse portant sur les années 2001–2006 est le pourcentage d’estimations dont l’état de conservation était qualifié d’inconnu, passant de 31 % à 17 % pour les espèces et de 18 % à 7 % pour les habitats, illustrant ainsi l’amélioration de nos connaissances et de nos bases factuelles. Une forte proportion des espèces (60 %) et des habitats (77 %) évalués dans l’analyse 2007–2012 demeurent dans un état de conservation défavorable. Les modifications méthodologiques réalisées entre les deux analyses empêchent de savoir si ces valeurs représentent une détérioration de leur état ou reflète une amélioration de nos bases de connaissances. Par ailleurs, même si la réponse sociétale à la perte de biodiversité est plus importante aujourd’hui, les actions positives peuvent prendre un certain temps avant d’impacter son état. L’une des réussites les plus marquantes est illustrée par l’expansion du réseau de zones protégées de Natura 2000 qui représente maintenant 18 % de la surface terrestre de l’UE et près de 4 % des eaux marines contrôlées par l’Union. La conservation et la gestion de ces zones protégées ainsi que d’autres zones définies au niveau national (et le renforcement de leur cohérence par le développement d’infrastructures vertes comme les corridors écologiques) représentent une étape essentielle pour la protection de la biodiversité de notre continent ».

Continuer la lecture

Chiffre Clé

14,2% de l’énergie en France est renouvelable

Publié

au

Par

La part des énergies renouvelables (EnR) dans la consommation finale brute d’énergie en France est de 14,2 % en 2013.
La part des énergies renouvelables (EnR) dans la consommation finale brute d’énergie en France est de 14,2 % en 2013, à comparer aux 15 % prévus par la trajectoire du plan national d’action en faveur des EnR (cible : 23 % en 2020).
La biomasse solide (bois-énergie, fraction biodégradable de la biomasse solide) représente à elle seule 46 % de la consommation finale brute d’EnR, l’hydraulique 23 %.
Les progrès observés depuis 2005 proviennent principalement du développement des biocarburants (+ 2,3 millions de tonnes-équivalent pétrole (Mtep), du bois-énergie (+ 1,9 Mtep), des pompes à chaleur (+ 1,4 Mtep) et de l’éolien (+ 1,3 Mtep).

enr

Source : Commissariat général au développement durable

Continuer la lecture

Tendance