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INTERVIEW

Interview de Corinne Lepage

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Présidente de Cap 21 (février 2003)

Interview de Corinne LepageCorinne Lepage est connue du grand public depuis une dizaine d’année, principalement pour avoir gagné la bataille de l’indemnisation des communes bretonnes, suite au naufrage du pétrolier Amoco Cadiz. Elle défend actuellement les victimes de la marée noire de l’Erika.

Ministre de l’environnement, de 1995 à 1997, elle s’oppose à la commercialisation du maïs transgénique. En 1998, elle défend l’association Ecoropa devant le Conseil d’Etat et obtient gain de cause pour la suspension de la commercialisation des 3 premières variétés de maïs transgéniques.

Le Club de réflexion politique, CAP 21, créé en 1996 par Corinne Lepage, devient un parti politique en juin 2000.

Avec Gilles-Eric Séralini et Jean-Marie Pelt, elle fonde le CRII-GEN (Comité de Recherche et d’Information Indépendantes sur le Génie Génétique) puis, après les élections présidentielles de 2002, elle crée, avec Michèle Rivasi, OVALE (Observatoire de vigilance et d’alerte écologique).

Univers-nature – La nécessité d’impliquer le développement durable dans les décisions politiques, ainsi que les déclarations du Président de la République, donnent-elles une reconnaissance et une marge de manoeuvre supplémentaire à l’actuelle ministre de l’Ecologie, par rapport à ses prédécesseurs ?

Corinne Lepage - Depuis 1995, les discours ont évolué et les catastrophes se sont succédées, il y a donc une pression de l’opinion publique qui est beaucoup plus forte qu’en 1995, c’est incontestable. Ceci étant, je suis pour ma part très préoccupée de ce qu’on a l’impression d’être en face d’une formidable campagne de communication, toutes les compétences du ministère de l’environnement filent ailleurs : le bruit des transports c’est le ministère des transports; les OGM c’est l’agriculture; la chasse c’est l’agriculture; l’axe santé/environnement, qui est tellement important, c’est la santé; donc on se demande ce que fait aujourd’hui le ministre de l’environnement.
Si vous voulez, j’ai l’impression qu’il y a une formidable campagne de communication et derrière vraiment pas grand chose, ce qui n’empêche rien au fait que le Président de la République est très sincèrement convaincu qu’il faut avancer.

Univers-nature – L’énergie, les OGM, le réchauffement climatique… nécessitent de se projeter bien au-delà de la validité d’un mandat politique. Dès lors, peut-on attendre une réponse objective et impartiale avec notre système politique actuel ?

Corinne Lepage - Je dirais que l’impartialité et l’objectivité n’est pas de ce monde, en revanche ce que l’on peut attendre c’est le maximum d’honnêteté intellectuelle et la mise à disposition du public de tous les éléments du débat. Par exemple, prenons aujourd’hui le débat sur l’énergie, il est clair que si on décide aujourd’hui de faire l’EPR et que l’on suit cette filière là, nous sommes parti pour 60 ans. Je ne suis pas de ceux qui pensent que l’on peut abandonner le nucléaire dans les 20 ou 30 ans qui viennent, en revanche je crois très sincèrement qu’on peut passer de 80 à 50% de l’électricité produite par le nucléaire. Ce qui impliquerait déjà une réduction assez importante du nombre de centrales.
Mais l’essentiel à mon sens n’est pas là, l’essentiel étant dans les économies d’énergie. La grande option que nous avons devant nous aujourd’hui c’est :
– soit de mettre en place une vrai politique d’économie d’énergie,
– soit de continuer sur la voie qui est là notre.
Si nous mettons en place une vrai politique d’économie d’énergie et que nous acceptons de recourir pour 50% à l’électricité d’origine nucléaire, alors la première centrale ne devra être construite qu’en 2034. Nous avons le temps de voir, d’ici là les techniques auront évoluées, l’EPR sera encore plus obsolète qu’aujourd’hui et je pense que l’on pourra faire mieux. Je prend cet exemple là, car il montre bien que les choix sont sur la très longue durée.
Les 50% restants c’est très probablement du gaz combiné et du renouvelable (éolien, solaire, je ne crois pas qu’on puisse faire beaucoup mieux avec l’hydraulique, et puis peut-être un peu la géothermie et la bio-masse). Mais l’essentiel, il ne faut pas rêver, ce sera du gaz.
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Univers-nature – Quittons le monde politique pour rejoindre l’associatif avec OVALE (Observatoire de vigilance et d’alerte écologique). Ou en est cette belle idée, qui apparaît bien silencieuse ?

Corinne Lepage - Cette idée s’est concrétisée. C’est maintenant une association qui fonctionne, nous sommes une cinquantaine au sein d’OVALE. Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues, mais je dirais que ce n’est pas une association qui se veut militante, c’est une association qui regroupe des scientifiques de très haut niveau, capables d’intervenir sur les débats et de donner leur point de vue. Vous parliez tout à l’heure d’objectivité et d’impartialité, je veux modestement parler d’honnêteté, c’est à cela que nous voulons nous atteler. Avoir une parole libre, honnête, en indiquant ce que l’on sait et ce que l’on ne sait pas, en acceptant de mettre le débat là, où du coup, on ne veut pas qu’il soit, parce que précisément il est gênant. Cela peut être sur les ondes électro-magnétique, cela peut être sur la charte de l’environnement, sur les OGM en liaison bien entendu avec le CRIIGEN, sur le nucléaire en liaison avec la CRIIRAD, cela peut être sur tout nouveau secteur, je pense en particulier aux nano-technologies dont nous serions bien inspirés de nous occuper aujourd’hui, avant qu’il ne soit trop tard…

Univers-nature – Un mot de conclusion !!

Corinne Lepage - Ecoutez, je crois que plus que jamais, tous ceux qui défendent avec conviction une certaine vision de l’homme, puisque c’est de cela dont il s’agit, dans ses rapports avec la nature, dans ses rapports avec la création, dans ses rapports avec le progrès, qui ont tiré les sonnettes d’alarme depuis des années et qui maintenant, voient malheureusement leurs prédictions se réaliser, doivent travailler ensemble pour faire changer les choses. Maintenant le temps du blabla est passé, nous sommes vraiment entrés dans le temps de l’action et celui de l’urgence.

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Energie

Interview : le concept Ecowatt pour lisser les pics de consommation

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Des éco-gestes simples sont à adopter pour éviter les pics de consommation

Des éco-gestes simples sont à adopter pour éviter les pics de consommation

ÉcoWatt Bretagne est une démarche éco-citoyenne et gratuite qui a pour objectif d’inciter les bretons à modérer leur consommation d’électricité, en particulier en hiver, le matin et entre 18h et 20h. Sandrine Morassi, responsable de la communication répond aux questions d’Univers Nature.

1/ Pouvez-vous nous présenter le concept d’Ecowatt ?

Le dispositif ÉcoWatt déclenche des alertes lors des périodes à risques, dans l’esprit des journées vertes, orange ou rouges de Bison futé, afin d’inviter tous les bretons à pratiquer les bons gestes énergie.
Pour recevoir gratuitement ces alertes (par mail, sms, appli mobiles…) et ainsi procéder aux Eco’gestes, il suffit de s’inscrire depuis le site internet dédié : www.ecowatt-bretagne.fr
Aujourd’hui, la démarche compte plus de 50 000 inscrits.

2/ Comment a t-il vu le jour ? Ce dispositif peut-il être étendu aux autres régions françaises ?

La démarche ÉcoWatt Bretagne a été initiée en novembre 2008 par RTE (Réseau de Transport d’Electricité), et ses partenaires (la Préfecture de Région Bretagne, le Conseil régional de Bretagne, ERDF et l’ADEME), pour répondre aux risques de coupures d’électricité en Bretagne, lors des pics de consommation.
Ce dispositif a été mis en place en raison de la fragilité électrique que connaît la Bretagne. En effet, avec une croissance de la consommation électrique supérieure à la moyenne nationale, la Bretagne est dans une situation fragile : véritable péninsule électrique, la région est située en « bout de réseau », l’électricité devant être acheminée sur de longues distances depuis les centrales principalement situées dans la vallée de la Loire. La production est par ailleurs loin de couvrir tous les besoins, la région ne produisant que 11% de l’électricité qu’elle consomme. Dans ce contexte, les risques de coupures peuvent survenir, lors des pointes de consommation en hiver, notamment en cas d’incident sur un moyen de production ou sur le réseau électrique.
Aujourd’hui, il existe en Bretagne et en région PACA (www.ecowatt-paca.fr), les deux seules régions en France qui connaissent une situation de péninsule électrique.

3/ Le but est de lisser les pics de consommation ? Comment cela fonctionne ?
Les risques de coupure interviennent lors des pics de consommation en hiver, qui ont lieu en Bretagne le matin et le soir (entre 18h et 20h). L’enjeu est donc d’inviter les bretons à procéder aux bons gestes sur ces instants, afin de contribuer à baisser ces pointes et donc à lisser la courbe de consommation sur la journée.

4/ Quels sont les résultats dont vous disposez sur les précédentes éditions ?

A titre d’exemple, nous avons pu évaluer que, lors de la vague de froid de février 2012, les effets des gestes des inscrits durant les 7 jours de froid, se sont traduits par une réduction de la consommation qui a pu atteindre jusqu’à 2 à 3% aux heures les plus chargées, l’équivalent de la consommation cumulée des villes de Quimper, Saint-Malo et Vannes.

5/ Quelles sont les principales actions que les particuliers peuvent mettre en place pour réduire leur consommation électrique ?

Pour réduire la consommation lors des pics, il existe des gestes simples à mettre en place à la maison ou sur le lieu de travail : il s’agit par exemple d’éviter pendant le temps de l’alerte d’utiliser la machine à laver, le lave-vaisselle ou le four ; pour le chauffage électrique, de baisser le thermostat…

6/ Quel rôle peuvent jouer les énergies renouvelables dans ce système ? Quelle part représentent les énergies renouvelables au niveau régional ?

Le déclenchement d’une alerte EcoWatt dépend des prévisions de consommation réalisées par RTE, à partir de plusieurs paramètres : consommation, production, disponibilité du réseau, météo. La production émise par les énergies renouvelables est donc prise en compte. Toutefois, du fait de son intermittence, cette production est plus difficilement prévisible qu’une production classique. Aujourd’hui, RTE dispose d’un outil IPES (Insertion de la Production Eolienne et photovoltaïque sur le Système). Installé dans les dispatchings (les « tours de contrôle de l’électricité »), cet outil permet de disposer d’une prévision de production éolienne et photovoltaïque heure par heure pour la journée en cours et le lendemain, en fonction des prévisions de vent et d’ensoleillement.

La production des énergies renouvelables en Bretagne en 2012 représentait 89% de la production totale d’électricité en Bretagne.

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Habitat

Interview avec Vidal Benchimol, auteur de « Vers un nouveau mode de ville»

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Le quartier BedZED à Londres, un des premiers écoquartiers européens.

Le quartier BedZED à Londres, un des premiers écoquartiers européens. Une nouvelle forme d’habitat qui se développe.

En 2007, dans un contexte de crise écologique et économique, Vidal Benchimol conçoit les « Écofaubourgs », un concept d’habitat collectif écologique. Il vient de publier l’ouvrage « Vers un nouveau mode de ville », aux Éditions Alternatives, co-écrit avec Stéphanie Lemoine qui souhaite dresser un état des lieux des tendances et un inventaire des pratiques contemporaines de la fabrique de la ville.

Votre livre s’appelle vers un nouveau mode de ville, quel est selon vous le visage de la ville contemporaine ?

En Europe, la ville contemporaine est en pleine transformation. Les élus et les urbanistes voient bien que les modèles d’aménagement fondés sur la séparation des fonctions urbaines (on mange d’un côté, on travaille ailleurs, etc.), et qui ont prévalu ces cinquante dernières années, ne marchent pas. Il faut inventer autre chose ! C’est ce à quoi s’emploie l’urbanisme durable, qui cherche à rendre la ville plus compacte, plus économe en ressources et plus solidaire

Quelles sont les principales mutations (habitat, mobilité, mode de consommation) qu’opère la ville depuis quelques décennies ? En quoi la ville évolue à l’aune des problématiques environnementales ?
Les transformations les plus visibles ces dernières années sont liées à la nécessité de maîtriser l’énergie. Dans le bâtiment, cela se traduit par l’adoption de réglementations thermiques plus contraignantes. Depuis l’an dernier, la RT 2012 oblige ainsi les maîtres d’ouvrage à concevoir des bâtiments 4 fois plus performants qu’un immeuble haussmannien. De la même manière, les métropoles cherchent de plus en plus à encourager les alternatives à la voiture, que ce soit via l’offre de transports en commun et de vélos en libre service ou l’aménagement de zones 30. L’objectif est de grignoter petit à petit l’espace dévolu à la voiture, en vue d’un meilleur partage modal.

Quels sont les principaux défis qui attendent la ville actuelle pour devenir « durable » ?
L’adaptation au changement climatique, avec ce qu’elle implique d’incertitude, est l’un des premiers défis auxquels doit s’affronter la ville contemporaine. Pour y faire face, les villes ont tout intérêt à devenir résilientes : elles doivent diversifier leurs modes de production, leur approvisionnement, et apprendre à compter sur les ressources locales. D’où les projets d’agriculture urbaine qui fleurissent un peu partout, mais aussi l’essor des circuits courts et de la consommation collaborative…

Selon vous, quelles sont les initiatives actuelles les plus pertinentes pour la fabrique de l’espace urbain ?
Toutes celles qui s’opposent à l’aménagement « autoritaire » de la ville, et conçoivent l’écologie urbaine en relation étroite avec la démocratie locale. Si la fabrique de l’espace urbain n’est pas le fruit d’une négociation, et même pourquoi pas d’un conflit fécond entre décideurs et citoyens,  elle a peu de chance de déboucher sur un cadre de vie vraiment durable.  A cet égard, l’exemple des écoquartiers nord-européens est édifiant : ceux qui parviennent le mieux à concilier qualité de vie et économie de ressources sont nés d’une implication forte de leurs habitants, et parfois d’un bras de fer corsé avec la municipalité…

Quels sont les freins actuels au développement de la ville durable ?
Ils sont nombreux ! La crise économique, qui a partiellement détourné les citoyens des enjeux écologiques, en est un. Certains voient pourtant dans cette crise une conséquence de nos choix énergétiques. La ville contemporaine est aussi de plus en plus clivée socialement. Dans ces conditions, la mixité sociale, même avec ce qu’elle a de compliqué à mettre en œuvre, devient un véritable enjeu…

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Habitat

« On ne peut plus construire aujourd’hui comme il y a quelques années ou décennies »

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Projet " Modulife" d'habitat économe en énergie. Crédit : Philippe Bovet

Projet « Modulife » d’habitat économe en énergie. Crédit : Philippe Bovet

Olivier Silder et Philippe Bovet, deux spécialistes de l’énergie et de l’habitat viennent de publier l’ouvrage «  Bâtiments performants. Des constructeurs relèvent le défi du réchauffement climatique » aux éditions Terre Vivante. Philippe Bovet a répondu aux questions d’Univers Nature sur l’enjeu que représente l’habitat dans la transition énergétique.

1/ Qu’est ce qui vous a motivé à écrire cet ouvrage ?

D’abord la rencontre avec Olivier Sidler, un des énergéticiens les plus compétents d’Europe et un excellent pédagogue pour toutes ces questions énergétiques. Ensuite connaître ces décideurs qui ont compris que la donne énergétique avait changé et qu’on ne peut plus construire aujourd’hui comme il y a quelques années ou décennies.

2/ Sur quels critères avez-vous sélectionné les bâtiments ?

Des critères essentiellement géographiques, afin que nous n’ayons Olivier et moi-même peu à nous déplacer. Tous les entretiens ont eu lieu dans un triangle Paris-Valence-Mulhouse. Olivier habite dans la Drome et moi à Bâle. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas d’exemples intéressants en Bretagne ou à Toulouse, mais pour nous cela évitait des déplacements inutiles et nous permettaient aussi d’être cohérents en matière d’énergie et de transports.

3/Quels sont les freins actuels à lever pour favoriser la transition énergétique dans ce secteur ?

Comme je l’explique dans l’introduction, la forte inertie des mentalités entraine une certaine difficulté pour mettre en place le changement. Aussi, on relève des freins réglementaires comme la garantie décennale (qui protège pendant 10 ans après la livraison l’acquéreur contre tout vice de construction) qui opère comme un frein à l’innovation, des freins liés à à la formation et au manque de compétences de certains corps de métiers ainsi que des difficultés de financement.

4/ Quel projet a particulièrement retenu votre attention ? Pourquoi ?

Tous sont intéressants car différents. De la maison individuelle rénovée à l’immeuble neuf de bureaux à énergie positive de la ZAC de Bonne. Cette diversité montre qu’un changement est possible dans tous les secteurs du bâti et rapidement si on le veut et si on s’en donne la peine.

5/ En moyenne, quel est le surcoût pour construire des bâtiments basse consommation ?

On doit ne pas parler de surcoût, mais de surinvestissement, mais avoir ensuite des factures énergétiques plus faibles. Il y a de multiples surcoûts acceptés et jamais remis en cause, comme les places de parkings en grande partie inutile dans les centres urbains bien desservis par les transports en commun. Ou encore une entrée d’immeuble en marbre, alors que d’autres matériaux peuvent être choisis. Et au delà, le dérèglement climatique nous oblige à agir. Quand quelqu’un se noie et qu’on doit lui jeter une bouée, on ne discute pas du prix de celle-ci.

 6/ C’est quoi pour vous un bâtiment intelligent ?

C’est avant tout un bâtiment low-tech (et non high-tech) performant. Il ne faut empiler les systèmes énergétiques et avoir des bâtiments complexes.

7/ La prochaine RT 2020 qui généralisera le Bepos est-elle une réponse suffisante pour atteindre les objectifs de réduction de CO2 fixés par la France ?

Absolument pas puisque nous émettons du CO2 selon 4 axes: l’habitat, les transports, les achats et les déchets. Le bâtiment n’est donc qu’un des 3 secteurs. De plus le bâtiment neuf ne représente qu’1% du parc annuel de logement mis en chantier, il faut absolument s’attaquer à la rénovation du parc existant.

 

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