Agriculture Chasse
Suivre le bar à la trace pour étudier ses déplacements et échanges
Au cours de lété 2010, lIfremer et le parc naturel marin dIroise (1) ont mené une campagne de marquage de bars afin détudier les déplacements individuels et les échanges entre populations, notamment celles de la Manche et du golfe de Gascogne. Dans le nord du Parc naturel, 9 bars, pêchés par un ligneur professionnel, ont été équipés de marques acoustiques (2) en juillet et août 2010.
Les observations comportementales ont démontré une forte activité avec des déplacements pouvant atteindre plusieurs dizaines de milles nautiques en 24 heures, bien que concentrés dans la même zone. Lun des individus marqués en août a été repéré successivement en septembre et en novembre 2010. Ce constat donne à penser que, pour certains individus, la mer dIroise (3) nest pas une simple zone de transit mais probablement une zone de nourrissage. Il soulève également la question de lexistence dune éventuelle population sédentaire.
Second temps de cette campagne de recherche, en septembre 2010, 98 bars ont été équipés dune marque « archive ». Ces marques sont dotées dune mémoire, capables de stocker en temps réel les mesures de pression et de température du milieu où évolue le poisson. Ces données permettent ensuite, sous certaines conditions, de retracer les trajectoires des individus recapturés. Début 2011, deux marques ont été retrouvées. La première fut découverte par un promeneur, le 10 février, sur la plage dOmaha Beach, en Basse-Normandie. Les chercheurs pensent que le poisson a dabord été pêché et vidé, la marque ayant été rejetée à leau avant de séchouer sur la plage dOmaha Beach. La seconde marque fut retrouvée, le 22 février, sur un poisson acheté à un mareyeur de lîle dYeu, travaillant avec la criée des Sables dOlonne. Des croisements d’information ont permis de situer la position de la recapture au sud du plateau de Rochebonne, dans le golfe de Gascogne.Contredisant les observations permises par les marques acoustiques, ces deux poissons ont rapidement quitté la zone où ils ont été relâchés et ont tous deux emprunté des trajectoires migratoires différentes.
De nouvelles captures étant attendues à lapproche de la saison estivale, lIfremer et le Parc marin appellent pêcheurs professionnels et amateurs à ramener les poissons marqués, sans limitation de durée. Au contraire, plus les marques récupérées sont anciennes, plus les informations recueillies sont pertinentes. Une récompense de 100 euros sera versée pour tout retour dun bar entier avec sa marque externe en place, la marque électronique associée et les informations sur la capture, y compris plusieurs années après le marquage.
Si les informations recueillies ont notamment montré que des individus adultes de la mer d’Iroise peuvent alimenter tant les frayères du nord (Manche) que du sud (golfe de Gascogne), létude va se poursuivre en 2001 afin détudier le rôle fonctionnel de la mer dIroise dans la dynamique spatio-temporelle de la population de bar. Des opérations de marquage seront reconduites dès lautomne prochain.
1- Le Parc naturel marin dIroise uvre à une meilleure gestion des stocks emblématiques présents dans ses eaux, comme le bar (Dicentrarchus labrax).
2- Celles-ci émettent à hautes fréquences des informations relatives à la température et à la pression subies par le poisson.
3- La Mer d’Iroise est définie, géographiquement, par lespace maritime délimité par les parallèles et méridiens joignant la côte finistérienne aux îles de Sein et dOuessant (source Previmer).
ACTUALITE
Les bons outils font les bons… agriculteurs
Pour le matériel agricole en général qu’il s’agisse d’une moissonneuse batteuse ou d’une tondeuse en passant par les outils, que l’on soit particulier ou professionnel, avons-nous besoin impérativement d’acheter du neuf ?
Faut-il forcément passer par la case Grande Surface de Jardinage/Bricolage pour acheter sa tondeuse ? Pourquoi ne pas privilégier un vieux tracteur à une neuve tondeuse autoportée ? De la même manière, le matériel agricole en général, coute cher, tracteur, benne agricole, moissonneuse batteuse, avec les années, ces engins offrent des technologies de plus en plus pointues, pour des prix de plus… mirobolants.
Cependant, depuis plusieurs années il existe un site spécialisé pour découvrir les annonces de tracteurs agricoles ? Il s’agit du site Agriaffaire, le lieu dédié à l’achat et à la vente de matériel agricole, viti-vinicole, forestier et de motoculture, qu’il s’agisse de matériel neuf ou d’occasion.
Fondé en 2000 par trois agriculteurs français, ce site est la plateforme d’annonces d’achat et de vente de matériel agricole d’occasion comme neuf. Offrant de multiples possibilités et méthodes d’achat et de vente, il met aussi à disposition des vendeurs et acheteurs, un Observatoire des prix pour permettre à chacun d’évaluer les fluctuations et les prix moyens des principaux matériels agricoles.
Outre l’observatoire, parmi les nombreuses bonnes idées qui animent ce site, se trouve la rubrique dédiée aux épaves, une sorte de « casse » pour y chiner en ligne les pièces mécaniques, comme vous pourrez le constater en cherchant à en savoir plus sur les modèles.
Près de 300.000 machines y sont commercialisées, cela va du matériel peu utilisé à des pièces de collection toujours en état de marche. De l’arracheuse de pomme de terre dernière génération en passant par le tracteur de 1958, vous y trouverez un vaste choix pour répondre à tous les besoins.
ACTUALITE
De l’engrais dans mes toilettes
Dans le monde de demain, l’eau deviendra (si elle ne l’est pas déjà) la plus importante des ressources. Réfléchir dès aujourd’hui à des solutions pour l’économiser apparaît comme une sage solution. Interdire de laver sa voiture ou de remplir sa piscine en période de canicule font déjà partie des solutions, mais il s’agit de mesures d’urgence, pas de prévention. D’après le centre d’information de l’eau, l’un des postes où les économies d’eau pourraient être les plus spectaculaires, ce sont les toilettes, qui engloutissent 20% de notre consommation quotidienne.
La solution des toilettes sèches existe, mais il faut bien reconnaître que nombre d’entre nous pouvons bloquer sur le principe (recouvrir ses déjections de sciure, les récupérer et les composter), y voyant un manque d’hygiène rédhibitoire. Des étudiants britanniques imaginaient eux économiser l’équivalent du volume de 26 piscines olympiques chaque année en encourageant simplement leurs camarades sur leur campus universitaire d’uriner dans leur douche le matin, sans passer par la case toilettes. Même problème, cela peut poser un problème d’hygiène à la majeure partie de la population. En revanche, la solution de récupérer l’urine des toilettes pour la transformer en engrais devrait être plus facilement acceptée. Après tout, c’est comme cela que nous produisons des engrais naturels depuis des siècles, grâce aux rejets des élevages agricoles.
Toopi Organics, une société française, travaille sur un procédé qui permettrait d’économiser de substantiels volume d’eau potable, dont 200 milliards de litres sont pollués chaque année en France dans nos toilettes. L’idée est simple et comprend 3 étapes :
- récupérer l’urine, qui est naturellement riche en azote, phosphore et potassium (3 nutriments qui favorisent la croissance des plantes) pour le dépolluer d’abord en filtrant les résidus médicamenteux et hormonaux. Les festivals, les collectivités et les laboratoires d’analyse sont ciblés comme « sources » dans un premier temps.
- enrichir l’urine nettoyé en micro-organismes pour améliorer son potentiel fertilisant pour les plantes.
- distribuer cet engrais 100% biologique dans des coopératives agricoles ou auprès des fabricants d’engrais bio.
Des tests sont actuellement en cours pour valider le procédé de Toopi Organics, et dès qu’ils se seront avérés concluants, le produit de leurs recherches devrait être disponible à la vente.
Vous ne regarderez plus jamais vos toilettes de la même façon…
Photo : www.toopi-organics.com
ACTUALITE
Ensemble avec les labels MSC et ASC pour la Semaine de la Pêche Responsable
A l’occasion de la deuxième édition de la semaine de la pêche responsable (19-25 février), différents protagonistes se mobilisent pour mieux sensibiliser le public à la nécessité de préserver les ressources aquatiques et les écosystèmes marins. Venez découvrir deux labels qui offrent la possibilité de faire le bon choix de produits pour préserver l’environnement.
Une semaine pour sensibiliser
Chaque année dans le monde, une personne consomme en moyenne 20 kg de poisson par an, soit près de deux fois plus qu’il y a 50 ans. En conséquence, 90 millions de tonnes de poisson sont capturées chaque année, selon la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture). Les limites des ressources océaniques sont presque franchies et les mauvaises pratiques, la surpêche ou la pêche illégale vident nos océans. Dans son rapport 2017 sur les impacts environnementaux, le MSC précise que la démarche invitant les consommateurs à privilégier les produits de la mer labellisés durables incite les pêcheries à améliorer leurs pratiques pour répondre aux critères environnementaux du MSC.
C’est pourquoi La semaine de la pêche responsable donne l’occasion aux consommateurs de mieux comprendre les enjeux de la pêche durable et de l’aquaculture responsable. Mais aussi de mieux comprendre les solutions qui sont proposées. Retrouvez l’appel à action en suivant ce lien
Lors de vos achats, vous aussi, vous pouvez avoir un rôle actif.
Les lables MSC et ASC vous permettent d’identifier rapidement et facilement les produits qui sont respectueux des ressources marines et des écosystèmes. La prochaine fois que vous aurez envie de poisson, n’oubliez pas de chercher les deux logos bleu et vert dans les rayons :
Des entreprises qui encouragent la consommation responsable des produits de la mer
Supermarchés, marques, restaurants collectifs, fournisseurs… soutiennent eux aussi la Semaine de la pêche responsable avec le MSC et l’ASC. Ces acteurs participent également activement auprès des consommateurs, puisqu’ils représentent une quantité importante de prises de poissons capturés, et sont donc essentiels à la préservation de la biodiversité marine. Tout au long de la semaine, ces entreprises sensibilisent eux aussi à l’importance des labels MSC et ASC auprès du grand public. Demandez plus d’information à ce sujet dans votre magasin !
Pour plus d’informations sur la Semaine de la Pêche Responsable, rendez-vous sur le site internet du MSC