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Elevage intensifs de lapins : maintien du carton rouge pour la France

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Si les conditions dans lesquelles sont détenus les animaux d’élevage sont malheureusement très souvent synonymes de souffrances pour les occupants, cela est encore plus vrai pour les petits animaux. De fait, plus ils sont petits, plus ils sont agglutinés dans un bâtiment et plus leur environnement est « concentrationnaire ». Il en va notamment ainsi pour les poulets, les poules pondeuses ou les lapins. Mais si l’élevage de poules en batterie de cages doit être proscrit en Europe à compter de 2012, celui de lapins semble avoir encore de beaux jours devant lui.

En France, le sort des lapins d’élevage n’a guère évolué ces dernières années comme le révèlent les enquêtes successives menées par l’association de protection animale L214. En octobre 2008, une immersion dans les élevages implantés en France levait le voile sur le quotidien désastreux de ces animaux promis à l’abattage, exposés à des blessures physiques, une hygiène déplorable et des morts précoces et nombreuses. Le rapport de l’époque estimait alors le marché français des élevages en batterie de lapins à plus de 40 millions de lapins. Les établissements comptaient en moyenne 495 lapines reproductrices, les effectifs globaux avoisinant les 6000 individus. Représentative d’une évolution à la hausse, la taille moyenne des élevages aurait triplé de 1984 à 2006.

Or, une nouvelle enquête de L214, réalisée courant 2009 dans quatre élevages fournissant la plus grande marque française de viande de lapin, n’indique aucune évolution favorable des conditions de détention dans ces établissements, bien au contraire. Semblable à ce que l’on rencontre dans les élevages de poules en batterie, les cages en grillage sont suspendues au-dessus de fosses à excréments. Enfermées à vie, les lapines sont entassées dans des cages alignées en batterie en vue des mises bas. De par leur fragilité à la naissance, il est fréquent que les lapereaux périssent écrasés par leur mère et soient laissés agonisants. Il n’est pas rare, pour ne pas dire courant, que les animaux vivants côtoient des cadavres non recueillis.


Vue de dessous des cages suspendues au-dessus des fosses à excréments (photo L214)


Mais, comme le note l’association, la question du bien-être animal n’est pas la seule problématique liée à cette forme d’élevage intensif. En effet, de par la sensibilité à certaines pathologies spécifique aux lapins et une promiscuité excessive, la maîtrise des risques sanitaires est loin d’être évidente. Elle se traduit par l’utilisation massive d’antibiotiques, ouvrant la voie à un nouveau fléau, à savoir l’antibiorésistance. Dans un rapport basé sur des données de 2008, l’AFSSA (1) a reconnu que les lapins sont les animaux d’élevage les plus exposés aux antibiotiques, devant les porcs et les volailles. Pour l’année 2006, l’Agence Nationale du Médicament Vétérinaire a fait état de 127,34 tonnes d’antibiotiques utilisées dans les élevages de lapins, soit près de 10 % de la totalité des antibiotiques utilisés par les éleveurs français.

Pour L214, la France, 4e producteur mondial de lapins destinés à la consommation après la Chine, l’Italie et l’Espagne, doit impérativement remédier à cette situation et mettre un terme à l’exploitation industrielle des lapins. En Allemagne, les prémisses de cette prise de conscience semblent faire jour, la deuxième chaîne de supermarchés, Rewe, ayant récemment annoncé son intention de ne plus vendre de la viande de lapins issus d’élevages en cages.

Cécile Cassier

1- Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments
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Les bons outils font les bons… agriculteurs

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Pour le matériel agricole en général qu’il s’agisse d’une moissonneuse batteuse ou d’une tondeuse en passant par les outils, que l’on soit particulier ou professionnel, avons-nous besoin impérativement d’acheter du neuf ?

Faut-il forcément passer par la case Grande Surface de Jardinage/Bricolage pour acheter sa tondeuse ? Pourquoi ne pas privilégier un vieux tracteur à une neuve tondeuse autoportée ? De la même manière, le matériel agricole en général, coute cher, tracteur, benne agricole, moissonneuse batteuse, avec les années, ces engins offrent des technologies de plus en plus pointues, pour des prix de plus… mirobolants.

Cependant, depuis plusieurs années il existe un site spécialisé pour découvrir les annonces de tracteurs agricoles ? Il s’agit du site Agriaffaire, le lieu dédié à l’achat et à la vente de matériel agricole, viti-vinicole, forestier et de motoculture, qu’il s’agisse de matériel neuf ou d’occasion.

Fondé en 2000 par trois agriculteurs français, ce site est la plateforme d’annonces d’achat et de vente de matériel agricole d’occasion comme neuf. Offrant de multiples possibilités et méthodes d’achat et de vente, il met aussi à disposition des vendeurs et acheteurs, un Observatoire des prix pour permettre à chacun d’évaluer les fluctuations et les prix moyens des principaux matériels agricoles.

Outre l’observatoire, parmi les nombreuses bonnes idées  qui animent ce site, se trouve la rubrique dédiée aux épaves, une sorte de « casse » pour y chiner en ligne les pièces mécaniques,  comme vous pourrez le constater en cherchant à en savoir plus sur les modèles.

Près de 300.000 machines y sont commercialisées, cela va du matériel peu utilisé à des pièces de collection toujours en état de marche. De l’arracheuse de pomme de terre dernière génération en passant par le tracteur de 1958, vous y trouverez un vaste choix pour répondre à tous les besoins.

 

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De l’engrais dans mes toilettes

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Dans le monde de demain, l’eau deviendra (si elle ne l’est pas déjà) la plus importante des ressources. Réfléchir dès aujourd’hui à des solutions pour l’économiser apparaît comme une sage solution. Interdire de laver sa voiture ou de remplir sa piscine en période de canicule font déjà partie des solutions, mais il s’agit de mesures d’urgence, pas de prévention. D’après le centre d’information de l’eau, l’un des postes où les économies d’eau pourraient être les plus spectaculaires, ce sont les toilettes, qui engloutissent 20% de notre consommation quotidienne.

La solution des toilettes sèches existe, mais il faut bien reconnaître que nombre d’entre nous pouvons bloquer sur le principe (recouvrir ses déjections de sciure, les récupérer et les composter), y voyant un manque d’hygiène rédhibitoire. Des étudiants britanniques imaginaient eux économiser l’équivalent du volume de 26 piscines olympiques chaque année en encourageant simplement leurs camarades sur leur campus universitaire d’uriner dans leur douche le matin, sans passer par la case toilettes. Même problème, cela peut poser un problème d’hygiène à la majeure partie de la population. En revanche, la solution de récupérer l’urine des toilettes pour la transformer en engrais devrait être plus facilement acceptée. Après tout, c’est comme cela que nous produisons des engrais naturels depuis des siècles, grâce aux rejets des élevages agricoles.

Toopi Organics, une société française, travaille sur un procédé qui permettrait d’économiser de substantiels volume d’eau potable, dont 200 milliards de litres sont pollués chaque année en France dans nos toilettes. L’idée est simple et comprend 3 étapes :

  • récupérer l’urine, qui est naturellement riche en azote, phosphore et potassium (3 nutriments qui favorisent la croissance des plantes) pour le dépolluer d’abord en filtrant les résidus médicamenteux et hormonaux. Les festivals, les collectivités et les laboratoires d’analyse sont ciblés comme « sources » dans un premier temps.
  • enrichir l’urine nettoyé en micro-organismes pour améliorer son potentiel fertilisant pour les plantes.
  • distribuer cet engrais 100% biologique dans des coopératives agricoles ou auprès des fabricants d’engrais bio.

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Des tests sont actuellement en cours pour valider le procédé de Toopi Organics, et dès qu’ils se seront avérés concluants, le produit de leurs recherches devrait être disponible à la vente.

Vous ne regarderez plus jamais vos toilettes de la même façon…

Photo : www.toopi-organics.com

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Ensemble avec les labels MSC et ASC pour la Semaine de la Pêche Responsable

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A l’occasion de la deuxième édition de la semaine de la pêche responsable (19-25 février), différents protagonistes se mobilisent pour mieux sensibiliser le public à la nécessité de préserver les ressources aquatiques et les écosystèmes marins. Venez découvrir deux labels qui offrent la possibilité de faire le bon choix de produits pour préserver l’environnement.

Une semaine pour sensibiliser

Chaque année dans le monde, une personne consomme en moyenne 20 kg de poisson par an, soit près de deux fois plus qu’il y a 50 ans. En conséquence, 90 millions de tonnes de poisson sont capturées chaque année, selon la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture). Les limites des ressources océaniques sont presque franchies et les mauvaises pratiques, la surpêche ou la pêche illégale vident nos océans. Dans son rapport 2017 sur les impacts environnementaux, le MSC précise que la démarche invitant les consommateurs à privilégier les produits de la mer labellisés durables incite les pêcheries à améliorer leurs pratiques pour répondre aux critères environnementaux du MSC.

C’est pourquoi La semaine de la pêche responsable donne l’occasion aux consommateurs de mieux comprendre les enjeux de la pêche durable et de l’aquaculture responsable. Mais aussi de mieux comprendre les solutions qui sont proposées. Retrouvez l’appel à action en suivant ce lien

 

Lors de vos achats, vous aussi, vous pouvez avoir un rôle actif.

Les lables MSC et ASC vous permettent d’identifier rapidement et facilement les produits qui sont respectueux des ressources marines et des écosystèmes. La prochaine fois que vous aurez envie de poisson, n’oubliez pas de chercher les deux logos bleu et vert dans les rayons :

Label MSC

 

Des entreprises qui encouragent la consommation responsable des produits de la mer

Supermarchés, marques, restaurants collectifs, fournisseurs… soutiennent eux aussi la Semaine de la pêche responsable avec le MSC et l’ASC. Ces acteurs participent également activement auprès des consommateurs, puisqu’ils représentent une quantité importante de prises de poissons capturés, et sont donc essentiels à la préservation de la biodiversité marine. Tout au long de la semaine, ces entreprises sensibilisent eux aussi à l’importance des labels MSC et ASC auprès du grand public. Demandez plus d’information à ce sujet dans votre magasin !

 

Pour plus d’informations sur la Semaine de la Pêche Responsable, rendez-vous sur le site internet du MSC

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