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Amiante : appel à durcir la réglementation et intégrer toutes les fibres
Bien que la dangerosité de l’amiante ait été identifiée au début du XXe siècle dans de nombreux pays, il aura fallu attendre 1997 pour que toute extraction, fabrication et transformation de fibres d’amiante soient interdites en France. Entre-temps, ‘l’or blanc’ aura eu le temps de faire des dizaines de milliers de morts dans l’hexagone. Une mission d’information du Sénat, en 2005, releva ainsi plus de 35 000 décès depuis le milieu des années soixante jusqu’à l’interdiction de 1997. Pire, compte tenu de la latence des pathologies correspondantes, entre 60 000 et 100 000 décès supplémentaires, directement dus à l’amiante, devraient être enregistrés d’ici à 2020.
Alors que le caractère cancérogène de toutes les formes d’amiante a été officiellement reconnu en France au milieu des années soixante-dix, la réglementation visant à la protection du public et des professionnels, contre les risques liés à l’inhalation de poussières d’amiante, est alignée sur les données de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé). C’est ainsi que seules les fibres d’amiante dont la longueur est supérieure à 5 microns, la largeur inférieure à 3 microns et le rapport longueur sur largeur supérieur à 3, sont prises en compte. Les autres types de fibres, les FCA (Fibres Courtes d’Amiante : longueur < 5 microns, diamètre d < 3 microns et rapport L/d ≥ 3) n'existent pas aux yeux de la réglementation actuelle, tandis que les FFA (Fibres Fines d'Amiante : L ≥ 5 microns, d < 0,2 micron et L/d ≥ 3) sont uniquement intégrées que dans le cadre général, à l'exclusion des activités professionnelles.
Or, cette définition qui fait uniquement référence à des considérations techniques, pour un problème qui est sanitaire, interroge la communauté scientifique depuis 2003. A cette date, la publication d’une étude mis en avant que, quelles que soient leurs dimensions, les fibres d’amiante sont potentiellement dangereuses pour l’homme et contribuent au développement de diverses pathologies.
C’est dans ce contexte qu’en 2005, les ministères chargés de l’écologie, du travail et de la santé ont requis l’avis de l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset) sur les risques pour la santé des fibres actuellement exclues de la réglementation. Venant de rendre ses premiers éléments d’étude aujourd’hui, l’agence préconise une extension de la réglementation à tous les types de fibres pour renforcer la protection des professionnels et de la population. En effet, l’Afsset est arrivée à la conclusion que les ‘fibres fines (FFA) ont un effet cancérogène significatif’. Pour les professionnels (1), les ajouter au comptage accroîtrait de 25 % le nombre de fibres comptabilisées Concernant les fibres courtes (FCA), malgré l’absence de données précises, l’Afsset considère que rien ne permet d’écarter un effet cancérogène. A ce titre, elle se prononce également pour leur prise en compte, d’autant que les FCA peuvent être omniprésentes dans les lieux publics (dalles vinyle amiante, etc.) où les matériaux amiantés se dégradent sous l’effet du frottement.
Si la nature de l’amiante, la nature du matériau (calorifugeage, faux plafond, dalle de sol, flocage ), et dans une moindre mesure les types d’amiante utilisés, influencent les proportions de FCA et de FFA, les analyses menées cautionnent grandement les recommandations avancées par l’Afsset. Les échantillons d’air, prélevés dans ces environnements, présentent en moyenne 90 % de FCA. Mieux encore, il existe des situations, à proximité de matériaux dégradés contenant de l’amiante, où les prélèvements réalisés contiennent 100 % de FCA (2), autrement dit des lieux qui jusqu’alors ne sont pas concernés par la réglementation
Face à ce constat, et aux conséquences qui y sont liées (3), la France s’alignera-t-elle sur ces proches voisins (Allemagne, Pays-Bas, Suisse) qui ont une valeur d’exposition maximale de 10 F/L (fibre par litre) sur 8 heures quand la valeur réglementaire actuelle française se situe à 100 F/L sur une heure, soit une tolérance 80 fois supérieure
1- Outre les chantiers de désamiantage, l’environnement professionnel actuel concerne les activités au contact avec des matériaux ou produits contenant de l’amiante (asphalte amianté, fabrication de freins, mines, textile, enlèvement, recyclage et amiante ciment).
2- A titre d’exemple, dans une école, alors qu’aucune FLA n’était détectée, les échantillons ont révélé jusqu’à 630 fibres FCA par litre d’air.
3- En France, 10 à 20 % des cancers du poumon et 85 % des mésothéliomes (une forme rare de cancer) seraient dus à l’amiante. En 2003, l’amiante a ainsi été à l’origine d’environ 2 000 décès par cancer du poumon et 1 250 par mésothéliome (pour l’essentiel des cancers de la plèvre). Economiquement, le ministère de la santé estime que le coût cumulé sur 20 ans de la prise en charge des victimes de l’amiante devrait être compris entre 26,8 et 37,2 milliards d’euros.
ACTUALITE
Football : quels avantages pour votre santé ?
Le football est le sport le plus pratiqué et le plus réputé au monde. Universel, il attire aussi bien les joueurs que les simples amateurs et les passionnés de sport. Sans être footballeur professionnel, la pratique de cette discipline offre de nombreux avantages sur votre santé. Outre les sensations qu’il vous procure, il vous permet de vous dépenser sur le plan physique. Il est aussi bénéfique pour le moral.
Une bonne condition physique sur le long terme
Le football présente l’avantage d’être un sport complet. Vous devez faire preuve d’endurance sur le terrain. Il faut courir après le ballon tout en gardant un minimum de lucidité après plusieurs courses à haute intensité. Or, une partie de football dure 90 minutes, voire plus en cas de prolongation. Cela permet de stimuler efficacement l’appareil respiratoire et de développer la résistance à l’effort. Plus vous vous dépensez, plus vous devenez fort et résistant.
Par ailleurs, le football implique un vaste éventail de mouvements sur une longue période. Ce qui est un excellent moyen de renforcer le tonus musculaire. Un autre avantage non négligeable qui pousse à pratiquer ce sport est de favoriser la santé osseuse. Pendant toute la durée d’une partie, quasiment tous les os du corps sont sollicités en continu. Cela accroît leur résistance dans le temps et prévient la perte de densité osseuse qui survient avec l’âge.
Un moral au beau fixe et l’épanouissement personnel
Jouer au football offre différents avantages sur le plan physique. Outre les bienfaits exposés ci-haut, il développe la coordination, la vitesse et la précision. De plus, la pratique de ce sport est bénéfique pour votre santé mentale. Comme il se pratique en plein air, il fait du bien à votre moral. Au contact de l’air frais et de la lumière du jour, vous oubliez plus facilement vos soucis et vos préoccupations au quotidien.
Le football favorise aussi votre épanouissement personnel. Sport collectif, il apprend à jouer avec les autres et trouver l’équilibre en vous faisant vivre diverses expériences de groupe. Ce qui contribue au développement de votre capacité à collaborer. De ce fait, vous vous forgez un esprit d’équipe. Mieux encore, vous acquérez une plus grande ouverture d’esprit, un atout profitable dans la vie, tant privée que professionnelle.
Des sensations fortes, même pour les simples spectateurs
Il arrive que pour telle ou telle raison, vous ne puissiez pas pratiquer le football. Pour autant, cela ne doit pas vous empêcher d’apprécier ce sport populaire. Les paris foot procurent aussi de sensations fortes, sans oublier la possibilité de gagner de l’argent. Vous pouvez toucher le jackpot si vous placez le bon pari. Il n’y a pas mieux que de regarder un match avec vos amis proches et de miser sur votre équipe préférée.
L’avantage avec les paris sportifs sur le football est que vous bénéficiez d’un accès aux championnats majeurs européens comme la Série A italienne, la Liga espagnole et la Premier League anglaise. De ce fait, vous pouvez parier sur une multitude de matchs tout en profitant de côtes attractives. Il vous est aussi possible de choisir parmi différents types de paris : vainqueur, score final, buteur, etc.
ACTUALITE
Cycle menstruel : pour des protections saines et éco responsables
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Chaque femme a ses règles pendant environ 36 ans, à raison de 13 cycles par an. Ces règles durent en moyenne de 5 à 6 jours. Selon le flux, les femmes utilisent plus d’une vingtaine de protections lors de chaque cycle menstruel. Cela représente un total de plus de 10 000 protections périodiques par femme. Sachant que les produits industriels contiennent du plastique, la facture est salée, tant sanitairement qu’écologiquement. Toutefois des alternatives existent.
Le lavable pour un cycle menstruel respectueux du corps et de l’environnement
Les années 2010 ont vu l’offre en matière de protections hygiéniques évoluer de manière phénoménale pour accompagner les femmes pendant leurs règles. Si la volonté est aussi de protéger la planète, elle est bien sûr avant tout de prendre soin de soi. Ainsi, les femmes gagnent en confort grâce à une culotte menstruelle par exemple. Le ressenti est naturel, le sous-vêtement est invisible et l’utilisation très simple. Rincée à l’eau froide après usage, la culotte menstruelle lavable passe en machine.
Si d’autres options existent, comme la cup menstruelle ou la serviette hygiénique lavable, le but est à chaque fois de proposer une alternative saine pour le corps et bonne pour la planète. Et si ces dispositifs demandent un investissement de base, ils permettent tous, à terme, de faire de substantielles économies. Le flux menstruel devient un point central de la question de la Femme.
Les protections hygiéniques sont-elles dangereuses ?
La notion de dangerosité peut s’évaluer de deux façons dans le domaine des produits d’hygiène féminine. La première concerne un impact éventuel des protections menstruelles industrielles sur la santé des femmes. La deuxième s’intéresse plus particulièrement aux conséquences de ces protections périodiques sur l’environnement.
Industrie et menstruations : zone de danger pour les femmes ?
En 2018, l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) écarte la probabilité d’un risque pour la santé des femmes avec l’utilisation des protections périodiques industrielles. Après analyses en laboratoires, des traces de substances nocives ont bien été trouvées dans un certain nombres de produits d’hygiène féminine. Toutefois les autorités estiment que ces traces sont assez basses pour garantir la sécurité tout en recommandant aux fabricants d’améliorer la qualité de leurs produits ! Il convient dès lors à chacun de décider si ces résultats lui semblent satisfaisants. Beaucoup de mamans ont par exemple aujourd’hui le choix de donner accès à leurs filles à des protections hygiéniques bio pour ne prendre aucun risque.
Le drame écologique des serviettes hygiéniques et tampons jetables
Avec les protections périodiques industrielles, il y a donc déjà la problématique de la composition des produits, dans laquelle on retrouve des matières plastiques. La surface étanche et le cœur absorbant des serviettes hygiéniques sont à base de matières plastiques. Les applicateurs et les ficelles des tampons de vos supermarchés sont en plastique eux aussi.
Mais il y a également la question de l’emballage, et là, c’est une catastrophe ! Sachet en plastique qui entoure les tampons pour les protéger, pochettes en plastique autour des serviettes… Le plastique est présent dans tous les aspects de ces protections hygiéniques jetables. Rapporté à la quantité de produits d’hygiène féminine nécessaires dans la vie d’une femme, la quantité de déchets plastiques devient vite impressionnante. D’autant plus que ces déchets ne sont quasiment jamais recyclables.
Passez aux menstruations éco civiques avec le lavable !
Si protéger la planète fait partie de vos convictions et que vous avez aussi envie de mieux prendre soin de vous, les protections périodiques lavables sont faites pour vous. Et pour l’entretien, pourquoi ne pas tenter la lessive à la cendre ?
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Nos 10 astuces pour une routine zéro déchet
Entre le plastique sous toutes ses formes, les objets à utilisation unique et la surconsommation, nos poubelles ont doublé de volume en 40 ans.
Mais il existe des alternatives, de simples astuces quotidiennes peuvent nous aider à réduire notre consommation.
Comment adopter une routine zéro déchet ?
Changer son quotidien pour une routine zéro déchet paraît compliqué et onéreux. Pourtant, grâce à des gestes simples et des boutiques zéro déchet, il est possible de mettre en place une routine plus respectueuse de la planète. C’est aussi un bon moyen de faire des économies, puisqu’en jetant moins, vous n’avez pas besoin d’acheter à nouveau.
Voici nos 10 astuces pour une routine zéro déchet :
1. Fini les sacs plastiques, passez au sac en tissus.
On opte pour un tote bag (sac en tissu), un cabas réutilisable, un sac en toile, un panier ou un filet à provisions… Peu importe, mais on n’accepte plus de sac en plastique ni de sac en papier.
Essayez de toujours en avoir un sur vous, en cas de petites courses improvisées. Et pensez à en avoir un au bureau, si vous prenez des repas à emporter le midi.
2. On arrête d’acheter des bouteilles en plastique.
Plus de 6 300 bouteilles en plastique sont vendues chaque seconde dans le monde.
L’eau du robinet est bonne ! Selon votre région, utilisez une carafe filtrante ou un filtre à poser directement sur le robinet, si elle est trop calcaire, par exemple. Si elle a un goût désagréable, comme du chlore, laisser reposer dans une carafe en verre dans le frigo, le goût disparaîtra.
Pour transporter l’eau, optez pour une gourde en inox. On évite les gourdes en plastique ou en aluminium, qui peuvent contenir des substances nocives pour notre santé.
3. Faites vos produits ménagers DIY
Avec deux ou trois ingrédients (bicarbonate de soude et vinaigre blanc, par exemple) et des recettes très simples, on peut fabriquer soi-même la lessive, les tablettes pour le lave-vaisselle, un nettoyant toutes surfaces…
Les produits ménagers sont nocifs pour l’environnement et pour la santé. Et pensez aux économies que vous allez réaliser !
4. Optez pour des cotons lavables
Désormais on peut trouver des cotons réutilisables de toutes les formes et de toutes les couleurs qui sont lavables. Vous ferez des économies, et vous aurez bien moins de déchets dans votre salle de bain.
5. On achète une cafetière à piston et une boule à thé
Entre les capsules de café et les sachets de thé, ça fait beaucoup de déchets, alors que vous pouvez simplement changer vos habitudes.
Achetez une boule à thé, cela vous permettra d’acheter du vrai thé en vrac, il n’en sera que meilleur.
Pour le café, achetez une cafetière à piston ou une cafetière italienne. Si vous ne pouvez plus vous passer de votre machine à capsules, achetez des capsules réutilisables.
Bon à savoir : vous pouvez vous servir du marc de café, qui à pleins de propriétés : engrais naturel pour vos plantes, nettoie les canalisations, élimine les odeurs du frigo, bon gommage pour la peau.
6. On passe aux piles rechargeables
Si vous en avez marre de vos piles qui s’entassent dans le tiroir de l’entrée, et que vous pensez à l’environnement, achetez un chargeur de piles et des piles rechargeables. Elles sont effectivement beaucoup plus chères à l’achat, mais vous pourrez les réutiliser pendant des années !
7. Choisissez des protections hygiéniques écologiques
Le coton a des effets dévastateurs sur la planète, c’est le troisième consommateur mondial d’eau. Et ce n’est pas tout, en plus de ne pas être écologiques, ni économiques, les serviettes et tampons sont dangereux pour notre santé à cause des produits qui les composent.
Il existe des alternatives zéro déchet efficaces pour celles qui le souhaitent : la cup menstruelle, les serviettes hygiéniques lavables ou encore les culottes menstruelles. Encore une fois, le prix est bien plus élevé sur le coup, mais vous ferez des économies sur la longueur.
8. Apportez votre tasse au bureau
Est-ce qu’il n’est pas un peu ridicule d’utiliser tous les jours des gobelets jetables à la machine à café du bureau ? Une solution simple et efficace : apportez une tasse ou un thermos au bureau !
9. On arrête d’utiliser du papier essuie tout
Des lingettes en microfibres ou des serviettes en tissus auront le même effet, mais vous ferez de belles économies et la planète vous dira merci !
10. Remplacez vos contenants en plastique
Les contenants en verre peuvent facilement remplacer vos contenants en plastique. En plus d’être polluants, le plastique contient des phtalates et du bisphénol qui peuvent être transmis à vos aliments.