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Agriculture Chasse

Borloo pas pressé de fermer la chasse aux oiseaux

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Fin juillet 2008, les principales associations de chasseurs et d’écologistes (1), du moins reconnues comme telles par le gouvernement, signaient un accord qualifié d’historique par le ministère de l’écologie.

Présenté comme un compromis, adopté grâce à des concessions de part et d’autre, le texte faisait toutefois la part belle au monde de la chasse, notamment avec des ouvertures encore plus anticipées que l’année passée pour certaines espèces.

Aujourd’hui, sans accord des différentes parties, le ministère de l’écologie a publié des dates de fermetures s’étalant entre le 31 janvier et le 20 février, suivant les espèces. En conséquence, c’est un ‘gain’ de près de 3 semaines de chasse supplémentaires. A ce titre, les chasseurs affichent une certaine satisfaction tandis que les associations ont commencé (ASPAS, etc.) à se pourvoir devant le Conseil d’Etat, arguant que cette décision du ministre de l’écologie, Jean-Louis Borloo, place une nouvelle fois la France hors la loi.

En effet, la directive européenne ‘oiseaux’ impose une protection complète des oiseaux durant la nidification, la reproduction et la dépendance des jeunes, ainsi que durant la période du trajet de retour des espèces migratrices vers leur lieu de nidification. Ainsi, en annonçant ces dates de fermetures, J.L Borloo renoue avec la pratique qui veut que la France se place en infraction régulière de la ‘directive oiseaux’ qu’elle a ratifiée en 1979.

Globalement, la chasse aux canards comptera 10 jours de plus que l’année dernière, tandis que pour les limicoles, oiseaux ‘de vase’, les tirs se termineront 8 jours plus tard que l’année passée (voir le détail exact par espèce ci-dessous).

Au final, on peut estimer que la table ronde chasse, initiée à la suite du Grenelle de l’environnement, se termine par un fiasco pour les associations nature qui y ont siégé, avec une période de chasse aux oiseaux migrateurs en hausse significative et des fermetures échelonnées, par groupe d’espèces, toujours très néfastes à la protection des oiseaux de par le dérangement occasionné par la chasse. Un bilan qui apparaît fort lourd après l’adoption d’une évolution de la loi chasse en décembre dernier.

Pascal Farcy
1- Fédération Nationale des Chasseurs (FDC), Association Nationale des Chasseurs de Gibier d’Eau (ANCGE), Fédération des Associations de Chasseurs en Europe (FNAE), France Nature Environnement (FNE), Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO), Fondation Nicolas HULOT ((FNH), Ligue ROC, comité français de l’Union Mondiale pour la Nature ainsi que Des représentants des territoires ruraux (agriculteurs et forestiers).

2- Vanneau huppé : 31 janvier

– Barge rousse, Bécasseau maubèche, Bécassine des marais, Bécassine sourde, Chevalier aboyeur, Chevalier arlequin, Chevalier combattant, Chevalier gambette, Courlis corlieu, Huîtrier pie, Pluvier doré, Pluvier argenté : 8 février

– Oie cendrée, Oie des moissons, Oie rieuse : 1er février

– Canard colvert, Canard chipeau, Alouette des champs : 31 janvier

– Canard pilet, Canard siffleur, Canard souchet, Sarcelle d’été, Sarcelle d’hiver, Eider à duvet, Fuligule milouin, Fuligule milouinan, Fuligule morillon, Harelde de Miquelon, Macreuse noire, Macreuse brune, Nette rousse, Foulque macroule, Poule d’eau, Râle d’eau : 10 février

– Pigeon biset, Pigeon colombin, Pigeon ramier : 10 février

– Merle noir, Grive litorne, Grive musicienne, Grive mauvis, Grive draine : 10 février

– Caille des blés, Bécasse des bois, Tourterelle turque, Tourterelle des bois : 20 février

Par exception, la chasse des pigeons ramiers est autorisée du 11 au 20 février, à poste fixe matérialisé de main d’homme :

– dans le département du Gers, où elle ne peut être pratiquée pendant cette période qu’au tir au posé dans les arbres à l’aide d’appelants vivants ;

– dans les départements de l’Ariège, de l’Aveyron, de la Dordogne, de la Haute-Garonne, de la Gironde, des Landes, du Lot, de Lot-et-Garonne, des Pyrénées-Atlantiques, des Hautes-Pyrénées, du Tarn et de Tarn-et-Garonne, où elle ne peut être pratiquée pendant cette période qu’au posé dans les arbres à l’aide d’appelants vivants ou artificiels ;

– dans les départements des Alpes-de-Haute-Provence, des Hautes-Alpes, des Alpes-Maritimes, de l’Aude, des Bouches-du-Rhône, de la Haute-Corse, de la Corse-du-Sud, du Gard, de l’Hérault, de la Lozère, des Pyrénées-Orientales, du Var et de Vaucluse.

Par exception, la chasse des grives litorne, musicienne, mauvis et draine, ainsi que celle du merle noir, ferme le 20 février dans les départements et les cantons qui suivent : Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes, Ardèche (cantons de Bourg-Saint-Andéol, des Vans, de Vallon-Pont-d’Arc), Aude, Aveyron, Bouches-du-Rhône, Haute-Corse, Corse-du-Sud, Drôme (dans les cantons de Pierrelatte, Saint-Paul-Trois-Châteaux, Grignan, Nyons, Buis-les-Baronnies, Séderon, Rémuzat, La Motte-Chalançon, Luc-en-Diois, Châtillon-en-Diois), Gard, Hérault, Lozère, Pyrénées-Orientales, Tarn, Var et Vaucluse. Sur ces territoires, la chasse des grives et du merle ne peut être pratiquée du 11 au 20 février qu’à poste fixe matérialisé de main d’homme.

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ACTUALITE

Les bons outils font les bons… agriculteurs

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Pour le matériel agricole en général qu’il s’agisse d’une moissonneuse batteuse ou d’une tondeuse en passant par les outils, que l’on soit particulier ou professionnel, avons-nous besoin impérativement d’acheter du neuf ?

Faut-il forcément passer par la case Grande Surface de Jardinage/Bricolage pour acheter sa tondeuse ? Pourquoi ne pas privilégier un vieux tracteur à une neuve tondeuse autoportée ? De la même manière, le matériel agricole en général, coute cher, tracteur, benne agricole, moissonneuse batteuse, avec les années, ces engins offrent des technologies de plus en plus pointues, pour des prix de plus… mirobolants.

Cependant, depuis plusieurs années il existe un site spécialisé pour découvrir les annonces de tracteurs agricoles ? Il s’agit du site Agriaffaire, le lieu dédié à l’achat et à la vente de matériel agricole, viti-vinicole, forestier et de motoculture, qu’il s’agisse de matériel neuf ou d’occasion.

Fondé en 2000 par trois agriculteurs français, ce site est la plateforme d’annonces d’achat et de vente de matériel agricole d’occasion comme neuf. Offrant de multiples possibilités et méthodes d’achat et de vente, il met aussi à disposition des vendeurs et acheteurs, un Observatoire des prix pour permettre à chacun d’évaluer les fluctuations et les prix moyens des principaux matériels agricoles.

Outre l’observatoire, parmi les nombreuses bonnes idées  qui animent ce site, se trouve la rubrique dédiée aux épaves, une sorte de « casse » pour y chiner en ligne les pièces mécaniques,  comme vous pourrez le constater en cherchant à en savoir plus sur les modèles.

Près de 300.000 machines y sont commercialisées, cela va du matériel peu utilisé à des pièces de collection toujours en état de marche. De l’arracheuse de pomme de terre dernière génération en passant par le tracteur de 1958, vous y trouverez un vaste choix pour répondre à tous les besoins.

 

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De l’engrais dans mes toilettes

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Dans le monde de demain, l’eau deviendra (si elle ne l’est pas déjà) la plus importante des ressources. Réfléchir dès aujourd’hui à des solutions pour l’économiser apparaît comme une sage solution. Interdire de laver sa voiture ou de remplir sa piscine en période de canicule font déjà partie des solutions, mais il s’agit de mesures d’urgence, pas de prévention. D’après le centre d’information de l’eau, l’un des postes où les économies d’eau pourraient être les plus spectaculaires, ce sont les toilettes, qui engloutissent 20% de notre consommation quotidienne.

La solution des toilettes sèches existe, mais il faut bien reconnaître que nombre d’entre nous pouvons bloquer sur le principe (recouvrir ses déjections de sciure, les récupérer et les composter), y voyant un manque d’hygiène rédhibitoire. Des étudiants britanniques imaginaient eux économiser l’équivalent du volume de 26 piscines olympiques chaque année en encourageant simplement leurs camarades sur leur campus universitaire d’uriner dans leur douche le matin, sans passer par la case toilettes. Même problème, cela peut poser un problème d’hygiène à la majeure partie de la population. En revanche, la solution de récupérer l’urine des toilettes pour la transformer en engrais devrait être plus facilement acceptée. Après tout, c’est comme cela que nous produisons des engrais naturels depuis des siècles, grâce aux rejets des élevages agricoles.

Toopi Organics, une société française, travaille sur un procédé qui permettrait d’économiser de substantiels volume d’eau potable, dont 200 milliards de litres sont pollués chaque année en France dans nos toilettes. L’idée est simple et comprend 3 étapes :

  • récupérer l’urine, qui est naturellement riche en azote, phosphore et potassium (3 nutriments qui favorisent la croissance des plantes) pour le dépolluer d’abord en filtrant les résidus médicamenteux et hormonaux. Les festivals, les collectivités et les laboratoires d’analyse sont ciblés comme « sources » dans un premier temps.
  • enrichir l’urine nettoyé en micro-organismes pour améliorer son potentiel fertilisant pour les plantes.
  • distribuer cet engrais 100% biologique dans des coopératives agricoles ou auprès des fabricants d’engrais bio.

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Des tests sont actuellement en cours pour valider le procédé de Toopi Organics, et dès qu’ils se seront avérés concluants, le produit de leurs recherches devrait être disponible à la vente.

Vous ne regarderez plus jamais vos toilettes de la même façon…

Photo : www.toopi-organics.com

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Ensemble avec les labels MSC et ASC pour la Semaine de la Pêche Responsable

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A l’occasion de la deuxième édition de la semaine de la pêche responsable (19-25 février), différents protagonistes se mobilisent pour mieux sensibiliser le public à la nécessité de préserver les ressources aquatiques et les écosystèmes marins. Venez découvrir deux labels qui offrent la possibilité de faire le bon choix de produits pour préserver l’environnement.

Une semaine pour sensibiliser

Chaque année dans le monde, une personne consomme en moyenne 20 kg de poisson par an, soit près de deux fois plus qu’il y a 50 ans. En conséquence, 90 millions de tonnes de poisson sont capturées chaque année, selon la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture). Les limites des ressources océaniques sont presque franchies et les mauvaises pratiques, la surpêche ou la pêche illégale vident nos océans. Dans son rapport 2017 sur les impacts environnementaux, le MSC précise que la démarche invitant les consommateurs à privilégier les produits de la mer labellisés durables incite les pêcheries à améliorer leurs pratiques pour répondre aux critères environnementaux du MSC.

C’est pourquoi La semaine de la pêche responsable donne l’occasion aux consommateurs de mieux comprendre les enjeux de la pêche durable et de l’aquaculture responsable. Mais aussi de mieux comprendre les solutions qui sont proposées. Retrouvez l’appel à action en suivant ce lien

 

Lors de vos achats, vous aussi, vous pouvez avoir un rôle actif.

Les lables MSC et ASC vous permettent d’identifier rapidement et facilement les produits qui sont respectueux des ressources marines et des écosystèmes. La prochaine fois que vous aurez envie de poisson, n’oubliez pas de chercher les deux logos bleu et vert dans les rayons :

Label MSC

 

Des entreprises qui encouragent la consommation responsable des produits de la mer

Supermarchés, marques, restaurants collectifs, fournisseurs… soutiennent eux aussi la Semaine de la pêche responsable avec le MSC et l’ASC. Ces acteurs participent également activement auprès des consommateurs, puisqu’ils représentent une quantité importante de prises de poissons capturés, et sont donc essentiels à la préservation de la biodiversité marine. Tout au long de la semaine, ces entreprises sensibilisent eux aussi à l’importance des labels MSC et ASC auprès du grand public. Demandez plus d’information à ce sujet dans votre magasin !

 

Pour plus d’informations sur la Semaine de la Pêche Responsable, rendez-vous sur le site internet du MSC

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