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Préserver la pomme de terre pour nourrir la planète

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Mets peu recherché, la pomme de terre s’avère pourtant être un allié majeur pour la sécurité alimentaire mondiale. Facile à cultiver, elle présente des qualités nutritionnelles particulièrement intéressantes pour les pays exposés au problème de la faim. Aussi, n’est-ce pas une surprise si la pomme de terre est aujourd’hui la première culture vivrière non céréalière, dont la moitié de la production mondiale est assurée par les pays en voie de développement (PED). Sa production aurait d’ailleurs atteint le niveau record de 325 millions de tonnes en 2007, selon un récent rapport de la FAO.

Mais si la Chine est le plus grand producteur mondial, ce sont l’Inde, le Bangladesh et la République islamique d’Iran qui en sont les principaux consommateurs. Ils ne sont pas les seuls. D’après l’IRD (1), la consommation annuelle par habitant serait de l’ordre de 63 kg au Pérou, de 56 kg en Colombie, de 54 kg en Bolivie et de 32 kg en Equateur.

Si la production de pomme de terre se porte bien, avec un niveau record de 325 millions de tonnes en 2007, elle doit néanmoins faire face à des difficultés inhérentes à toute pratique agricole. Dans le cas présent, les principaux fléaux consistent en trois espèces d’insectes que sont Phthorimaea operculella, Symmestrichema tangolias et Tecia solanivora. Surnommés « les teignes de la pomme de terre », ces ravageurs provoquent de lourds dommages aux tubercules à leur stade larvaire, notamment en Amérique latine. Or, alors que certaines observations récentes attestent d’une extension de l’aire de distribution de ces espèces, les PED sont relativement désarmés face à ces freins majeurs apposés à la production de la pomme de terre.

Aussi, dans un contexte de crise alimentaire mondiale, et pour préserver cet atout majeur que constitue la pomme de terre, la FAO et le Centre international de la pomme de terre (CIP) ont déployé un programme de recherche centré sur le développement de systèmes agricoles durables basés sur ce légume. L’enjeu est de contrer l’actuelle crise économique internationale, laquelle pourrait se traduire par une chute des investissements à destination des PED. Serait ainsi remise en question l’aide au développement, et notamment l’aide à l’agriculture, cette dernière ayant pourtant joué un rôle important dans la consolidation de la filière dédiée à la pomme de terre. D’autre part, la crise bancaire pourrait priver de nombreux paysans des crédits qui leur sont nécessaires pour investir dans la production en 2009.

Pour conjurer ce scénario, la FAO souhaite mettre à disposition des producteurs des variétés de semences plus résistantes aux nuisibles, aux maladies et aux changements climatiques. Il s’agit d’optimiser la production de la pomme de terre dont le potentiel gagne à être amélioré. A l’heure actuelle, les rendements enregistrés en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud tournent autour de 15 tonnes de pomme de terre à l’hectare, soit moitié moins que ce qui se pratique en Europe de l’Ouest et en Amérique du Nord. Or, dans les hautes terres d’Afrique, les fermiers peuvent obtenir jusqu’à 25 tonnes de tubercules par hectare en l’espace de 90 jours. Néanmoins, pour donner une réelle valeur ajoutée à cette production, des techniques efficaces de stockage sont essentielles. Dès lors, pour nécessaires que soient les améliorations technologiques, elles doivent s’accompagner d’autres mesures telles qu’un accès favorisé des fermiers à la vulgarisation, au crédit et à une formation en gestion post-récolte.

Alors que se clôt 2008, sacrée année internationale de la pomme de terre, les efforts visant à faire de ce légume l’une des clés de la lutte contre l’insécurité alimentaire doivent plus que jamais être maintenus.

Cécile Cassier
1- Institut de Recherche pour le Développement
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Les bons outils font les bons… agriculteurs

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Pour le matériel agricole en général qu’il s’agisse d’une moissonneuse batteuse ou d’une tondeuse en passant par les outils, que l’on soit particulier ou professionnel, avons-nous besoin impérativement d’acheter du neuf ?

Faut-il forcément passer par la case Grande Surface de Jardinage/Bricolage pour acheter sa tondeuse ? Pourquoi ne pas privilégier un vieux tracteur à une neuve tondeuse autoportée ? De la même manière, le matériel agricole en général, coute cher, tracteur, benne agricole, moissonneuse batteuse, avec les années, ces engins offrent des technologies de plus en plus pointues, pour des prix de plus… mirobolants.

Cependant, depuis plusieurs années il existe un site spécialisé pour découvrir les annonces de tracteurs agricoles ? Il s’agit du site Agriaffaire, le lieu dédié à l’achat et à la vente de matériel agricole, viti-vinicole, forestier et de motoculture, qu’il s’agisse de matériel neuf ou d’occasion.

Fondé en 2000 par trois agriculteurs français, ce site est la plateforme d’annonces d’achat et de vente de matériel agricole d’occasion comme neuf. Offrant de multiples possibilités et méthodes d’achat et de vente, il met aussi à disposition des vendeurs et acheteurs, un Observatoire des prix pour permettre à chacun d’évaluer les fluctuations et les prix moyens des principaux matériels agricoles.

Outre l’observatoire, parmi les nombreuses bonnes idées  qui animent ce site, se trouve la rubrique dédiée aux épaves, une sorte de « casse » pour y chiner en ligne les pièces mécaniques,  comme vous pourrez le constater en cherchant à en savoir plus sur les modèles.

Près de 300.000 machines y sont commercialisées, cela va du matériel peu utilisé à des pièces de collection toujours en état de marche. De l’arracheuse de pomme de terre dernière génération en passant par le tracteur de 1958, vous y trouverez un vaste choix pour répondre à tous les besoins.

 

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De l’engrais dans mes toilettes

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Dans le monde de demain, l’eau deviendra (si elle ne l’est pas déjà) la plus importante des ressources. Réfléchir dès aujourd’hui à des solutions pour l’économiser apparaît comme une sage solution. Interdire de laver sa voiture ou de remplir sa piscine en période de canicule font déjà partie des solutions, mais il s’agit de mesures d’urgence, pas de prévention. D’après le centre d’information de l’eau, l’un des postes où les économies d’eau pourraient être les plus spectaculaires, ce sont les toilettes, qui engloutissent 20% de notre consommation quotidienne.

La solution des toilettes sèches existe, mais il faut bien reconnaître que nombre d’entre nous pouvons bloquer sur le principe (recouvrir ses déjections de sciure, les récupérer et les composter), y voyant un manque d’hygiène rédhibitoire. Des étudiants britanniques imaginaient eux économiser l’équivalent du volume de 26 piscines olympiques chaque année en encourageant simplement leurs camarades sur leur campus universitaire d’uriner dans leur douche le matin, sans passer par la case toilettes. Même problème, cela peut poser un problème d’hygiène à la majeure partie de la population. En revanche, la solution de récupérer l’urine des toilettes pour la transformer en engrais devrait être plus facilement acceptée. Après tout, c’est comme cela que nous produisons des engrais naturels depuis des siècles, grâce aux rejets des élevages agricoles.

Toopi Organics, une société française, travaille sur un procédé qui permettrait d’économiser de substantiels volume d’eau potable, dont 200 milliards de litres sont pollués chaque année en France dans nos toilettes. L’idée est simple et comprend 3 étapes :

  • récupérer l’urine, qui est naturellement riche en azote, phosphore et potassium (3 nutriments qui favorisent la croissance des plantes) pour le dépolluer d’abord en filtrant les résidus médicamenteux et hormonaux. Les festivals, les collectivités et les laboratoires d’analyse sont ciblés comme « sources » dans un premier temps.
  • enrichir l’urine nettoyé en micro-organismes pour améliorer son potentiel fertilisant pour les plantes.
  • distribuer cet engrais 100% biologique dans des coopératives agricoles ou auprès des fabricants d’engrais bio.

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Des tests sont actuellement en cours pour valider le procédé de Toopi Organics, et dès qu’ils se seront avérés concluants, le produit de leurs recherches devrait être disponible à la vente.

Vous ne regarderez plus jamais vos toilettes de la même façon…

Photo : www.toopi-organics.com

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Ensemble avec les labels MSC et ASC pour la Semaine de la Pêche Responsable

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A l’occasion de la deuxième édition de la semaine de la pêche responsable (19-25 février), différents protagonistes se mobilisent pour mieux sensibiliser le public à la nécessité de préserver les ressources aquatiques et les écosystèmes marins. Venez découvrir deux labels qui offrent la possibilité de faire le bon choix de produits pour préserver l’environnement.

Une semaine pour sensibiliser

Chaque année dans le monde, une personne consomme en moyenne 20 kg de poisson par an, soit près de deux fois plus qu’il y a 50 ans. En conséquence, 90 millions de tonnes de poisson sont capturées chaque année, selon la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture). Les limites des ressources océaniques sont presque franchies et les mauvaises pratiques, la surpêche ou la pêche illégale vident nos océans. Dans son rapport 2017 sur les impacts environnementaux, le MSC précise que la démarche invitant les consommateurs à privilégier les produits de la mer labellisés durables incite les pêcheries à améliorer leurs pratiques pour répondre aux critères environnementaux du MSC.

C’est pourquoi La semaine de la pêche responsable donne l’occasion aux consommateurs de mieux comprendre les enjeux de la pêche durable et de l’aquaculture responsable. Mais aussi de mieux comprendre les solutions qui sont proposées. Retrouvez l’appel à action en suivant ce lien

 

Lors de vos achats, vous aussi, vous pouvez avoir un rôle actif.

Les lables MSC et ASC vous permettent d’identifier rapidement et facilement les produits qui sont respectueux des ressources marines et des écosystèmes. La prochaine fois que vous aurez envie de poisson, n’oubliez pas de chercher les deux logos bleu et vert dans les rayons :

Label MSC

 

Des entreprises qui encouragent la consommation responsable des produits de la mer

Supermarchés, marques, restaurants collectifs, fournisseurs… soutiennent eux aussi la Semaine de la pêche responsable avec le MSC et l’ASC. Ces acteurs participent également activement auprès des consommateurs, puisqu’ils représentent une quantité importante de prises de poissons capturés, et sont donc essentiels à la préservation de la biodiversité marine. Tout au long de la semaine, ces entreprises sensibilisent eux aussi à l’importance des labels MSC et ASC auprès du grand public. Demandez plus d’information à ce sujet dans votre magasin !

 

Pour plus d’informations sur la Semaine de la Pêche Responsable, rendez-vous sur le site internet du MSC

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