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Le virus Ebola-Reston détecté pour la 1re fois sur des porcs aux Philippines

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Première mondiale, la souche Reston du virus Ebola (1) a été détectée chez des élevages de porcs dans les provinces de Nueva Ecija et de Bulacan aux Philippines. Suite à des hausses suspectes de la mortalité porcine en 2007 et en 2008, des tests de laboratoire ont confirmé que les cochons malades en mai, juin et septembre derniers étaient infectés simultanément par une souche très virulente du syndrome dysgénésique et respiratoire du porc (SDRP) (2) et par le virus Ebola-Reston. Si la co-infection porcine n’est pas inhabituelle aux dires de la FAO, la détection du sous-type Reston du virus Ebola chez des porcs fait office de première. Remontant dans les années 1990, les seules autres occurrences relevées aux Philippines concernaient des populations de singes.

Informées fin novembre de la situation, l’organisation des Nations-Unis pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) ont pris contact avec le gouvernement philippin et les experts locaux afin de s’assurer de la prise de mesures d’urgence pour enrayer toute épidémie potentielle. Le Bureau de l’industrie animale du Département de l’agriculture des Philippines a ainsi certifié que tous les animaux infectés avaient été tués, puis enterrés ou incinérés. De même, les zones touchées ont été placées en quarantaines et les sites et les établissements contaminés désinfectés. Dans la province de Bulacan, la vaccination des porcs contre le SDRP est en cours.

Si la fièvre hémorragique à virus Ebola présente un taux de décès de 50 à 90 % chez les personnes présentant des manifestations cliniques selon l’OMS, il semble que la souche Reston soit restée silencieuse chez l’homme jusqu’à aujourd’hui. De fait, ceux qui la contractent ne développent aucun symptôme. Concernant ses modes de transmission, le virus Ebola se transmet généralement par contact direct avec le sang, les sécrétions, les organes ou tout liquide biologique issus des sujets infectés. La transmission à l’homme peut également survenir au cours de manipulations d’animaux porteurs du virus, vivants ou morts. Ainsi, la transmission de la souche Reston lors de la manipulation de macaques de Buffon aurait déjà été signalée par le passé.

Dans le cas présent, les tests de laboratoire réalisés sur des manipulateurs d’animaux et des ouvriers d’abattoirs, soupçonnés d’avoir été en contact avec des cochons malades, se sont révélés négatifs. D’après le Département de la santé des Philippines, d’autres tests seraient actuellement en cours.

Pour l’heure, et par mesure de précaution, les organismes de protection de la santé appellent au respect de pratiques d’hygiène élémentaires. Ainsi, la manipulation et la préparation de la viande doivent se dérouler dans un environnement propre (plan de travail, ustensiles de cuisine…). Il est par ailleurs nécessaire de se laver régulièrement les mains lorsque l’on manipule de la viande crue. Enfin, la viande provenant de cochons de malades ne devant ni être consommée, ni réintroduite dans la chaîne alimentaire, le Département de l’agriculture des Philippines a encouragé la population à ne consommer que de la viande dont la source est certifiée par ses Services d’inspection vétérinaire nationaux.

Cécile Cassier
1- Le virus Ebola appartient à la famille des Filoviridae et comprend 5 souches différentes : Zaïre, Soudan, Côte d’Ivoire, Bundibugyo et Reston. A l’inverse des sous-types Côte d’Ivoire et Reston, les souches Zaïre, Soudan et Bundibugyo ont donné lieu à d’importantes épidémies humaines de fièvre hémorragique à virus Ebola (EHF) en Afrique, avec un pourcentage de décès oscillant entre 25 et 90 %.

2- Le SDRP est une infection virale du porc pouvant provoquer des troubles de la fertilité, des avortements, la mise bas de porcelets chétifs ainsi que des symptômes respiratoires. Elle n’est pas transmissible à l’homme.
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Les bons outils font les bons… agriculteurs

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Pour le matériel agricole en général qu’il s’agisse d’une moissonneuse batteuse ou d’une tondeuse en passant par les outils, que l’on soit particulier ou professionnel, avons-nous besoin impérativement d’acheter du neuf ?

Faut-il forcément passer par la case Grande Surface de Jardinage/Bricolage pour acheter sa tondeuse ? Pourquoi ne pas privilégier un vieux tracteur à une neuve tondeuse autoportée ? De la même manière, le matériel agricole en général, coute cher, tracteur, benne agricole, moissonneuse batteuse, avec les années, ces engins offrent des technologies de plus en plus pointues, pour des prix de plus… mirobolants.

Cependant, depuis plusieurs années il existe un site spécialisé pour découvrir les annonces de tracteurs agricoles ? Il s’agit du site Agriaffaire, le lieu dédié à l’achat et à la vente de matériel agricole, viti-vinicole, forestier et de motoculture, qu’il s’agisse de matériel neuf ou d’occasion.

Fondé en 2000 par trois agriculteurs français, ce site est la plateforme d’annonces d’achat et de vente de matériel agricole d’occasion comme neuf. Offrant de multiples possibilités et méthodes d’achat et de vente, il met aussi à disposition des vendeurs et acheteurs, un Observatoire des prix pour permettre à chacun d’évaluer les fluctuations et les prix moyens des principaux matériels agricoles.

Outre l’observatoire, parmi les nombreuses bonnes idées  qui animent ce site, se trouve la rubrique dédiée aux épaves, une sorte de « casse » pour y chiner en ligne les pièces mécaniques,  comme vous pourrez le constater en cherchant à en savoir plus sur les modèles.

Près de 300.000 machines y sont commercialisées, cela va du matériel peu utilisé à des pièces de collection toujours en état de marche. De l’arracheuse de pomme de terre dernière génération en passant par le tracteur de 1958, vous y trouverez un vaste choix pour répondre à tous les besoins.

 

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De l’engrais dans mes toilettes

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Dans le monde de demain, l’eau deviendra (si elle ne l’est pas déjà) la plus importante des ressources. Réfléchir dès aujourd’hui à des solutions pour l’économiser apparaît comme une sage solution. Interdire de laver sa voiture ou de remplir sa piscine en période de canicule font déjà partie des solutions, mais il s’agit de mesures d’urgence, pas de prévention. D’après le centre d’information de l’eau, l’un des postes où les économies d’eau pourraient être les plus spectaculaires, ce sont les toilettes, qui engloutissent 20% de notre consommation quotidienne.

La solution des toilettes sèches existe, mais il faut bien reconnaître que nombre d’entre nous pouvons bloquer sur le principe (recouvrir ses déjections de sciure, les récupérer et les composter), y voyant un manque d’hygiène rédhibitoire. Des étudiants britanniques imaginaient eux économiser l’équivalent du volume de 26 piscines olympiques chaque année en encourageant simplement leurs camarades sur leur campus universitaire d’uriner dans leur douche le matin, sans passer par la case toilettes. Même problème, cela peut poser un problème d’hygiène à la majeure partie de la population. En revanche, la solution de récupérer l’urine des toilettes pour la transformer en engrais devrait être plus facilement acceptée. Après tout, c’est comme cela que nous produisons des engrais naturels depuis des siècles, grâce aux rejets des élevages agricoles.

Toopi Organics, une société française, travaille sur un procédé qui permettrait d’économiser de substantiels volume d’eau potable, dont 200 milliards de litres sont pollués chaque année en France dans nos toilettes. L’idée est simple et comprend 3 étapes :

  • récupérer l’urine, qui est naturellement riche en azote, phosphore et potassium (3 nutriments qui favorisent la croissance des plantes) pour le dépolluer d’abord en filtrant les résidus médicamenteux et hormonaux. Les festivals, les collectivités et les laboratoires d’analyse sont ciblés comme « sources » dans un premier temps.
  • enrichir l’urine nettoyé en micro-organismes pour améliorer son potentiel fertilisant pour les plantes.
  • distribuer cet engrais 100% biologique dans des coopératives agricoles ou auprès des fabricants d’engrais bio.

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Des tests sont actuellement en cours pour valider le procédé de Toopi Organics, et dès qu’ils se seront avérés concluants, le produit de leurs recherches devrait être disponible à la vente.

Vous ne regarderez plus jamais vos toilettes de la même façon…

Photo : www.toopi-organics.com

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Ensemble avec les labels MSC et ASC pour la Semaine de la Pêche Responsable

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A l’occasion de la deuxième édition de la semaine de la pêche responsable (19-25 février), différents protagonistes se mobilisent pour mieux sensibiliser le public à la nécessité de préserver les ressources aquatiques et les écosystèmes marins. Venez découvrir deux labels qui offrent la possibilité de faire le bon choix de produits pour préserver l’environnement.

Une semaine pour sensibiliser

Chaque année dans le monde, une personne consomme en moyenne 20 kg de poisson par an, soit près de deux fois plus qu’il y a 50 ans. En conséquence, 90 millions de tonnes de poisson sont capturées chaque année, selon la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture). Les limites des ressources océaniques sont presque franchies et les mauvaises pratiques, la surpêche ou la pêche illégale vident nos océans. Dans son rapport 2017 sur les impacts environnementaux, le MSC précise que la démarche invitant les consommateurs à privilégier les produits de la mer labellisés durables incite les pêcheries à améliorer leurs pratiques pour répondre aux critères environnementaux du MSC.

C’est pourquoi La semaine de la pêche responsable donne l’occasion aux consommateurs de mieux comprendre les enjeux de la pêche durable et de l’aquaculture responsable. Mais aussi de mieux comprendre les solutions qui sont proposées. Retrouvez l’appel à action en suivant ce lien

 

Lors de vos achats, vous aussi, vous pouvez avoir un rôle actif.

Les lables MSC et ASC vous permettent d’identifier rapidement et facilement les produits qui sont respectueux des ressources marines et des écosystèmes. La prochaine fois que vous aurez envie de poisson, n’oubliez pas de chercher les deux logos bleu et vert dans les rayons :

Label MSC

 

Des entreprises qui encouragent la consommation responsable des produits de la mer

Supermarchés, marques, restaurants collectifs, fournisseurs… soutiennent eux aussi la Semaine de la pêche responsable avec le MSC et l’ASC. Ces acteurs participent également activement auprès des consommateurs, puisqu’ils représentent une quantité importante de prises de poissons capturés, et sont donc essentiels à la préservation de la biodiversité marine. Tout au long de la semaine, ces entreprises sensibilisent eux aussi à l’importance des labels MSC et ASC auprès du grand public. Demandez plus d’information à ce sujet dans votre magasin !

 

Pour plus d’informations sur la Semaine de la Pêche Responsable, rendez-vous sur le site internet du MSC

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