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Agriculture Chasse

Chasse: les députés votent pour moins de réglementation et plus de chasseurs

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Après avoir atteint plus de 2,4 millions de pratiquants en 1974, le nombre de chasseurs s’est inscrit en une baisse inexorable pour parvenir aujourd’hui à un peu plus de 1,2 million de titulaires du permis de chasser. Si le coût élevé de la chasse est cité en premier frein à l’exercice de cette pratique, les chasseurs soulignent aussi le manque de temps, de gibier et de territoire, ainsi qu’une législation trop contraignante et la sécurité.

Face à cet état de fait, le sénateur UMP Ladislas Poniatowski a élaboré un texte de proposition de loi chasse visant à encourager sa pratique et donc à enrayer son lent déclin. Après avoir mis de côté les propositions les plus dérangeantes, les sénateurs ont adopté le texte en mai dernier, avant que l’Assemblée nationale ne fasse de même hier, quasiment à l’unanimité.

Si le texte adopté continue d’obliger les fédérations de chasse, qui le souhaitent, à demander l’agrément au titre d’association de protection de la nature, en lieu et place de l’agrément d’office initialement prévu, pour le reste, la loi remplit son cahier des charges avec une plus grande permissivité à l’intention des chasseurs. Ainsi, les chasseurs ne se verront plus retirer automatiquement leur permis de chasse en cas d’infraction, seul un juge en ayant dorénavant le pouvoir, tandis que le transport du gibier tué en période de chasse est facilité (un point favorable à la recrudescence du braconnage). Par ailleurs, l’utilisation du ‘grand duc artificiel’, un leurre jusqu’à présent destiné à faciliter le tir des corvidés sources de dégâts dans les champs, est assoupli et pourra servir dans le cadre de chasse traditionnelle par exemple.

Enfin, outre ces dispositions pour enrayer le déclin des chasseurs, l’aspect économique n’est pas oublié. Le coût du permis de chasser pour les 16/18 ans passe en effet de 30 à 15 €, tandis que les chasseurs qui valident leur permis pour la première fois verront leur redevance annuelle être diminuée de moitié. De même, chaque association communale de chasse agréée (ACCA) pourra émettre des cartes de chasse temporaire pour des pratiquants occasionnels.

Notons que la baisse de revenus pour l’Etat sera compensée par l’institution d’une taxe additionnelle sur le tabac, à concurrence du rétablissement de l’équilibre du poste budgétaire des permis de chasser pour les plus jeunes.

Malgré ces avancées, les députés se sont vus rassurés sur la disparition de certaines dispositions prévues initialement comme la création d’un délit d’entrave à la chasse ou encore la problématique de la régulation des gibiers sur les terrains privés non chassés. Pour ces points, le ministre de l’écologie, Jean-Louis Borloo, et la secrétaire d’Etat à l’écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, pointant aux abonnés absents, c’est étonnamment le secrétaire d’Etat en charge des transports, Dominique Bussereau, qui s’y est ‘collé’. Concernant l’entrave à la chasse, il a ainsi souligné que ‘la chancellerie s’oriente vers la prise d’un décret instituant une contravention de cinquième classe (soit jusqu’à 1500 € d’amende, N.D.L.R) pour les délits d’entrave à la chasse’, la signature de ce décret devant intervenir rapidement… A l’inverse, concernant la régulation des gibiers sur les terrains non chassés, il a souhaité s’en remettre au travail de la table ronde sur la chasse actuellement en cours, suite au Grenelle de l’environnement.

Cela dit, comme au sénat, et généralement comme pour toutes les lois ‘chasse’, ce texte a vu la quasi-totalité des députés présents votés en sa faveur, seuls les communistes (par la voix de Maxine Gremetz considérant que le texte n’allait pas assez loin…) et les Verts (via Yves Cochet) s’abstenant.

Au niveau associatif de la protection de la nature, on distingue globalement 2 types de réactions : les molles, qui concernent les associations parties prenantes lors du Grenelle, et les dures, pour des organisations souvent de tailles réduites et privées de buffet sous les dorures de la république…

Pascal Farcy
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Les bons outils font les bons… agriculteurs

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Pour le matériel agricole en général qu’il s’agisse d’une moissonneuse batteuse ou d’une tondeuse en passant par les outils, que l’on soit particulier ou professionnel, avons-nous besoin impérativement d’acheter du neuf ?

Faut-il forcément passer par la case Grande Surface de Jardinage/Bricolage pour acheter sa tondeuse ? Pourquoi ne pas privilégier un vieux tracteur à une neuve tondeuse autoportée ? De la même manière, le matériel agricole en général, coute cher, tracteur, benne agricole, moissonneuse batteuse, avec les années, ces engins offrent des technologies de plus en plus pointues, pour des prix de plus… mirobolants.

Cependant, depuis plusieurs années il existe un site spécialisé pour découvrir les annonces de tracteurs agricoles ? Il s’agit du site Agriaffaire, le lieu dédié à l’achat et à la vente de matériel agricole, viti-vinicole, forestier et de motoculture, qu’il s’agisse de matériel neuf ou d’occasion.

Fondé en 2000 par trois agriculteurs français, ce site est la plateforme d’annonces d’achat et de vente de matériel agricole d’occasion comme neuf. Offrant de multiples possibilités et méthodes d’achat et de vente, il met aussi à disposition des vendeurs et acheteurs, un Observatoire des prix pour permettre à chacun d’évaluer les fluctuations et les prix moyens des principaux matériels agricoles.

Outre l’observatoire, parmi les nombreuses bonnes idées  qui animent ce site, se trouve la rubrique dédiée aux épaves, une sorte de « casse » pour y chiner en ligne les pièces mécaniques,  comme vous pourrez le constater en cherchant à en savoir plus sur les modèles.

Près de 300.000 machines y sont commercialisées, cela va du matériel peu utilisé à des pièces de collection toujours en état de marche. De l’arracheuse de pomme de terre dernière génération en passant par le tracteur de 1958, vous y trouverez un vaste choix pour répondre à tous les besoins.

 

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De l’engrais dans mes toilettes

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Dans le monde de demain, l’eau deviendra (si elle ne l’est pas déjà) la plus importante des ressources. Réfléchir dès aujourd’hui à des solutions pour l’économiser apparaît comme une sage solution. Interdire de laver sa voiture ou de remplir sa piscine en période de canicule font déjà partie des solutions, mais il s’agit de mesures d’urgence, pas de prévention. D’après le centre d’information de l’eau, l’un des postes où les économies d’eau pourraient être les plus spectaculaires, ce sont les toilettes, qui engloutissent 20% de notre consommation quotidienne.

La solution des toilettes sèches existe, mais il faut bien reconnaître que nombre d’entre nous pouvons bloquer sur le principe (recouvrir ses déjections de sciure, les récupérer et les composter), y voyant un manque d’hygiène rédhibitoire. Des étudiants britanniques imaginaient eux économiser l’équivalent du volume de 26 piscines olympiques chaque année en encourageant simplement leurs camarades sur leur campus universitaire d’uriner dans leur douche le matin, sans passer par la case toilettes. Même problème, cela peut poser un problème d’hygiène à la majeure partie de la population. En revanche, la solution de récupérer l’urine des toilettes pour la transformer en engrais devrait être plus facilement acceptée. Après tout, c’est comme cela que nous produisons des engrais naturels depuis des siècles, grâce aux rejets des élevages agricoles.

Toopi Organics, une société française, travaille sur un procédé qui permettrait d’économiser de substantiels volume d’eau potable, dont 200 milliards de litres sont pollués chaque année en France dans nos toilettes. L’idée est simple et comprend 3 étapes :

  • récupérer l’urine, qui est naturellement riche en azote, phosphore et potassium (3 nutriments qui favorisent la croissance des plantes) pour le dépolluer d’abord en filtrant les résidus médicamenteux et hormonaux. Les festivals, les collectivités et les laboratoires d’analyse sont ciblés comme « sources » dans un premier temps.
  • enrichir l’urine nettoyé en micro-organismes pour améliorer son potentiel fertilisant pour les plantes.
  • distribuer cet engrais 100% biologique dans des coopératives agricoles ou auprès des fabricants d’engrais bio.

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Des tests sont actuellement en cours pour valider le procédé de Toopi Organics, et dès qu’ils se seront avérés concluants, le produit de leurs recherches devrait être disponible à la vente.

Vous ne regarderez plus jamais vos toilettes de la même façon…

Photo : www.toopi-organics.com

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Ensemble avec les labels MSC et ASC pour la Semaine de la Pêche Responsable

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A l’occasion de la deuxième édition de la semaine de la pêche responsable (19-25 février), différents protagonistes se mobilisent pour mieux sensibiliser le public à la nécessité de préserver les ressources aquatiques et les écosystèmes marins. Venez découvrir deux labels qui offrent la possibilité de faire le bon choix de produits pour préserver l’environnement.

Une semaine pour sensibiliser

Chaque année dans le monde, une personne consomme en moyenne 20 kg de poisson par an, soit près de deux fois plus qu’il y a 50 ans. En conséquence, 90 millions de tonnes de poisson sont capturées chaque année, selon la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture). Les limites des ressources océaniques sont presque franchies et les mauvaises pratiques, la surpêche ou la pêche illégale vident nos océans. Dans son rapport 2017 sur les impacts environnementaux, le MSC précise que la démarche invitant les consommateurs à privilégier les produits de la mer labellisés durables incite les pêcheries à améliorer leurs pratiques pour répondre aux critères environnementaux du MSC.

C’est pourquoi La semaine de la pêche responsable donne l’occasion aux consommateurs de mieux comprendre les enjeux de la pêche durable et de l’aquaculture responsable. Mais aussi de mieux comprendre les solutions qui sont proposées. Retrouvez l’appel à action en suivant ce lien

 

Lors de vos achats, vous aussi, vous pouvez avoir un rôle actif.

Les lables MSC et ASC vous permettent d’identifier rapidement et facilement les produits qui sont respectueux des ressources marines et des écosystèmes. La prochaine fois que vous aurez envie de poisson, n’oubliez pas de chercher les deux logos bleu et vert dans les rayons :

Label MSC

 

Des entreprises qui encouragent la consommation responsable des produits de la mer

Supermarchés, marques, restaurants collectifs, fournisseurs… soutiennent eux aussi la Semaine de la pêche responsable avec le MSC et l’ASC. Ces acteurs participent également activement auprès des consommateurs, puisqu’ils représentent une quantité importante de prises de poissons capturés, et sont donc essentiels à la préservation de la biodiversité marine. Tout au long de la semaine, ces entreprises sensibilisent eux aussi à l’importance des labels MSC et ASC auprès du grand public. Demandez plus d’information à ce sujet dans votre magasin !

 

Pour plus d’informations sur la Semaine de la Pêche Responsable, rendez-vous sur le site internet du MSC

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