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Société - lois - politique

Les Français affirment leurs positions face à l’environnement

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Alors que chaque annonce de mesures environnementales par le gouvernement suscite maints débats, à l’image de l’hypothétique « taxe pique-nique », un sondage IFOP (Institut Français d’Opinion Publique) s’est intéressé au point de vue des Français. Réalisée notamment à la demande du magazine Terre Sauvage, du WWF, et de l’UICN, cette enquête a souhaité évaluer l’attention qu’accordent les Français dans leur quotidien à la protection de la nature.

Le premier point abordé concerne la conscience de tout à chacun du déclin de la biodiversité. Se basant sur deux espèces côtoyées au quotidien, le sondage révèle que les Français ont une vision assez réaliste de l’état actuel de la nature. Ainsi, en comparaison des effectifs que l’on pouvait observer il y a une dizaine d’années, 72 % s’accordent à dire que les hirondelles désertent de plus en plus leur jardin. Un constat confirmé par le programme STOC (Suivi Temporel des Oiseaux Communs) mené par le Muséum National d’Histoire naturelle, lequel attribue cette raréfaction à une restriction des sites de nidification et à la disparition des insectes proies. Autre indicateur de l’évolution régressive de la biodiversité, les populations de papillons peinent à faire face à la disparition de leur milieu, une constatation validée par 74 % des personnes interviewées.

Si les bouleversements naturels en cours ne font pas de doute dans l’esprit des Français, les positions sont en revanche moins franches en ce qui concerne les solutions à envisager pour remédier à cet état de fait. En effet, étape majeure dans la prise d’initiatives du gouvernement en faveur de l’environnement, le Grenelle de l’environnement a constitué pour 46 % un événement « assez important ». Représentant une minorité, seuls 18 % l’ont jugé « très important ».

Par contre, pour ce qui est des retombées du Grenelle, l’insatisfaction domine dans l’ensemble des domaines prospectés. Par ordre décroissant, 31 % estiment que les mesures prises en matière de réduction des pesticides furent « plutôt efficaces » et 30 % partagent cet avis concernant le développement de l’agriculture biologique. Fortement polémiquées, les interventions en matière d’encadrement des OGM n’ont satisfait que 22 % de la population française. La protection de la biodiversité et des ressources naturelles termine en dernière position, avec seulement 19 % de personnes à avoir estimé payantes les mesures appliquées.

Si l’on y regarde de plus près, il apparaît que plus les pouvoirs publics « sont proches du terrain », plus les Français sont sensibles à leur action. Mais les organismes les plus plébiscités par les habitants de l’hexagone sont les associations, avec 44 % de personnes déclarant qu’elles s’impliquent « assez » et 28 % qu’elles s’impliquent « beaucoup ». Des efforts qui restent pourtant insuffisants puisque 79 % des Français considèrent que l’état de la nature ne s’améliore pas.

Pour contribuer personnellement à la protection de l’environnement, 53 % se disent prêts à délaisser leur voiture pour adopter les transports en commun, 42 % seraient volontaires pour se convertir au vélo et 34 % achèteraient des produits bio même s’ils sont plus chers à l’achat. Mais, bien que 36 % des Français affirment que la dimension écologique représente un critère important dans le choix de leurs produits ou des services fournis par les entreprises, la fidélité à la cause environnementale reste largement tributaire du pouvoir d’achat, en mauvaise posture à l’heure actuelle. Aussi, sur les 56 % se disant favorables en 2005 à des impôts supplémentaires en soutien direct à la nature, seuls 49 % persistent aujourd’hui à défendre cette position.

En réalité, on assiste à une radicalisation des positions des Français, divisés entre ceux qui déclarent adapter leur comportement d’achats aux exigences environnementales et ceux qui reconnaissent les négliger de plus en plus. Or, si la première catégorie est passée de 30 % en mars 2007 à 36 % en août 2008, la seconde a elle aussi connu une courbe ascendante passant de 23 % à 26 %.

D’autre part, il est nécessaire de prendre un certain recul face à ces affirmations lancées dans un contexte où l’on tend à culpabiliser le consommateur pour son mode de vie dispendieux. En conséquence de quoi, en août dernier, 10 % des Français certifiaient avoir versé, au cours des 12 derniers mois écoulés, une donation à une association écologique lambda. Mais, selon le magazine Terre Sauvage, si un Français sur dix avait donné ne serait-ce que 10 € par an à ces associations, « Le secteur naturaliste serait le lobby le plus redoutable de l’Hexagone ».

Cécile Cassier
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Emballage et étiquettes

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Le sujet de l’emballage en grande surface fait couler de plus en plus d’encres au fil des dernières années. Cela va logiquement de pair avec le fait que l’écologie n’est plus un sujet qu’il est possible d’ignorer. Une partie grandissante de la population régule avec plus ou moins de convictions ses tâches du quotidien pour adopter un mode de vie à la fois sain et plus respectueux de la planète. Une des problématiques les plus redondantes est alors : comment consommer en limitant le plus possible son impact sur l’environnement ? Les grandes surfaces étant casi incontournables pour les citoyens urbains, il est facile de se sentir impuissant par rapport à l’impact écologique de nos achats. emballages plastiques, provenance des produits, pratiques nocives pour l’environnement etc. Autant d’aspects qui rendent vos courses un vrai casse-tête si vous possédez la volonté de consommer « eco-friendly ».

Le problème du plastique :

C’est plutôt simple : le plastique est partout dans notre société. Que l’on achète des produits alimentaires, éléctro-menagers ou hi-tech les emballages et sur-emballages celluloïds entourent une quantité astronomique des marchandises présentent en rayon des magasins. Si il existe des initiatives comme les épiceries sans emballages ou l’achat se fait au poids, les habitudes des consommateurs peinent à changer et leur impact réel reste à prouver. Pour cause, le plastique est matériaux extrêmement polluant du début à la fin de sa chaîne de production. La simple fabrication du plastique nécessite comme on le sait l’usage de ressources naturelles non renouvelables comme le pétrole ou le charbon. Une quantité affolante de déchets plastiques se retrouvent par la suite dans les océans, catastrophe écologique telle qu’on appelle la surface de déchets marins en plastique le «  Septième Continent ».

Alors comment consommer en réduisant son impact sur l’environnement ?

L’application Yuka est un outil en vogue qui vous permet de scanner les étiquette adhésives des produits que vous trouvez en grande surface. Cela vous permet d’obtenir rapidement des informations sur la qualité nutritionnel et l’impact écologique de ce que vous achetez. Globalement il est important de porter une attention particulière à l’emballage de votre produit. Evitez à tout prix les suremballages qui finirons immédiatement à la poubelle pour mettre des années à se dégrader. Privilégiez alors les écolabels en vous assurant que le produit contient bien une étiquette écologique biodégradable, preuve que vous payez pour une marque soucieuse de l’environnement.

Alors si faire évoluer les mentalités n’est pas chose aisée, c’est en disant non aux pratiques non durables de l’industrie alimentaire qu’il est possible de la faire changer. Faire vos achats en réfléchissant à deux fois sur la provenance et le packaging des produits sont des gestes simples qui permettront à nos enfants de poser le pied sur une planète préservée.

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Société - lois - politique

Les banques en ligne, quel bilan écologique ?

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Les français, professionnels comme particuliers, sont de plus en plus nombreux à choisir une banque en ligne.

Cet engouement s’explique par les nombreux avantages qu’elles présentent : le client peut accéder 7 jours sur 7 à son compte, il peut également effectuer ses opérations bancaires en toute autonomie. Des outils lui permettent d’optimiser la gestion de son budget ou de son entreprise. Les frais bancaires et de tenue compte sont réduits, aspect fort avantageux pour les clients qui se plaignent régulièrement du caractère excessif de ces frais. Des conseillers sont disponibles par téléphone, mail et chat dans des plages horaires étendues ce qui répond mieux aux attentes des clients. Les entreprises sont également séduites par cette solution qui facilite le lien entre leur compte bancaire et leur comptabilité.

Le choix d’une banque en ligne se justifie donc par l’ensemble de ces aspects pratiques qui simplifient grandement la vie des usagers. Mais il s’inscrit également dans une démarche et un mode vie soucieux de l’environnement.

En effet, les services en ligne réduisent considérablement l’impact écologique des activités bancaires.

Les services bancaires dématérialisés ont donc un impact carbone moindre.

Tout d’abord l’usage du papier, grand consommateur de ressources naturelles, se trouve réduit grâce aux comptes en ligne qui stockent l’ensemble des documents utiles sur le compte des clients leur permettant d’y accéder à tout moment.

Ainsi, les services de banques en ligne mettent fin aux nombreux envois postaux de relevés bancaires ou d’avis d’opération. Outre, la réduction du volume de papier généré, ceux sont les transports polluants de courrier qui disparaissent.

Ensuite, les banques en ligne sont situées dans un local unique. La consommation en ressources non renouvelables nécessaires à la fourniture d’eau et d’électricité des agences se voit tout naturellement diminuée de façon significative.

De plus, les déplacements en agence qui provoquent des émissions de gaz à effet de serre deviennent inutiles, et plus particulièrement dans les zones éloignées des centres-villes.Le bilan écologique des banques en ligne est donc incontestablement plus satisfaisant que celui des banques qui fonctionnent avec un réseau d’agences.

Enfin, elles soutiennent de plus en plus l’innovation et plus particulièrement dans le domaine de la protection de l’environnement, sujet au centre des préoccupations aussi bien des particuliers que des professionnels et institutionnels.

 

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En Allemagne, un referendum citoyen pour sauver les abeilles

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Voilà qui devrait conforter une partie de nos compatriotes qui arborent leurs gilets jaunes chaque week-end depuis 14 semaines maintenant : en Allemagne, un référendum sera bientôt organisé pour la conversion de terres aux normes de l’agriculture biologique. Pourquoi les gilets jaunes y trouveront un motif de satisfaction ? Parce que le referendum dont il est question est d’initiative citoyenne, le fameux « RIC » dont on nous rebat les oreilles.

Une petite formation politique écolo de Bavière a simplement déposé une pétition pour demander que 20% des terres arables du Land respectent les normes biologiques d’ici 2025, un chiffre qui montera à 30% en 2030, et auquel s’ajoutent les 10% d’espaces verts publics qui subiront le même traitement et un plus strict contrôle des taux d’engrais et de pesticides dans les rivières. Le résultat fut inespéré, puisque pas moins de 1,75 millions de citoyens ont soutenu le texte, par ailleurs baptisé « Sauver les abeilles », dépassant largement le seuil du million de signataires susceptible de déclencher l’organisation, dans les six mois à venir, d’une consultation du corps électoral. Une dynamique citoyenne dans la droite lignée des dernières élections locales bavaroises d’octobre dernier, lorsque le parti des Verts est devenu avec 19% des voix la deuxième force politique de la puissante région.

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Si les électeurs bavarois vont dans le sens de la question posée au referendum, ils initieront peut-être un mouvement à l’échelle nationale pour permettre à l’Allemagne, 4ème consommateur mondiale de pesticides, d’enrayer le déclin qui apparaît inexorable de nombreux insectes, comme alertait une étude australienne la semaine dernière qui le comparait même au « plus massif épisode d’extinction depuis la disparition des dinosaures ».

Un adversaire coriace devrait cependant se trouver sur la route d’une Allemagne plus verte : Bayer, fleuron de l’agrochimie national, qui s’est récemment offert l’américain Monsanto pour 63 milliards d’euros. Le même Monsanto, qui tire une part massive de ses revenus du Round-Up, herbicide dérivé du glyphosate.

Alors, mieux vaut-il sauver la planète et penser à demain, ou ne pas bousculer une des plus grandes entreprises du monde pour ne pas chambouler l’économie d’aujourd’hui ? Vous avez quatre heures.

Photo : DannyPerezPhotography/Flickr/CC

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