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Les ONG au chevet de la PAC, à Annecy

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Alors que les ministres européens se réunissent pour établir le « bilan de santé » de la Politique Agricole Commune, les organisations citoyennes se sont mobilisées les 20 et 21 septembre 2008 à Annecy pour faire entendre leurs propositions.

Du 21 au 23 septembre 2008 s’est tenue, à Annecy, la réunion informelle des ministres de l’agriculture de l’Union européenne. Lors de cette rencontre, Michel Barnier, Ministre français de l’agriculture et de la pêche, a souhaité ouvrir le débat sur l’avenir de la Politique Agricole Commune (PAC) après 2013. Le Conseil des ministres européens espère établir, avant la fin de l’année, le « bilan de santé » de la PAC. Un diagnostic auquel les organisations citoyennes entendent bien prendre part.

C’est dans le sillage de l’initiative française que des organisations de producteurs (Confédération Paysanne, Adabio, Groupe des Producteurs Savoyards), des organisations écologistes (Les Amis de la Terre, La Terre en Héritage, Greenpeace) et de solidarité internationale (CCFD-Terre solidaire, Artisans du Monde, CRID, ATTAC) se sont mobilisées avec d’autres ONG au sein du collectif « PAC 2013 ». Ce collectif a organisé un rassemblement les 20 et 21 septembre au Parc des sports d’Annecy, profitant de la réunion des ministres pour afficher leurs revendications et inscrire la participation de la société civile au débat politique.

Les orientations données à l’agriculture peuvent jouer un rôle majeur à l’échelle globale, dans la relation avec les pays du Sud, autant qu’au niveau local. Dans un contexte actuel marqué par les émeutes de la faim, la dégradation de l’environnement ou encore le développement de l’industrie des agro-carburants, on perçoit bien les défis auxquels va se trouver confronter la politique européenne. Face à ces enjeux, les ONG, qui ont réuni 5 000 personnes (2000 selon la Police) durant les deux jours de forum et la manifestation de dimanche, cherchent à influencer plus fortement les décisions prises par l’UE. Lors de ce rassemblement, des conférences, des ateliers et des tables rondes ont été l’occasion pour les organisations citoyennes de dresser leur propre bilan de la politique agricole commune et d’avancer leurs propositions.

La souveraineté alimentaire en est le mot d’ordre, s’opposant au projet de réforme libéral de la Commission européenne et à la dérégulation des marchés. Le concept de souveraineté alimentaire, énoncé en 1996 par Via Campesina au Sommet Mondial de l’Alimentation, est défini comme le droit des populations, et des pays ou groupement de pays, à décider leurs propres politiques alimentaires et agricoles sans dumping vis-à-vis des pays tiers. Dès lors, la souveraineté alimentaire implique la protection du marché intérieur, la limitation des exportations et la promotion d’une agriculture de proximité destinée à alimenter les marchés locaux et nationaux. Pour Régis Hochard de la Confédération paysanne, qui précise que 75 % des protéines végétales sont importés en Europe, « il n’est plus question de transporter des produits alimentaires d’un bout à l’autre de la planète ». Les organisations militent pour une relocalisation des productions. Or, ici, le projet d’un véritable partenariat producteurs-consommateurs s’affirme. Car parallèlement à la réussite de ce rassemblement dont tous se félicitent, en aparté, peu de participants s’illusionnent vraiment sur les politiques globales et on compte beaucoup sur les acteurs locaux.

Sur les étales des producteurs, au milieu des poivrons aux formes étranges et des mirabelles jaunes aux saveurs oubliées, une pancarte « on ne se limite pas à militer » donne le ton. Devant le stand de « Fermes du monde », un projet d’échanges de savoir-faire avec des producteurs Ouest-africains, Hubert Minaud, agriculteur de 65 ans, agit et témoigne. Il sait que la période de croissance qu’a connue sa génération s’achève avec la fin de la stabilisation des prix. Il sait aussi que les pratiques intensives promues durant ces quarante dernières années ont eu des impacts considérables sur l’environnement, et, il le dénonce, « on a pourri la planète ». Alors, Hubert, comme nombre de producteurs présents à Annecy, est porteur d’initiatives. Des initiatives qui marchent, comme les AMAP (Associations pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne) l’illustrent. Ces associations, fondées sur la vente directe par souscription, sont à bénéfices mutuels. Le consommateur, solidaire de l’agriculteur local face aux aléas de la production, dispose, en retour, de produits dont la qualité nutritionnelle, environnementale et sociale sont garanties. On évalue à un petit millier le nombre d’AMAP constituées en France depuis 2001 et une étude menée dans la région de Rennes annonce que ce genre de circuits courts pourrait représenter plus de 10 % des achats alimentaires des ménages (FRCivam Bretagne).

Mais au côté d’initiatives locales plutôt encourageantes, le slogan « une agriculture pour vivre » que scandent les organisations résume bien l’état dramatique de la situation mondiale. Les produits agricoles sont en effet des biens essentiels à la vie et il semble incohérent, comme le dénoncent les membres d’ATTAC, de les considérer telles « des marchandises comme les autres », soumises à la spéculation. La crise financière et immobilière de 2008 a conduit à ce que les investissements sur le marché des matières premières soient multipliés par 20, et, le 27 mars, en l’espace d’une journée, le prix du riz a triplé. On en connaît aujourd’hui les conséquences, avec, comme l’estime la FAO, 923 millions de personnes souffrant de la faim dans le monde.

Face à l’ampleur du phénomène, certes, nos comportements alimentaires et de consommation sont à remettre en cause, mais le politique et l’action publique ont un rôle fondamental à jouer pour que le droit à l’alimentation, inscrit à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, ne soit pas bafoué.

Elisabeth Leciak

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Football : quels avantages pour votre santé ?

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Le football est le sport le plus pratiqué et le plus réputé au monde. Universel, il attire aussi bien les joueurs que les simples amateurs et les passionnés de sport. Sans être footballeur professionnel, la pratique de cette discipline offre de nombreux avantages sur votre santé. Outre les sensations qu’il vous procure, il vous permet de vous dépenser sur le plan physique. Il est aussi bénéfique pour le moral.

Une bonne condition physique sur le long terme

Le football présente l’avantage d’être un sport complet. Vous devez faire preuve d’endurance sur le terrain. Il faut courir après le ballon tout en gardant un minimum de lucidité après plusieurs courses à haute intensité. Or, une partie de football dure 90 minutes, voire plus en cas de prolongation. Cela permet de stimuler efficacement l’appareil respiratoire et de développer la résistance à l’effort. Plus vous vous dépensez, plus vous devenez fort et résistant.

Par ailleurs, le football implique un vaste éventail de mouvements sur une longue période. Ce qui est un excellent moyen de renforcer le tonus musculaire. Un autre avantage non négligeable qui pousse à pratiquer ce sport est de favoriser la santé osseuse. Pendant toute la durée d’une partie, quasiment tous les os du corps sont sollicités en continu. Cela accroît leur résistance dans le temps et prévient la perte de densité osseuse qui survient avec l’âge.

Un moral au beau fixe et l’épanouissement personnel

Jouer au football offre différents avantages sur le plan physique. Outre les bienfaits exposés ci-haut, il développe la coordination, la vitesse et la précision. De plus, la pratique de ce sport est bénéfique pour votre santé mentale. Comme il se pratique en plein air, il fait du bien à votre moral. Au contact de l’air frais et de la lumière du jour, vous oubliez plus facilement vos soucis et vos préoccupations au quotidien.

Le football favorise aussi votre épanouissement personnel. Sport collectif, il apprend à jouer avec les autres et trouver l’équilibre en vous faisant vivre diverses expériences de groupe. Ce qui contribue au développement de votre capacité à collaborer. De ce fait, vous vous forgez un esprit d’équipe. Mieux encore, vous acquérez une plus grande ouverture d’esprit, un atout profitable dans la vie, tant privée que professionnelle.

Des sensations fortes, même pour les simples spectateurs

Il arrive que pour telle ou telle raison, vous ne puissiez pas pratiquer le football. Pour autant, cela ne doit pas vous empêcher d’apprécier ce sport populaire. Les paris foot procurent aussi de sensations fortes, sans oublier la possibilité de gagner de l’argent. Vous pouvez toucher le jackpot si vous placez le bon pari. Il n’y a pas mieux que de regarder un match avec vos amis proches et de miser sur votre équipe préférée.

L’avantage avec les paris sportifs sur le football est que vous bénéficiez d’un accès aux championnats majeurs européens comme la Série A italienne, la Liga espagnole et la Premier League anglaise. De ce fait, vous pouvez parier sur une multitude de matchs tout en profitant de côtes attractives. Il vous est aussi possible de choisir parmi différents types de paris : vainqueur, score final, buteur, etc.

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Cycle menstruel : pour des protections saines et éco responsables

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Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Chaque femme a ses règles pendant environ 36 ans, à raison de 13 cycles par an. Ces règles durent en moyenne de 5 à 6 jours. Selon le flux, les femmes utilisent plus d’une vingtaine de protections lors de chaque cycle menstruel. Cela représente un total de plus de 10 000 protections périodiques par femme. Sachant que les produits industriels contiennent du plastique, la facture est salée, tant sanitairement qu’écologiquement. Toutefois des alternatives existent.

 

Le lavable pour un cycle menstruel respectueux du corps et de l’environnement

 

Les années 2010 ont vu l’offre en matière de protections hygiéniques évoluer de manière phénoménale pour accompagner les femmes pendant leurs règles. Si la volonté est aussi de protéger la planète, elle est bien sûr avant tout de prendre soin de soi. Ainsi, les femmes gagnent en confort grâce à une culotte menstruelle par exemple. Le ressenti est naturel, le sous-vêtement est invisible et l’utilisation très simple. Rincée à l’eau froide après usage, la culotte menstruelle lavable passe en machine.

 

Si d’autres options existent, comme la cup menstruelle ou la serviette hygiénique lavable, le but est à chaque fois de proposer une alternative saine pour le corps et bonne pour la planète. Et si ces dispositifs demandent un investissement de base, ils permettent tous, à terme, de faire de substantielles économies. Le flux menstruel devient un point central de la question de la Femme.

 

Les protections hygiéniques sont-elles dangereuses ?

 

La notion de dangerosité peut s’évaluer de deux façons dans le domaine des produits d’hygiène féminine. La première concerne un impact éventuel des protections menstruelles industrielles sur la santé des femmes. La deuxième s’intéresse plus particulièrement aux conséquences de ces protections périodiques sur l’environnement.

 

Industrie et menstruations : zone de danger pour les femmes ?

 

En 2018, l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) écarte la probabilité d’un risque pour la santé des femmes avec l’utilisation des protections périodiques industrielles. Après analyses en laboratoires, des traces de substances nocives ont bien été trouvées dans un certain nombres de produits d’hygiène féminine. Toutefois les autorités estiment que ces traces sont assez basses pour garantir la sécurité tout en recommandant aux fabricants d’améliorer la qualité de leurs produits ! Il convient dès lors à chacun de décider si ces résultats lui semblent satisfaisants. Beaucoup de mamans ont par exemple aujourd’hui le choix de donner accès à leurs filles à des protections hygiéniques bio pour ne prendre aucun risque.

 

Le drame écologique des serviettes hygiéniques et tampons jetables

 

Avec les protections périodiques industrielles, il y a donc déjà la problématique de la composition des produits, dans laquelle on retrouve des matières plastiques. La surface étanche et le cœur absorbant des serviettes hygiéniques sont à base de matières plastiques. Les applicateurs et les ficelles des tampons de vos supermarchés sont en plastique eux aussi.

 

Mais il y a également la question de l’emballage, et là, c’est une catastrophe ! Sachet en plastique qui entoure les tampons pour les protéger, pochettes en plastique autour des serviettes… Le plastique est présent dans tous les aspects de ces protections hygiéniques jetables. Rapporté à la quantité de produits d’hygiène féminine nécessaires dans la vie d’une femme, la quantité de déchets plastiques devient vite impressionnante. D’autant plus que ces déchets ne sont quasiment jamais recyclables.

 

Passez aux menstruations éco civiques avec le lavable !

Si protéger la planète fait partie de vos convictions et que vous avez aussi envie de mieux prendre soin de vous, les protections périodiques lavables sont faites pour vous. Et pour l’entretien, pourquoi ne pas tenter la lessive à la cendre ?

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Nos 10 astuces pour une routine zéro déchet

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Entre le plastique sous toutes ses formes, les objets à utilisation unique et la surconsommation, nos poubelles ont doublé de volume en 40 ans.
Mais il existe des alternatives, de simples astuces quotidiennes peuvent nous aider à réduire notre consommation.

Comment adopter une routine zéro déchet ?

Changer son quotidien pour une routine zéro déchet paraît compliqué et onéreux. Pourtant, grâce à des gestes simples et des boutiques zéro déchet, il est possible de mettre en place une routine plus respectueuse de la planète. C’est aussi un bon moyen de faire des économies, puisqu’en jetant moins, vous n’avez pas besoin d’acheter à nouveau.

Voici nos 10 astuces pour une routine zéro déchet :

1. Fini les sacs plastiques, passez au sac en tissus.

On opte pour un tote bag (sac en tissu), un cabas réutilisable, un sac en toile, un panier ou un filet à provisions… Peu importe, mais on n’accepte plus de sac en plastique ni de sac en papier.
Essayez de toujours en avoir un sur vous, en cas de petites courses improvisées. Et pensez à en avoir un au bureau, si vous prenez des repas à emporter le midi.

2. On arrête d’acheter des bouteilles en plastique.

Plus de 6 300 bouteilles en plastique sont vendues chaque seconde dans le monde.
L’eau du robinet est bonne ! Selon votre région, utilisez une carafe filtrante ou un filtre à poser directement sur le robinet, si elle est trop calcaire, par exemple. Si elle a un goût désagréable, comme du chlore, laisser reposer dans une carafe en verre dans le frigo, le goût disparaîtra.

Pour transporter l’eau, optez pour une gourde en inox. On évite les gourdes en plastique ou en aluminium, qui peuvent contenir des substances nocives pour notre santé.

3. Faites vos produits ménagers DIY

Avec deux ou trois ingrédients (bicarbonate de soude et vinaigre blanc, par exemple) et des recettes très simples, on peut fabriquer soi-même la lessive, les tablettes pour le lave-vaisselle, un nettoyant toutes surfaces…
Les produits ménagers sont nocifs pour l’environnement et pour la santé. Et pensez aux économies que vous allez réaliser !

4. Optez pour des cotons lavables

Désormais on peut trouver des cotons réutilisables de toutes les formes et de toutes les couleurs qui sont lavables. Vous ferez des économies, et vous aurez bien moins de déchets dans votre salle de bain.

5. On achète une cafetière à piston et une boule à thé

Entre les capsules de café et les sachets de thé, ça fait beaucoup de déchets, alors que vous pouvez simplement changer vos habitudes.
Achetez une boule à thé, cela vous permettra d’acheter du vrai thé en vrac, il n’en sera que meilleur.
Pour le café, achetez une cafetière à piston ou une cafetière italienne. Si vous ne pouvez plus vous passer de votre machine à capsules, achetez des capsules réutilisables.

Bon à savoir : vous pouvez vous servir du marc de café, qui à pleins de propriétés : engrais naturel pour vos plantes, nettoie les canalisations, élimine les odeurs du frigo, bon gommage pour la peau.

6. On passe aux piles rechargeables

Si vous en avez marre de vos piles qui s’entassent dans le tiroir de l’entrée, et que vous pensez à l’environnement, achetez un chargeur de piles et des piles rechargeables. Elles sont effectivement beaucoup plus chères à l’achat, mais vous pourrez les réutiliser pendant des années !

7. Choisissez des protections hygiéniques écologiques

Le coton a des effets dévastateurs sur la planète, c’est le troisième consommateur mondial d’eau. Et ce n’est pas tout, en plus de ne pas être écologiques, ni économiques, les serviettes et tampons sont dangereux pour notre santé à cause des produits qui les composent.

Il existe des alternatives zéro déchet efficaces pour celles qui le souhaitent : la cup menstruelle, les serviettes hygiéniques lavables ou encore les culottes menstruelles. Encore une fois, le prix est bien plus élevé sur le coup, mais vous ferez des économies sur la longueur.

8. Apportez votre tasse au bureau

Est-ce qu’il n’est pas un peu ridicule d’utiliser tous les jours des gobelets jetables à la machine à café du bureau ? Une solution simple et efficace : apportez une tasse ou un thermos au bureau !

9. On arrête d’utiliser du papier essuie tout

Des lingettes en microfibres ou des serviettes en tissus auront le même effet, mais vous ferez de belles économies et la planète vous dira merci !

10. Remplacez vos contenants en plastique

Les contenants en verre peuvent facilement remplacer vos contenants en plastique. En plus d’être polluants, le plastique contient des phtalates et du bisphénol qui peuvent être transmis à vos aliments.

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