Agriculture Chasse
Ouverture de la chasse, les chasseurs plus forts que les éleveurs
Cest parti, comme lannée passée, les premières ouvertures de la chasse pour la saison 2007-2008 se font aujourdhui, premier samedi daoût, et concernent les oiseaux deau et de passage (oies, canards, eiders, fuligules, poules deau, bécassines, et autres).
Toutefois louverture est partielle et ne concerne que le domaine public maritime de la façade Atlantique, de la Manche et de la mer du Nord, à lexception des étangs et des plans deau salés reliés ou non à la mer. Sur le reste du territoire, les chasseurs devront attendre le 25 août pour les cailles et les tourterelles des bois, et louverture générale pour les autres espèces.
Cette dernière aura lieu le dimanche 9 septembre 2007, pour les départements du Sud de la France, puis une partie plus au Nord suivra une semaine après (Pays de Loire, Côte dor, Indre et Loire, Saône et Loire), avant darriver à lensemble du territoire le 23 septembre.
La chasse au gibier deau se faisant souvent avec des appelants, des oiseaux maintenus captifs sur un plan deau pour inciter leurs congénères sauvages à venir les rejoindre et se mettre ainsi à porter de fusil , linterdiction des déplacements doiseaux liée à la grippe aviaire a été en partie levée.
Stockage de cages destinées à être positionnées à divers endroits de chasse, avec des oiseaux appelants à l’intérieur pour attirer les oiseaux sauvages
Stockage de cages destinées à être positionnées à divers endroits de chasse, avec des oiseaux appelants à l’intérieur pour attirer les oiseaux sauvages
En effet, Jean-Louis Borloo, le ministre de lécologie, et Michel Barnier, son homologue de lagriculture, ont décidé dautoriser le transport et lutilisation des appelants pour les chasses qui débutent aujourdhui.
Officiellement, cette décision est motivée par labsence de cas de grippe aviaire recensés, en dehors de ceux découverts en Moselle, et conditionnée au respect de consignes sanitaires pour le transport et lutilisation des appelants :
– tout contact direct doit être évité avec dautres oiseaux captifs ;
– le matériel pour leur alimentation, abreuvement et élevage doit leur être spécifique ;
– si la personne qui soigne les appelants soccupe aussi dautres oiseaux, les vêtements de travail comme les bottes ou les chaussures doivent être dédiés à chaque enclos et la personne doit se laver les mains entre les soins aux diverses catégories doiseaux ;
– le transport des appelants doit être réalisé avec des caisses réservées à ce seul usage, affectées aux appelants dun seul et même élevage, et bénéficiant dun fond étanche afin dempêcher que des fientes sen échappent ;
– après chaque transport, ces caisses doivent être nettoyées, désinfectées et stockées au domicile de manière nettement séparée des oiseaux autres que les appelants et du matériel qui les concerne ;
– au retour du lieu de chasse les chasseurs doivent enlever leurs bottes et les laver soigneusement, de même que le matériel de chasse, ils doivent se laver les mains à leau et au savon. Les vêtements utilisés et souillés sur le lieu de chasse doivent être rapportés au domicile du chasseur dans des sacs spécifiques, avant dêtre nettoyés ou réutilisés.
Face à cette autorisation de déplacement des appelants, accordée aux chasseurs, le gouvernement cède au lobby de la chasse, quand dans le même temps il refuse des dérogations aux éleveurs qui élèvent habituellement leurs volailles en extérieur
A lire sur Univers-nature :
– Droits et limites de la chasse en France;
– Comparatif sur la chasse aux oiseaux, en Europe.
ACTUALITE
Les bons outils font les bons… agriculteurs
Pour le matériel agricole en général qu’il s’agisse d’une moissonneuse batteuse ou d’une tondeuse en passant par les outils, que l’on soit particulier ou professionnel, avons-nous besoin impérativement d’acheter du neuf ?
Faut-il forcément passer par la case Grande Surface de Jardinage/Bricolage pour acheter sa tondeuse ? Pourquoi ne pas privilégier un vieux tracteur à une neuve tondeuse autoportée ? De la même manière, le matériel agricole en général, coute cher, tracteur, benne agricole, moissonneuse batteuse, avec les années, ces engins offrent des technologies de plus en plus pointues, pour des prix de plus… mirobolants.
Cependant, depuis plusieurs années il existe un site spécialisé pour découvrir les annonces de tracteurs agricoles ? Il s’agit du site Agriaffaire, le lieu dédié à l’achat et à la vente de matériel agricole, viti-vinicole, forestier et de motoculture, qu’il s’agisse de matériel neuf ou d’occasion.
Fondé en 2000 par trois agriculteurs français, ce site est la plateforme d’annonces d’achat et de vente de matériel agricole d’occasion comme neuf. Offrant de multiples possibilités et méthodes d’achat et de vente, il met aussi à disposition des vendeurs et acheteurs, un Observatoire des prix pour permettre à chacun d’évaluer les fluctuations et les prix moyens des principaux matériels agricoles.
Outre l’observatoire, parmi les nombreuses bonnes idées qui animent ce site, se trouve la rubrique dédiée aux épaves, une sorte de « casse » pour y chiner en ligne les pièces mécaniques, comme vous pourrez le constater en cherchant à en savoir plus sur les modèles.
Près de 300.000 machines y sont commercialisées, cela va du matériel peu utilisé à des pièces de collection toujours en état de marche. De l’arracheuse de pomme de terre dernière génération en passant par le tracteur de 1958, vous y trouverez un vaste choix pour répondre à tous les besoins.
ACTUALITE
De l’engrais dans mes toilettes
Dans le monde de demain, l’eau deviendra (si elle ne l’est pas déjà) la plus importante des ressources. Réfléchir dès aujourd’hui à des solutions pour l’économiser apparaît comme une sage solution. Interdire de laver sa voiture ou de remplir sa piscine en période de canicule font déjà partie des solutions, mais il s’agit de mesures d’urgence, pas de prévention. D’après le centre d’information de l’eau, l’un des postes où les économies d’eau pourraient être les plus spectaculaires, ce sont les toilettes, qui engloutissent 20% de notre consommation quotidienne.
La solution des toilettes sèches existe, mais il faut bien reconnaître que nombre d’entre nous pouvons bloquer sur le principe (recouvrir ses déjections de sciure, les récupérer et les composter), y voyant un manque d’hygiène rédhibitoire. Des étudiants britanniques imaginaient eux économiser l’équivalent du volume de 26 piscines olympiques chaque année en encourageant simplement leurs camarades sur leur campus universitaire d’uriner dans leur douche le matin, sans passer par la case toilettes. Même problème, cela peut poser un problème d’hygiène à la majeure partie de la population. En revanche, la solution de récupérer l’urine des toilettes pour la transformer en engrais devrait être plus facilement acceptée. Après tout, c’est comme cela que nous produisons des engrais naturels depuis des siècles, grâce aux rejets des élevages agricoles.
Toopi Organics, une société française, travaille sur un procédé qui permettrait d’économiser de substantiels volume d’eau potable, dont 200 milliards de litres sont pollués chaque année en France dans nos toilettes. L’idée est simple et comprend 3 étapes :
- récupérer l’urine, qui est naturellement riche en azote, phosphore et potassium (3 nutriments qui favorisent la croissance des plantes) pour le dépolluer d’abord en filtrant les résidus médicamenteux et hormonaux. Les festivals, les collectivités et les laboratoires d’analyse sont ciblés comme « sources » dans un premier temps.
- enrichir l’urine nettoyé en micro-organismes pour améliorer son potentiel fertilisant pour les plantes.
- distribuer cet engrais 100% biologique dans des coopératives agricoles ou auprès des fabricants d’engrais bio.
Des tests sont actuellement en cours pour valider le procédé de Toopi Organics, et dès qu’ils se seront avérés concluants, le produit de leurs recherches devrait être disponible à la vente.
Vous ne regarderez plus jamais vos toilettes de la même façon…
Photo : www.toopi-organics.com
ACTUALITE
Ensemble avec les labels MSC et ASC pour la Semaine de la Pêche Responsable
A l’occasion de la deuxième édition de la semaine de la pêche responsable (19-25 février), différents protagonistes se mobilisent pour mieux sensibiliser le public à la nécessité de préserver les ressources aquatiques et les écosystèmes marins. Venez découvrir deux labels qui offrent la possibilité de faire le bon choix de produits pour préserver l’environnement.
Une semaine pour sensibiliser
Chaque année dans le monde, une personne consomme en moyenne 20 kg de poisson par an, soit près de deux fois plus qu’il y a 50 ans. En conséquence, 90 millions de tonnes de poisson sont capturées chaque année, selon la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture). Les limites des ressources océaniques sont presque franchies et les mauvaises pratiques, la surpêche ou la pêche illégale vident nos océans. Dans son rapport 2017 sur les impacts environnementaux, le MSC précise que la démarche invitant les consommateurs à privilégier les produits de la mer labellisés durables incite les pêcheries à améliorer leurs pratiques pour répondre aux critères environnementaux du MSC.
C’est pourquoi La semaine de la pêche responsable donne l’occasion aux consommateurs de mieux comprendre les enjeux de la pêche durable et de l’aquaculture responsable. Mais aussi de mieux comprendre les solutions qui sont proposées. Retrouvez l’appel à action en suivant ce lien
Lors de vos achats, vous aussi, vous pouvez avoir un rôle actif.
Les lables MSC et ASC vous permettent d’identifier rapidement et facilement les produits qui sont respectueux des ressources marines et des écosystèmes. La prochaine fois que vous aurez envie de poisson, n’oubliez pas de chercher les deux logos bleu et vert dans les rayons :
Des entreprises qui encouragent la consommation responsable des produits de la mer
Supermarchés, marques, restaurants collectifs, fournisseurs… soutiennent eux aussi la Semaine de la pêche responsable avec le MSC et l’ASC. Ces acteurs participent également activement auprès des consommateurs, puisqu’ils représentent une quantité importante de prises de poissons capturés, et sont donc essentiels à la préservation de la biodiversité marine. Tout au long de la semaine, ces entreprises sensibilisent eux aussi à l’importance des labels MSC et ASC auprès du grand public. Demandez plus d’information à ce sujet dans votre magasin !
Pour plus d’informations sur la Semaine de la Pêche Responsable, rendez-vous sur le site internet du MSC