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L’Espagne contaminée par les OGM…

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A l’inverse de nombreuses régions européennes, l’Espagne n’a pas attendu la levée du moratoire européen sur les OGM, en 2004, pour adopter une politique pour le moins volontariste en matière d’OGM.

Depuis 1998, l’Espagne cultive du maïs transgénique Bt 176 dans un but commercial. Alors qu’en octobre 2001, l’Agence de protection environnementale des Etats-Unis (EPA) retirait les variétés Bt 176 de la liste des produits OGM autorisés (le Bt 176 présentait des risques d’apparition de résistance chez les insectes), le gouvernement espagnol persistait, près d’un an et demi après, en autorisant de nouvelles variétés de Bt 176. Il fallut ainsi attendre avril 2004, et la publication d’un rapport de l’Agence européenne de sécurité alimentaire (EFSA), qui recommandait d’interdire dès janvier 2005 la culture de certains OGM dont le Bt 176, pour que l’Espagne s’aligne et interdise la céréale transgénique.

Ce volontarisme, associé à une quasi absence de précaution et de volonté de protéger les cultures conventionnelles, qu’elles soient biologiques ou non, a fait du pays le numéro 1 européen en matière de cultures transgéniques et de parcelles expérimentales (58 000 hectares). Toutefois, même si le ministre espagnol de l’agriculture estime qu’une distance de 15 mètres entre les champs de maïs suffit pour éviter toute contamination, si l’on accepte un seuil de pollution génétique de 0,9 %, de plus en plus d’agriculteurs espagnols dénoncent des taux au-delà de ce seuil.

Menée par Greenpeace et 2 associations espagnoles, une étude dans une quarantaine d’exploitations agricoles conventionnelles et biologiques, situées dans les provinces de la Catalogne et de l’Aragon, fait même état de taux atteignant 12,6 % pour les cas extrêmes. Selon l’étude, près d’un quart des champs de maïs testés se révèle contaminé par du maïs OGM, ce qui n’apparaît pas étonnant lorsque l’on connaît la permissivité nationale en la matière :

– la plupart des coopératives ne différencient pas le maïs conventionnel du maïs OGM, que ce soit pendant le transport, la réception, le séchage, le stockage ou la vente ;

– la récolte du maïs est habituellement effectuée par des entreprises de services employées par les agriculteurs. Il est fréquent que des restes de récolte d’une parcelle transgénique se trouvent encore sur les machines au moment où elles changent de champ, ce qui représente une source de contamination évidente ;

– les expérimentations sont réalisées en plein champ, sans aucune mesure d’isolement par rapport à l’environnement immédiat, aux populations des alentours ou aux cultures voisines ;

– les distances de sécurité entre les parcelles ne sont pas respectées ;

– il existe des parcelles expérimentales sans autorisation ;

– il a été démontré à plusieurs reprises des mélanges de variétés non autorisées à la commercialisation avec des variétés autorisées, le tout étant vendu comme « variété OGM autorisée » ;

Ainsi, aujourd’hui, fer de lance des OGM en Europe, l’Espagne doit faire face à un phénomène de contamination génétique de son agriculture conventionnelle et biologique, sans précédent.

L’exemple espagnol montre à quel point l’agriculture conventionnelle ou biologique est fragile face aux cultures de plantes transgéniques. Cette fragilité est d’autant plus grande pour les producteurs bio, qu’aucune indemnisation n’est actuellement prévue dans le cas d’une contamination qui déclasse automatiquement leur production, les OGM étant interdit en agriculture biologique actuellement. Par ailleurs, le fait que les variétés autorisées dans un pays de l’Union européenne sont automatiquement inscrites au Catalogue européen au bout de quelques mois et donc autorisées à la culture dans les autres pays membres, permet à n’importe quel agriculteur européen de venir s’approvisionner en semences OGM, légalement en Espagne.

Alex Belvoit
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Les bons outils font les bons… agriculteurs

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Pour le matériel agricole en général qu’il s’agisse d’une moissonneuse batteuse ou d’une tondeuse en passant par les outils, que l’on soit particulier ou professionnel, avons-nous besoin impérativement d’acheter du neuf ?

Faut-il forcément passer par la case Grande Surface de Jardinage/Bricolage pour acheter sa tondeuse ? Pourquoi ne pas privilégier un vieux tracteur à une neuve tondeuse autoportée ? De la même manière, le matériel agricole en général, coute cher, tracteur, benne agricole, moissonneuse batteuse, avec les années, ces engins offrent des technologies de plus en plus pointues, pour des prix de plus… mirobolants.

Cependant, depuis plusieurs années il existe un site spécialisé pour découvrir les annonces de tracteurs agricoles ? Il s’agit du site Agriaffaire, le lieu dédié à l’achat et à la vente de matériel agricole, viti-vinicole, forestier et de motoculture, qu’il s’agisse de matériel neuf ou d’occasion.

Fondé en 2000 par trois agriculteurs français, ce site est la plateforme d’annonces d’achat et de vente de matériel agricole d’occasion comme neuf. Offrant de multiples possibilités et méthodes d’achat et de vente, il met aussi à disposition des vendeurs et acheteurs, un Observatoire des prix pour permettre à chacun d’évaluer les fluctuations et les prix moyens des principaux matériels agricoles.

Outre l’observatoire, parmi les nombreuses bonnes idées  qui animent ce site, se trouve la rubrique dédiée aux épaves, une sorte de « casse » pour y chiner en ligne les pièces mécaniques,  comme vous pourrez le constater en cherchant à en savoir plus sur les modèles.

Près de 300.000 machines y sont commercialisées, cela va du matériel peu utilisé à des pièces de collection toujours en état de marche. De l’arracheuse de pomme de terre dernière génération en passant par le tracteur de 1958, vous y trouverez un vaste choix pour répondre à tous les besoins.

 

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De l’engrais dans mes toilettes

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Dans le monde de demain, l’eau deviendra (si elle ne l’est pas déjà) la plus importante des ressources. Réfléchir dès aujourd’hui à des solutions pour l’économiser apparaît comme une sage solution. Interdire de laver sa voiture ou de remplir sa piscine en période de canicule font déjà partie des solutions, mais il s’agit de mesures d’urgence, pas de prévention. D’après le centre d’information de l’eau, l’un des postes où les économies d’eau pourraient être les plus spectaculaires, ce sont les toilettes, qui engloutissent 20% de notre consommation quotidienne.

La solution des toilettes sèches existe, mais il faut bien reconnaître que nombre d’entre nous pouvons bloquer sur le principe (recouvrir ses déjections de sciure, les récupérer et les composter), y voyant un manque d’hygiène rédhibitoire. Des étudiants britanniques imaginaient eux économiser l’équivalent du volume de 26 piscines olympiques chaque année en encourageant simplement leurs camarades sur leur campus universitaire d’uriner dans leur douche le matin, sans passer par la case toilettes. Même problème, cela peut poser un problème d’hygiène à la majeure partie de la population. En revanche, la solution de récupérer l’urine des toilettes pour la transformer en engrais devrait être plus facilement acceptée. Après tout, c’est comme cela que nous produisons des engrais naturels depuis des siècles, grâce aux rejets des élevages agricoles.

Toopi Organics, une société française, travaille sur un procédé qui permettrait d’économiser de substantiels volume d’eau potable, dont 200 milliards de litres sont pollués chaque année en France dans nos toilettes. L’idée est simple et comprend 3 étapes :

  • récupérer l’urine, qui est naturellement riche en azote, phosphore et potassium (3 nutriments qui favorisent la croissance des plantes) pour le dépolluer d’abord en filtrant les résidus médicamenteux et hormonaux. Les festivals, les collectivités et les laboratoires d’analyse sont ciblés comme « sources » dans un premier temps.
  • enrichir l’urine nettoyé en micro-organismes pour améliorer son potentiel fertilisant pour les plantes.
  • distribuer cet engrais 100% biologique dans des coopératives agricoles ou auprès des fabricants d’engrais bio.

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Des tests sont actuellement en cours pour valider le procédé de Toopi Organics, et dès qu’ils se seront avérés concluants, le produit de leurs recherches devrait être disponible à la vente.

Vous ne regarderez plus jamais vos toilettes de la même façon…

Photo : www.toopi-organics.com

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Ensemble avec les labels MSC et ASC pour la Semaine de la Pêche Responsable

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A l’occasion de la deuxième édition de la semaine de la pêche responsable (19-25 février), différents protagonistes se mobilisent pour mieux sensibiliser le public à la nécessité de préserver les ressources aquatiques et les écosystèmes marins. Venez découvrir deux labels qui offrent la possibilité de faire le bon choix de produits pour préserver l’environnement.

Une semaine pour sensibiliser

Chaque année dans le monde, une personne consomme en moyenne 20 kg de poisson par an, soit près de deux fois plus qu’il y a 50 ans. En conséquence, 90 millions de tonnes de poisson sont capturées chaque année, selon la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture). Les limites des ressources océaniques sont presque franchies et les mauvaises pratiques, la surpêche ou la pêche illégale vident nos océans. Dans son rapport 2017 sur les impacts environnementaux, le MSC précise que la démarche invitant les consommateurs à privilégier les produits de la mer labellisés durables incite les pêcheries à améliorer leurs pratiques pour répondre aux critères environnementaux du MSC.

C’est pourquoi La semaine de la pêche responsable donne l’occasion aux consommateurs de mieux comprendre les enjeux de la pêche durable et de l’aquaculture responsable. Mais aussi de mieux comprendre les solutions qui sont proposées. Retrouvez l’appel à action en suivant ce lien

 

Lors de vos achats, vous aussi, vous pouvez avoir un rôle actif.

Les lables MSC et ASC vous permettent d’identifier rapidement et facilement les produits qui sont respectueux des ressources marines et des écosystèmes. La prochaine fois que vous aurez envie de poisson, n’oubliez pas de chercher les deux logos bleu et vert dans les rayons :

Label MSC

 

Des entreprises qui encouragent la consommation responsable des produits de la mer

Supermarchés, marques, restaurants collectifs, fournisseurs… soutiennent eux aussi la Semaine de la pêche responsable avec le MSC et l’ASC. Ces acteurs participent également activement auprès des consommateurs, puisqu’ils représentent une quantité importante de prises de poissons capturés, et sont donc essentiels à la préservation de la biodiversité marine. Tout au long de la semaine, ces entreprises sensibilisent eux aussi à l’importance des labels MSC et ASC auprès du grand public. Demandez plus d’information à ce sujet dans votre magasin !

 

Pour plus d’informations sur la Semaine de la Pêche Responsable, rendez-vous sur le site internet du MSC

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