Santé
La santé au naturel : conseils de soin nature
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de la rubrique Santé – Alimentation
Le lait d’ânesse est proche de celui de la femme par sa composition. C’est un lait très nutritif car il est plus riche en lactose et son taux de matières grasses est moins élevé que celui de la vache.
Jusqu’au début du XXème siècle, le lait d’ânesse a été utilisé comme substitut au lait maternel et de nombreux orphelinats possédaient un troupeau d’ânesses pour subvenir aux besoins des nourrissons.
Il est également connu depuis l’antiquité pour ses vertus cosmétiques : Cléopâtre entretenait la beauté et la jeunesse de sa peau par des bains au lait d’ânesse.
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Beaucoup d’études ont démontré les bienfaits du chocolat noir sur la santé et la prévention, mais nous savons encore peu de choses sur le chocolat cru et pourtant…l’Europe étant le premier consommateur de chocolat, nous sommes concernés par ce super-aliment…
Le cacao, ou chocolat, trouve ses origines chez les Indiens Olmèques, il y a environ 3500 ans. Les anciens Mayas consommaient, au départ, les précieux grains du cacaoyer dans un breuvage sacré. Ce mélange de pâte de cacao, de piments chili et d’autres épices prit le nom de xocoatl.
Le chocolat industriel (comme artisanal) est normalement torréfié, c’est-à-dire passé dans un torréfacteur à 140°C. Cette étape permet de libérer les arômes du chocolat, mais elle tue aussi une grande partie de ses composants, dont les fameux polyphénols et flavonoïdes protecteurs du système cardio-vasculaire. Le chocolat dit « cru » n’est pas torréfié afin de garder ces composants le plus intact possible …
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Méthode fondatrice des Centres CeREN ® la méthode G. Quertant permet par l’intermédiaire de tests de vision de dépister de façon rigoureuse des troubles nerveux et de mettre en place un programme de rééducation du système nerveux.
La culture psychosensorielle (CPS ®), ou neuropédagogie, est une méthode scientifique mise au point par le Français Georges Quertant après plus de 25 années de recherche et d’expérimentation. Elle utilise la fonction visuelle pour détecter et supprimer la plupart des troubles nerveux fonctionnels. Elle est développée et appliquée dans les Centres de rétablissement de l’équilibre nerveux (CeREN ®). Georges Quertant fut décoré de la légion d’honneur en 1952 pour l’ensemble de ses découvertes et sa méthode reconnue par les pouvoirs publics.
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Santé
Pasteur, mystification et vaccination
Santé
Quand on sait que, d’une part, la vaccination systématique contre la rougeole correspond à l’accroissement exponentiel des cas de maladie de Crohn et que, d’autre part, le BCG ne protège plus contre la tuberculose, on peut se poser des questions sinon sur la validité des vaccins, du moins sur leur opportunité.
Au delà de ce sujet, un petit retour en arrière sur Pasteur, figure emblématique des vaccins, peut nous aider à mieux comprendre les enjeux politiques, sociologiques, économiques et sanitaires des vaccins. Considéré en France et à l’étranger comme le père de la médecine scientifique moderne, Pasteur grâce à ses découvertes, dont le vaccin contre la rage, aurait sauvé des millions de vie. Hélas, la vérité historique est tout autre.
Le centenaire de la vérité
La légende de Pasteur aurait pu tranquillement continuer. Car c’est lui qui a le mieux décrit comment les méchants microbes attaquaient les pauvres humains. Et c’est grâce à ce personnage historique que les autorités sanitaires ont pu faire passer les messages sur l’hygiène indispensable dans les hôpitaux et les maisons. Découverte des microbes, de la fermention, de la vaccination… il n’en fallait pas beaucoup plus pour faire de Pasteur un héros national. Or, manque de chance pour lui, en 1995, la communauté scientifique a voulu commémorer le centenaire de sa mort. Des biographes convaincus ont fouillé dans les archives. Ainsi le Dr Patrice Debré a publié un livre* à la gloire de Pasteur, dans lequel on découvre, au détour des lignes, des pratiques pour le moins douteuses. Depuis, d’autres auteurs, comme le Dr Eric Ancelet**, ont alors systématiquement recherché la vérité. Le magazine Belle-santé a relayé les sérieux doutes qu’historiens et scientifiques ont récemment émis sur les inventions de Pasteur.
Un opportuniste proche de l’Impératrice Eugénie
Pasteur a toujours su s’appuyer sur les travaux de ses contemporains. C’est normal pour un esprit scientifique ouvert. Ce qui l’est moins, c’est qu’il se soit toujours arrangé pour qu’on oublie ses prédécesseurs. En outre, il a utilisé ses relations haut placées et il ne pouvait guère aller plus haut puisqu’il était dans les meilleurs termes avec l’épouse de Napoléon III pour présenter « ses » inventions et faire avancer sa carrière. Pasteur s’est appuyé sur les travaux de Béchamp, de Berthelot ou même de ses collaborateurs qu’il a rarement cités. Parmi ces derniers, Charles Chamberland a découvert le vaccin stable contre le charbon ; Emile Roux a mis au point l’atténuation des vaccins ; et son propre neveu, Adrien Loir a écrit : «dès le premier jour, j’étais devenu sa chose, l’accessoire indispensable dont il userait à sa guise sans trouver ni résistance ni contradiction». Plus grave, en s’opposant systématiquement à des hypothèses scientifiques audacieuses, il ralentit les progrès de la recherche. Le Dr Eric Ancelet écrit : « En 1878, Pasteur nie toujours farouchement l’existence des enzymes, contre l’avis de Marcellin Berthelot, Claude Bernard et Antoine Béchamp. Büchner aura le Prix Nobel en 1907 pour cette découverte de Béchamp.» Il aura fallu 30 ans, pour revenir sur une erreur !
La supercherie de Pouilly-le-Fort
Parmi les expériences publiques, mises en scènes par Pasteur, celle de Pouilly-le-Fort en 1881 est caractéristique des méthodes employées par le « grand » homme. La presse, de nombreux médecins, des vétérinaires et des hommes politiques sont invités à une séance de vaccination sur 2 groupes de moutons. Le premier groupe est vacciné contre le charbon. Le second ne l’est pas. Tous les animaux reçoivent ensuite une inoculation de la maladie. Quelques jours plus tard la différence est nette : les animaux du premier groupe survivent, pas ceux du second. C’est la grande victoire de Pasteur, la preuve de son génie. Sauf qu’il s’agit d’un vaccin «emprunté» à Toussaint (qui ne fait pas partie de l’équipe de Pasteur) et amélioré par Roux et Chamberland qui, eux, font partie de son équipe.
Certains que le vaccin mis au point par Pasteur serait un échec et devant la peur du ridicule, Roux et Chamberland avaient réussi à imposer cette tricherie. Aujourd’hui Toussaint est oublié et, dans les documents d’histoire, sa découverte n’existe que rapportée au «vaccin» de Chamberland et de Pasteur. Personnage parfois oublié, Emile Roux était un proche collaborateur de Pasteur. C’est lui qui a “peaufiné” les vaccins en mettant au point leur atténuation de façon à empêcher le germe d’agir. L’atténuation se fait physiquement (chaleur) ou chimiquement (oxygénation, acides…). Émile Roux sera à l’origine de nombreuses découvertes pasteuriennes. Il en voudra à Pasteur, le quittera pour revenir plus tard vers lui et prendre la Direction de l’Institut Pasteur. Émile Roux a brûlé de nombreuses notes et la majeure partie de sa correspondance. Autant de preuves à détruire ?
A la Une
Ne pas se tromper de combat
Déboulonner la statue de Pasteur ne signifie pas qu’il faille s’attaquer à la médecine en général et à la vaccination en particulier. Les vaccins ont, selon les maladies, une efficacité plus ou moins grande et des effets secondaires différents. Chaque cas est à étudier en fonction du bénéfice risque pour l’individu et pour la société. L’éradication de la variole grâce à la vaccination est un fait historique. Le fait que certains vaccins comme le BCG soient à la fois inopérants et obligatoires en France (mais pas dans les autres pays) pose un autre problème : celui de la décision du législateur ou du politique sur des sujets qui relèvent à la fois de la vie privée de chacun et de l’intérêt commun. C’est en disant la vérité que des murs peuvent tomber : en déboulonnant Staline et Lénine, le mur de Berlin est tombé. En déboulonnant Pasteur, le mur qui sépare la plupart des patients de leur médecin pourra aussi tomber. Car il faut espérer une meilleure compréhension de part et d’autre.
* Dr. Patrice Debré => Louis Pasteur – Flammarion 1994.
** En finir avec Pasteur, un siècle de mystification scientifique – Dr Eric Ancelet – Collection Résurgence – Editions Marco Pietteur – 270 pages – 24, 90 €.
Un peu d’histoire
• 14 mai 1796 : Jenner, médecin anglais inocule sur un enfant de 8 ans en bonne santé du pus de variole prélevé sur une fermière malade. L’enfant ne meurt pas. La vaccination est inventée.
• 27 décembre 1822 : Naissance de Louis Pasteur
• 1847 : Inspiré par les travaux de Jean-Baptise Dumas, Pasteur présente une thèse sur la cristallographie. Il s’agit d’une découverte importante sur les déviations de la lumière.
• 1854 : Antoine Béchamp prouve que les fermentations sont dues à des organismes vivants microscopiques.
• 1857 : Nommé Directeur scientifique à l’Ecole Normale Supérieure, Pasteur entame les recherches sur la fermentation et invente un procédé qu’il appelle “pasteurisation”.
• 1864 : Pasteur prouve en public que la génération spontanée n’existe pas. C’est le début de sa célébrité pupulaire.
• 1867 : Béchamp communique à l’Académie des Sciences la nature parasitaire de la maladie du ver à soie et les moyens de l’éradiquer.
• 1867 : Lester, chirurgien anglais, invente l’antisepsie. Sa découverte reste peu connue, mais sera reprise plus tard par Pasteur.
• 1868 : Sans citer Béchamp, Pasteur s’attribue la découverte de la maladie du ver à soie, découverte qu’il dédie à l’Impératrice Eugénie. Par la suite, les biographes de Pasteur oublieront systématiquement les travaux d’Antoine Béchamp sur la fermentation et sur le ver à soie.
• 19 octobre 1868 : Pasteur est victime d’une hémiplégie. Il est paralysé du côté gauche.
• 1877 : Pasteur, à la suite de l’allemand Koch, travaille sur la maladie du charbon.
• 1879 : Galtier pose les principes de la vaccination contre la rage.
• 1880 : Toussaint invente le premier vaccin contre le charbon.
• 1881 : A Pouilly-le Fort, devant des médecins et des journalistes, Pasteur fait croire qu’il est l’inventeur du vaccin contre le charbon.
• 22 juin 1885 : Pasteur injecte le vaccin de la rage à un enfant de 11 ans qui meurt le lendemain. D’autres essais seront des échecs : les enfants meurent. La mort est attribuée à la rage, ce qui n’est pas prouvé.
• Juillet 1885 : Après atténuation du vaccin, Pasteur inocule la rage au petit Joseph Meister puis le vaccine. L’enfant survit. C’est le succès. Ceux qui remettent en cause la méthode de Pasteur sont traités d’obscurantistes.
• 1886 : Un enfant vacciné meurt suite à la vaccination. Le père porte plainte. L’autopsie confirme que c’est le vaccin qui l’a tué. Mais une contre-expertise mensongère pour sauver “l’évolution de la science” blanchit Pasteur.
• 1887 : Fondation de l’Institut Pasteur sous tutelle du ministère du Commerce et de l’Industrie. Le vaccin contre la rage est fabriqué selon une autre méthode jugée moins dangereuse.
• 1888 : Pasteur, paralysé, ne peut plus parler
• 1895 : Mort de Pasteur. Funérailles nationales.
Les actus les plus lues
Santé
Vaccination contre le cancer du col de l’utérus (1ere partie)
Santé
Après les Etats-Unis et le Canada, l’Europe se lance dans une grande campagne de vaccination anti-cancer du col de l’utérus. Tout le monde se réjouit de cette « avancée » médicale.
Qu’en est-il exactement ? Des millions de jeunes femmes ont déjà été vaccinées avec l’espoir d’une santé meilleure. Mais n’est-t-on pas en train de reproduire les conditions d’un nouveau scandale sanitaire comme celui des vaccins anti-hépatite B ?
Création d’un besoin
Gardasil et Cervarix sont les nouveaux vaccins vedettes de l’industrie pharmaceutique. Le matraquage publicitaire, les communiqués des agences sanitaires et les déclarations rassurantes des médecins ont créé un besoin en jouant sur la peur. La peur du cancer. Mais cette vaccination, officiellement recommandée, est-elle pour autant recommandable ? Est-elle efficace ? Ces vaccins sont-ils réellement sûrs ? A-t-on assez de recul pour pouvoir en juger ? Comment se transmet la maladie contre laquelle on vaccine ? Est-elle grave ? Est-elle fréquente ? Les traitements curatifs sont-ils au point ?
Jessica Vega avant sa vaccination,
voir son histoire page suivante
Un label « anti-cancer » abusif
Tout le monde parle de vaccination « contre le cancer du col de l’utérus » or il s’agit en fait de vaccination contre le papillomavirus humain (HPV), accusé d’être à l’origine du cancer, ce qui reste à prouver. En effet, le papillomavirus humain (HPV), virus dont il existe plus d’une centaine de souches, et qui se transmet préférentiellement par voie sexuelle, n’est jamais, à lui seul, une cause suffisante pour générer le cancer du col de l’utérus. Et ce, même pour la douzaine de souches dites « à haut risque » dont font partie les souches 16 et 18 de HPV incluses dans les deux vaccins. En effet, dans 90 % des infections au HPV, le virus sera éliminé naturellement dans un délai de 8 à 13 mois sans avoir généré le moindre désagrément. Dans les 10 % restants, le virus pourra persister plus longuement et être associé à l’apparition de lésions pré-cancéreuses appelées dysplasies cervicales dont il existe différents grades. Toutefois, seuls 3 % de ces dysplasies (donc 0,3 % maximum du total des infections) dégénéreront en cancer. Ces lésions débutantes peuvent disparaître naturellement et elles peuvent être traitées très efficacement. Le stade de cancer véritable peut donc être évité dans la majorité des cas. Laser et conisation (abrasion mécanique des cellules lésées) ne sont en rien comparables aux lourds traitements classiques des cancers que sont la chimiothérapie et la radiothérapie.
Une composition inquiétante
Les deux vaccins sont des vaccins transgéniques : tantôt fabriqués à partir de cellules de levure de bière (Gardasil) tantôt à partir de cellules et de virus d’insecte (Cervarix), il faut savoir que la purification ne peut jamais être parfaite et que donc des résidus de la manipulation génétique (enzymes, ADN hétérogène, ..) peuvent toujours subsister dans la formule finale avec le risque que cela interfère avec notre génome. Le Gardasil contient en outre 225µg d’aluminium par dose ainsi que du polysorbate 80 et du borate de sodium, des substances connues pour leur neurotoxicité, leur cancérogénicité et leurs nombreux autres effets secondaires, notamment sur la circulation et les organes des sens. Le vaccin Cervarix, lui, renferme 500 µg d’aluminium par dose ainsi qu’une fraction bricolée d’endotoxine (lipide A purifié), le tout formant un adjuvant détonnant appelé « AS04 », adjuvant pour lequel on manque énormément de recul quant à son potentiel d’induire des maladies auto-immunes.
La prévention est plus efficace
L’intérêt des traitements locaux pour les lésions détectées à temps rappelle l’importance d’un dépistage régulier par frottis pour les jeunes femmes dès qu’elles deviennent sexuellement actives. C’est d’ailleurs cette absence de dépistage organisé qui explique pourquoi 80 % des cas mondiaux de cancer du col surviennent dans les pays du Sud. Même si, en France, ce taux de dépistage plafonne à moins de 60 %, celui-ci a permis une réduction très importante de la mortalité par ce type de cancer qui ne représente que 2 % de la mortalité totale féminine par cancer. De plus sa fréquence n’a cessé de diminuer ces vingt dernières années sans qu’aucun vaccin ne soit entré en jeu. Autre piste de prévention, les femmes doivent prendre en compte leurs propres facteurs de risque (tabagisme, alimentation déséquilibrée, stress, exposition à différents polluants, prise de la pilule contraceptive, immunodépression, relations multiples non protégées, etc.) pour essayer, dans la mesure du possible, de corriger leur terrain et de renforcer leur immunité.
A la Une
Des bénéfices incertains
Le fabricant du Cervarix (dirigé contre les HPV 16 et 18) prétend pouvoir lutter contre 80 % des cas de cancers du col grâce à une protection croisée avec d’autres souches non contenues dans son vaccin. Le fabricant du Gardasil (dirigé contre les HPV 6,11, 16 et 18) prétend que ce vaccin éviterait 70 % des cas et qu’il peut, en outre, aussi protéger des verrues génitales (qui sont une pathologie bénigne). Les deux laboratoires préconisent la vaccination précoce avant les premiers rapports sexuels pour une plus grande efficacité. Mais ils oublient de donner des informations capitales : la fréquence des sérotypes de HPV varie fortement d’une région du monde à l’autre.
Selon une étude récente parue dans Jama (revue médicale de référence), les HPV 16 et 18 ne seraient impliqués que dans 2,3 % de toutes les contaminations par HPV dans un pays industrialisé comme les Etats-Unis ! Qui peut dire alors que la vaccination n’induira pas, par compensation, une fréquence accrue d’autres souches, non contenues dans ces vaccins, et qui deviendraient alors plus résistantes ? Le Pr. Claude Berraud, ancien vice- président de la commission transparence de l’Afssaps et membre du conseil scientifique de la Mutualité française, a récemment exprimé son scepticisme dans Le Monde : « Dans le cas où ce vaccin serait efficace, le pourcentage de la population qui en bénéficierait sera faible. Les modèles statistiques et épidémiologiques les plus optimistes estiment que la vaccination de toute la population adolescente conduirait, en 2060, à une réduction de 10 % de la mortalité par ce cancer, soit en France 100 femmes par an. En dernier lieu, le coût de cette efficacité clinique serait très élevé ».
Et ensuite ?
Rappelons que le cancer du col atteint son pic de fréquence chez la femme d’âge mûr. Comment prétendre, sur la base d’essais cliniques d’une durée de cinq ans, que de tels vaccins éviteront le moindre cas de cancer, 20 ans plus tard ? En admettant que le vaccin soit efficace, personne ne peut dire (pas même les laboratoires) quelle sera la durée réelle de protection par cette vaccination. Or, quand on sait que 3 femmes sur 4 rencontrent de tels virus au cours de leur vie, comment savoir si les jeunes femmes vaccinées ne finiront pas par être infectées elles aussi ? Faudra-t-il entrer dans le cercle vicieux des rappels ?
==> Suite et fin de l’article
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Santé
Vaccination contre le cancer du col de l’utérus (2e partie)
Santé
==> Vers le début de l’article
Des conséquences graves
Présentés comme sûrs par les fabricants et les autorités, ces vaccins sont pourtant depuis plusieurs mois dans la tourmente. Aux USA où le vaccin Cervarix n’a pas reçu le feu vert de la FDA (Food & Drug Administration), le Gardasil est déjà associé à 25 décès et plus de 8000 effets graves. Or, quand on sait que les effets secondaires connus de vaccins rapportés représentent seulement 1% de la réalité de l’aveu même du CDC et de la FDA, il y a vraiment de quoi s’alarmer. Il faut aussi savoir que cette vaccination n’a pas été évaluée, lors des essais cliniques, sur des jeunes femmes de moins de 16 ans alors qu’elle est pourtant préconisée dès 11 ou 12 ans selon les pays. Voici quelques uns des effets graves possibles (ils ne surviennent pas toujours juste après l’injection ni forcément après la première dose) : décès dont certains par thrombose, arrêts cardiaques, paralysies pouvant être irréversibles, bronchospasme, syncope, faiblesse généralisée, troubles cutanés, arthrite, migraines invalidantes, inflammation du pelvis avec violentes douleurs abdominales, modifications du cycle menstruel avec disparition ou amoindrissement du flux périodique, troubles de la vue, épilepsie parfois irréversible, fausses couches sans compter le risque de maladie auto-immune pouvant survenir jusqu’à quatre ans après le vaccin (et même peut-être plus car le délai d’apparition de maladie auto-immune est parfois plus long).
Des témoignages dramatiques
Confrontées le plus souvent au déni du corps médical qui les a vaccinées, les jeunes femmes n’ont plus qu’internet ou quelques rares médias à qui elles peuvent se confier. Les témoignages sur les « blogs » ou les « forums » sur le sujet sont très nombreux, dans toutes les langues. Il suffit de taper les mots clés « gardasil », « cervarix », « effets indésirables vaccination », etc. Ainsi, les proches de la jeune Jeanie Tetlock, une américaine de 14 ans, ont créé un blog suite à la maladie neurodégénérative qui a débuté chez elle un mois après la vaccination. Jessica Vega (cf. photo page précédente avant la vaccination), une autre américaine de 14 ans, vaccinée à l’école il y a un an, a développé une paralysie de type Guillain-Barré une semaine après la deuxième dose et n’a vu son état s’améliorer qu’au bout d’un mois de rééducation fonctionnelle (photos ci-contre et ci-dessus).
Une communauté médicale très divisée
Les médecins sont loin d’être unanimes sur le sujet : certains pointent l’inutilité de cette vaccination, d’autres en dénoncent les dangers. Ainsi dès la fin de l’année 2007, plus de 3300 médecins espagnols ont demandé un moratoire sur la vaccination contre le cancer du col de l’utérus en raison notamment du manque de recul évident. Un moratoire a aussi été demandé au Québec. En Italie c’est la société de pédiatrie qui a initié une pétition. Puis toute une série de médecins spécialistes ou non se mettent à dénoncer individuellement cette vaccination. Sur le site de la mutualité française, le Dr Guérin du Masgenêt explique qu’il ne faut pas se précipiter sans réfléchir sur cette vaccination. Le Dr Martin Winckler aussi exprime son scepticisme sur son site. Pour la gynécologue Françoise-Alice Wolf « nous ne sommes pas là pour engraisser les laboratoires et médicaliser des filles de 14 ans affolées ainsi que leurs mères, sans recul sur le long terme ! En 25 ans de consultations : 2 décès par cancer du col chez des femmes (6 ans sans frottis)…quelle épidémie ! » Mais il faut bien dire qu’il existe une double pression sur les médecins. D’une part, ce n’est pas si simple pour eux de s’exprimer publiquement sur le sujet vu le poids des laboratoires. Et, d’autre part, la pression « en interne » dans le milieu médical marginalise les médecins minoritaires qui se montrent circonspects ; Annick, médecin, a pu le constater sur son lieu de travail : « Mes collègues sont horrifiés de me voir aussi réticente à vacciner à tour de bras » et d’ajouter qu’« il est absolument nécessaire que les médecins aient un accès facile et efficace à une information de qualité non sponsorisée par les labos ».
A la Une
Comme pour l’hépatite B
En matière de vaccination, les laboratoires exagèrent souvent les bénéfices de leurs produits et en minimisent les risques. Officiellement recommandés et remboursés, les vaccins contre le cancer du col de l’utérus (400 € les 3 doses, en 2008 N.D.L.R) deviennent accessibles à la plupart des familles. De nombreuses personnes pensent que, si un produit est cher en matière de santé, c’est qu’il est forcément valable ou que, s’il est remboursé, il ne faut pas s’en priver ! C’est faux et les similitudes avec le vaccin contre l’hépatite B, présenté lui aussi à l’époque comme indispensable, sont là pour le rappeler. En attendant, les fabricants, eux, espèrent déjà que cette vaccination sera étendue aux hommes…
Et pour aller encore plus loin,
nous vous proposons…
– Publié par le magazine Belle-santé, un extrait du complément de ce dossier, sous la forme d’une contribution du Professeur Michel Georget
– Un blog de réflexion sur les vaccins et ce qui sous-tend la vaccination
– Le site de la mutualité française qui rappelle la prudence à avoir face à la vaccination de masse HPV et le rôle clé du frottis, seul acte médical indispensable
– Le site du chroniqueur médical Martin Winckler qui donne des explications détaillées sur cette vaccination
– Un bon site d’actualité où on peut lire l’avis conjoint d’un médecin français et d’un pharmacien belge au sujet de cette vaccination
– Un site de réflexion de référence sur l’actualité de l’industrie pharmaceutique et ses produits, dont les parties sur le Gardasil et Cervarix
– A télécharger, une bonne synthèse, sorte de petit résumé des grandes implications de vaccins transgéniques comme ceux-là
– Le site de la Ligue Nationale Pour la Liberté des Vaccinations (LNPLV), par exemple, à cette page fort instructive sur les composants des vaccins
– Dans son numéro de décembre 2008/janvier 2009 (n°111), le magazine Belle-Santé continue cette enquête et enfonce le clou de la vaccination contre le cancer du col de l’utérus avec, notamment, des précisions apportées par le Professeur Michel Georget (spécialiste des vaccins), ainsi que l’avis du Professeur Claude Béraud.A noter que sur son site internet, Belle-Sante propose de larges extraits des articles qui y sont publiés.
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Faune
Des représentations en contradiction
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Prédateur en France : un statut à haut risque !
Faune
Introduction
L’Homme, en tant qu’espèce animale, a suivi une évolution que l’on pourrait qualifier de biologiquement normale. En effet, l’espèce humaine s’est attachée à croître, à coloniser de nouveaux milieux et à se protéger contre les autres espèces qui auraient pu nuire à sa survie. Mais en suivant ce schéma d’évolution, l’Homme a également perturbé des équilibres naturels. En quelques décennies, de nombreuses espèces animales et végétales se sont éteintes. Certes, la disparition d’espèces vivantes relève d’un processus normal. Cependant, la biodiversité* connaît dernièrement une usure dont la vitesse inquiète les spécialistes.
Ainsi, les superprédateurs* tels que le Loup, le Lynx et l’Ours ont pour la plupart quasiment disparu de l’Europe Occidentale. Or, à part l’homme, ces espèces en bout de chaîne alimentaire ne connaissent pas d’ennemis, si ce ne sont les maladies et la chasse.
L’expansion humaine les a souvent forcés à se réfugier dans leurs derniers retranchements. En effet, l’agriculture, aujourd’hui associée à la construction d’infrastructures routières, a nécessité de nombreux déboisements, perturbant ainsi leur milieu de vie. La pratique de la chasse a également eu des incidences néfastes sur le nombre d’ongulés* sauvages, limitant par conséquent les ressources alimentaires des grands prédateurs. De plus, les rapports de l’Homme à la Nature l’ont souvent poussé à chercher à la dominer, principalement lorsqu’il s’agissait de prédateurs.
Aujourd’hui, les conditions de la réinstallation définitive des superprédateurs semblent réunies. L’exode rural et la déprise agricole offre une moindre pression humaine et les surfaces boisées sont en augmentation. L’encadrement de la chasse a également permis une meilleure gestion des grands herbivores sauvages. De plus, l’opinion publique a montré à travers plusieurs sondages qu’elle se montrait globalement favorable à la réinstallation durable des grands prédateurs sur nos territoires.
En France, la présence réactualisée des superprédateurs* que sont le loup, l’ours et le lynx soulève pourtant diverses problématiques qui s’expriment au travers de conflits.
La récente ascension de la conscience environnementale a porté la population à souhaiter la pérennisation de leur installation au sein du territoire européen. Cette volonté, qui s’appuie sur une nécessité exprimée par les divers spécialistes de la question, s’est illustrée au travers d’instruments juridiques et de manifestations internationales.
Cependant, ce désir de renouer avec une nature sauvage n’est pas partagé par tous. Parmi les principaux opposants à ce retour au sauvage se trouvent les éleveurs et les chasseurs.
Si, plus que jamais, les conditions favorables à l’installation durable du Loup, de l’Ours et du Lynx sur le territoire français sont réunies, il reste tout de même des obstacles. Ces freins sont importants à prendre en compte dans la mesure où le manque de considération à leur égard peut être ensuite à l’origine de nombreuses incohérences.
Or ces incohérences, s’exprimant à tous les niveaux d’organisation, mettent en danger l’efficacité et la réussite de ce projet ambitieux : permettre aux grands prédateurs de faire partie du paysage naturel en Europe Occidentale. Pour inscrire cet objectif dans une indispensable durabilité, la réflexion quant aux outils nécessaires, qu’ils soient économiques, juridiques ou sociologiques, semble indispensable.
Des représentations en contradiction
Des représentations en contradiction
A travers la problématique de l’installation durable des grands prédateurs en France, nous pouvons mettre à jour des contradictions diverses toutes dépendantes les unes des autres. Si les conflits sont aussi marqués sur ce sujet, c’est que les perceptions qui y sont liées sont souvent opposées de façon radicale. L’anthropologie a montré que le monde naturel, particulièrement animal, était régulièrement l’objet de projections de la part de la pensée humaine. La nature, ainsi chargée symboliquement, est ensuite utilisée pour critiquer ou renforcer l’ordre humain et social.
1. Une nature redoutée
1.1. Un anthropocentrisme dominant
A la lumière de la science écologique, la nature apparaît comme un système se suffisant à lui-même.
Pourtant, face au recul de l’obscurantisme, l’anthropocentrisme résiste encore. Héritée de la culture judéo-chrétienne, cette représentation de notre environnement postule que la faune et la flore n’existeraient que dans le but de pourvoir à nos besoins.
On trouve alors la justification d’une volonté de domination qui s’exprime notamment par le mépris envers les autres êtres vivants. Dans l’Ancien Testament, Dieu dit aux hommes la crainte et l’effroi que vous inspirerez s’imposeront à tous les animaux de la terre et à tous les oiseaux des cieux. Tous ceux dont fourmille le sol et tous les poissons de la mer, il en sera livré à votre main. Tout ce qui remue et qui vit vous servira de nourriture. (Genèse, IX, 2-3).
L’idée de responsabilité envers la biosphère n’est pourtant pas exclue mais elle s’exprime sur une base qui suppose déjà un rapport de force. Cela exclut donc la notion de respect véritable.
Troupeau en train de paître dans le Mercantour; dans quelques instants il va être recouvert par le nuage qui arrive par la gauche, rendant toute surveillance illusoire sans chiens de protection – Photo P. FARCY
Plus tard, Descartes ira jusqu’à considérer les animaux comme étant des machines dépourvues d’âme et de sensations. Dans de nombreux esprits, la modernité occidentale a longtemps été subordonnée à la domination de la nature. Pour Francis BACON, philosophe et homme d’Etat anglais du XVI-XVIIème siècle, le but de la science est de maîtriser la nature en la dominant, de façon à améliorer le bien-être de la société.
Prenons les six journées de la genèse comme image pour représenter ce qui, en fait, s’est passé en quatre milliards et demi d’années. Une journée équivaut donc à 660 millions d’années. Notre planète est née le lundi à zéro heure. Lundi, mardi et mercredi jusqu’à midi, la Terre se forme. La vie commence mercredi à midi et se développe dans toute sa beauté organiques pendant les quatre jours suivants.
Dimanche à quatre heures de l’après-midi seulement, les grands reptiles apparaissent. Cinq heurs plus tard à neuf heures du soir, lorsque les séquoias sortent de terre, les grands reptiles disparaissent. L’homme n’apparaît qu’à minuit moins trois minutes dimanche soir. A un quart de seconde avant minuit, le Christ naît. A un quarantième de seconde avant minuit, commence la révolution industrielle.
Il est maintenant minuit, dimanche soir, et nous sommes entourés de gens qui croient que ce qu’ils font depuis un quarantième de seconde peut continuer indéfiniment.
Métaphore de David BROWER, un des fondateurs du mouvement écologiste américain
Les hommes, dans la tradition humaniste et républicaine sont les seuls à posséder des droits, mais ils ont en même temps des devoirs envers la nature.
1.2. La nature ennemie
Ces rapports de force sont d’autant plus conflictuels que la nature résiste et s’oppose à l’homme. Il en résulte une peur qui reste profondément ancrée dans l’inconscient collectif. Les souvenirs d’une époque où l’Homme devait encore survivre dans un monde hostile sont inscrits dans la mémoire collective. Ils expliquent en partie non seulement cette volonté dominatrice, mais également une fierté face aux expressions directes de la supériorité de l’Homme.
Les grands prédateurs, emblèmes d’une nature sauvage et hostile à l’homme, n’ont pourtant pas été toujours redoutés. Les sociétés de chasseurs nomades les respectaient, les considérant comme des animaux totémiques desquels ils imitaient le comportement lors de la chasse.
La naissance de l’agriculture et de l’élevage ont sonné le glas définitif des relations relativement pacifiques voire respectueuses entre les hommes et les grands prédateurs. Le mouton est alors considéré par le monde rural comme la principale richesse, du fait notamment de la laine qu’il produit. Une légende bretonne dit que Dieu, voyant que les bergers ne gardaient plus les moutons et les laissaient dévorer le blé, frappa du pied une motte de terre et en fit sortir le loup, ennemi du troupeau et du berger. Les grands prédateurs, en s’attaquant au bétail, deviennent par conséquent des ennemis. En effet, les animaux domestiques ont un comportement qui excite les instincts de chasse des prédateurs. En ne se défendant pas, mais en faisant preuve au contraire de panique, ils réveillent des pulsions incontrôlées chez le loup par exemple qui se trouve excité par tant de démonstrations de détresse. Il s’ensuit que le loup tue alors plus qu’il ne consomme.
Cette réaction, nullement volontaire, mais relevant d’un simple instinct, a porté les paysans à voir dans le loup une bête sanguinaire et cruelle. Ajoutons à cela que les paysans n’avaient jusqu’à la Révolution Française aucun moyen de réduire la pression exercée par ces fauves. En effet, la chasse était réservée aux seigneurs, en particulier lorsqu’il s’agissait de gibiers nobles comme le lynx ou l’ours. Les grands prédateurs constituaient également une contrainte indirecte. En effet, la Louveterie* faisait peser des contraintes supplémentaires dans la mesure où les paysans étaient forcés d’héberger, de nourrir et de payer les louvetiers pour les services rendus. La frustration, augmentant le désir de destruction, était donc alimentée par une impossibilité de réagir face aux dégâts provoqués par les grands prédateurs. De plus, l’agriculture et l’élevage sont liés à la sédentarisation. Ennemi des bergers et des paysans, le loup est le symbole du nomadisme et de la marginalité.
1.3. Notre part animale
Les grands prédateurs ont longtemps été redoutés en raison de leur ressemblance avec les êtres humains. Ainsi, ils symbolisent la part de sauvage et d’animalité de chacun que la tradition judéo-chrétienne a diabolisée. Le Nouveau Testament oppose les brebis et agneaux bons chrétiens, aux loups, figures du Malin. Dans l’Evangile selon Saint-Mathieu, Jésus déclare à ses apôtres Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais en dedans ce sont des loups ravisseurs. (Évangile selon St-Mathieu, VII, 15). L’homme, à l’image de Dieu, doit chercher à dépasser la bête qui est en lui. Dans cette mesure, les animaux sont propices aux comparaisons anthropomorphiques. Au XIXème siècle, le sociologue anglais John RUSKIN déclarait : La beauté de la forme animale est en proportion parfaite avec la vertu morale ou intellectuelle qu’elle exprime.
ll n’y a pas de créature vivante qui, dans son histoire ou ses habitudes, n’illustre quelque excellence ou déficience morale ou quelque point des règles de la Providence divine. (cité par Robert DELORT, Les animaux ont une histoire, éditions Seuil, 1984, p.66). Chasser et tuer le fauve, c’est remporter une victoire symbolique et inconsciente sur l’élément bestial que l’on porte en soi.
Le loup, souvent associé au symbolisme lunaire, représente l’ombre que chaque être humain porte en lui. Il est donc propice à condenser des angoisses qui trouvent leur résonance dans l’inconscient de chacun. Le mythe du loup-garou est le parfait exemple d’un combat permanent contre ce qu’il reste en nous d’animalité. Les contes populaires illustrent également parfaitement cette notion. Le motif du grand méchant loup y est répétitif.
L’analyse psychanalytique que Bruno BETTELHEIM fait du conte des Trois petits cochons montre le loup comme une représentation symbolique de toutes les puissances asociales, inconscientes et dévorantes, contre lesquelles on doit apprendre à se protéger(…) (La psychanalyse des contes de fées, traduction de Théo CARLIER, édition Robert Laffon collection le Livre de Poche pluriel, 1976, p.80).
Illustration suivante :
Répartition actuelle de l’ours brun en Europe – Document KORA, juin 1999 – http://www.kora.unibe.ch
Répartition actuelle de l’ours brun en Europe – Document KORA, juin 1999 – http://www.kora.unibe.ch
Des représentations en contradiction
2. La nature redécouverte
Face à ces peurs collectives, inconscientes et par conséquent difficilement maîtrisables, on assiste aujourd’hui à un engouement sans précédent pour la nature et l’environnement.
2.1. Le poids des connaissances scientifiques
L’avancée des connaissances scientifiques a permis de démythifier la faune et la nature de façon plus générale. Charles DARWIN, à travers sa théorie de l’évolution, a porté un coup important à l’anthropocentrisme qui avait jusqu’alors prévalu. D’autre part, les recherches et les études zoologiques ont permis de replacer dans la rationalité un bon nombre d’animaux transformés en faire valoir d’une morale le plus souvent manichéenne.
Pour exemple, le loup, longtemps considéré comme un animal solitaire, au point de devenir un symbole populaire de marginalité, est aujourd’hui connu pour son caractère profondément social. Cette réhabilitation a été rendue possible par l’observation patiente et minutieuse de chercheurs. Le travail de réhabilitation des grands prédateurs n’était pourtant pas vraiment simple, et il faut préciser qu’il n’est pas effectif chez tout le monde. Ainsi, l’ours pyrénéen, pourtant insectivore et végétarien à 84% (source : L’ours brun, Jean-Jacques CAMARRA, édition Hatier, 1989, p.65) , reste pour beaucoup un redoutable carnivore dévoreur de troupeaux.
Ces animaux à fort symbolisme sont dépositaires d’un ensemble de mythes qui pèsent sur leurs chances de survie. La mythologie occidentale et les traditions européennes sont l’expression directe d’une peur de la nature que nous avons précédemment développée.
Celle-ci s’exprime plus particulièrement envers les superprédateurs dans la mesure où un certain nombre de leurs caractéristiques intrinsèques, dont le régime alimentaire, suppose une concurrence que les hommes ont souvent jugée déloyale. Les Encyclopédistes, bien qu’opposés à l’expansion des loups, avaient bien analysé cette source profonde, et pourtant naturelle, de conflit : Nous l’appelons cruel, parce que ses besoins sont en concurrence avec les nôtres. Il attaque les troupeaux que l’homme réserve pour sa nourriture, et les bêtes fauves qu’il destine à ses plaisirs.
2.2. Les doubles de l’homme
De la même façon, certains de leur mode de comportement les rendent propres à la comparaison. Ainsi, l’ours est souvent considéré par les populations primitives comme l’ancêtre du genre humain, susceptible dans de nombreuses traditions folkloriques de remplacer l’homme dans son rôle de géniteur.
Sa possible position debout, ses tétons placés sur la poitrine et non sur le ventre, son intelligence, ont porté certains peuples à croire que l’ours n’était finalement qu’un être humain qui, par excès de discrétion, s’était retrouvé animal.
De même, le loup est à l’origine de peuples et de cités. Genghis Kahn, grand conquérant mongol, se vantait d’être le descendant du loup mythique Bôrt-a-Tchino et de la biche Ko’ai Maral. Rome fût fondée par Romulus qui, sans la louve nourricière, n’aurait jamais survécu.
Aujourd’hui, un certain malaise du monde moderne et social fait naître de nouveaux symboles. De bête sanguinaire et cruelle, le loup est devenu la référence vivante de la liberté, du retour à la nature et de valeurs telles que l’honnêteté, la fraternité et la compassion. L’attention que la meute porte à l’éducation des louveteaux remet naturellement en cause la réputation cruelle du loup. De même, sa monogamie prend des allures de modèle de fidélité et d’honnêteté.
Ajoutons à cela la compassion dont il fait preuve envers ses semblables blessés, ainsi que la cohésion de la meute et l’esprit de groupe dont il fait preuve, et le loup se transforme en frère et ami que l’on souhaiterait tous avoir.
2.3. La nostalgie d’un paradis perdu
Dans nos sociétés modernes, l’animal sauvage, et plus particulièrement le grand prédateur, est associé à un paradis perdu. Avant la chute d’Adam, consécutive au péché originel, l’homme vivait en parfaite intelligence avec les autres êtres vivants. Cette relation dénuée de peurs et d’angoisses, bien qu’imaginaire et imaginée, fait l’objet d’une certaine nostalgie dans une société qui a longtemps considéré la technique comme étant la clef du bonheur. Jack LONDON dans son ouvrage Croc-Blanc, exalte la vie sauvage, son authenticité et sa noblesse.
Les préoccupations liées à cette représentation de la nature sont alors l’expression plus ou moins directe d’un rejet vis à vis d’une société qui ne répond plus aux attentes. La nature représente donc une échappatoire aux contraintes du monde moderne. Les citadins idéalisent la nature à travers leur besoin de régénération. Le malaise du progrès contribue à ce regain d’intérêt pour la nature et son authenticité.
La nature est ainsi reconnue comme ayant une valeur intrinsèque positive.
L’écologie profonde va même jusqu’à considérer la nature comme un modèle éthique. Ce mode de pensée, bien que louable dans la recherche du bonheur, doit tout de même être relativisé en ce qu’il constitue une pensée extrême et donc porteuse du risque de totalitarisme
Ces animaux à fort symbolisme sont dépositaires d’un ensemble de mythes qui pèsent sur leurs chances de survie. La mythologie occidentale et les traditions européennes sont l’expression directe d’une peur de la nature que nous avons précédemment développée.
De même, le loup est à l’origine de peuples et de cités. Genghis Kahn, grand conquérant mongol, se vantait d’être le descendant du loup mythique Bôrt-a-Tchino et de la biche Ko’ai Maral. Rome fût fondée par Romulus qui, sans la louve nourricière, n’aurait jamais survécu.
Aujourd’hui, un certain malaise du monde moderne et social fait naître de nouveaux symboles. De bête sanguinaire et cruelle, le loup est devenu la référence vivante de la liberté, du retour à la nature et de valeurs telles que l’honnêteté, la fraternité et la compassion. L’attention que la meute porte à l’éducation des louveteaux remet naturellement en cause la réputation cruelle du loup. De même, sa monogamie prend des allures de modèle de fidélité et d’honnêteté.
La nature est ainsi reconnue comme ayant une valeur intrinsèque positive.
L’écologie profonde va même jusqu’à considérer la nature comme un modèle éthique. Ce mode de pensée, bien que louable dans la recherche du bonheur, doit tout de même être relativisé en ce qu’il constitue une pensée extrême et donc porteuse du risque de totalitarisme
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Les sons de la nature
Faune
Dans la nature, le chant des oiseaux laissent place à de nombreux sons et cris d’ animaux lorsque la nuit arrive. Dans l’obscurité notre aptitude à capter des sons est étonnante, celui qui a passé une nuit en forêt le sait bien.
Si l’observation d’animaux sauvages est un privilège rare, notre oreille capte leur présence.
Dans cette page, Univers-nature et les éditions Chiff-Chaff vous propose de fermer les yeux et au calme, d'écouter... le son des insectes, des mammifères, des oiseaux, des batraciens... classé par milieu naturel.
dans le ciel
dans la forêt
dans la campagne
– la tempête
– l’alouette
– l’hirondelle de fenêtre
– la chouette hulotte
– le pic vert
– le roitelet huppé
– la tourterelle des bois
– le verdier d’Europe
– une branche qui grince
– le blaireau
– le brame du cerf
– le chevreuil
– le grillon des bois
– le lynx
– le renard
– le sanglier
– le termite
– le criquet des clairières
– la grande sauterelle verte
– la grande cigale commune
– le grillon provençal
à la montagne
à la mer
dans les zones humides
– le bouquetin
– le chamois
– le loup
– la marmotte
– la mer calme
– la baleine grise
– la baleine boréale
– le cachalot
– groupe de cachalots
– le dauphin
– le globicephale noir
– le macareux moine
– le marsouin
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– l’orque
– le phoque gris
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– la grenouille verte
– le flamand rose
– la loutre
– le ragondin
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Dossier sur la salamandre, un amphibien urodèle
La salamandre tachetée
Faune
Salamandra salamandra
Fiche d’identité
– classification : amphibien
– famille : urodèle
– alimentation : vers, mollusques, insectes, etc…
– habitat : proximité des ruisseaux, sources, lacs…
– moeurs : crépusculaire et nocturne
– reproduction : ovovivipare (l’incubation des oeufs se fait dans les voies génitales de la femelle)
– longueur : 20 cm en moyenne, plus rarement 25
– longévité : 25 ans maximum
– maturité sexuelle : environ 4 ans
– prédateurs : hérisson, couleuvre à collier…
– distribution : Europe centrale et méridionale
Comment la reconnaître
Ce petit animal facilement reconnaissable pourrait par sa forme, être confondu avec un lézard, mais la salamandre est dodue, brillante, et de couleur noir tachetée de jaune. Les dessins qu’elle porte sur son dos sont en quelque sorte sa carte d’identité, en effet chaque salamandre possède un dessin différent, celui-ci ne variant pas dans le temps.
Sa morphologie
Sa peau fine, est constituée de plusieurs couches. La couche superficielle tombe environ tous les mois ( c’est une mue), elle commence à se détacher près de la bouche, et glisse ensuite le long du corps.
Sa peau très vascularisée contient de nombreuses glandes, dont certaines lui permettent de maintenir l’humidité corporelle qui lui est nécessaire. Une autre glande produit un venin laiteux irritant, qu’elle rejette lorsque un danger se présente (glande parotoïde, qui se trouve entre ses yeux).
Ses pattes au nombre de quatre sont pourvues de doigts (4 sur les mains et 5 sur les pieds).
A l’âge adulte, elle a des poumons, et son odorat est très développé, lui permet de dénicher une proie hors de son champ de vision, située à quelques mètres d’elle (surtout les lombrics dont elle raffole) qu’elle peut ainsi « croquer » à belles dents (dentition sur les 2 mâchoires).
Sa reproduction
Vers la fin de l’été ou au début du printemps, le mâle va venir à la rencontre de la femelle et se placer sous elle (elle se retrouve sur son dos) il n’y a pas de pénétration, juste un frottement. Le mâle, va émettre des spermatozoïdes regroupés en spermatophore que la femelle va absorber avec son cloaque. L’accouplement dure entre 15 et 30 minutes et la fécondation est interne.
La gestation, mal définie, est assez longue (plusieurs mois).
La naissance a lieu parfois en octobre, mais plus fréquemment après l’hibernation en mars. La femelle libère dans l’eau, par son cloaque, des larves bien développées (entre 10 et 35, parfois beaucoup plus) de 3 cm de long. Exceptionnellement, il arrive que la femelle expulse les larves encore dans leur oeuf, l’éclosion ayant alors lieu dans les secondes qui suivent.
Les larves naissent dans un milieu aquatique où l’eau est peu profonde. Elles ressemblent à des petits tritons avec 4 membres, et possèdent au départ de leur vie une respiration branchiale, ainsi qu’une nageoire caudale. Elles sont facilement reconnaissables grâce à leur couleur jaune au niveau des pattes.
La salamandre qui possède des poumons après sa transformation, ne peut aller dans l'eau qu'à une seule condition : il faut qu'elle ait pied, pour ne pas se noyer !
Petit à petit la métamorphose va se faire, les pattes et les poumons vont se développer, et les larves vont se préparer pour sortir de l’eau et avoir une vie terrestre. La métamorphose dure de 2 à 6 mois, selon les régions et parfois plus en montagne. Une fois sortie de l’eau, notre salamandre n’y retournera que pour donner naissance à ses petits.
Moeurs
Elle aime surtout sortir la nuit, et après les pluies orageuses. Elle passe la majeure partie de sa journée cachée dans des endroits frais et humides, (sous une vielle souche d’arbre, pierre, caverne, etc…), elle y passe aussi l’hiver d’octobre à mars, où elle hiberne.
On peut la rencontrer quelquefois le jour, lorsque pour mettre au monde ses petits, elle cherche un point d’eau.
Son prèsent
Bien que protégée, elle est comme beaucoup d’animaux, en voie de disparition, le déboisement, la pollution des eaux, sont en partie responsables, mais les voitures ont aussi leur part de responsabilité.
Dans certaines régions des initiatives sont prises. Las de retrouver les salamandres, grenouilles et autres amphibiens écrasés sur les routes, l’O.N.F et diverses associations ont aménagé les bas-côtés en barrages munies de seaux. Lorsque les amphibiens veulent traverser, ils longent la paroi, tombent dans un des seaux, et se trouvent piégés. Le matin il suffit de récupérer le seau avec tous ses occupants, et de traverser la route pour les y déposer de l’autre coté.
Grâce au système des barrages sur le bas-coté, plusieurs milliers d'amphibiens échappent à la mort chaque année.
Croyance
Auparavant, on pensait que les salamandres étaient incombustibles et vivaient dans le feu.
Faune
De qui, la chauve-souris ou la poule, faut-il s’occuper ?
Environnement
L’une est menacée de disparition, l’autre se retrouve entassée avec 100 000 autres congénères dans un hangar. Face à la multitude des urgences, faut-il placer des priorités dans nos réflexions, à savoir : est-il plus important de préserver les espèces au nom de la biodiversité, ou de mettre fin aux souffrances animales causées par l’Homme ?
L’un n’empêche pas l’autre, me direz-vous, alors pourquoi sentons-nous une certaine division entre les naturalistes d’un côté, et les protecteurs des animaux de l’autre ?
Révolte et passion pour le monde animal
De très nombreuses associations de protection animale sont spécialisées pour une cause très précise et correspondant à une vision très imagée de la souffrance animale : pour l’une, ce sera le combat pour l’abolition du foie gras ou de la corrida (sadisme, agonie…), pour l’autre, celui pour promouvoir des cirques sans animaux (enfermement, esclavage…) ou encore pour l’interdiction de l’expérimentation animale (stress, torture…).
D’autres associations de terrain s’attachent plus particulièrement à soigner les animaux blessés ou à accueillir dans les refuges des animaux abandonnés ou maltraités.
Il en va, pour toutes ces associations, de la protection de l’animal en tant qu’individu, avec une motivation généralement basée sur la révolte face à une souffrance considérée comme injuste.
Parallèlement à ces combats, d’autres auront une conception plus naturaliste et se mobiliseront pour pérenniser des espèces protégées dans un souci de biodiversité. Là encore, c’est l’imaginaire qui va souvent orienter l’engouement pour tel ou tel animal : ainsi les baleines, les dauphins, ou encore de nombreux oiseaux, vont-ils bénéficier d’une bonne image et provoquer l’empathie. Parallèlement, le thon rouge, aussi protégé soit-il en tant qu’espèce, est avant tout considéré en tant que « stock » de nourriture, et la souffrance du poisson que l’on pêche ne mobilise guère les foules.
Ces amoureux de la nature sont, pour la plupart, animés par une passion et une fascination pour ces espèces, et c’est tout naturellement qu’ils souhaitent protéger ces êtres qu’ils admirent.
Une même solidarité ?
Protecteurs des animaux et défenseurs de « la faune » ne doivent pas se sentir opposés. Il n’y a pas les bons protecteurs d’un côté et les mauvais de l’autre, il n’y a pas les « radicaux » d’un côté et les « modérés » de l’autre. Il y a des personnes qui, en fonction de leur sensibilité, de leur expérience, s’orienteront vers tel ou tel aspect de la cause animale, vers telle spécialisation ou vers telle généralité. Tous sont les composantes d’une même solidarité pour le monde animal, les premiers s’attachant à défendre l’animal exploité par l’homme, les seconds tentant de préserver les animaux libres de l’expansion humaine.
Une Terre
pour
tous
Enfin, faut-il toujours garder à l’esprit qu’un troisième aspect du monde animal nécessite d’être défendu avec autant d’énergie, c’est la notion de « lieux de vie », ou habitats, afin que ces animaux que nous défendons puissent trouver refuge dans un espace qui corresponde à leurs besoins.
Chaque année l’urbanisation, l’industrialisation et l’infrastructure des transports suppriment et fragmentent des millions d’hectares de terres cultivables et d’espaces naturels aux dépens des lieux de vie des espèces animales.
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