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Alternance jour / nuit : Influence et effets sur les animaux
Alternance jour / nuit
Influence sur les animaux
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L’ouïe
L’efficacité à la chasse des rapaces nocturnes s’explique aussi par une ouïe si fine que certaines espèces sont capables de fondre sur une proie même dans la plus complète obscurité.
Certaines descriptions d’oiseaux évoquent l’hypothèse que l’acuité de la vision et de l’ouïe serait renforcée par la forme particulière de leur face, un disque qui ferait penser à l’effet parabole concentrant les impressions sensorielles reçues. Cependant ni les yeux ni les oreilles ne sont au foyer de cette parabole.
Les façons de voir sans les yeux
- La « vision » infrarouge
La lumière rouge possède la plus grande longueur d’onde (environ 0,7 micron) de toutes les lumières visibles telles qu’elles apparaissent dans l’arc-en-ciel. On appelle «infrarouge» le rayonnement électromagnétique de longueur d’onde supérieure à celle du visible (tant qu’on ne tombe pas dans les ondes radio). La longueur d’onde de l’infrarouge thermique est centrée sur 10 microns, soit environ quatorze fois plus que le rouge… De l’autre côté du spectre visible se trouve l’ultraviolet, dont la longueur d’onde est un peu plus courte que la lumière.
La chaleur par rayonnement telle qu’émise par un corps animal est une lumière invisible aux yeux humains mais pouvant être perçue par certains animaux.
Les serpents appartenant à la famille des Boïdés (anaconda, boas, pythons) et à celle des Crotalidés (crotales), sont effectivement capables de détecter la chaleur émise par les autres animaux constituant leurs proies habituelles. Chez les Boïdés, le siège de ce sixième sens se trouve sur une rangée d’orifices sur les lèvres capables de détecter le plus léger changement de température, ce qui permet au reptile de repérer les proies qui se trouveraient à proximité, même dans l’obscurité la plus complète. Cette caractéristique est précieuse dans la mesure où ces serpents sont nocturnes.
Chez les Crotalidés, les orifices sensibles sont concentrés en deux ouvertures encore plus sensibles aux variations de température. Le cerveau reçoit une véritable image de la chaleur qui devient « visible ». - La « vision » par sonar
Certains animaux ont le privilège de “voir” les sons. Ils sont dotés de sonars (SOund Navigation And Ranging : navigation et évaluation de la distance par le son).
Ils perçoivent l’espace autrement que par la vue. C’est un système assez proche de celui du radar, mais alors que le radar utilise une onde électromagnétique pour détecter les objets dans son environnement, le sonar utilise une onde mécanique : le son.
Ces animaux émettent des ultrasons, des vibrations de même nature que le son, mais la plupart du temps de fréquence trop élevée (c’est-à-dire supérieure à 20 KHz, 20.000 vibrations par seconde) pour qu’une oreille humaine puisse la percevoir.
Les chauve-souris par exemple, émettent des ultrasons de fréquences variables selon les espèces, allant de moins de 20 KHz à plus de 120 KHz. Elles déterminent la position, la vitesse, la forme, la taille et la nature de l’objet qu’elles ne peuvent distinguer à cause du manque de luminosité ou encore de la distance qui les sépare de celui-ci, et cela sert d’autant plus aux chauves-souris qu’elles sont des prédateurs nocturnes.
Pour satisfaire leurs besoins alimentaires, les animaux ont besoin les uns du jour, les autres de la nuit, tributaires qu’ils sont de proies présentes de façon diurne ou nocturne.
La lumière artificielle est un handicap pour les yeux des animaux nocturnes. C’est un piège parfois mortel. Les éclairages publics nocturnes ne semblent pas contrarier les mœurs du renard ou de la fouine, espèces qui n’ont pas une adaptation naturelle à la vie nocturne : pas de grands yeux, par exemple. Quant aux oiseaux diurnes urbains, la lumière artificielle dérègle leur vie et le troglodyte ou le merle se mettent à chanter en pleine nuit.
Rythmes circannuels
Quelques exemples :
- Les migrations des oiseaux
Quand le jour s’allonge, il déclenche le retour des oiseaux migrateurs vers leurs sites de reproduction. Quand le jour diminue, il impose le départ vers leurs sites d’hivernage.
Explication : l’allongement du jour a une action stimulante sur l’hypophyse qui conditionne l’activité des glandes sexuelles. De même la diminution de la longueur du jour entraîne une activité hormonale déterminant le départ même si la nourriture est encore disponible (cas des martinets). - L’évolution du pelage et du plumage
Les changements s’expliquent de même façon.
La mue et la repousse de plumes neuves mettent l’oiseau en bon état de vol pour son départ post-nuptial.
L’épaississement de la fourrure des mammifères est d’origine hormonale sous l’influence du raccourcissement des jours. - La quiescence des insectes
Les travaux scientifiques ont montré que l’état de repos des insectes diurnes est déclenché par la diminution de la longueur du jour. - L’hibernation
Anticiper les rigueurs de l’hiver en accumulant des graisses pour passer l’hiver en état d’hibernation est un phénomène comparable. La diminution de la longueur du jour détermine l’entrée en hibernation et c’est l’augmentation de la température souvent liée à l’allongement du jour qui déclenche la sortie de cette torpeur.
La durée de la luminosité quotidienne naturelle conditionne la vie physiologique des animaux.
Conclusion
Le chaud et le froid, le féminin et le masculin, le yin et le yang, le jour et la nuit… l’harmonie résulte de l’équilibre entre les contraires. Le contraire du jour est la nuit et non un faux jour.
Bachelard disait : «Tout ce que peut espérer la philosophie c’est de rendre la poésie et la science complémentaires, de les unir comme deux contraires bien faits ».
Proposition est faite d’unir la nuit et le jour, d’en faire un couple et de continuer à le défendre.
LA VIE A BESOIN DE LA NUIT COMME DU JOUR
Vers l’influence et les effets de l’alternance jour /nuit chez les plantes
A voir également sur ce thème : La Pollution lumineuse
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Un son, non des sons, la nature est pleine de chants et cris
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Les sons de la nature
Faune
Dans la nature, le chant des oiseaux laissent place à de nombreux sons et cris d’ animaux lorsque la nuit arrive. Dans l’obscurité notre aptitude à capter des sons est étonnante, celui qui a passé une nuit en forêt le sait bien.
Si l’observation d’animaux sauvages est un privilège rare, notre oreille capte leur présence.
Dans cette page, Univers-nature et les éditions Chiff-Chaff vous propose de fermer les yeux et au calme, d'écouter... le son des insectes, des mammifères, des oiseaux, des batraciens... classé par milieu naturel.
dans le ciel
dans la forêt
dans la campagne
– la tempête
– l’alouette
– l’hirondelle de fenêtre
– la chouette hulotte
– le pic vert
– le roitelet huppé
– la tourterelle des bois
– le verdier d’Europe
– une branche qui grince
– le blaireau
– le brame du cerf
– le chevreuil
– le grillon des bois
– le lynx
– le renard
– le sanglier
– le termite
– le criquet des clairières
– la grande sauterelle verte
– la grande cigale commune
– le grillon provençal
à la montagne
à la mer
dans les zones humides
– le bouquetin
– le chamois
– le loup
– la marmotte
– la mer calme
– la baleine grise
– la baleine boréale
– le cachalot
– groupe de cachalots
– le dauphin
– le globicephale noir
– le macareux moine
– le marsouin
– le narval
– l’orque
– le phoque gris
– le pingouin
– le rorqual
– le crapaud calamite
– la grenouille verte
– le flamand rose
– la loutre
– le ragondin
– la rainette verte
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"Nature"
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Dossier sur la salamandre, un amphibien urodèle
La salamandre tachetée
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Salamandra salamandra
Fiche d’identité
– classification : amphibien
– famille : urodèle
– alimentation : vers, mollusques, insectes, etc…
– habitat : proximité des ruisseaux, sources, lacs…
– moeurs : crépusculaire et nocturne
– reproduction : ovovivipare (l’incubation des oeufs se fait dans les voies génitales de la femelle)
– longueur : 20 cm en moyenne, plus rarement 25
– longévité : 25 ans maximum
– maturité sexuelle : environ 4 ans
– prédateurs : hérisson, couleuvre à collier…
– distribution : Europe centrale et méridionale
Comment la reconnaître
Ce petit animal facilement reconnaissable pourrait par sa forme, être confondu avec un lézard, mais la salamandre est dodue, brillante, et de couleur noir tachetée de jaune. Les dessins qu’elle porte sur son dos sont en quelque sorte sa carte d’identité, en effet chaque salamandre possède un dessin différent, celui-ci ne variant pas dans le temps.
Sa morphologie
Sa peau fine, est constituée de plusieurs couches. La couche superficielle tombe environ tous les mois ( c’est une mue), elle commence à se détacher près de la bouche, et glisse ensuite le long du corps.
Sa peau très vascularisée contient de nombreuses glandes, dont certaines lui permettent de maintenir l’humidité corporelle qui lui est nécessaire. Une autre glande produit un venin laiteux irritant, qu’elle rejette lorsque un danger se présente (glande parotoïde, qui se trouve entre ses yeux).
Ses pattes au nombre de quatre sont pourvues de doigts (4 sur les mains et 5 sur les pieds).
A l’âge adulte, elle a des poumons, et son odorat est très développé, lui permet de dénicher une proie hors de son champ de vision, située à quelques mètres d’elle (surtout les lombrics dont elle raffole) qu’elle peut ainsi « croquer » à belles dents (dentition sur les 2 mâchoires).
Sa reproduction
Vers la fin de l’été ou au début du printemps, le mâle va venir à la rencontre de la femelle et se placer sous elle (elle se retrouve sur son dos) il n’y a pas de pénétration, juste un frottement. Le mâle, va émettre des spermatozoïdes regroupés en spermatophore que la femelle va absorber avec son cloaque. L’accouplement dure entre 15 et 30 minutes et la fécondation est interne.
La gestation, mal définie, est assez longue (plusieurs mois).
La naissance a lieu parfois en octobre, mais plus fréquemment après l’hibernation en mars. La femelle libère dans l’eau, par son cloaque, des larves bien développées (entre 10 et 35, parfois beaucoup plus) de 3 cm de long. Exceptionnellement, il arrive que la femelle expulse les larves encore dans leur oeuf, l’éclosion ayant alors lieu dans les secondes qui suivent.
Les larves naissent dans un milieu aquatique où l’eau est peu profonde. Elles ressemblent à des petits tritons avec 4 membres, et possèdent au départ de leur vie une respiration branchiale, ainsi qu’une nageoire caudale. Elles sont facilement reconnaissables grâce à leur couleur jaune au niveau des pattes.
La salamandre qui possède des poumons après sa transformation, ne peut aller dans l'eau qu'à une seule condition : il faut qu'elle ait pied, pour ne pas se noyer !
Petit à petit la métamorphose va se faire, les pattes et les poumons vont se développer, et les larves vont se préparer pour sortir de l’eau et avoir une vie terrestre. La métamorphose dure de 2 à 6 mois, selon les régions et parfois plus en montagne. Une fois sortie de l’eau, notre salamandre n’y retournera que pour donner naissance à ses petits.
Moeurs
Elle aime surtout sortir la nuit, et après les pluies orageuses. Elle passe la majeure partie de sa journée cachée dans des endroits frais et humides, (sous une vielle souche d’arbre, pierre, caverne, etc…), elle y passe aussi l’hiver d’octobre à mars, où elle hiberne.
On peut la rencontrer quelquefois le jour, lorsque pour mettre au monde ses petits, elle cherche un point d’eau.
Son prèsent
Bien que protégée, elle est comme beaucoup d’animaux, en voie de disparition, le déboisement, la pollution des eaux, sont en partie responsables, mais les voitures ont aussi leur part de responsabilité.
Dans certaines régions des initiatives sont prises. Las de retrouver les salamandres, grenouilles et autres amphibiens écrasés sur les routes, l’O.N.F et diverses associations ont aménagé les bas-côtés en barrages munies de seaux. Lorsque les amphibiens veulent traverser, ils longent la paroi, tombent dans un des seaux, et se trouvent piégés. Le matin il suffit de récupérer le seau avec tous ses occupants, et de traverser la route pour les y déposer de l’autre coté.
Grâce au système des barrages sur le bas-coté, plusieurs milliers d'amphibiens échappent à la mort chaque année.
Croyance
Auparavant, on pensait que les salamandres étaient incombustibles et vivaient dans le feu.
Faune
De qui, la chauve-souris ou la poule, faut-il s’occuper ?
Environnement
L’une est menacée de disparition, l’autre se retrouve entassée avec 100 000 autres congénères dans un hangar. Face à la multitude des urgences, faut-il placer des priorités dans nos réflexions, à savoir : est-il plus important de préserver les espèces au nom de la biodiversité, ou de mettre fin aux souffrances animales causées par l’Homme ?
L’un n’empêche pas l’autre, me direz-vous, alors pourquoi sentons-nous une certaine division entre les naturalistes d’un côté, et les protecteurs des animaux de l’autre ?
Révolte et passion pour le monde animal
De très nombreuses associations de protection animale sont spécialisées pour une cause très précise et correspondant à une vision très imagée de la souffrance animale : pour l’une, ce sera le combat pour l’abolition du foie gras ou de la corrida (sadisme, agonie…), pour l’autre, celui pour promouvoir des cirques sans animaux (enfermement, esclavage…) ou encore pour l’interdiction de l’expérimentation animale (stress, torture…).
D’autres associations de terrain s’attachent plus particulièrement à soigner les animaux blessés ou à accueillir dans les refuges des animaux abandonnés ou maltraités.
Il en va, pour toutes ces associations, de la protection de l’animal en tant qu’individu, avec une motivation généralement basée sur la révolte face à une souffrance considérée comme injuste.
Parallèlement à ces combats, d’autres auront une conception plus naturaliste et se mobiliseront pour pérenniser des espèces protégées dans un souci de biodiversité. Là encore, c’est l’imaginaire qui va souvent orienter l’engouement pour tel ou tel animal : ainsi les baleines, les dauphins, ou encore de nombreux oiseaux, vont-ils bénéficier d’une bonne image et provoquer l’empathie. Parallèlement, le thon rouge, aussi protégé soit-il en tant qu’espèce, est avant tout considéré en tant que « stock » de nourriture, et la souffrance du poisson que l’on pêche ne mobilise guère les foules.
Ces amoureux de la nature sont, pour la plupart, animés par une passion et une fascination pour ces espèces, et c’est tout naturellement qu’ils souhaitent protéger ces êtres qu’ils admirent.
Une même solidarité ?
Protecteurs des animaux et défenseurs de « la faune » ne doivent pas se sentir opposés. Il n’y a pas les bons protecteurs d’un côté et les mauvais de l’autre, il n’y a pas les « radicaux » d’un côté et les « modérés » de l’autre. Il y a des personnes qui, en fonction de leur sensibilité, de leur expérience, s’orienteront vers tel ou tel aspect de la cause animale, vers telle spécialisation ou vers telle généralité. Tous sont les composantes d’une même solidarité pour le monde animal, les premiers s’attachant à défendre l’animal exploité par l’homme, les seconds tentant de préserver les animaux libres de l’expansion humaine.
Une Terre
pour
tous
Enfin, faut-il toujours garder à l’esprit qu’un troisième aspect du monde animal nécessite d’être défendu avec autant d’énergie, c’est la notion de « lieux de vie », ou habitats, afin que ces animaux que nous défendons puissent trouver refuge dans un espace qui corresponde à leurs besoins.
Chaque année l’urbanisation, l’industrialisation et l’infrastructure des transports suppriment et fragmentent des millions d’hectares de terres cultivables et d’espaces naturels aux dépens des lieux de vie des espèces animales.
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