Environnement
La grippe aviaire de type H5N1 2/3
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Le cas des oiseaux migrateurs
Les oiseaux aquatiques en vivant, se nourrissant et déféquant dans l’eau, sont en contact étroit avec des déjections infectées par le virus et contractent ainsi plus facilement la maladie. Néanmoins, comme on vient de le voir, les oiseaux migrateurs ne sont pas les seuls et uniques vecteurs de la maladie, que cela soit en Asie, en Europe ou même en Afrique. A titre d’exemple, au cœur de la région touchée par le H5N1, en Asie, plusieurs pays restent indemnes de l’infection sans qu’aucune mesure soit prise contre les oiseaux migrateurs ou même pour restreindre les contacts entre ceux-ci et la volaille domestique.
Par ailleurs, des tests effectués durant 3 ans, en Chine au cœur de régions infectées, sur plus de 13 000 oiseaux dont de nombreux migrateurs, n’ont mis en évidence le virus que sur 6 oiseaux. En Europe, les milliers de tests récemment réalisés sur des oiseaux sauvages vivants n’ont pas mis en évidence la présence du virus, à ce jour. Ainsi, bien que les différents cas d’oiseaux sauvages porteurs du virus soient abondamment médiatisés, ils n’en restent pas moins négligeables face aux millions d’oiseaux sauvages sains qui traversent nos contrées ou y séjournent.
Ainsi, il ne faut pas perdre de vue que les oiseaux d’élevage sont les oiseaux les plus menacés par le virus H5N1 et que la probabilité qu’ils soient contaminés par des éléments sauvages est très faible.
Quels sont les risques pour l’homme et
comment se manifestent-ils ?
Selon l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments (AFSSA), le risque de contamination de l’homme par ingestion de viandes infectées est considéré comme faible voire négligeable. A l’heure actuelle, le contact avec des volatiles infectés et avec leurs fientes (ou la poussière et le sol contaminés par les déjections) constitue les principales possibilités d’infection. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), dans la plupart des cas humains décrits en Asie, la contamination a pour origine des contacts avec des animaux malades ou morts, ou avec leurs déjections. En outre, il n’est pas inutile de préciser qu’aucun cas de contamination humain, par des oiseaux sauvages, n’a été enregistré jusqu’à présent.
La possibilité d’une contamination interhumaine consécutive à des contacts étroits et répétés au sein de groupes familiaux a été évoquée, mais non documentée, lors d’une quinzaine d’épisodes en Thaïlande, au Vietnam au Cambodge et en Indonésie. Toutefois, cette hypothétique transmission interhumaine serait restée limitée et n’a pas donné lieu, jusqu’à présent, à une transmission communautaire secondaire.
* Cas humains de grippe aviaire du type H5N1,
confirmés biologiquement et notifiés par l’OMS, à la date du 16 juin 2008
Pour l’espèce humaine, la période d’incubation apparaît variable avec dans les premiers cas de grippe aviaire chez l’homme, en 1997, une durée de 2 à 4 jours. Aujourd’hui, la période d’incubation serait sensiblement plus longue, allant de 2 à 8 jours selon les observations.
La phase initiale de maladie chez l’être humain est caractérisée par une fièvre élevée (supérieure à 38 °C), de la toux, un sentiment de faiblesse et de malaise prononcé et des douleurs musculaires. Des diarrhées, des vomissements et des douleurs au ventre ont également été observés chez quelques patients à un stade précoce de la maladie. Dans les phases plus tardives de la maladie, les troubles respiratoires et une dyspnée sont fréquents. Pratiquement tous les malades ont eu au final des inflammations pulmonaires, l’issue ayant été fatale pour la moitié d’entre eux, avec généralement une défaillance respiratoire suite à la défaillance de plusieurs organes.
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Répartition mondiale des cas humains de grippe aviaire
Cas humains de grippe aviaire
(tous types confondus) depuis 1997
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Quelles précautions prendre ?
Impossible de vivre dans un monde totalement aseptisé, aussi voici quelques conseils et constats de base à connaître, pour agir en connaissance de cause et éviter tout risque de contamination.
Au niveau de l’alimentation
Le virus de grippe aviaire peut se trouver à l’intérieur comme à l’extérieur (coquille) des œufs pondus par des oiseaux infectés. Bien que les oiseaux malades cessent normalement de pondre, les œufs pondus durant la phase précoce de la maladie peuvent donc renfermer des virus dans le blanc et le jaune, ainsi que sur la coquille.
Même si la consommation de produits à base d’œufs crus ou partiellement cuits et de mets qui en contiennent (tiramisu, mousse au chocolat, blancs en neige, mayonnaise…) n’a encore jamais causé une infection de grippe aviaire chez l’homme, il est souhaitable de ne consommer que des œufs où le blanc et le jaune sont totalement cuits. Œuf mollet, à la coque, au plat, en omelette "baveuse"… sont donc à proscrire faute d’avoir subit une cuisson pendant au minimum 5 minutes à 70 °C (ou 1 minute à 100 °C), de façon uniforme sur l’ensemble de l’aliment.
Par contre, l’ensemble des préparations intégrant des œufs ayant subi une cuisson correspondant à ce minimum de température ne pose aucun problème (œuf dur, gâteau, flan, crème pâtissière…). En outre, pour les ovoproduits séchés ou liquides utilisés à des fins industrielles (jaune d’œuf, blanc d’œuf et œufs entiers), tous sont soumis à un traitement thermique pour éliminer les germes, y compris le virus de la grippe aviaire. Il n’y a donc pas de risque à consommer ces produits.
Dans la mesure du possible, il est préférable de cuisiner du poulet prêt à la cuisson (déjà vidé et plumé). Sinon, les recommandations sont les mêmes que pour la consommation des œufs, à savoir qu’une cuisson pendant au minimum 5 minutes à 70 °C (ou 1 minute à 100 °C) sur l’ensemble de l’aliment ce qui veut dire sans laisser aucune partie crue ou rouge est une mesure de sécurité qui permet de tuer le virus H5N1 chez la volaille et la rend consommable sans aucun risque.
Laver les fruits et légumes soigneusement. Si une trace de déjection figure sur un des produits, s’abstenir de le consommer, même épluché, ou alors le cuire dans les conditions de températures et de temps précisées précédemment.
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DURABLE & CO
La cuisine, pièce de vies
Le secteur de la cuisine est en plein essor. La raison ? Les cuisinistes ont fortement investi le domaine du renouvellement, la raison ? Le marché français est ouvert, seuls 60% des domiciles sont équipés de cuisines intégrées alors qu’ils sont près de 80% en Allemagne.
Cela explique probablement la prolifération dans les magazines d’ilots centraux bétonnés ou en inox dans de magnifiques pièces alliant meubles de cuisine élégants, carrelages rares et réfrigérateurs de classe A++ .
Cependant, ce superbe ilot si avant-garde qu’il soit n’est qu’un élément parmi d’autres de cette pièce dont la vocation principale est la détente et… le travail.
La cuisine, pièce de travail
En regardant les magazines, on a tendance à vite oublier que l’on y fait beaucoup de sport. Se baisser pour attraper les bouteilles, faire des pointes pour prendre les verres, escalader pour attraper l’appareil à raclette, battre le record du 100 mètres pour éteindre le feu sous le lait. Se contorsionner pour attraper les ciseaux alors que le poulet tout juste sorti du four se la joue Steve McQueen et tente la grande évasion sur sa propre graisse…
La cuisine est définitivement l’un des espaces ou l’aménagement est primordial. Avoir ses outils à portée de main là où on les utilisera, posséder un éclairage homogène pour voir ce qui se passe dans le four, dans l’assiette dressée, ou simplement s’assurer que la vaisselle est bien faite.
Si la modularité des caissons a fait ses preuves depuis de nombreuses années, les aménagements de placard cuisine et autres rangements malins restent nos chouchous. Du tiroir d’angle qui permet de profiter d’un maximum d’espace, en passant par les portes qui s’ouvre d’une poussée de coude (utile quand on porte un pack de bouteilles de lait, une salade, douze yaourts et… son téléphone à l’oreille), sans parler des étagères en hauteur qui s’ouvrent comme des escaliers pour nous rapprocher de leur contenu sans avoir à grimper sur un escabeau…
Pour ceux qui ont des cuisines en bois brut, avec des crédences de carreaux illustrés de paysans travaillant dans les champs, et dont l’optimisation des rangements s’arrête au bac à couverts, on pense souvent au remplacement intégral.
Alors on la change ?
Oui, c’est vrai que la crédence paysanne a vieilli, que les meubles en bois brillant assombrissent l’espace riquiqui. Mais faut-il vraiment tout jeter ?
Poncer les meubles, chercher des aménagements intérieurs malins, repeindre meubles et carreaux, tout cela donnera une deuxième vie à moindre coût à cette pièce dans laquelle on passe beaucoup de temps.
Quelques idées de rénovations rapides à mettre en œuvre et assez économiques :
- Remplacer les poignées : découvrez votre nouveau coup de cœur, les styles, les formes, et les matériaux sont extrêmement variés. Faites attention à vous assurer que leur dimension est appropriée.
- Repeindre le carrelage de la crédence : privilégiez une peinture spécial carrelage, hydrofuge et ignifuge pour résister à la vie quotidienne et durer dans le temps.
- Accessoiriser la crédence : nombreux sont les éléments de personnalisations, de l’aimant pour tenir les couteaux aux porte pots de fleur, il existe toutes les options possibles pour gagner de l’espace de rangement
- Repeindre les meubles : changez de couleur, voir offrez des zones d’expressions à la craie pour les petits et les grands grâce aux peintures de type « revêtement ardoise »
- Relooker les meubles : il existe de nombreux films adhésifs qui attendent de recouvrir vos éléments. La pose est simple, il suffit de les appliquer délicatement, puis de servir d’une palette à maroufler souple pour repousser et faire disparaitre les éventuelles bulles d’air (en cas d’extrême désespoir, un coup d’épingle et de palette fera disparaitre la vilaine bosse.
- Planter ce que vous mangerez : le soleil berce la cuisine pourquoi pas vos plantations d’herbes aromatiques ? À l’intérieur, ou à l’extérieur, elles donneront un coup d’aération à votre pièce et enrichiront les saveurs de vos plats.
- Illuminer la pièce : ajoutez des lumières d’appoint basse tension pour agrandir visuellement votre cuisine
- Remplacer la robinetterie : conservez la pression et réduisez votre consommation d’eau !
DURABLE & CO
L’écologie concerne aussi les PME
Il n’est plus rare de voir les grandes entreprises lancer des opérations de communication autour de la prise de conscience écologique. Ces entreprises mettent en avant leurs efforts pour moins polluer et communiquent en interne pour pousser les employés à voir un comportement plus responsable écologiquement. On en entend beaucoup parler car ces entreprises ont un fort impact dans les médias, mais qu’en est-il des plus petites entreprises ? Ces PME qui existent un peu partout dans le pays ? Être une PME n’en empêche pas d’avoir un comportement écoresponsable ! On vous donne quelques conseils à mettre en place au sein de petites structures pour rendre votre entreprise plus éco-friendly !
Organiser un système de covoiturage entre employés
Si vos employés viennent en voiture, il est alors possible d’agir sur ce point. Il est en effet inutile de voir chaque matin, chaque personne venir avec sa propre voiture. Si certains habitent dans la même zone géographique, il est alors possible de mettre en place un système de covoiturage. L’imposer est certainement un peu brusque, il est préférable qu’il soit suggéré. Il est aussi important que les employés veuillent participer à ce programme et non qu’ils le voient comme une contrainte. C’est une situation gagnant-gagnant, un geste pour l’écologie mais aussi une économie pour l’employé. C’est une mesure facile à mettre en place qui peut bénéficier à tout le monde.
Choisir des fournisseurs éco-friendly
On le sait, le marché de l’entreprise est une multitude de connexions entre différentes compagnies : fournisseurs, clients… Sur ce marché, le choix des fournisseurs est très important, il permet de faire des marges, mais il peut aussi vous aider à orienter votre politique. En choisissant un fournisseur éco-friendly vous pouvez alors garantir une chaine de production « verte ». Prenons l’exemple de l’entreprise print24 spécialiste dans l’impression de flyers. Elle propose des flyers en papier recyclé ce qui permet aux entreprises qui veulent utiliser ce type de support publicitaire, de le faire de façon écologique.
Former ses employés au tri des déchets
Une entreprise, même si elle de petite taille, peut produire énormément de déchets. Les déchets peuvent être de toutes sortes et il est important de les trier, c’est d’ailleurs obligatoire depuis le 1er janvier, même si pour l’instant c’est encore peu mis en place. Si les locaux dans lesquels votre entreprise n’en sont pas équipées, faites installer des poubelles de différentes couleurs permettant un tri efficace des déchets : carton, plastique, verre, déchets ménagers… En formant vos employés, vous garantissez à votre entreprise une gestion écologique sur la question. C’est un point important sur lequel de nombreuses compagnies sont aujourd’hui en retard. À vous de ne pas en faire partie !
Il est donc simple et peu coûteux de mettre en place des petites mesures qui rendront votre entreprise plus verte. N’hésitez pas à communiquer sur ce point, faites savoir que vous respectez l’environnement, cela pourra vous faire gagner en clientèle.
DURABLE & CO
Comment imprimer de façon écologique ?
Même si notre société a tendance à évoluer vers le « tout numérique » pour conserver ses dossiers sur son smartphone ou son ordinateur, il nous arrive encore d’imprimer des documents à de nombreuses occasions. Mais à force d’imprimer ses mails, ses photos de vacances ou encore ses billets de train, c’est l’environnement qui en prend un coup. C’est pour cette raison que certaines imprimeries comme celle-ci se tournent de plus en plus vers une production écologique. Mais comment se mettre à l’impression verte à la maison ? Voici quelques gestes qui peuvent faire toute la différence.
Faire des économies de papier
Si vous souhaitez imprimer des documents de manière écologique, la première chose à modifier est le papier que vous utilisez. Il existe plusieurs solutions afin d’éviter le gaspillage et ainsi respecter l’environnement. Réduisez les pertes en diminuant la marge et en utilisant une police d’écriture qui consommera moins d’encre lors de l’impression. Vous pouvez également imprimer sur une feuille recto-verso. Vous utiliserez ainsi moins de papier et votre stock durera plus longtemps. L’autre alternative passe également par le papier écologique. Optez pour des feuilles au label FSC (Forest Stewardship Council) pour votre imprimante. Grâce à cette certification, vous êtes sûr d’utiliser un papier qui provient d’une forêt gérée de manière durable et responsable.
Prendre soin des cartouches d’encre
Concernant les cartouches d’encre, il existe également quelques astuces pour limiter leurs impacts sur l’environnement. Tout d’abord, pensez à prendre des cartouches d’encre de marques se préoccupant de l’environnement. C’est par exemple le cas des cartouches Lexmark dont la marque recherche à réduire son impact sur l’environnement. Veillez également à utiliser vos consommables jusqu’au bout pour épuiser toute l’encre disponible. Une fois vides, vous pouvez recharger ou recycler vos cartouches. Comme l’encre utilisée dans les cartouches est très toxique et donc dangereuse pour l’environnement, rien ne vous empêche d’opter pour une encre végétale. Cette dernière a l’avantage de réduire la consommation de papier tout en gardant une impression de bonne qualité.
Se servir d’imprimantes plus écolos
Pour une impression plus verte, vous pouvez utiliser le mode « brouillon » de votre imprimante qui va permettre de réduire la consommation d’encre. Pensez également à économiser vos cartouches d’encre couleur en imprimant le plus possible en noir et blanc. De nos jours, il est possible de trouver des modèles d’imprimantes de plus en plus soucieuses de l’environnement. L’imprimante la plus connue dans ce domaine est la Prixma MP640 de Canon qui a reçu le label Energy Star. Elle imprime en recto verso automatiquement et consomme peu d’énergie. Un autre style d’imprimante verte : les modèles sans encre qui ont également tendance à se développer. Toutes les idées sont bonnes pour imprimer de manière écologique.
Envie de découvrir davantage d’innovations écologiques ? Alors venez jeter un œil à notre rubrique objet-écolo.