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Agriculture Chasse

6 000 € d’amendes pour avoir voulu manger des hérissons

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Après avoir comparu devant le tribunal correctionnel de Bordeaux, deux hommes ont récemment été condamnés à verser un montant total de 6000 € pour avoir capturé, au cours de l’année 2007, des hérissons dans l’intention de s’en repaître. Identifiés comme membres de la communauté des gens du voyage, les deux accusés se sont défendus de connaître le statut d’espèce protégée dont bénéficie le hérisson en France, depuis 1976.

Les deux hommes ont été condamnés à verser une amende individuelle de 1000 €, auquel il convient d’ajouter 1000 € (2) pour chacune des 4 associations qui se sont portées partie civile (l’association Stéphane Lamart, la Société nationale de défense des animaux, la SPA et le Sanctuaire des hérissons). Le tribut à payer aurait cependant pu être plus élevé, ce genre d’atteinte infligée à une espèce protégée étant passible par la loi d’une amende de 9000 € et d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 6 mois.

Ce genre de fait n’est pas exceptionnel. Un évènement similaire était survenu en février dernier dans la nuit du 16 au 17, lors duquel deux personnes, également issues du cercle des gens du voyage, ont fait l’objet d’une arrestation après avoir été surprises en possession d’une dizaine de spécimens de ce petit insectivore (1). Loin de résulter de coïncidences malheureuses, la répétition de ces épisodes de chasse illégale s’explique par une coutume tzigane qui intègre le hérisson à la préparation d’un mets traditionnel.

Si la peine encourue peut paraître sévère à certains, elle est cependant à relativiser au regard des nombreuses menaces qui pèsent sur ce précieux allié du jardinier. En effet, selon les statistiques fournies par l’association du Sanctuaire des hérissons, seuls 9 % des hérissons sont victimes de prédateurs naturels tels que les renards, les fouines, les blaireaux et les putois. Comptant comme les deux principales causes de mortalité, l’intoxication aux pesticides, notamment ceux employés pour lutter contre les limaces, est responsable de 26 % des disparitions alors que 24 % décèdent suite à la collision avec une voiture. Concernant le reste de la population, 18 % sont décimés par le parasitisme (asticots, tiques, puces) et 13 % par la fatigue et le manque de nourriture. Enfin, la modification de son habitat confronte le petit mammifère à de nouveaux dangers. Ainsi, 10 % se noient dans les piscines, sont blessés par des outils du jardin (débroussailleuses…) ou encore brûlés dans les tas de feuilles où ils trouvent refuge.

A la lumière de ces chiffres, inutile de dire que l’avènement d’un prédateur supplémentaire en la personne de l’homme est loin d’être une bonne nouvelle pour le hérisson dont la durée de vie, théoriquement estimée à 10 ans, dépasse rarement aujourd’hui les 3 à 4 années d’existence.

Cécile Cassier

1- Pour en savoir plus sur la vie du hérisson, se reporter au dossier ‘Le Hérisson, Un animal en quête de tranquillité’ paru dans le numéro 18 du magazine Echo Nature.

2- La moitié de cette somme est destinée à couvrir les frais de justice et les 500 € restants font office de dommages et intérêts.
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Les bons outils font les bons… agriculteurs

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Pour le matériel agricole en général qu’il s’agisse d’une moissonneuse batteuse ou d’une tondeuse en passant par les outils, que l’on soit particulier ou professionnel, avons-nous besoin impérativement d’acheter du neuf ?

Faut-il forcément passer par la case Grande Surface de Jardinage/Bricolage pour acheter sa tondeuse ? Pourquoi ne pas privilégier un vieux tracteur à une neuve tondeuse autoportée ? De la même manière, le matériel agricole en général, coute cher, tracteur, benne agricole, moissonneuse batteuse, avec les années, ces engins offrent des technologies de plus en plus pointues, pour des prix de plus… mirobolants.

Cependant, depuis plusieurs années il existe un site spécialisé pour découvrir les annonces de tracteurs agricoles ? Il s’agit du site Agriaffaire, le lieu dédié à l’achat et à la vente de matériel agricole, viti-vinicole, forestier et de motoculture, qu’il s’agisse de matériel neuf ou d’occasion.

Fondé en 2000 par trois agriculteurs français, ce site est la plateforme d’annonces d’achat et de vente de matériel agricole d’occasion comme neuf. Offrant de multiples possibilités et méthodes d’achat et de vente, il met aussi à disposition des vendeurs et acheteurs, un Observatoire des prix pour permettre à chacun d’évaluer les fluctuations et les prix moyens des principaux matériels agricoles.

Outre l’observatoire, parmi les nombreuses bonnes idées  qui animent ce site, se trouve la rubrique dédiée aux épaves, une sorte de « casse » pour y chiner en ligne les pièces mécaniques,  comme vous pourrez le constater en cherchant à en savoir plus sur les modèles.

Près de 300.000 machines y sont commercialisées, cela va du matériel peu utilisé à des pièces de collection toujours en état de marche. De l’arracheuse de pomme de terre dernière génération en passant par le tracteur de 1958, vous y trouverez un vaste choix pour répondre à tous les besoins.

 

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De l’engrais dans mes toilettes

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Dans le monde de demain, l’eau deviendra (si elle ne l’est pas déjà) la plus importante des ressources. Réfléchir dès aujourd’hui à des solutions pour l’économiser apparaît comme une sage solution. Interdire de laver sa voiture ou de remplir sa piscine en période de canicule font déjà partie des solutions, mais il s’agit de mesures d’urgence, pas de prévention. D’après le centre d’information de l’eau, l’un des postes où les économies d’eau pourraient être les plus spectaculaires, ce sont les toilettes, qui engloutissent 20% de notre consommation quotidienne.

La solution des toilettes sèches existe, mais il faut bien reconnaître que nombre d’entre nous pouvons bloquer sur le principe (recouvrir ses déjections de sciure, les récupérer et les composter), y voyant un manque d’hygiène rédhibitoire. Des étudiants britanniques imaginaient eux économiser l’équivalent du volume de 26 piscines olympiques chaque année en encourageant simplement leurs camarades sur leur campus universitaire d’uriner dans leur douche le matin, sans passer par la case toilettes. Même problème, cela peut poser un problème d’hygiène à la majeure partie de la population. En revanche, la solution de récupérer l’urine des toilettes pour la transformer en engrais devrait être plus facilement acceptée. Après tout, c’est comme cela que nous produisons des engrais naturels depuis des siècles, grâce aux rejets des élevages agricoles.

Toopi Organics, une société française, travaille sur un procédé qui permettrait d’économiser de substantiels volume d’eau potable, dont 200 milliards de litres sont pollués chaque année en France dans nos toilettes. L’idée est simple et comprend 3 étapes :

  • récupérer l’urine, qui est naturellement riche en azote, phosphore et potassium (3 nutriments qui favorisent la croissance des plantes) pour le dépolluer d’abord en filtrant les résidus médicamenteux et hormonaux. Les festivals, les collectivités et les laboratoires d’analyse sont ciblés comme « sources » dans un premier temps.
  • enrichir l’urine nettoyé en micro-organismes pour améliorer son potentiel fertilisant pour les plantes.
  • distribuer cet engrais 100% biologique dans des coopératives agricoles ou auprès des fabricants d’engrais bio.

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Des tests sont actuellement en cours pour valider le procédé de Toopi Organics, et dès qu’ils se seront avérés concluants, le produit de leurs recherches devrait être disponible à la vente.

Vous ne regarderez plus jamais vos toilettes de la même façon…

Photo : www.toopi-organics.com

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Ensemble avec les labels MSC et ASC pour la Semaine de la Pêche Responsable

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A l’occasion de la deuxième édition de la semaine de la pêche responsable (19-25 février), différents protagonistes se mobilisent pour mieux sensibiliser le public à la nécessité de préserver les ressources aquatiques et les écosystèmes marins. Venez découvrir deux labels qui offrent la possibilité de faire le bon choix de produits pour préserver l’environnement.

Une semaine pour sensibiliser

Chaque année dans le monde, une personne consomme en moyenne 20 kg de poisson par an, soit près de deux fois plus qu’il y a 50 ans. En conséquence, 90 millions de tonnes de poisson sont capturées chaque année, selon la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture). Les limites des ressources océaniques sont presque franchies et les mauvaises pratiques, la surpêche ou la pêche illégale vident nos océans. Dans son rapport 2017 sur les impacts environnementaux, le MSC précise que la démarche invitant les consommateurs à privilégier les produits de la mer labellisés durables incite les pêcheries à améliorer leurs pratiques pour répondre aux critères environnementaux du MSC.

C’est pourquoi La semaine de la pêche responsable donne l’occasion aux consommateurs de mieux comprendre les enjeux de la pêche durable et de l’aquaculture responsable. Mais aussi de mieux comprendre les solutions qui sont proposées. Retrouvez l’appel à action en suivant ce lien

 

Lors de vos achats, vous aussi, vous pouvez avoir un rôle actif.

Les lables MSC et ASC vous permettent d’identifier rapidement et facilement les produits qui sont respectueux des ressources marines et des écosystèmes. La prochaine fois que vous aurez envie de poisson, n’oubliez pas de chercher les deux logos bleu et vert dans les rayons :

Label MSC

 

Des entreprises qui encouragent la consommation responsable des produits de la mer

Supermarchés, marques, restaurants collectifs, fournisseurs… soutiennent eux aussi la Semaine de la pêche responsable avec le MSC et l’ASC. Ces acteurs participent également activement auprès des consommateurs, puisqu’ils représentent une quantité importante de prises de poissons capturés, et sont donc essentiels à la préservation de la biodiversité marine. Tout au long de la semaine, ces entreprises sensibilisent eux aussi à l’importance des labels MSC et ASC auprès du grand public. Demandez plus d’information à ce sujet dans votre magasin !

 

Pour plus d’informations sur la Semaine de la Pêche Responsable, rendez-vous sur le site internet du MSC

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